Il y a bien une exception française en Europe et dans le monde occidental. Cette exception, c’est la racaille gauchiste. C’est elle qui gouverne officieusement. Toute la France est imprégnée par l’extrême gauche, le communisme, la bêtise qui pose comme modèle le fonctionnariat (l’URSS en somme). Il y a les commanditaires : les syndicats, le PC, le PS et les idiots complices : les lycéens, les étudiants. Comment expliquer qu’une mesurette qui ne change rien (le CPE) puisse provoquer autant d’agitation. C’est bien LA question. Je ne l’explique que par le conditionnement communiste/socialiste de l’Education nationale, l’influence de l’extrême gauche dans le milieu syndical et chez les fonctionnaires. Pour mesurer l’imprégnation funeste des idées gauchistes, incompatibles avec la nature même de la réalité, il suffit d’entendre les nouvelles générations (lycéens, étudiants). Ils ne savent pas de quoi ils parlent, leurs arguments ne dépassent pas le niveau de l’abruti moyen (« non à la précarité », comme si le chômage créé par leurs directeurs de conscience, financé par la force étatique, était une situation moins « précaire »). Décidément, la France s’enfonce dans le déclin. Avec la promotion calculée de la « citoyenneté », la politisation des adolescents fait le jeu de l’émotion socialiste. Et ça marche. On croit vraiment rêver en voyant des marionnettes lycéennes et étudiantes bloquer les lycées, les universités, sur des bases aussi irrationnelles. Les sociologues en service commandé ont beau dire, il n’y a RIEN d’autre derrière ces manifestations qu’un déni stupide de la réalité. La seule excuse que l’on peut accorder aux grévistes est qu’ils suivent (bêtement) l’exemple des gouvernements successifs. Il est évident que lorsqu’on entend parler de « patriotisme économique » (protectionnisme), d’un pseudo-principe de précaution, de « solidarité », de « sécurité (sociale) », on finit par croire au « meilleur des mondes ». La bêtise a désormais sa patrie : la France.
Ca ressemble plus à une crise de confiance qu’à de la bêtise crasse…
ça c’est du baratin de sociologue. Je ne comprends rien à ce langage inepte. Confiance en quoi ? Je ne fais pas dans le psychologisme, désolé. Il y a en France une extrême gauche surdimensionnée par rapport à la validité de ses âneries. Vous n’avez donc pas vu qui organise les manifs ? Les cocos. Avec la faucille et le marteau.
La racaille gauchiste gouverne également les médias. D’ailleurs, et comme par hasard, aucun média ne souligne jamais l’influence des profs sur le comportement des étudiants et des lycéens, au mépris de leur devoir de réserve.
Ce constat on le fait depuis plus de 20 ans mais rien n’a changé depuis. Lorsque j’étais au lycée, cela faisait mauvais genre de ne pas participer au réunion du collectif des étudiant (de gauche, faut-il le préciser..) et potasser ses cours dans les wc était presque considéré comme un outrage. Tout ceci avec la bienveillante bénédiction du corps professoral. Le temps passe mais pas les moeurs, pour préuve de l’endoctrinement constant dès la matérnelle, je reçois un message écrit dans le cahier de liaison de ma fille (3ans et demi) dont la téneur et à peu près ceci (je passe sur le préambule):
« … et l’école sera fermée ce mardi 28 mars si le gouvernement n’aura pas retiré le CPE d’ici-là … ». Sans parler de « .. ces sales patrons la bouche pleine… » lettre reçues toujours dans le cahier de correspondance de mon fils lorqu’il était en CM2. Sans compter les cours d’histoire faisaint l’éloge du syndicalisme et des avancées sociales (et à apprendre par coeur s’il vous plaît!) , bien sûr avec les vignettes représantant des « gros patrons avides ».. Comment voulez-vous que ces jeunes puissent faire préuve d’ésprit critique ?
Restons néanmois positifs, le contexte économique et social a changé entre-temps et le temps des réformes, en particulier celle de l’EN, est bientôt arrivé.
« ça c’est du baratin de sociologue. »
Je sais, j’aime beaucoup.
« Je ne comprends rien à ce langage inepte. »
Pas grave.
« Confiance en quoi ? »
Confiance des moins jeunes en la jeunesse et réciproquement, confiance de la jeunesse en elle même, confiance du monde entrepreneurial envers les jeunes et réciproquement, etc. Confiance quoi. Même si c’est du baratin, c’est ce qui ressort, c’est un sentiment. C’est délicat à éradiquer un sentiment, aucun CRS n’y pourra rien.
« Je ne fais pas dans le psychologisme, désolé. »
Il faudrait pourtant. C’est seulement en améliorant la confiance qu’ils se détourneront des voies de gauche.
« Il y a en France une extrême gauche surdimensionnée par rapport à la validité de ses âneries. Vous n’avez donc pas vu qui organise les manifs ? Les cocos. Avec la faucille et le marteau. »
Tous les manifestants ont ils une faucille et un marteau brodés sur leurs vêtements ? Je ne crois pas. Ils portent des marques, ont des téléphones portables, consultent internet, ont des lecteurs mp3, etc.
Ce n’est qu’une crise de confiance, rien de bien dramatique. Ce qui serait dramatique, c’est de simplement leur gueuler dessus sans rien faire d’autre.
« La racaille gauchiste gouverne également les médias. »
Les médias sont très libéraux, ils font leur travail afin que ca leur rapporte du pognon.
« D’ailleurs, et comme par hasard, aucun média ne souligne jamais l’influence des profs sur le comportement des étudiants et des lycéens, au mépris de leur devoir de réserve. »
Ca augmenterait l’audience ?
« Les médias sont très libéraux, ils font leur travail afin que ca leur rapporte du
pognon. »
Non sequitur.
Pourriez-vous nous expliquer le rapport entre libéralisme et pognon?
« Pourriez-vous nous expliquer le rapport entre libéralisme et pognon? »
pour les médias ? capitalistes libéraux… ca vous convient mieux ? J’ai pas l’intention de rentrer dans le débat, médias publics/médias privés parce qu’à la fin ils servent approximativement la même soupe.
Les entreprises renvoient à leurs clients ce qu’ils attendent. Les clients aiment les chiens écrasés, ils ont leurs chiens écrasés…
C’est bon pour l’explication de texte ?
discute pas avec Richard, Rocou, il est nul et il y prend plaisir
Ceci dit le psychodrame apporte des moments suaves comme celui où les journalistes de France Q qui avaient relayé avec enthousiasme tous les mots d’ordre syndicaux ont pris connaissance de la position béton de DDV. Ils n’en revenaient pas. Ce n’était pas possible.
Leur désarroi était palpable.
Ils ont repris ensuite du poil de la bête, mais on a vécu un grand moment de radio.
« discute pas avec Richard, Rocou, il est nul et il y prend plaisir »
Anonyme, tu pourrais t’identifier. Ceci dit, ce que je trouve passionnant en France, c’est à quel point tout peut devenir si passionnel. Ca fait aussi partie du charme Français…
‘Just as compulsory primary education created a market catered for by cheap dailies and weeklies, so the spread of secondary and latterly tertiary education has created a large population of people, often with well-developed literary and scholarly tastes, who have been educated far beyond their capacity to undertake analytical thought.’ Peter Medawar
Si on y ajoute le centralisme français, est ce que cette remarque apporte un éclairage?
Arrêtez de Troller Richard ! Il faut cesser de tourner indéfiniment autour du pot. Il est évident que la « confiance » est une notion absurde lorsqu’elle est étendue à une abstraction (la « société »). Exprimez-vous dans un langage plus logique/réaliste !
C’est un fait que les « élites » intermédiaires (les médias, les profs en général) propagent une idéologie gauchiste fausse sur toute la ligne (en économie et en Droit). C’est aussi un fait que les lycéens et les étudiants sont « politisés » (la citoyenneté n’est rien d’autre finalement, dans l’esprit de ses promoteurs, qu’un moyen de gagner une clientèle de « gauche », formatée pour être anticapitaliste et soviétique).
« Les idiots complices » dites-vous, Marc Grunert, complices et utiles pour
ceux qui les manipulent. Nos universités regorgent d’incultes primaires
n’ayant aucune notion d’économie : ils rabâchent ce que leurs aînés
gauchistes ont mis dans leurs pauvres têtes depuis des décennies, ils n’ont
aucun esprit critique, ils sont bêtes à pleurer. Les présidents d’universités
qui se sont jetés dans la bataille alors qu’ils n’ont rien à craindre pour leurs
positions de pontes sont à honnir.
Ma fille enseignante aux Etats-Unis a honte d’être française devant le
spectacle donné par ses congénères de l’autre côté de l’Atlantique.
Et moi aussi j’ai honte devant tant de veulerie.
Marc,
Tu es un peu excessif dans ton expression. Disons que la France est imprégnée à son insu par un marxisme qu’elle pense de bon aloi.
Les manifestations « citoyennes » sont effectivement bien orchestrées par l’extrême gauche et le bobo pense que c’est cool et une expression tout à fait normale de la démocratie.
Un commentaire qui peut resservir en grande partie cette fois encore
http://www.econlib.org/library/Columns/y2006/Jasayurbanriots.html
« capitalistes libéraux… ca vous convient mieux ? »
Non, capitalistes tout court.
Tous les média -sauf le Canard- sont dévoreurs de subventions. Le Canard
est libéral sans le savoir :-) mais les autres, certainement pas.
@France fou:
Je sais que Richard est un troll mais moi aussi je prends plaisir à lui mettre le
nez dedans ;-)
Le CPE quel est le problème ?
Il faut s’y opposer en bloquant les facs et lycées.
Ainsi la minorité agissante empêche-t-elle les autres d’étudier et diminuent ainsi leurs chances de trouver un travail.
La minorité agissante elle, se forme au métier de leader pour se lancer dans le syndicalisme puis la politique ou faire carrière dans les mutuelles, associations subventionnées…
Les jeunes sont les cocus des gauchistes.
J’ai entendu à la radio (Europe 1 je crois) une professeur d’école primaire dire qu’elle manifeste ce mardi pour l’avenir de ses élèves. Le plus fort, c’est qu’elle affirmait avoir le soutien de… ses élèves qui comprenaient la situation ! Sans doute leur a-t’elle appris à lire en comparant les oeuvres de Marx et de Bourdieu afin qu’ils se forgent une opinionÂ…
Ridicule et grave !
Enfin!
La vaste chienlit provoquée par Galouzeau, premier énarque de la France, à réveillé la page libérale. Il était temps.
Symptôme : une peuplade décérébrée par 3 générations de propagande gauchiste descend dans la rue pour exiger le fonctionnariat pour tous!
Cause : Le CPE décrété par Monsieur-je-sais-tout-mieux-que-vous n’est à cet égard que le détonateur qui manquait au peuple larvaire pour exprimer clairement quel est son rêve. Rêve qui est réalité pour environ 6 millions de fonctionnaires français, et qu’un archétype de fonctionnaire sorti de l’ENA veut refuser à tout un pan de la population qui doit bosser dur pour payer l’Etat obèse (Ici ce sont les jeunes, avant c’étaient les salariés des entreprises de moins de 15 salariés; mais avant encore c’est tout le secteur dit privé qui doit se saigner pour payer des branleurs)
En france il y a bien une fracture sociale; mais son trait passe clairement entre les fonctionnaires et tous les autres.
Le traitement : ramener l’Etat à des proportions minuscules; il est énergiquement refusé par les privilégiés qui le sont déjà (fonctionnaires)et par (presque) tous les autres qui veulent le devenir.
La solution : ceux qui savent encore penser se préparent à partir ou sont déjà partis…
A l’étranger on rigole bien de la France.
Oui mais non. D’accord avec l’humeur et l’analyse mais pas vraiment avec la conclusion. Moi je suis ici chez moi, en France. J’aime mon pays, ma région, ma ville, et je n’ai pas envie de partir. Je ne vois pas pourquoi il faudrait laisser la place. Je comprends parfaitement ceux qui partent mais je n’en déduis pas une règle générale.
http://www.libres.org/francais/editorial/cpe_e1306.htm
Et pourtant Marc, cette fois il faut se rendre à l’évidence, le changement libéral n’aura jamais lieu. On avait eu la génération 68, la génération Mitterand, la génération Chirac, maintenant on a la génération petit fonctionnaire, c’est à dire je n’ai aucune ambition et je le revendique. Ceux qui créent de la richesse doivent partir et très vite, car le moment ou on va s’en prendre à eux physiquement arrivera bientôt. Quant aux autres qu’ils restent entre eux et réinventent l’URSS. Rien à foutre. La France est définitivement au fond du trou et rien ne l’en sortira, surtout pas Sarko qui se comporte comme un lâche.
Entendu quelques bribes de Daniel Cohen, professeur d’économie à l’École Normale Supérieure. CÂ’est toujours un régal. Cet homme sait merveilleusement emballer et saucissonner. Connaît-il les rudiments rudimentaires de l’économie ? CÂ’est une autre histoire. Il en connaît à coup sûr le logos macro-grandiose et médiatique.
Il est si intelligent. Il sait tellement de choses. Les morons omniscients qui le recevaient débordaient d’une gratitude palpable. Ils apprenaient. Ils comprenaient.
DC leur a appris que vingt ans d’études (empiriques et mathématiques certainement) avaient pu montrer, ce que tout artisan, ou RMIste qui emploie une femme de ménage, sait immédiatement, à savoir que le coût du travail était un obstacle à l’emploi.
Moyennant quoi des mesures – intelligentes – qui avaient diminué les charges sur le travail bas de gamme avaient permis de créer un million d’emplois.
Ce que n’a pas dit DC
c’est la nature de ces emplois, productifs ou autres. Dans quelles proportions?
où sont passées les charges enlevées si les prestations à quoi elles correspondent n’ont pas disparu. Sont-elles passées dans la dette?
si ce programme a eu un tel succès pourquoi la population qu’elle vise prioritairement est-elle toujours aussi nombreuse (jeunes non qualifiés, sans emplois)?
Pas de questions. Pas de réponses.
DC a donc proposé des réflexions globales sur l’emploi, le contrat de travail, dans le même état d’esprit, – le CPE est considéré mort.
Conclusion : on déplace les problèmes, en vain, puisqu’ils demeurent, et on transfère sur la dette. On verra plus tard.
Les morons omniscients étaient ravis.
Une nouvelle usine à gaz citoyenne leur était proposée.
A+.
Mangez du poulet, c’est bon pour la planète.
Aiva
Les agit props gauchistes ont fait leur boulot, et leurs habituels relais « sociétaux » leur ont servi la soupe comme de bien entendu. Cela dit, reste la « méthode CPE ». Appendice d’une loi prétendument anti discrimination et qui n’est en fait … qu’une discrimination « pro-neuftroististe », ce CPE est précisément discriminant, puisque destiné à une catégorie de population (les moins de 26) qui peut se sentir à tort ou à raison précarisée alors que dans le même temps on se garde bien de toucher aux avantages acquis des autres. Le comble dans cette histoire étant que ce sont effectivement les plus favorisés d’entre ces derniers (fonctionnaires et assimilés) qui sont monté au créneau, sentant probablement qu’il ne s’agissait la « que d’une étape ». Il est révélateur de voir que le CNE (non discriminant) n’a pas provoqué de réaction épidermique et semble même rencontrer une certaine adhésion au niveau des jeunes. N’eut-il pas été préférable de le généraliser à toutes les entreprises, voire à toute embauche ?
Quid du dernier « lapin » de Sarko, le contrat unique modulable dans le temps censé remplacer tous les autres ? Y compris … dans la fonction publique ?!? Allez encore un effort: gardons les fonctionnaires et … supprimons leur statut !
Je m’en vais. Je me barre. Je me tire parce que j’en ai assez vu et entendu.
Je pars pour Londres. Ce n’est pas très original, mais c’est urgent. J’ai signé un contrat avec une grande entreprise. Quand je pense à ce que j’ai signé, le CPE me fait bien rire. Si demain ils n’ont plus besoin de moi, demain je ne viendrais pas, et après demain j’irais ailleurs.
La France est-elle définitivement perdue? Je ne le crois pas. Il arrivera ce qui c’est déjà produit pour beaucoup de pays dans notre situation. Un bon vieux redressement du FMI. Voilà qui va calmer les ardeurs.
Plus de retraite. Plus de Sécu. Plus de ministres vivant dans des palaces. Plus d’allocations chômages ou alors revues au minimum. Privatisaion de l’ANPE, des transports, de toues les SNCM de France. Plus rien. RIEN.
Mais au moins, ils n’auront pas le CPE…
En attendant ce jour, la liberté est ailleurs.
Monsieur Grunert, votre analyse est excellente et je la partage en tout point.
La vérité, ce n’est pas que la France souffre d’ultra-libéralisme, c’est qu’elle souffre d’ultra-socialisme.Regardons autour de nous : les autres se réforment, les autres s’adaptent à la nouvelle donne de l’économie mondiale pendant que nous, en France, on s’enfonce depuis 25 ans dans une politique schizophrène et autiste qui consiste à édifier un code du travail qui pèse 35 tonnes, à faire du saupoudrage d’allocations et à baisser le temps de travail !
Ridicule.C’est triste.
J’ai des envies de vous diagnostiquer une névrose paranoïde, le bon vieux « l’absence de preuve est une preuve »…. Rappelons, afin d’abréger votre souffrance :
-« ils ne savent pas de quoi ils parlent ». Et vous ? Il me semble que la démocratie est basée sur « la confrontation des idées » selon le principe de « l’homme est la mesure de toute chose » de Protagoras. Grosso modo, c’est parce que le doute subsiste que je peux laisser parler l’autre et que la démocratie existe…Les étudiants qui défilent dans nos rues sont dans leurs droits (aller dire, au vu de l’histoire de France, que la liberté ne s’acquière pas dans la rue et nier le droit de protestation…) et le fait qu’ils s’inquiètent de la sauce à laquelle ils vont être mangé me parait signe de vie démocratique
-Comme je suppose que votre « titre d’expert et y’a pas débat possible ! » (puisque je suppose que vous, vous savez de quoi il retourne…) vient de votre connaissance des notions économiques, je me permets de rappeler que l’économie est « une science molle »…Elle se base comme toute science sur l’élaboration de modèles théoriques (bon point de scientificité) mais malheureusement elle est incapable de les tester…Pas d’opérationnalisation en économie, de protocoles expérimentaux, de variables dépendants… Donc sa valeur scientifique est après peu nulle…Au moins avait-elle eu l’intelligence de proposer d’autres modèles (Keynes, Marx le vilain, éco-economie les salopiauds) jusqu’à l’arrivée du libéralisme qui se prône en Vérité révélée : donc son cri de « principe de réalité » parait une escroquerie intellectuelle…Qu’importe que la psychologie sociale (la plus expérimentale des sciences humaines) s’oppose à la vision de l homo-economicus ! La notion d’individu , en tant qu’attitude sur soi –même est très controversé en psychologie sociale …Donc, pas de vérité scientifique, pas d’air supérieur à avoir de votre part sur la réalité…
Cher sacré libertaliéné!!!
Si j’ai bien tout compris à la philosophie libertarienne, la seule chose que nul ne peut réfuter est que je suis propriétaire de moi même et que je suis capable d’agir. Puisque ce sont des énoncés qui ne concernent que moi, personne ne peut les réfuter. A partir de là on en déduit tout à fait logiquement que puisque j’agis et que je suis propriétaire de mon corps, alors le fruit combiné de cette action et de mon corps – le travail – m’appartient. Donc toute tentative pour me priver d’une partie de ce fruit est du vol. D’où plus où moins la tendance, finalement assez justifiée, qu’ont les libertariens à se sentir détenteurs de la vérité suprême. Mais il n’y pas là un bien grand mystère puisque leur posture consiste à dire que puisque les seuls axiomes irréfutables concernent l’individu, alors toute philosophie construite sur la notion de collectif est fausse… et la leur est vraie puisque qu’elle ne concerne que l’individu.
Voilà plus ou moins ce que j’en ai compris.
Finalement, les collectivistes sont libres de se faire voler le fruit de leur travail de façon consentante (toujours dans l’espoir que la redistribution leur sera plus favorable qu’au voisin…), mais nul ne peut exiger que chacun y adhère…
Psychosocial rigide
Et voilà . Encore un bien planté sur son tas d’ignorance.
Un psychologue social.
Sûr les économistes autrichiens sont irritants quand ils déclarent ce qu’ils disent apodictiquement vrai donc sans besoin de vérification, alors qu’on peut en vérifier le bien fondé très souvent avec des événements importants sur la longue durée.
Comme le sot regarde le doigt quand on lui montre le ciel, l’ignorant s’attache à analyser la dernière goutte qui fait déborder le vase sans s’intéresser à ce qui l’a rempli.
Il n’y a effectivement pas de débat possible à partir d’un tel état d’ignorance. Au moins deux bêtises par phrase quand ce n’est pas trois.
Et toi Nono tu n’as pas compris grand chose non plus si tu n’as pas vu que sur cette page il y a différentes sortes de libéraux, des libertariens, mais aussi d’autres qui pensent que si la raison est notre meilleur outil elle n’est pas suffisante pour fonder notre morale ; que nous devons vivre dans un monde où la « société » ne se met pas en place à partir des seules valeurs libertariennes, mais surtout d’habitudes, de coutumes, de mentalités, largement tribales. Les intervenants comme psychologue social nous le rappellent constamment. Ils sont l’immense majorité et donc le problème est de voir comment limiter le pouvoir d’où qu’il vienne et d’en montrer les erreurs et les excès.
Pour cela nous sommes d’accord entre nous sur l’existence d’un outil, scientifique, d’analyse économique, politique et sociale, largement ignoré, et pour cause, par les tenants des « projets de société ». Il ne fonctionne pas selon les principes des sciences de la nature qui observent leurs objets du « dehors ». Il part d’observations du « dedans », une quinzaine de principes élémentaires du comportement humain (ex : calcul des coûts et gains d’un action), et les complète par des observations du « dehors » dans un domaine extrêmement complexe.
Il est facile de voir lÂ’inanité des seuls modèles économiques que connaît psycho social, ceux qui sont pratiquement les seuls enseignés et utilisés. Ils ignorent les, ou contreviennent aux, principes élémentaires du comportement humain (ex : agir pour être plus satisfait après quÂ’avant, évaluer les coûts et les gains dÂ’une action.) et ignorent la quinzaine, également, de notions qui caractérisent le cadre de ce comportement (ex : Le subjectif – la satisfaction est subjective, elle est inchiffrable, lÂ’objectif – prix de marché – est chiffrable.)
Un peu de « viande » sur ce « squelette » très théorique et très sec.
Un exemple : l’échange.
On n’échange pas des choses de valeurs égales, sous entendu de même prix ; on échange des choses de valeurs inégales aux yeux de ceux qui échangent. On préfère ce que l’on reçoit à ce que l’on donne. Sinon il n’y a aucune raison de ne pas repartir du marché avec un objet quelconque plutôt qu’avec celui que l’on voulait en arrivant s’ils ont le même prix. Cet état de fait simple est impossible à modéliser mathématiquement.
Si l’on déclare que l’on échange des choses de valeur égales, on cherche une unité objective de valeur, on la trouve dans le travail contenu et on a un des points de départs de la théorie « scientifique » de Marx.
(L’acrobatie intellectuelle de Marx est plus compliquée. Elle consiste, à sa racine, à prendre sa théorie en « ciseaux » entre la valeur travail – temps passé – et le prix de marché du travail – le temps du travail accepté étant limité par la loi pour éviter la concurrence d’autres travailleurs. D’un côté le travail contenu, de l’autre le marché. Il lui faut des dizaines de pages et des dizaines d’expressions compliquées combinant différemment les mêmes mots pour noyer le poisson. Bel exemple de travail scientifique !)
Autre exemple :
La satisfaction est un mélange de subjectif, inchiffrable, et dÂ’objectif, chiffrable. Exemple massif : les mouvements des fonctionnaires, enseignants, policiersÂ… Le « calcul » fait par chacun ne comprend pas uniquement les éléments objectifs, chiffrables en monnaie – de traitement et de coût de la vie -, mais aussi les éléments subjectifs, inchiffrables en monnaie, de goûts personnels – famille, environnement, etc. Impossible à modéliser mathématiquement.
Bravo à qui lira et comprendra tout ce fatras !
La démocratie est un système de gouvernement qui permet de changer d’équipe gouvernante sans violences. (Parfois sans intérêt quand les programmes sont pratiquement les mêmes.)
Elle ne stipule pas davantage de défiler que de tenir la position du lotus pendant la pleine lune.
Une apologie de la démocratie à partir de l’ancêtre grec se résume à examiner ce qui s’est passé dans une tout petit nombre de cités pendant une très courte période. Elle décrit en fait une situation très aristocratique (moins de 10% de la population est concernée) dominée par quelques très fortes personnalités.
Lire sur la démocratie (ce que personne ne fera) ce qu’en ont dit Tocqueville, Schumpeter, Popper, Hayek (éducation des dirigeants, sélection des dirigeants, changements sans violence des dirigeants…)
Pour ceux qui nous rebattent encore les oreilles avec le débat
démocratique, les défilés, qui seraient encore utiles à quelque chose, relire
« A bas la démocratie ! » d’Hermann Hoppe :
« Après moins dÂ’un siècle de démocratie et de redistribution politique, les
résultats prévisibles sont là . Le « fonds de réserve » de richesse et de
capital, hérité des siècles précédents d’activité productive dans un marché
relativement libre, est presque épuisé. Depuis plusieurs décennies, depuis
la fin des années 1960 ou le début des années 1970, les niveaux de vie
réels stagnent ou même baissent en Occident. La dette publique et le coût
des systèmes existants de sécurité sociale ont amené la perspective d’un
effondrement économique imminent. En même temps, presque toutes les
formes de conduite indésirable – chômage, dépendance, négligence,
imprévoyance, incivilité, psychopathie, hédonisme et délinquance – se sont
développées à des niveaux dangereux. Si les tendances actuelles se
poursuivent, on ne risque rien à dire que l’État providence occidental,
c’est-à -dire la démocratie sociale, s’effondrera tout comme le socialisme
oriental, à la soviétique, s’est effondré à la fin des années 1980.
Malheureusement, la catastrophe économique ne conduit pas
automatiquement à l’amélioration. Les choses peuvent aller plus mal au
lieu de s’améliorer. Ce qui est nécessaire une fois qu’arrive une crise, ce
sont des idées – et des hommes capables de les comprendre et de les
mettre en œuvre lorsque l’occasion s’en présente. En dernière analyse, le
cours de l’histoire est déterminé par des idées, qu’elles soient justes ou
fausses, et par les hommes dont elles inspirent les actes. »
« La débâcle actuelle est elle aussi le produit des idées. Elle est le résultat
d’une acceptation massive, par l’opinion publique, de l’idée de la
démocratie. Aussi longtemps que cette adhésion est dominante, la
catastrophe est inévitable ; et il n’y aura pas d’espoir d’amélioration même
après qu’elle sera arrivée. En revanche, si on reconnaît que l’idée
démocratique est fausse et perverse – et les idées, en principe, on peut en
changer instantanément –, la catastrophe peut être évitée.
La tâche essentielle qui attend ceux qui veulent renverser la vapeur et
empêcher la destruction complète de la civilisation est de délégitimer
l’idée de la démocratie, c’est-à -dire de démontrer que la démocratie est la
cause fondamentale de la situation actuelle de dé-civilisation rampante.
Dans ce but, il faut dÂ’abord faire remarquer quÂ’il est difficile de trouver
beaucoup de partisans de la démocratie dans l’histoire de la théorie
politique. Presque tous les grands penseurs n’avaient que mépris pour la
démocratie. Même les Pères fondateurs de la Constitution américaine, que
l’on considère aujourd’hui – à tort – comme des défenseurs de la
démocratie, y étaient strictement opposés. Sans aucune exception, ils
étaient d’accord avec Aristote pour reconnaître que la démocratie n’est
rien d’autre que le règne de la canaille. Ils entretenaient plutôt, comme
Jefferson, l’idée d’une « aristocratie naturelle » dont ils pensaient faire
partie, et prônaient en conséquence une république aristocratique.
[…] »
« Plus important encore, il faut souligner que la démocratie est immorale en
plus d’être anti-économique. Pour ce qui est du statut moral de la règle
majoritaire, il faut faire remarquer quÂ’elle permet que Dupond et Durand
s’acoquinent pour voler Duschmolle ; de même, que Duschmolle et
Dupond sÂ’entendent pour voler Durand, et encore que Durand et
Duschmolle complotent contre Dupond. Ce n’est pas de la « justice », mais
une infamie, et bien loin de traiter avec respect les démocrates et la
démocratie, il faudrait les juger avec mépris et les bafouer pour leur
escroquerie intellectuelle et morale.
En ce qui concerne les propriétés économiques de la démocratie, il faut
rappeler sans relâche que ce n’est pas la démocratie mais la propriété
privée, la production et l’échange volontaire qui sont les véritables sources
de la civilisation et de la prospérité humaines. En particulier, et
contrairement à un mythe répandu, il faut souligner que le défaut de
démocratie n’était absolument pour rien dans la faillite du socialisme
soviétique. Ce n’était pas le mode de sélection des politiciens qui
constituait le problème du socialisme réel. C’était la politique et la
politisation des décisions en tant que telles.
Au lieu que chaque producteur privé décide indépendamment quoi faire de
ressources particulières, comme dans un régime de propriété privée et de
contractualisme, avec des facteurs de production complètement ou
partiellement socialisés chacune de ces décisions nécessite l’autorisation
de quelquÂ’un dÂ’autre. Peu importe au producteur comment sont choisis
ceux qui donnent cette permission. Ce qui compte, pour lui, cÂ’est quÂ’il ait
à demander la permission. Aussi longtemps que c’est le cas, l’incitation
des producteurs à produire est réduite et l’appauvrissement doit en
résulter. »
« Sous toutes les formes de domination étatique, y compris la démocratie,
la classe dirigeante des politiciens et des fonctionnaires ne représente
quÂ’une faible fraction de la population. Alors quÂ’il est possible quÂ’une
centaine de parasites vivent une vie confortable sur le produit dÂ’un millier
d’hôtes, un millier de parasites ne peut pas vivre sur le dos d’une centaine
d’hôtes. À partir de la reconnaissance de ce fait, il apparaîtrait possible de
persuader une majorité des électeurs que c’est ajouter une honte au
préjudice subi que de permettre à ceux qui vivent des impôts des autres de
déterminer quel sera leur montant ; on pourrait alors, par un vote
majoritaire, retirer le droit de vote à tous les fonctionnaires et à tous ceux
qui vivent de l’argent de l’État, qu’ils soient parasites des systèmes sociaux
ou fournisseurs des administrations.
En liaison avec cette stratégie, il est nécessaire de reconnaître l’importance
primordiale de la sécession et des mouvements sécessionnistes. Si les
décisions majoritaires sont « justes », alors la plus vaste de toutes les
majorités possibles, une majorité mondiale et un gouvernement
démocratique mondial, doivent représenter la « justice » suprême, avec les
conséquences prédites au début. À l’inverse, la sécession implique la
rupture de petites populations dÂ’avec des populations plus grandes. Elle
constitue par conséquent un vote contre le principe de la démocratie et du
majoritarisme. Plus loin le processus de sécession se poursuivra – au
niveau des petites régions, des villes, des quartiers, des bourgs, des
villages, et finalement des associations volontaires de familles et
d’entreprises – et plus il sera difficile de maintenir le niveau actuel des
politiques redistributives. »
Comsommez d’abord. Vous paierez plus tard
Un ami syndicaliste me disait :
Si tu savais comme c’est bon de défiler et de crier ensemble. On a chaud au plexus. On se sent bien! C’est bon! (fort accent tonique sur le b initial)
Grillepin permet tout cela et plus aux jeunes. Hourra, Hourra!
Narkozy et Hogolène veulent les en priver. Hou! Hou!
La démocratie moderne occidentale dont le coup d’envoi a été donné par la Révolution Française a eu une autre conséquence dont on parle peu.
À la fin du 18ème siècle les guerres étaient limitées, affaires de professionnels. Les sergents recruteurs étaient honnis, insultés, dans les villages.
La Révolution a introduit la Nation en armes, la conscription, l’État Nation, et ouvert la portes aux grandes tueries qui se sont terminées (on l’espère !) au 20ème siècle.
Peu après, un dictateur, Napoléon, a provoqué une saignée dont la démographie française ne s’est jamais remise. La relative bonne santé démographique actuelle de la France ne doit rien aux descendants des populations françaises de l’époque pré-napoléonienne.
Certains politiques, avant 1914, souhaitaient un affrontement avec l’Allemagne plus tôt plutôt que plus tard pour des raisons démographiques qui jouaient à terme en faveur de l’Allemagne. Un choix qui découlait de ce qui avait précédé, et auquel la conscription donnait les moyens.
Une technique de gouvernement peut avoir bien des visages et des conséquences que l’on ne peut voir que sur la longue durée.
Quand je lis ces commentaires verbeux, à part les citations de Hoppe, je me dis que la France est effectivement foutue. On tourne autour du pot et l’évidence éclairée, la simplicité/clarté ne sont plus des valeurs intellectuelles. Quand les Français, ainsi que les commentateurs de la Pl, se souviendront que 1+1=2 alors il y aura encore un petit espoir.
Plus loin le processus de sécession se poursuivra – au
niveau des petites régions, des villes, des quartiers, des bourgs, des villages, et finalement des associations volontaires de familles et d’entreprises – et plus il sera difficile de maintenir le niveau actuel des
politiques redistributives.
On peut toujours rêver avant d’en arriver à la famille.
En attendant il faudra suivre ce qui se passe au niveau du Pays Basque Espagnol et de la Catalogne, pour voir si on va vers un progrès.
Bon courage pour trouver une famille biologique naturellement libertarienne.
Hoppe a t il des enfants? Autant que Rothbard?
« censuré or not censuré?
Posté par: Nono le Jeudi 30 Mars 2006 à 08:08:47
Cher sacré libertaliéné!!!
« Si j’ai bien tout compris à la philosophie libertarienne, la seule chose que nul ne peut réfuter est que je suis propriétaire de moi même et que je suis capable d’agir. Puisque ce sont des énoncés qui ne concernent que moi, personne ne peut les réfuter. A partir de là on en déduit tout à fait logiquement que puisque j’agis et que je suis propriétaire de mon corps, alors le fruit combiné de cette action et de mon corps – le travail – m’appartient. Donc toute tentative pour me priver d’une partie de ce fruit est du vol. D’où plus où moins la tendance, finalement assez justifiée, qu’ont les libertariens à se sentir détenteurs de la vérité suprême. Mais il n’y pas là un bien grand mystère puisque leur posture consiste à dire que puisque les seuls axiomes irréfutables concernent l’individu, alors toute philosophie construite sur la notion de collectif est fausse… et la leur est vraie puisque qu’elle ne concerne que l’individu.
« Voilà plus ou moins ce que j’en ai compris.
« Finalement, les collectivistes sont libres de se faire voler le fruit de leur travail de façon consentante (toujours dans l’espoir que la redistribution leur sera plus favorable qu’au voisin…), mais nul ne peut exiger que chacun y adhère… »
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Vous n’avez rien compris. La confusion logique règne dans votre esprit. Je veux bien sacrifier un peu de mon temps pour vous l’expliquer. Mais pas ici. Mon adresse email est marcgrunert@aol.com
« racaille gauchiste »
« les idiots complices : les lycéens, les étudiants »
« une mesurette qui ne change rien (le CPE) »
« idées gauchistes, incompatibles avec la nature même de la réalité »
« La bêtise a désormais sa patrie : la France »
Waouh, on voit qu’ici, on sait argumenter de manière objective! Je vois que vous semblez avoir la Vérité, avec un grand V car vous et uniquement vous savez de quoi vous parlez…
Si la bétise a sa patrie, sans doute que la connerie a desormais son site web, la page libérale… (moi aussi je peux tomber dans la démesure la plus absurde!)
Les manifestants ne se composent pas que d’étudiants. Si le CPE provoque autant de « rebellion », c’est qu’il y a un malaise un peu plus profond que ce que vous voulez bien voir… Un gouvernement autiste qui impose des lois dont personne ne veut, et qui refuse les négociations, des mouvements étudiants emportés dans leur élan, des dérives telles que le bloccage des facs (quoique les grévistes, pour se faire entendre, bloquent quelques fois des usines: pourquoi les jeunes ne feraient pas pareil?)
Non, tout ne se résume pas à « la gauche et les jeunes c’est rien que des méchants, et nous on est des gentils libéraux qui détiennent la parole divine (du dieu libéralisme tout puissant) ».
« Vous n’avez rien compris. La confusion logique règne dans votre esprit. Je
veux bien sacrifier un peu de mon temps pour vous l’expliquer. Mais pas ici. »
C’est dommage car j’ai la même vision que nono. La « propriété de soi », réfutée
par quelques libertariens me semble pourtant indispensable à la théorie.
Un gouvernement autiste qui impose des lois
Où est le problème ici?
C’est une possibilité de contrat.
Si personne n’en veut il est mort-né.
On prend autre chose. Un stage, un CDD. Un des 38(?) types de contrat existants.
Ce n’est pas « tu travailleras 35 heures par semaine » « tu prendras ta retraite à 60 ans ».
Si on ne veut pas Microsoft, on achète Apple, ou rien du tout. On prend Linux.
Comment faire pour exprimer son malaise quand il n’y a pas de CPE?
» La « propriété de soi », réfutée
par quelques libertariens »
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On croit rêver en lisant ça. Cette phrase est contradictoire. Soit vous ignorez ce qu’est le libertarianisme, et dans ce cas informez-vous, soit donnez des exemples.
Par ailleurs, je persiste et signe. La France est gangrénée par le gauchisme, le communisme. Médias, enseignement, syndicats, lycéens et étudiants (je parle de ceux qui servent de moutons de service mais aussi des manipulateurs). Il est grand temps de FAIRE LE MENAGE !!
Un intervenant a écrit :
« Si le CPE provoque autant de « rebellion », c’est qu’il y a un malaise un peu plus profond que ce que vous voulez bien voir…
Un gouvernement autiste
qui impose des lois dont personne ne veut, et
qui refuse les négociations,
des mouvements étudiants emportés dans leur élan,
des dérives telles que le bloccage des facs (quoique les grévistes, pour se faire entendre, bloquent quelques fois des usines: pourquoi les jeunes ne feraient pas pareil?) »
Primo, je le renvoie entre autres à mon billet sur le CPE à quoi apparemment il n’a pas jeté un oeil.
Secundo, je ne sais pas ce qu’est un gouvernement autiste. Qu’un être humain soit atteint de la maladie dénommée « autisme », soit. Mais un gouvernement ne saurait l’être. On est dans la rhétorique qui n’impressionne que ceux qui veulent bien être impressionnés.
Tertio, un gouvernement ne saurait imposer des lois.
Un gouvernement applique, « exécute » les lois votées par le législateur.
S’il ne le fait pas, il y a « coup d’Etat ».
Vous n’êtes pas d’accord avec cela, agissez de façon à changer de constitution.
« … que personne ne veut ». Monsieur l’omniscient, épargnez-nous cette rhétorique creuse contraire aux faits.
« … qui refuse les négociations ». Avec qui ? Toujours la rhétorique creuse. Avec les syndicats ? La démocratie n’est pas l’ochlocratie: relisez JJ Rousseau.
« … les mouvements étudiants emportés par leur élan », rhétorique creuse gravissime, la sous-tend le culte de l’irresponsabilité !
« … les dérives telles que les blocages… » toujours la rhétorique creuse et l’irresponsabilité ?
Et la rhétorique utilisée est tellement creuse que l’intervenant tombe dedans: la phrase est en définitive incompréhensible si on la prend dans son ensemble. Dans le meilleur des cas, des mots manquent. Dans le pire, je n’ose l’imaginer…
« Il est grand temps de FAIRE LE MENAGE !! »
en parlant des « gauchiste », et en disant cela, j’ai quand même bien l’impression d’entendre certaines personnes qui racontent que « les étrangers nous prennent notre boulot », ou, si on va plus loin, qu’il y aurait un « complot juif » visant à la domination du monde…
Paranoia, peur de l’autre, racisme, votre pensée, décidemment, fait peur…
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« … qui refuse les négociations ». Avec qui ? ==> si le gouvernement cherche a appliquer une loi, et que beaucoup de monde manifeste (ce qui est autorisé par la loi, jusqu’a preuve du contraire), pourquoi le gouvernement n’accepte pas de recevoir les organisations qui manifestent?
« … les dérives telles que les blocages… » toujours la rhétorique creuse et l’irresponsabilité ? ==> en quoi les blocages des facs ne sont pas des dérives? En quoi dire que les blocages sont des dérives releverai de « la la rhétorique creuse et l’irresponsabilité » ?
Dan sle meilleur des cas, vous souhaitez simplement être contre. Contre quoi, je ne sais pas, contre ceux qui ne pensent pas « bien », pas « comme vous »…
Sans doute suis je idéaliste, mais pour moi, se résigner à accepter un contrat absolument immonde, plutôt que de se battre pour faire avancer les choses, c’est bien dommage…Comme l’écrivait un slogan dans je ne sais plus quelle manif, « la résignation est un suicide quotidien ». Très peu pour moi.
Nico, « un relent de fascisme sur cette page? » sera votre dernier post sur ce site, en raison de son insondable stupidité – en particulier de son titre et de son premier paragraphe –, en tout cas tant que vous serez dans cette disposition d’esprit. Peut-être que d’ici quelques semaines ou mois ou années, si vous arrivez, par la lecture de ce site et d’autres et par l’observation de ce qui vous entoure, à vous départir de la fange intellectuelle que vous vous êtes laissé inculquer par le matraquage scolaire, universitaire, médiatique, éditorial, artistique, cinématographique et bien sûr politico-étatique, matraquage au service de l’idéologie dominante qui oscille entre le social-« démocratisme » pseudo-droit-de-l’hommiste et le socialo-communisme, à cet éventuel moment-là donc vous pourrez revenir ici et discuter avec nous. Pour l’instant vous êtes en état d’analphabétisme économique, philosophique et historique. Vous avez donc du pain sur la planche.
Pour commencer son instruction, je lui conseille d’acheter le livre de Frédéric Bastiat intitulé Harmonies Economiques, qui vient de paraître aux
Editions du Trident.
Bonne lecture