Pendant que les supermarchés baissent leurs prix (ce qu’ils font sans incitation ministérielle pendant 40 ans), les entreprises publiques augmentent les leurs (toujours avec une bénédiction ministérielle par contre…). Carte de transport pour Paris/banlieue: hausse de 7% cette année (elle a plus que doublé en 10 ans), EDF + 4% (la faute au pétrole), Gaz + 10% (la faute au pétrole). Pendant ce temps là , toute augmentation des salaires grâce à la productivité part en… 35 heures et en impôts.
Et maintenant allumez votre télé: tout est la faute du marché, et des Américains. Bizarre, l’un des sujets récurrents du domaine médical en France est la dépression…
Mouais,
D’une manière générale comparer une augmentation (ou une diminution )sans référence de prix ne veut pas dire grand-chose. Malgré la hausse de 7% du titre de transport en IDF, les couts directs pour l’usager sont peu chers, en tout cas c’est beaucoup plus rentable qu’une voiture.
Je n’y vois donc rien de choquant à priori les transports souffrent aussi de la flambée du brut.
Quant aux augmentations de salaire, elles ne dépendent évidement pas de ton bon vouloir mais celui de tes dirigeants (je suppose que tu n’es pas fonc. non?).
Peut-on affirmer que sans les 35 heures (je suis contre au passage) les augments auraient été plus importantes, tout dépend de la politique salariale de ta boîte et de l’état du marché sur lequel elle se positionne. Et ça, je crois pas que l’état a ou devrait avoir une influence dessus.
Ca c’est ce que tu crois, mais il ne faut pas oublier que ce que l’on paie pour la carte orange ne représente qu’une partie du coût réel estimé (qque chose entre 25 et 33%). Et le reste c’est de l’argent (volé) publique …
La question n’est pas de savoir s’il existe un taux horaire de travail meilleur qu’un autre. La question est de savoir si le travail doit être défini par le travailleur ou par l’Etat. Aujourd’hui je peux négocier avec mon employeur de passer aux 4/5, de prendre un ou plusieurs mois de congés non payés … Mais pas l’inverse, si pour multiplier mon salaire je veux bosser 7 jours sur 7, 15 heures par jour, je ne peux pas.
En fixant un nombre d’heures maximum qu’un homme peut vendre, l’Etat viole la liberté individuelle.
« Bizarre, l’un des sujets récurrents du domaine médical en France est la dépression… »
Et pour les médecins français consultés dans le cadre de l’article du Figaro d’aujourd’hui, il n’y a qu’une solution, toujours plus d’intervention étatique. Pauvre France.
« Selon le Dr Jean-Luc Roelandt, responsable scientifique de l’enquête, «cette étude devrait permettre à la société de prendre conscience de la souffrance mentale et se traduire par des mesures de santé publique». Actuellement, l’image du fou, du malade mental, empêche les gens de se soigner, ils restent en retrait, c’est ce qu’il y a de pire dans ce type de maladie, regrette-t-il. La nouveauté, en revanche, c’est que les gens considèrent que le dépressif peut être guéri».
«Grâce à ce travail, nous espérons désenclaver les soins psychiatriques, intégrer les questions de santé mentale dans les soins de santé généraux et surtout lutter contre les discriminations», soutient Aude Caria, responsable de la méthodologie de l’enquête. Avec l’idée que la population n’ait plus peur de la maladie mentale. Et avec l’objectif de développer des partenariats avec les médecins généralistes mais aussi avec les élus locaux qui commencent à se rendre compte des problèmes de coordination vis-à -vis des troubles mentaux sur leur territoire.»
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La réaction de PRB m’inspire les réflexions suivantes:
-L’erreur numéro 1 des conclusions de cette étude est de MEDICALISER des réactions et états d’âme qui,pour pénibles qu’ils soient,n’ont généralement rien de médical
(sauf lsions organiques ou troubles physiopathologiques démontrés).L’anxiété et la dépression sont inhérents à la condition humaine et aux vissicitudes de l’existence.
-L’erreur numéro 2 est de dire que le « traitement » relève
d’une approche étatique…y compris par les élus locaux!
On voit donc à qui le crime profite,comme le fait remarquer le professeur E.Zarifian (également dans Le Figaro).Vu que la névrose est déjà un trouble de la liberté et/ou de la responsabilité,il faudrait épargner à tous ces malheureux la sollicitude étouffante du Nanny State…
La technique des lobbys médico-sociaux est d’agiter les résultats d’une étude superficielle qui n’apporte rien de neuf:voir les études d’épidémiologie psychiatrique
menées depuis un demi-siècle avec des résultats du même
ordre de grandeur.Ensuite on fera appel aux subsides pour
monter ou développer des structures para-étatiques…
Toutefois je ne suis pas le proesseur Zarifian lorsqu’il dit que si les remèdes ne sont pas médicaux,ils relèveraient du POLITIQUE!C’est tomber de Charybde en Scylla…Car beaucoup de problèmes de l’homme (et encore plus de solutions)sont avant tout du propre ressort de celui-çi.A rappeler à une époque oú le fait divers déclanche l’irruption des psychologues du service public!Comme si les gens étaient incapables d’affronter des épreuves,si besoin avec l’aide de personnes de leur choix!
En réponse à pleutre anonyme d’un peu plus haut.
Je ne vois rien d’évident là dedans. C’est juste dommageable.
L’argent publique vient des impôts / taxes, et ceux ci sont obtenus par la violence, c’est donc bien un vol.
C’est effectivement la solution la plus probable dans mon cas personnel. Mais cela ne justifie en rien le vol qui a lieu ici.
Et bien c’est toi qui propose du travail, sa définition ne regarde donc que toi.
Je me que plus l’Etat va chercher à contrôler le psychisme et le comportement,par nature difficilement saisissables,plus nous devons nous préparer à subir des…hausses!(de la facture fiscale,en tout cas).Hélas
celà ne s’accompagnera certes pas d’une régression de cette « maladie du siècle » dont nous parlions…Dans le
même ordre d’idées on peut lire un article intéressant sur http://www.liberte-cherie.com/article.php?id=180