Vive l’électricité française

Les ratés de la « privatisation » de l’électricité en Californie prouve bien la supériorité du service public à la française. Les médias français ont bien sûr relayé cette information avec ferveur, réactions de syndicalistes à l’appui Tous les prétextes sont bons en France pour dénoncer la dérégulation ou la privatisation de tel ou tel pans de l’économie. La vrai fausse privatisation de l’électricité en Californie est une aubaine pour tous ceux qui louent une économie sous tutelle étatique. En effet, faute de capacités suffisantes, la Californie est soumise à d’importantes coupures de courant. Mais la cause n’est pas à rechercher dans la libéralisation du secteur qui n’a jamais existé. La faute incombe aux politiciens et démagogues Californiens. Ils ont en effet imposé des prix de vente fixe très pas aux distributeurs qui sont obligés de s’approvisionner aux prix forts auprès d’un organisme dépendant des élus locaux. Cet effet de ciseau (avec la hausse de l’énergie) mène logiquement à la situation que l’on connait. C’est donc l’étatisation et non le marché libre qui est responsable.

Soulignons de plus que dans beaucoup d’autres états, la libéralisations c’est plus que bien passé. Affirmer en France qu’il ne faut pas privatiser EDF car il arrivera la même chose qu’en Californie est réducteur et mensonger. On peut se demander si les médias sont réellement objectifs et ne font pas que répéter bêtement les opinions socialisantes qu’il faut avoir pour être bien vu. Qu’il est noble d’être solidaire en effet même si c’est au mépris de la vérité, de la raison. Vive la bêtise en l’occurence.

La question se pose d’autant plus aujourd’hui qu’EDF a des difficultés en raison de l’envolée de ses charges de personnel en raison des 32 heures. Le gouvernement s’en inquiète lui qui pressure allégrement l’entreprise mais il est le seul responsable. En imposant cette réforme à EDF pour gonfler des chiffres de la réduction du temps de travail plutôt mauvais, l’état a porté un très mauvais coup à sa rentabilité. Mais comment oser remettre en cause le sacro saint service public au risque de passer pour un affreux capitaliste libéral ?