Lire le journal est un exercice pénible. Par exemple, le 4 juin dernier, je cherche les mots fléchés, la page la plus agréable de 20 Minutes et je tombe sur une colonne d’opinion intitulée « Le développement durable, vaste et fabuleux chantier« . Voyons voir… Non, l’auteur n’est pas un politicien, c’est un entrepreneur. Ou plutôt un chercheur ou un mineur: il fleure le bon filon, tente de dénicher la rente. Et il a trouvé:
Reprenons les choses dans l’ordre: agence: entreprise à but lucratif; conseil: tout et n’importe quoi qui justifie une facture; développement durable: concept fourre-tout, en vogue auprès des politiciens. Je résume: l’auteur a fondé une entreprise dont le but est de produire un peu tout sur un sujet aux contours indéfinis. Ceci dit, je suis sûr qu’il réalisera son business plan!
Bien évidemment, il a bien une idée à vendre, sans quoi il ne se lancerait pas dans l’aventure (je lui accorde donc le bénéfice du doute…). Et que le « fisking » commence!
S’il y a un truc que les gouverments aiment bien, c’est se sentir importants. Instaurer une « semaine du développement durable », voilà qui a de la gueule: « Je décrète que cette semaine vous allez moins manger, moins uriner, moins vous laver, moins vous déplacer ». Sauf moi, pourrait ajouter le politicien. Heureusement ce genre de mesures n’ont pas encore été prises, bien qu’il y ait des rationnements d’eau (!) dans certaines régions de France. Ce genre de « semaine » est destinée avant tout à organiser des colloques, et les cocktails associés. J’imagine aussi un voyage ou deux « sur le terrain », c’est à dire dans un endroit ensoleillé en général, pour quelques privilégiés.
Concernant les limites et les déséquilibres de notre société de consommation, je dois dire que je ne comprends pas de quoi il parle. Nous avons un système de production, des prix qui reflètent les différents coûts, et nous nous en sortons très bien. On peut économiser sur pas mal de choses, c’est certain, mais il est dans l’intérêt de chacun de le faire. Personne n’aime gaspiller des ressources. Sauf si la définition de gaspillage devient: « aller faire des courses en voiture plutôt qu’à pied » ou « traverser l’Atlantique en 747 plutôt qu’en voilier ».
Sur les « 2 Terres et demie supplémentaires », je crois avoir répondu dans ce précédent article: Empreinte écologique. Bâtir une entreprise sur un mythe je croyais que c’était réservé au showbiz!
En gros, en l’espace de 70 ans, notre revenu réel a été multiplié par des centaines. Super non ? Et bien non.
C’est sûr que je devrais faire tourner ma perceuse plus souvent, elle risque de rouiller… quand à ma voiture, même topo: je vais abandonner les transports en commun, je vais rentabiliser ma voiture. J’ai bon ?
On le sentait venir dans le paragraphe précédent, mais voilà , il l’a dit! En gros cet homme sait mieux que vous la valeur du service rendu par votre perceuse ou votre voiture. Lui Grand Maître Jedi. Vous petit padawan. Vous pas comprendre. Lui Savoir. Je n’ai même pas besoin de défendre l’achat de perceuses ou de voitures. Qui a le budget ? Qui prend la décision ? Lui ou vous ?
Halte à la société de consommation! Vive la société du partage! Mettons en commun les objets surnuméraires et ainsi tout le monde aura sa perceuse et sa voiture commune! Evidemment, comptez pas sur du matériel neuf et en bon état, et puis pas de perceuse ou de voiture le weekend car il y a pénurie.
Au passage, je note qu’il parle de la solidarité. Qu’est-ce que ça vient foutre là -dedans ? Ah mais en fait ça a tout à voir: le développement durable est la solidarité étendue non plus aux seuls revenus mais à toutes les possessions!
Quel devin: nous allons consommer moins de ressources pour produire des quantités largement supérieures. Comment croit-il que l’enrichissement FANTASTIQUE (il l’avoue lui-même) que nous avons connu a été possible ? Par le miracle que l’on nomme PRODUCTIVITE. Aujourd’hui TOUT LE MONDE est riche par rapport à simplement 50 ans. Il y a un TAS de produits qu’un « riche » n’aurait jamais pu même imaginer il y a 50 ans.
Quand aux éventuels « encouragements » des pouvoirs publics, sont-ils nécessaires ? Niet. Si éventuellement il vient à manquer de tel ou tel produit, matière première ou non, son prix augmentera, et on trouvera soit d’autres moyens d’en produire, il s’ouvrira de nouvelles usines de retraitement, ou bien une alternative sera trouvée. A moins que tout simplement la hausse ne soit répercutée sur le consommateur final!
Et si je veux pas ? Si j’aime avoir ma perceuse sous la main à tout instant ?
Ouf, on arrive à la fin. La solution décrite existe déjà : on appelle ça la location. Je n’ai pas de voiture. Si j’en avais besoin, hormis en emprunter une ce que je fais souvent, je peux aller à Avis ou Hertz (et un tas d’autres dont le nom m’échappe). Si j’ai un besoin très ponctuel je peux même prendre le taxi, même si c’est extrêmement cher car « régulé » (la « plaque » se paye 120.000 euros à Paris!!!!). Pareil d’ailleurs pour pas mal de matériel: tout le monde connaît « Kiloutou » ? Hé. Si ça se trouve on peut déjà louer des perceuses! Bref, il vient d’inventer la roue ce brave homme.
Si vraiment on en arrive à des situations trop tendues sur les prix de certains produits, c’est comme cela que seront mutualisées les ressources: des entreprises loueront. Evidemment, si c’est un Etat qui organise, prévoyez pénuries, favoritisme, le tout mâtiné d’égalitarisme… Et quand on sait que le développement durable est un concept avant tout destiné aux politiciens…
Excellent Hervé !
Résistons tous azimuts à l’offensive des néo-communistes « écologistes »Â !
Excellent Hervé.
Mettons nous à la place de ce « pauvre » consultant: on lui file un concept vide, il le remplit avec des idées qui existent déjà , et il fait son beurre… C’est l’ABC du mauvais consultant pour qui conseil signifie « épouser les modes du moment » et « élaboration d’un nouveau vocabulaire » pour faire croire que tout ce qui existe déjà vient d’être réinventé.
Qui sera client de ce type de « conseil »: essentiellement des ministères, à commencer par celui de l’environnement, pour qui o2 france bosse déjà …
Bref, Ce monsieur a trouvé un moyen de récupérer une partie de l’argent que l’état nous vole.
[conseil: tout et n’importe quoi qui justifie une facture]
C’est le business mon gars. Le mien de temps à autre.
[développement durable: concept fourre-tout]
Non. Mais il est vrai que c’est un concept et non une recette de cuisine : il nécessite de la réflexion.
[La semaine du développement durable]
Bon je l’avoue : j’y ai participé. Un cours donné à des élèves d’un collège. Très instructif sur le niveau de connaissance des élèves quant à leur environnement : zéro absolu. Et malheureusement, je précise : pas de cocktail à la fin du cours…
[« Je décrète que cette semaine vous allez moins manger, moins uriner, moins vous laver, moins vous déplacer ».]
Ce nÂ’est pas cela le DD.
[C’est sûr que je devrais faire tourner ma perceuse plus souvent, elle risque de rouiller…]
Est-ce que cela vaut le coût d’acheter un équipement pour ne pas s’en servir ? Si l’acheteur se posait cette question avant l’achat peut être achèterait il plus en fonction de ses besoins réels et non selon des pulsions d’achat, ce qui diminuerait le gaspillage. Il ne s’agit pas d’interdire d’acheter mais d’acheter en se posant des questions.
[quand à ma voiture, même topo: je vais abandonner les transports en commun, je vais rentabiliser ma voiture. J’ai bon ?]
0/20 Si tu as besoin dÂ’une voiture prends une voiture. Le DD nÂ’interdit pas lÂ’usage de la voiture.
[En gros cet homme sait mieux que vous la valeur du service rendu par votre perceuse ou votre voiture.]
Non, ce qu’il sait c’est l’impact écologique de la fabrication et de l’utilisation de ces équipements. Il restitue son savoir et il est payé pour cela. Et en sachant cela peut être que le consommateur modifiera son point de vue car il sera averti de l’impact de son achat ou de l’usage de son achat sur l’environnement.
[Qui prend la décision ? Lui ou vous ?]
Vous, mais les connaissances que vous avez acquises grâce à lui vous permettront de faire un achat peut être plus réfléchi.
[Halte à la société de consommation! Vive la société du partage!]
Ce n’est pas cela le développement durable. Tu n’as rien compris au concept.
[il parle de la solidarité. Qu’est-ce que ça vient foutre là -dedans ?]
1. Nous vivons sur la même planète. Solidarité spatiale.
2. Nos enfants vivront sur la planète que nous leur laisserons. Solidarité temporelle.
[Quel devin: nous allons consommer moins de ressources pour produire des quantités largement supérieures.]
Ce n’est pas ce qu’il dit. Il dit : nous allons avoir besoin d’ENORMEMENT de ressources si nous collons notre modèle à toute la population de la planète. Il dit que ce n’est pas possible et qu’il faut réfléchir et s’attendre à voir nos comportements modifiés. Lui suggère que ce soit un comportement volontariste et réfléchi. Toi tu suggères que tout cela se régulera tout seul avec le marché.
[Et si je veux pas ? Si j’aime avoir ma perceuse sous la main à tout instant ?]
Achète plutôt un tube de trou.
[Et quand on sait que le développement durable est un concept avant tout destiné aux politiciens…]
Non. C’est un principe général de questionnement sur l’impact des activités sur l’environnement. Cela concerne tout le monde.
bon je vais pas répondre à tout car il me faudrait perdre trop de temps.
« je lÂ’avoue : jÂ’y ai participé »
Toi à ton pauvre niveau tu n’as pas eu droit aux cocktails. Mais t’inquiètes pas que les ministres/conseillers/élus se sont régalés. Par contre toi tu as agi en bon petit soldat: « voilà comment bien consommer ». Dans 10 ou 20 ans quand il y aura des lois pour interdire de posséder une tondeuse à gazon (on s’en sert que 1h par semaine, IN-AD-MI-SSI-BLE) ils auront déjà été sensibilisés et ne s’en offusqueront même pas… Une instit une fois m’a fait une leçon parce que je laissais le robinet ouvert un peu trop longtemps… l’eau coute pas cher. Elle est donc visiblement pas aussi rare qu’on le dit!
« Si lÂ’acheteur se posait cette question »
Et vas y que je prends les gens pour des cons. Evidemment ils se posent la question… et si ça leur sert pas vraiment, c’est comme toi avec l’opéra: ils aiment l’avoir à disposition, sauf que contrairement à toi ils te font pas payer pour leurs lubies de possession de perceuses.
« Il ne sÂ’agit pas dÂ’interdire dÂ’acheter »
Parce que tu crois que ça va en rester là ? D’abord on te sensibilise ensuite on interdit.
« Vous, mais »
Mais un jour ce sera lui. Comme les politiciens aiment le pouvoir ils vont saisir l’occasion: « les experts ont préconisé l’interdiction de possession de perceuse, outil extrêmement nuisible à l’environnement. Seules les entreprises seront autorisées à en posséder, ce qui devrait en plus faire baisser le travail au noir. Les perceuses illégales devront être ramenées au commissariat ou à la gendarmerie de votre domicile. »
« Solidarité spatiale. »
hahahaha elle est bonne celle là .
« Solidarité temporelle. »
Oh ben elle est encore meilleure! C’est combien les dettes de l’Etat ?
« un comportement volontariste et réfléchi »
Volontariste ? Pas volontaire ? Pas libre donc ? Donc ce que je disais au-dessus sur la future interdiction des perceuses se vérifiera. « S’ils ne sont pas capables de se discipliner il faudra agir », n’est-ce pas ?
Evidemment que ça se règlera avec le marché. J’ai même dit comment. Les prix transmettent un tas d’informations et ils s’ajusteront pour prendre en compte la rareté…
« Cela concerne tout le monde. »
Comme d’habitude! La culture concerne tout le monde. L’école concerne tout le monde. Permets moi de ne pas être tout le monde, moi je m’en FOUS de ton développement durable qui consiste à vouloir régenter encore d’autres pans de ma vie!
C’est pas bientôt fini de me dire ce que je dois faire, ce que je dois voir, ce que je dois apprécier, ce que je dois acheter, où je dois aller en vacances, ce que je dois manger, etc ?
[Par contre toi tu as agi en bon petit soldat: « voilà comment bien consommer]
Non. J’ai simplement invité les gamins à se poser des questions sur leurs habitudes et combien ses habitudes coûtent à leurs parents. Je leur ai plutôt montré combien coûtent certains gaspillages.
[Et vas y que je prends les gens pour des cons]
Lorsque j’achète une voiture, je ne prétends pas savoir exactement ce que j’achète. Je ne suis pas omniscient. Ce n’est pas pour cela que je me prends pour un con.
[D’abord on te sensibilise ensuite on interdit.]
C’est souvent vrai, je le regrette. Mais ne crie pas au loup avant de l’avoir vu.
[Les prix transmettent un tas d’informations et ils s’ajusteront pour prendre en compte la rareté…]
Le principe fondamental du développement durable est d’empêcher la rareté.
De plus les prix ne transmettent pas toutes les informations.
[Cela concerne tout le monde mais Permets moi de ne pas être tout le monde.]
Quand bien même tu le veux tu ne le peux pas. Tu es un lambda parmi 6 milliards dont la vie est le résultat de milliards de milliards d’interactions avec ton environnement et avec tes autres congénères. De plus tu loues l’espace appartenant aux générations futures alors fais en bon usage.
[je m’en FOUS de ton développement durable qui consiste à vouloir régenter encore d’autres pans de ma vie!]
Le développement durable est une démarche visant à se poser des questions pas à te régenter la vie.
[bon je vais pas répondre à tout car il me faudrait perdre trop de temps.]
Merci de faire l’effort de consentir à perdre un peu de ton temps pour moi.
A lire l’article, on comprend assez vite que son auteur ne sait pas ce que c’est que le développement durable.
On comprend également assez vite, à lire les commentaires; qu’il n’est pas possible de lui opposer un quelconque argument : il est de suite tourné en dérision. Une manière de masquer son ignorance du sujet ?
On peut discuter de tout, avoir des opinions divergentes, mais il serait temps dans ce pays que les libéraux de tout poil, ceux qui se disent libéraux, fassent preuve d’un vrai sens du débat.
Peut-être faudrait-il aussi pour eux qu’ils fassent tomber les masques. Qui est le plus libéral dans ce pays : Chirac ou Le Pen ???
A bon entendeur…
Au lieu de baver, pourquoi tu ne nous définis pas ce que c’est que le développement durable ? Explique moi aussi pourquoi j’ai tort de dire que le développement durable passe forcément par la libre entreprise qui maximise la productivité, donc économise au mieux les ressources!
Bref, comme d’hab. des critiques absurdes, qui ne font absolument pas avancer le débat.
Je vais rappeler les définitions :
Le développement durable est le développement qui permet à une génération de satisfaire ses besoins sans compromettre les capacités des générations futures à satisfaire leurs propres besoins.
Historiquement défini à l’ONU en 1987 par Mme Bruntland ministre de l’environnement du Danemark qui employa les termes « Sustainable Development ».
Cette définition implique :
Ne rien faire d’irréversible (ne pas laisser aux générations futures des problèmes insolubles aujourd’hui),
Gérer avec économie les ressources naturelles non renouvelables,
Assurer la reconstitution des ressources renouvelables.
C’est pas très libéral tout cela mais n’est ce pas simplement du « bon sens » ?
« Historiquement défini à l’ONU en 1987 par Mme BRUNTLAND ministre de l’environnement du DANEMARK qui employa les termes « Sustainable Development ». »
Extraits de la World Health Organization (http://www.who.int/dg/bruntland/en/) :
-Nationalité, formation, fonctions politiques :
« Dr Gro Harlem BRUNDTLAND was born in Oslo, NORWAY, on 20 April 1939.
A MEDICAL DOCTOR and Master of Public Health (MPH), Gro Harlem Brundtland spent 10 years as a PHYSICIAN and scientist in the Norwegian PUBLIC HEALTH SYSTEM. For more than 20 years she was in public office, 10 of them as PRIME MINISTER.Dr Brundtland’s first choice of career was neither environmentalist nor politician, but to become a DOCTOR like her father. »
-Orientation politique :
« At the age of seven, she was enrolled as a member of the NORWEGIAN LABOUR MOVEMENT in its children’s section and has been a member ever since, leading the Labour Party to election victory three times. »
-Paroles qu’elle a précisément prononcées :
« In her acceptance speech for the World Health Assembly, Dr Brundtland said: « What is our Key mission? I see WHO’s role as being the moral voice and the technical leader in improving health of the people of the world. Ready and able to give advice on the key issues that can unleash development and alleviate suffering. I see our purpose to be combating disease and ill-health – promoting SUSTAINABLE AND EQUITABLE HEALTH SYSTEMS IN ALL COUNTRIES ».
Niño, plutôt que de prêter TES lubies et TES préjugés aux autres – fussent-ils tes héros – pour essayer d’avoir toujours raison, ne trouverais-tu pas plus honnête, plus utile et plus raisonnable de t’en tenir à ce que ces personnes sont vraiment, ont vraiment dit ou vraiment fait ?
Nietzsche, d’Entrez Libres.
Nietzche, si la définition que je propose ne te plait pas alors propose la tienne.
Le signifiant a peu d’importance. Si j’ai cité le nom du ministre c’est simplement pour mettre en valeur la date. Qu’elle soit rouge, verte, brune ou blonde : RAF.
De plus j’essaye évidemment d’avoir toujours raison, toi même essayes-tu toujours d’avoir tort ?
On a bien compris ce qu’était le concept de DD, merci.
Je le pense fallacieux, cad je pense que c encore une trouvaille de nos gouv. pour avoir un nouveau projet autour du quel ils vont pouvoir grignoter des voix aux élections (c bien leur genre !).
(Nino, je suis 100% d’accord sur le bon sens, c pourquoi je fais confiance aux individus pour gérer au mieux leur patrimoine)
Cette définition implique :
Ne rien faire d’irréversible (ne pas laisser aux générations futures des problèmes insolubles aujourd’hui),
Gérer avec économie les ressources naturelles non renouvelables,
Assurer la reconstitution des ressources renouvelables.
– Que dire alors de la super dette publique que l’état français laisse aux generations futures ?? (chq bebe nait avec 15000 € de dette)
– Ressources naturelles non renouvelable : lesuqlles ?
Pétrole : y’en a pour un bon moment, après on en aura meme + besoin,
Eau : avec ce qui tombe comme flotte, et avec les technologiues, on est capable de traiter l’eau de pluie comme l’eau de mer pour qu’elle soit propre à la conso.
Plus une société est propsère, plus est fait attention à l’environnement. Pour moi, assurer la prospérité des peuples (notamment ceux du sud) revient à assurer la perenité de la planete.
Les gens présents à Johannesburg sont des escrocs : ils s’imaginent assez « supérieurs » pour regler les pb de la terre et ceux des generatsion futures..
Comme je disais le DD est en fait un concept pour ceux qui se sentent investis de la mission de sauver les humains, alors qu’ils ne sont eux memes que des etres humains : faibles, imparfaits, fragiles..
[Que dire alors de la super dette publique que l’état français laisse aux générations futures ??]
Aucun problème : c’est une Dette Durable. Elle sera transmise de générations en générations sans disparaître. De plus elle est renouvelable rapidement si jamais par malheur elle disparaissait.
Ne te fais pas de soucis.
Claire, le développement durable est évidement aussi et principalement une réflexion individuelle. Cette réflexion ne peut être réalisée que si tu es informée des conséquences de tes actes en terme d’environnement, d’où la sensibilisation qui est menée depuis quelques temps. Après cette sensibilisation, le principe du développement durable fera partie de notre culture, et individuellement tu éteindras la veille de ta TV (ou non selon ton bon vouloir).
[Pétrole : y’en a pour un bon moment, après on en aura même + besoin]
C’est toi qui le dis. Mais cela reste une affirmation pleine de croyance (ou d’espérance). 0/20
[Plus une société est prospère, plus est fait attention à l’environnement. Pour moi, assurer la prospérité des peuples (notamment ceux du sud) revient à assurer la pérennité de la planète.]
C’est exactement ça le DD. 20/20
Dès le moment où tu es prêt à sacrifier le signifié au signifiant, pour en faire de l’insignifiant, on voit effectivement quelle est la portée de tes propos…
Pour en revenir aux moutons (brièvement, comme toi…) :
-Gro Harlem Brundtland n’est pas Danoise, contrairement à ce que tu as affirmé, mais Norvégienne.
-Elle est médecin, pas scientifique spécialiste d’un discipline fallacieuse qui aurait nom « écologisme ».
-Elle a surtout été premier ministre de son pays pendant 10 ans (même si elle a commencé par un portefeuille de ministre de l’ « écologie », en 1974)
-Elle n’a pas parlé de « développement durable », mais bien de « systèmes de santé durables et équitables dans tous les pays ».
-Elle est – hélas pour qui trouve cela gênant; heureusement pour qui l’apprécie – marquée à gauche (dans le parti socialiste norvégien) depuis l’âge de sept ans. Pour toi, ce n’est peut-être pas important. Pour moi, ça confirme ce que je pensais : écologisme et gauchisme sont les deux faces d’une même médaille.
Voilà redressées quelques-unes des erreurs que TU avais commises.
Toute mon argumentation tenait à ceci :
Tu te réclamais d’elle pour défendre le dÉVELOPPEMENT dURABLE (sans majuscules aux initiales ;-D )
1°) elle n’a pas une autorité scientifique ou morale telle que nous puissions accepter ses vaticinations sans discussion. Pour résumer : si elle avait vraiment parlé de dévdur, on aurait été en droit de rigoler, comme on rigole quand on entend Paco Rabanne prédire la chute d’un satellite sur Paris. En matière de connaissances, tenons-nous en aux gens qui par leur formation savent à peu près de quoi ils parlent.
2°) tu te réclamais de son autorité tout en commettant des fautes grossières sur elle et sur ses paroles : comment accorder le moindre crédit au reste de tes propos après ça ?
3°) s’il faut vraiment en faire une affaire personnelle, je te répondrai ceci : je n’essaie pas d’avoir toujours raison dans une discussion. J’essaie de trouver des choses et des idées justes. Contrairement à toi, je ne transforme pas la réalité (volontairement ou non) pour obtenir un avantage dialectique.
L’emporter sur toi ou quiconque dans une discussion ne m’importe pas. Ce qui compte (« De plus j’essaye évidemment d’avoir toujours raison, toi même essayes-tu toujours d’avoir tort ? ») c’est d’en arriver à des idées cohérentes, justes, qui rendent compte de la réalité.
Tout le contraire de la propagande.
Mea culpa, je rectifie (afin d’éviter de jeter le discrédit sur l’ensemble de mes propos) :
L’expression provient du « rapport Brundtland » du nom du docteur norvégien qui en 1983 a présidé la Commission mondiale pour l’environnement et le développement.
OufÂ…
Et puis j’ajoute à la définition précédente une autre, beaucoup moins libérale encore :
Le développement durable :
Equité sociale,
Efficacité économique,
Qualité de l’environnement.
Certains raccourcissent encore plus cette définition :
2 D = 3 E
Développement Durable = Environnement+Economie+Equité
Bref cÂ’est un projet politique.
[édité car pleins de sauts de ligne partout = post hyper long pour 3 phrases…]
Niño, tu es toujours trop top. Tu arrives à en placer qu’on ne soupçonnerait pas.
[Le principe fondamental du développement durable est d’empêcher la rareté. Â… n’est ce pas simplement du « bon sens » ?]
Alors on reprend. Au début. Ne nous lassons pas.
Tout ce qui a un prix sur un marché – libre ou d’État-, tout ce qui est l’objet d’une file d’attente, tout ce qui est rationné, distribué par un quelconque organisme gouvernemental, et il en a plein, tout ce qui ne peut être cueilli directement sur l’arbre par tout un chacun, quand il veut, autant qu’il veut, est rare. RARE.
Nous vivons dans un monde de rareté.
(Fin du rappel pour aujourdÂ’hui.
Qu’on veuille [l’empêcher], ce n’est pas du bon sens. C’est un rêve merveilleux, Niño. Toujours frustré jusqu’à présent. Reviens sur terre.
Mais il y a quand même quelque chose de quasi miraculeux. C’est que l’imagination de l’homme aide à combattre cette rareté, à découvrir de nouvelles matières premières, fait que ce qui était une mauvaise herbe devient le livre où on trouve une nouvelle molécule, etc., etc. Bref on ne sait pas aujourd’hui ce qui sera ressource ou pas pour les générations futures, pas plus que ne le savait pour nous notre ancêtre quand il est descendu de l’arbre.
Si ça t’intéresse lis l’article de George Reisman sur le sujet ou le livre de Julian Simon. Bien sûr je comprends que tu préfèrerais que la découverte soit faite par l’Académie des Sciences d’une Europe libérale régulée, plutôt que par un avide ou un curieux guidé par une main invisible… Mais il faut t’y faire. Ils sont plus efficaces.
(C’est fou ce que certains rapprochements sont drôles ! LIBÉRAL, RÉGULÉ. Sûr, un libéral suit plein de règles, c’est un être civilisé, mais il ne souhaite pas « être régulé, » ce qui veut dire, en langage européen, commandé.)
Tiens, pour terminer, cadeau, Niño, LA main invisible, la vraie, sur le post suivant. Elle mérite une place à part. Et ne me dis pas que depuis deux cents ans ceux qui la cherchent ne l’ont jamais trouvée sur les rives du Loch Ness.
“[E]very individual …, neither intends to promote the public interest, nor knows how much he is promoting it. …, he intends only his own security; and by directing that industry in such a manner as its produce may be of the greatest value, he intends only his own gain, and he is in this, as in many other cases, led by an invisible hand to promote an end which was no part of his intention. Nor is it always the worse for the society that it was no part of it. By pursuing his own interest he frequently promotes that of the society more effectually than when he really intends to promote it.” Adam Smith, The Wealth of Nations, Book IV, Chapter II
“Chaque individu …n’entend ni promouvoir l’intérêt général, ni ne sait de combien il l’avance, … il vise seulement sa propre sécurité ; et en dirigeant son labeur afin que sa production soit de la plus grande valeur possible, il vise seulement son propre gain. Et il est dans ce cas, comme dans bien d’autres, conduit par une main invisible à promouvoir une fin qui n’était nullement dans son intention. Et ce n’est pas toujours le pire pour la société que telle n’ait pas été son intention. En poursuivant son propre intérêt il avance fréquemment celui de la société mieux que s’il avait été dans son intention de le faire. »
« Le développement durable :
Equité sociale,
Efficacité économique,
Qualité de lÂ’environnement. »
équité sociale ? Définition ?
Efficacité économique ? Comment la chercher autrement que par le marché ?
Qualité de l’environnement ? Qui décide de ce que c’est que la « qualité » de l’environnement, sinon le propriétaire de cet « environnement » ? Il n’a pas de propriétaire ? Privatise!
« Claire, le développement durable est évidement aussi et principalement une réflexion individuelle. »
Je suis d’accord (au fait, les notes tu peux oublier, on est pas à l’école, surtout que j’ai jamais aimé ça)
Et justement, tu as laché le mot INDIVIDUEL or les ecoloterroristes n’ont qu’une envie IMPOSER cette démarche perso à TOUT le monde (meme les + pauvres qui ont d’autres chats à fouetter : manger, avoir un toit)
« Cette réflexion ne peut être réalisée que si tu es informée des conséquences de tes actes en terme dÂ’environnement, dÂ’où la sensibilisation qui est menée depuis quelques temps. »
Sensibilisation ?? Propagande OUAIS !
Trier ses déchets requière t’il une formation spécifique ?
Ne pas jeter ses papiers gras n’importe où (ou les plastiques), y’a beoin d’une info pour ça ??
Sur toutes les poubelles y’a les infos nécessaires.. pas besoin de propagande.
Nino, les porcs existent et existeront TJRS. Et tu pourras faire ce que tu veux, des tonnes de lois etc.. il y en aura qd meme (sauf qu’ils seront surement + vicieux pour échapper à la loi)
« Après cette sensibilisation, le principe du développement durable fera partie de notre culture, et individuellement tu éteindras la veille de ta TV (ou non selon ton bon vouloir). »
Je l’éteins, non pas pour « sauver la planete » mais pour réduire ma facture.. Une basse considération matérielle, finalement pas mal !
Après la propagande, nino, que dalle.. Surtout que le DD englobe plus de trucs que ça.. Arret du nucléaire, rationnement de l’eau etc.. Pour moi c grave, c du totalitarisme.
Et surtout, la plupart des gens n’ont pas attendu la propagande pour faire attention à leur conso (pq conso = facture), ni pour trier leurs déchets, ni pour etre « propres », ni pour simplement faire attention à l’environnement.
Meme une chtite anecdote : à Montpellier, un jour (an 1999/2000) où les éboueurs sont passés récup. les containers, ma tante s’est rendue compte qu’ils mélangeaient les containers « bormaux » aux autres « papiers ». Elle était en colère, ça faisait plus de 2 ans qu’elle habitait là et triait ses déchets !
SES efforts étaient réduits à néant par la mairie, qui à coté faisait plein de propagande pou que les gens trient..
Un autre : combien de petrole, d’eau, d’EDF, d’NRJ humaine, de petits fours (à moins de 50 bornes de bidonvilles) etc ont gaspillés les participants à Jburg pour leur petite sauterie (et y aller) ???
Je ne sais plus qui disait : l’homme ne prete attention qu’à ce qui lui appartient.. Si je souhaite que tout soit privatisé, c aussi pour une question « ecolo » (ecolo dans mon esprit, evidemment rien à voir avec les verts et autres assoiffés de pouvoir)
[Equité sociale,
Efficacité économique,
Qualité de l’environnement]
Lutter contre la pauvreté et l’injustice en favorisant une croissance économique soutenue tout en respectant l’environnement.
Héhéhéhé, c’est pas beau ça ?
Sinon pour les détails politiques vous aurez de quoi vous étouffer plusieurs fois :
http://www.agora21.org/dd/rapport-brundtland.html
[Je l’éteins, non pas pour « sauver la planete » mais pour réduire ma facture.. Une basse considération matérielle, finalement pas mal !]
C’est souvent la considération la plus efficace, mais combien savent que la veille de la TV consomme quasi autant que les heures passées devant à la regarder d’un air bovin ? C’est là qu’intervient l’information (ou propagande étatique).
[la privatisation]
Privatiser l’océan et l’atmosphère ça va pas être fastoche.
[Surtout que le DD englobe plus de trucs que ça.. Arret du nucléaire, rationnement de l’eau]
Le problème du développement durable avec le nucléaire c’est de produire des déchets que nous laissons à la postérité pour presque l’éternité. C’est du déchet durable.
Rationnement de l’eau : non, bon usage de l’eau. Il ne s’agit pas de rationner l’eau. T’as vu ça où ? Il s’agit de ne pas la gaspiller là où elle est rare. Il s’agit également de développer l’eau courante pour tous. Avant tout.
Cher Valosh,
Tu soulèves un problème très intéressant. Celui du débat libéral. Crois moi ce n’est pas simple. Quelques exemples de dialogues disons entre L et V. (V pour visiteur étatiste type) :
L : LÂ’eau coule vers le bas (observation de ce que ce que font les gens) :
V : D’accord, mais c’est pas intéressant. Soyons volontaristes, mettons en place une société qui fait remonter l’eau vers le haut.
L : La liberté, dans le respect de règles de bonne conduite.
V : Ah ! sournois, je te vois venir. Le renard libre dans le poulailler libre.
L : Non, la paix, pas de fraude, ni vol, ni violence.
V : C’est ça, le dix neuvième siècle ! Tu veux t’en mettre plein les poches !
V : Alors tÂ’es pour Chirac ou Le Pen ?
L : Ni l’un, ni l’autre, le libéralisme est ailleurs.
V : Je comprends. Mais au fond, entre nous, Chirac ou Le Pen ? (et on continueÂ…)
L : Le développement durable est une expression qui n’a pas de sens. On va simplement s’en servir pour imposer un mode de vie qui plaît à certains. (Précède un long article.)
V : Allez va z y, mais commence au moins à débattre sur le développement durable. Il serait temps.
L : Ça n’a pas de sens. (Les hypothèses de base de cette construction ne tiennent ni à la critique logique, ni à la comparaison avec les faits historiques. Ça fait quand même beaucoup. Non ?)
V : Tu sais même pas ce que c’est.
L : D’accord. Explique moi. (Mais on n’en saura pas plus, sauf la reprise de ce qui ne tient pas à la critique.)
L : Attention aux dérives étatistes, elles conduisent au totalitarisme. Il y a déjà eu des expériences. 150 millions de morts.
V : Toujours pareil ! Tu recommences. Tu es anticommuniste.
(Staline avait malheureusement raison. Vu de loin, autant de morts, cÂ’est une statistique. Qui finit par devenir ennuyeuse.)
Voilà , c’est comme cela. Mais on se dit que de temps en temps, un visiteur de hasard pique une bribe et commence, ou commencera, à réfléchir par lui-même, au lieu de régurgiter le prêt à penser. Plus on sera nombreux à comprendre certaines choses mieux on se portera.
Et puis, parfois, on rigole bien le soir autour du feu en cassant les noix.
« Empreinte écologique » Tu aurais trouvé ça toi ? Pas moi.
Le poète de la bande pense au petit Prince qui fait le tour de ses planètes pour arroser sa rose et voir son mouton. Un autre évoque le chien du village, bâtard dynamique, qui fait le tour des lampadaires. Et « S’il vous plaît, Madame, c’est bien au fond à gauche ? Je voudrais laisser mon empreinte écologique, » a toujours du succès.
Ce n’est pas une question de dérision. C’est un vrai problème de vocabulaire et de volonté d’examen. Il faut pouvoir décrire un évènement avec des mots qui ont le même sens pour les interlocuteurs et vouloir le discuter. On ne peut pas débattre d’un faux problème mais de sa légitimité.
Il faut s’habituer à penser différemment et ce n’est pas facile. Il y a un livre étonnant, celui de Pascal Salin « Libéralisme » où tu vois dans la deuxième moitié réfléchir quelqu’un qui a recouvré sa liberté de penser. Tu es d’accord ou pas, mais tu vois un processus très inhabituel.
Si tu veux voir comment fonctionne un mode de pensée en automatique ou semi automatique, examine dans cette page libérale le déroulement des arguments de Niño.
« Notre âge est un âge de superstition » a dit Hayek. « Qu’est ce qu’un âge de superstition ? C’est un âge où l’on croit en savoir beaucoup plus qu’on en sait. »
Cela m’a laissé longtemps perplexe. Maintenant, j’ai compris.
le liberalisme ne cause la mort de personnes ?????
et tout ceux qui meurt du sida en afrique parce que les laboratoires pharmaceutiques empechent les pays d’avoir acces aux medicaments generiques !!
les comportements sexuels inadaptés tuent.
qu’est ce qu’un comportement sexuel inadapté?
inadaptaé en l’occurence: qui n’est pas propre à la sauvegarde des participants. pas de préservatif, partenaires multiples etc.
comportement à risque si tu préfères. rien de moral là dedans: ce que les gens font de leur corps n’intéresse qu’eux-mêmes (tant que c pas du viol).
« et tout ceux qui meurt du sida en afrique parce que les laboratoires pharmaceutiques empechent les pays d’avoir acces aux medicaments generiques !! »
1 – Des labos ont déjà proposé des partenariats ;
2 – Ces médicaments ne soignent pas donc tant que les moeurs de certains ne changent pas, rien ne s’arrangera ;
3 – La prise de ces médicaments s’accompagnent de mesures drastiques (régime alimentaire, discipline des horaires, entourage médicalisé…) ;
4 – Certains ne tolèrent pas ces médicaments ;
5 – Comment finance-t-on la recherche ?
6 – Les PVD bénéficient d’aides sanitaires et financières, tant que la corruption sévira, rien n’avancera.
7 – Comme je l’indique dans le 2, ces médicaments ne soignent pas mais le comportement des individus si (principalement des hommes vis-à -vis des femmes).
Rendre les labos responsables des morts du SIDA en Afrique c’est profondément n’importe quoi. Les seuls responsables sont des gouvernements non libéraux, justement.
Les labos ont investis des sommes considérables dans la recherche. On devrait leur être reconnaissants d’avoir fait ainsi avancer la recherche.
L’industrie pharmaceutique n’empêche pas les pays d’avoir accès aux médicaments, ils sont ouvert au dialogue, comme l’a prouvé Pharmacia (je crois que c’est cette entreprise). Mais certains pays adeptes du protectionnisme préfèrent produire eux-mêmes les médicaments.
Encore une fois, on vise les entreprises (ces êtres monstrueux s’il en est !) pour des choses qui trouvent leur origine dans l’absence de libéralisme (corruption des gouvernants, fait du prince, absence d’égalité en droit…). C’est l’absence de libéralisme, justement, qui tue ces gens.
Enfin, le libéralisme n’est pas égale à industrie, le libéralisme est bien plus vaste que cela : séparation des pouvoirs, liberté de conscience, Liberté (tout court), égalité en droits…
Je croyais que la recherche sur le sida etait massivement comment dit on, « subventionné » par l’état que ce soit en france ou aux US
et encore faut il que les hommes de ces pays la aient acces à l’information; qu’est ce que le sida? comment se transmet il? qu’est ce qu’un depistage? ou le faire? en ont ils les moyens ?
[..]Je croyais que la recherche sur le sida etait massivement comment dit on, « subventionné » par l’état que ce soit en france ou aux US
Vous croyiez mal.L’Etat (francais) a par moment subventionné des techiques, comme la thérapie génique, etc.. qui permettent ensuite de concevoir de nouvelles molecules (ordres de grandeur moyens du cycle de developpement d’un medicament:150M€ et une dizaine d’années, sachant que c’est une moyenne, les medicaments contre le SIDA sont pas parmi les moins chers, et que cette maladie là est encore mal connue, ce qui oblige a utiliser plusieurs medicaments différents)
[..]et encore faut il que les hommes de ces pays la aient acces à l’information; qu’est ce que le sida? comment se transmet il? qu’est ce qu’un depistage? ou le faire? en ont ils les moyens ?
1/ il s’agit d’un manque d’infrastructures dans le pays, ce qui n’est pas a priori de la responsabilité des autres Etats du monde, et a fortiori pas non plus de celle des entreprises pharma. Mais vous allez répondre: »mais les richesses existent! », j’imagine.
2/ l’analyse que vous proposez est morale, sympathique, mais pas très analytique. Dommage….
« et tout ceux qui meurt du sida en afrique parce que les laboratoires pharmaceutiques empechent les pays d’avoir acces aux medicaments generiques !! »
sais tu comment un médicament est créé ? Du début jusqu’à la fin ? Le nombre de scientifiques qui sont impliqués dans la création d’un médicament, leurs années d’études, les domaines que touchent le médicament ?
Non, la réponse est Non. Alors pour ta gouverne, fait une petite recherche sur internet à propos du Sida, du médicament en général, des couts de développement et des contraintes, de tout ce qui tourne autour. Quand tu auras lu et digéré toutes ces informations, tu pourras revenir et on pourra discuter.
Quand au sida, les trithérapies sont presques efficaces mais elles ont la désagréable habitude d’avoir des effets secondaires non négligeables du fait que les doses prises sont très importantes. Il en résulte qu’avoir accès aux principes actifs n’est pas tout, il faut aussi avoir le suivi médical adéquat faute de quoi c’est peine perdue.
Quant au médicament, pour chaque molécule développée, il y en a des milliers d’autres qui ont échouées dans les phases cliniques ou même avant. Ce qui fait que les coûts de développement de chaque molécule active se chiffrent en moyenne à près de 600 millions d’euros. Les recherches concernant le médicament incluent : des chimistes, biologistes, microbiologistes, pharmaciens, médecins, généticiens, ainsi que tout un tas de professions que tu ne peut imaginer : pharmaco chimistes, chimistes spécialisés dans la modélisation moléculaire, chimistes de scale up, analystes, biochimistes, toute la partie légale, etc.
Alors dire que les génériques ne sont pas en accès libre dans les PVD. C’est une connerie.
« Je croyais que la recherche sur le sida etait massivement comment dit on, « subventionné » par l’état que ce soit en france ou aux US »
Une forme de recherche est massivement subventionnée, mais généralement bien peu de choses en ressort. C’est sur que si l’on croit que l’université francaise ou la CNRS sont capables de sortir quelque chose d’intéressant, c’est que l’on est profondément naif.
« et encore faut il que les hommes de ces pays la aient acces à l’information; »
L’information existe, l’information est largement distribuée, mais les comportements ne changent pas. A ce sujet je te renvoie vers les croyances africaines concernant les maladies, et les marabouts : tu verra, c’est étonnant.
« qu’est ce que le sida? comment se transmet il? qu’est ce qu’un depistage? ou le faire? en ont ils les moyens ? »
Tu crois que les médecins ou les missionnaires qui vont en afrique pour expliquer ce qu’est le sida aux autochtones le font pour des prunes ? Non. En fait, ils font face à un problème d’une autre ampleur que le SIDA, c’est l’incompréhension totale de la maladie. C’est bien pour cela que les médecins sont obligés de faire appel aux marabouts locaux pour faire passer le message et les médicaments pour soigner faute de quoi l’épidémie serait bien plus étendue.
Haykal, la thérapie génique sert à soigner les déficiences d’ordre génétique. Elle ne lutte pas contre les virus jusqu’à preuve du contraire et elle ne permet pas de mettre au point de nouvelles molécules. Il y a la modification génétique d’animaux ou de plantes qui permet d’avoir des produits (lait, fruits, feuilles) qui contiennent des molécules particulièrement difficiles à produire.
Quant au cout des médicaments contre le Sida, vu leur complexité, et les doses prises, ils sont parmi les plus chers. Le nouveau traitement de Roche, Fuzeon coute près de 55 € par jour soit prêt de 20000 € par an par tête de pipe. Excuses moi du peu, mais c’est cher. Surtout que pour produire 1 Kg de Fuzeon, il faut partir de 45 Kg de matières premières et que la synthèse de ce type de composé est ardue (polypeptide).
A bon entendeurs.
[..]Haykal, la thérapie génique sert à soigner les déficiences d’ordre génétique.
Merci pour ces précisions.
Je n’y connais rien en effet; en gros, dans ce secteur (médicaments), il y a deux types d’entreprise: les societes de produits (dont le but est de trouver une molecule pour telle ou telle maladie) et les societes qui concoivent des plateforme (qui sont des outils qui permettent la mise au point de médicaments).
Je disais simplement que l’Etat a plutot subventionné les societes de plateforme, mes connaissances imprécises m’ont fait parler de « therapies geniques » alors que je parlais en fait des techniques d’analyses qui permettent de mieux comprendre les mecanismes d’action de telle ou telle maladie, et qui donc permettent la decouverte de medicament.
Moi, mon rayon, c’est plutot l’info….pas la bio..
« Je disais simplement que l’Etat a plutot subventionné les societes de plateforme, »
Ben a ma connaissance, l’état a surtout foutu pas mal de fric en l’air… n’ayant ni projets ni personne a qui rendre des comptes, les chercheurs étatiques ne se remuent pas vraiment (mis à part une très petite minorité dynamique qui fait vivre une grosse majorité pachydermique) pour trouver quoi que ce soit et pour faire fructifier leurs recherches. Il faut dire que le système ne les pousses pas à rechercher les solutions productives puisque si brevet il y a et que des bénéfices sont tirés dudit brevet, le chercheur ne recoit que des miettes ou rien… Ahhhh quel bonheur que de travailler pour la gloire !
« mes connaissances imprécises m’ont fait parler de « therapies geniques » alors que je parlais en fait des techniques d’analyses qui permettent de mieux comprendre les mecanismes d’action de telle ou telle maladie, et qui donc permettent la decouverte de medicament. »
de toute manière, l’état subventionne les yeux fermés : les crédits sont attribués en fonction du nombre de chercheurs de tel niveau, et tout est dilué. Quoi qu’il en soit, que ce soit pour la plateforme, ou toute autre chose, la seule recherche pour laquelle les scientifiques d’état soient capables, est la bombe nucléaire, l’armement, et tout ce qui peut permettre à l’état de conserver le monopole de la violence. Pour le reste (sauver des vies entre autres choses), il n’y a pas assez de crédits.
« Moi, mon rayon, c’est plutot l’info….pas la bio… »
y’a pas de mal… moi c’est pas vraiment la bio, c’est plutôt le design moléculaire (ca fait mieux que chimie) et la satisfaction du client est une de mes priorités.
Si je peux me permettre, cet extrait d’un article paru sur Entrez Libres (« L’Amour des Épines » à l’adresse http://www.webzinemaker.com/entrezlibres/gestion/index.php3?suite=modify2&id=120851).
« Feu vert pour le médicament anti-VIH
Le groupe pharmaceutique suisse Roche a annoncé mercredi dans un communiqué reçu à Paris le feu vert de la Commission européenne pour l’homologation de son nouveau médicament anti-VIH, le Fuzeon, connu jusqu’à présent sous le nom de code de T-20.
Ce médicament est le premier représentant d’une nouvelle classe de médicaments anti-sida, les inhibiteurs de la fusion du VIH.
Il a été développé conjointement avec le laboratoire américain Trimeris.
Selon William Burns, chef de la division pharmaceutique de Roche, «l’homologation par l’agence européenne d’évaluation des médicaments (…) est porteuse d’un nouvel espoir pour les séropositifs vivant en Europe», confrontés à un virus qui «continue de se dérober».
Fuzeon doit être administré deux fois par jour, en injection sous-cutanée.
Le prix du traitement est de 52 euros par jour, un montant record représentant deux fois plus qu’un traitement classique. SUR UN AN, LE TRAITEMENT COÛTE 18.980 EUROS, selon Roche.
Roche avait expliqué que le coût élevé de ce médicament reflète la complexité de la fabrication de la molécule. Il faut 45 kilos de matières premières pour produire 1 kilo de Fuzeon, selon le laboratoire.
Le Fuzeon a été essayé sur les patients déja lourdement traités, et qui sont devenus résistants aux traitements disponibles. Il est considéré par les experts comme le médicament «le plus complexe produit par l’industrie pharmaceutique».
Selon les médecins qui l’ont testé, contre le meilleur traitement combiné disponible, il a fait baisser la charge virale (la quantité de virus présente dans le sang) au-dessous des niveaux de détection chez deux fois plus de patients que le traitement de référence. »
Et puis ces…
« PRÉCISIONS SUPPLÉMENTAIRES DE BROLSKY03 (25/08/03)
Une pharmacienne de mes connaissances me racontait il y a peu que le traitement des 21 sidéens qui faisaient partie de sa clientèle coûtait 5.000 euros par mois et par personne, soit 60.000 EUROS PAR AN, ET NON 18.980. Et comme cette dame fiable me l’avait précisé : « En plus, nous devons avancer l’argent. Le remboursement par la Sécu n’a lieu que 3 mois plus tard. Et tout ça pour un gain d’une dizaine d’euros ! »
Je pose donc la question : QUI met l’énorme différence dans sa poche ?
Moi, avec mon esprit mal tourné habituel, je crois bien sûr savoir qui c’est… »
Nietzsche, d’Entrez Libres.
« Moi, avec mon esprit mal tourné habituel, je crois bien sûr savoir qui c’est… »
euh, je vais passer pour un con, mais bon : qui ?
parce que j’ai jeté un coup d’oeil chez nos amis d’act up paris, et ils recensent un peu le cout des antirétroviraux dans le pdf (http://www.actupparis.org/IMG/pdf/doc-143.pdf) et il me semble que même avec des multithérapies, on arrive pas à un tel score de 5’000 €/mois et par patient.
Déjà le Fuzéon est critiqué pour être le principe actif le plus cher, alors un traitement à 5000 euros par mois, je crois qu’il y a un réel problème dans la machine. Qu’on m’explique quel est l’intermédiaire qui s’en met tellement plein les fouilles qu’il déborde de thune à n’en plus savoir qu’en faire. Parce que là c’est quand même un coup de maître !
Les citations que je viens de faire sont originaires de Belgique. Brolsky03 m’assure bien connaître la pharmacienne dont il a rapporté les propos. Il croit donc qu’elle ne lui a pas menti.
Quant à savoir qui se met le pactole dans la poche : il pense que c’est l’état belge lui-même, par l’entremise des prix conventionnés, qui comprendraient automatiquement les ristournes auxquelles les mutualistes et autres affiliés obligatoires de la sécu sont supposés avoir droit.
J’explique ce que j’ai moi-même constaté à ce sujet : il y a quelque temps, à Lanzarote (Canaries), j’ai eu besoin d’antibiotiques en injection, à cause d’une sinusite rebelle. Trois injections (qui ont liquidé mon problème) m’ont coûté 15 euros, en tout et pour tout. Ici, je ne pense pas que j’aurais pu m’en tirer à moins de 15 euros par injection, sans compter les honoraires du médecin.
Les antibiotiques en question étant produits par un groupe pharmaceutique international, la seule explication d’une telle différence de prix, c’est la tarification grand public elle-même. D’où mon idée que ce que l’état feint de rembourser d’un côté, il le surfacture de l’autre (quand il le peut) afin de consentir des remises généreuses en apparence, mais qui tiennent en fait du carrousel financier et du détournement de fonds.
On m’a depuis parlé d’autres médicaments qui connaissaient eux aussi des tarifs étrangement moins élevés à l’étranger (même à l’intérieur de l’UE) et qui avaient la particularité d’y être en vente libre (sans prescription), ce qui n’était pas leur cas en Belgique.
De là à imaginer ce qui précède…
Y’a pas un dirigeant africain qui déclarait il y a peu que le SIDA est une invention des occidentaux pour les coloniser ???
Ce pourrait il que ce soit mugabe ??
heureusement, nous habitons un pays « riche », la sante des pauvres on s’en fout, c’est vrai j’avais oublie que seul les plus forts survivent
Au regard du devellopement du capitalisme (encore lui !!) je me demande si la trithérapie et autre multitherapie ne sont pas des formes de soin qui conviennent pour maximiser aux mieux les profits des firmes pharmaceutiques mondiaux.
Par exemple en ce qui concerne les O.G.M. les raisons veritable de leur conception par les Mosantos est qu’il transforme le paysan « libre » en abonnés. En effet derriere une productivité accrue une resistance aux pesticide totale… les plants transgéniques sont stérile ce qui oblige le paysan a racheter des semences pour la prochaine récolte.
Un autre exemple est celui de la television autrefois on acheté sa pitite boite (ou on la trouve dans la rue) on la branchais et on pouvais se fair hypnotiser allégrement par le tube cathodique dorenavant il faut s’abonner pour cela ce qui bien entendu rapporte plus.
Quant au S.I.D.A. on remarquera que les soins que l’on y apporte fonctionne sur le meme principe faire du malade un abonné aux soins le plus longtemps possible
Nous sommes donc en droit de nos demander si les firmes pharmaceutiques ont interet a trouver un vaccin qui tuerais une fois pour toute cette saloperie ou de trouver une thérapie trés lourde composé de plusieurs cachtons qui maintient le séropo; en vie mais …abonnées
P.S. mais quant on sait les conneries qui ont été dites sur ce virus du genre qu’ils s’agissait simplement d’une baisse du systeme immunitaire dû au stress de la vie moderne (je ne sais plus quelle est l’auteur de cette théorie)que valent mes suppositions… ce qui est sur c’est que le sida est soit par sa forme soit par les soins a y paporter une maladie des temps moderne
DéSoLé pour les fautes d’orthographe
« Y’a pas un dirigeant africain qui déclarait il y a peu que le SIDA est une invention des occidentaux pour les coloniser ???
Ce pourrait il que ce soit mugabe ?? »
Pour Mugabe, je ne sais pas, mais pour Kadhafi, oui : lors d’une réunion de l’ONU (encore elle) il s’est lancé dans des considérations médicales, qui nous apprennent combien il est heureux qu’il ne soit pas en charge de la santé dans son pays. Exemples : la malaria, c’est un truc utilisé par les Occidentaux pour tenir l’Afrique en laisse; le sida n’est pas dangereux : il suffit de vivre sainement et « proprement », etc…
Bref : les probèmes de santé mondiale en général et africaine en particulier sont presque de pures inventions des sociétés pharmaceutiques occidentales, visant à coloniser le reste du monde. Il a produit une très forte impression sur l’hémicycle onusien après ces paroles éclairantes ;o)
Les paysans peuvent toujours faire leurs réserves de graines. Les écologistes peuvent se lancer dans l’industrie agro-alimentaire en proposant des graines non-terminator.
[les firmes pharmaceutiques ont elles interet a trouver un vaccin qui tuerait une fois pour toute cette saloperie ?]
La firme qui trouvera la première aura un intérêt : celui de le faire avant les autres et de ramasser un max en très peu de temps.
Par contre si entente il y a ou s’il n’y a pas concurrence alors l’intérêt est d’effectivement retarder le plus longtemps possible l’invention d’un vaccin pour s’assurer une rente.
[..]retarder le plus longtemps possible l’invention d’un vaccin pour s’assurer une rente
Quand on réfléchit à quelquechose, il y a deux attitudes que l’on peut avoir:
– soit on décide d’instruire le procès de gens qu’on n’aime pas
– soit on décide de vraiement réfléchir.
Sur cette histoire d’entreprises pharmaceutiques: l’exemple qui me vient à l’esprit est celui de France Telecom, qui fait tout depuis que le marché est soit disant ouvert pour baiser ses competiteurs. Notamment grace à son actionnaire, l’Etat, et partiellement grace à l’ART.
LE comportement « j’essaie d’etre le plus fort et le rester » est donc propre à tout le monde.
De même, on entends beaucoup parler des proces intentés par des anciens fumeurs en ce qui concern la dissimulation d’informations medicales durant les années 60-70 (voir le film avec russel crowe et al pacino). Par contre, jamais entendu parler de la Seita, seul une personne a proté plainte. Il sembelrait que le monopole d’Etat du tabac a fait de même.
Donc dire cela des industries pharma n’est pas pertinent, et n’aide pas à ffaire avancer le schmilblick.
c’est peut etre pas pertinent, mais economiquement tres rentable
Déjà , je n’aime pas qu’on reponde à ce que j’ecris en deux phrases, je fais des efforts, fais-en aussi.
D’autre part, pourrais tu écrire en francais?
[..]c’est peut etre pas pertinent, mais economiquement tres rentable
le « c apostrophe » se rapporte à ce que tu as écrit (c’est peut etre pas pertinent)
ensuite, « mais economiquement très rentable », il y a un « c’est » implicite. Il est implicite, donc c’est le même que dans la premiere partie de phrase.
Donc, on voit bien que ce que tu as écrit ne signifie RIEN, c’est inintelligible.
Allez, vade retro.
« c’est peut etre pas pertinent, mais economiquement tres rentable »
Marco, tu connais quoi sur la maladie du sida ? Sur la fabrication d’un médicament et sur les vaccins ?
Les entreprises pharmaceutiques sont, soit spécialisés dans la vente de principes actifs auquel cas elles se concentrerons sur la synthèse de nouvelles molécules, soit spécialisées dans la vente et la conception de vaccins auquel cas elles se concentrerons sur ça. Ce n’est pas du tout le même travail, même si il s’articule autour d’un même problème : la maladie.
La préparation d’un vaccin pour une maladie quelconque nécessite de connaître les mécanismes d’actions du vaccin, et l’interaction particulière que le virus à avec les cellules à infecter. La plupart du temps, un vaccin fonctionne par reconnaissance d’antigènes a la surface de la cellule infectée à l’aide d’anticorps spécifiques. Les lymphocytes T4 sont entraînés (grosso modo) par le biais du vaccin à reconnaître ce corps étranger et a déclencher la réponse immunitaire. Dans le cas du virus du sida, nous sommes confrontés à un problème de taille qui est que le virus n’attaque pas seulement les cellules normales, mais également et surtout aux lymphocytes T4, ce virus est donc un agent qui attaque et détruit le coordonnateur du système immunitaire, ce qui fait que le malade ne décède généralement pas du SIDA mais d’un rhume ou du premier virus qui passe : cela s’appelle l’immunodéficience acquise (Syndrome d’Immuno Déficience Acquise).
Trouver un vaccin n’est donc pas si simple que vous pouvez l’imaginer sinon n’en doutez pas, ce serait déjà fait.
Et quant aux firmes pharma, elles veulent que leurs clients vivent : c’est meilleur pour leur image de marque et c’est plus rentable.
Pour nino, n’oublie pas que la recherche étatique possède beaucoup de chercheurs qui, à n’en pas douter sont a la recherche de la solution, ne serait-ce que pour la gloire et les contrats.
(si certains ne sont pas contents, allez voir des cours de biologie)
Quelques faits:
La notion de DD « monte ».
Le capitalisme/liberalisme (de Smith à Friedman en passant par Keynes) est le seul système qui a créé de la richesse. Il n’a pas en revanche réduit les inégalités.
Le communisme est un echec économique clair.
Le DD a pour but de rendre le monde meilleur voire sauver le monde
Les entreprises sont aujourd’hui plus efficace et rapide que tous les gouvernements.
Quelques exemples maintenant:
Ford, Nike, et bien d’autres viennent de construire des usines/sieges sociaux/magasins en respectant les normes dite HQE (en France), c’est à dire recyclage maximum, lumière naturelle etc.
– augmentation de la productivité de 20%.
Un centre commercial anglais a fait de même: une hausse de la frequentation de 40%.
Appia construit des routes (A10 par exemple). Ils ont développé des technologies permettant de reutiliser les anciennes routes sur lequelles ils construisent, c’est moins cher.
Dupont est une boite de chimie américaine qui remplace son activité de vente de peinture par une activité de vendre le service de peindre des voiture. La peinture devient donc un cout pour Dupont et naturellement, ils ont développé une technologie pour en consommer le moins possible. Et un service, ça rapporte plus que vendre un produit.
SAS et Silicon Graphic (IT, US) ont investi massivement dans les services pour leurs salariés dont des creches sur le lieu de travail. Le turn over est ridiculement bas pour ce secteur.
Carrefour a demandé cette année la stratégie DD à tous ses fournisseurs.
Accor a gagné le marché des JO de Sydney en proposant des hotels plus « ecologiques ».
Le DD fonctionne déjà et devrait encore s’améliorer, grace entre autres aux entreprises. Les pionniers en tireront bcp de bénéfice avant que des lois ne contraignent les autres de force.
A lire:
L’entreprise verte de Elisabeth Laville
http://www.ecoscorporation.com
The mystery of Capital, Hernando de Soto
Innovons. Optimisme
Rodolphe
>>>>Quelques faits:
>>>>La notion de DD « monte ».
Mais cette notion n’est toujours pas définie clairement. Et je ne joue pas idiots.
>>>>Le capitalisme/liberalisme (de Smith à Friedman en passant par Keynes) est le seul système qui a créé de la richesse.
La liberté d’entreprendre est ce qui, in fine, permet de favoriser la création de richesse. C’est une composante du libéralisme, tandis que le capitalisme est un cas particulier de modèle de développement choisie par des individsu pour leur firme (il y en a bien d’autres, notamment dans la distribution, pour laquelle un aritcle récent des Echos a montré que la forme coopérative est polus rentable que la forme plus intégrées verticalement)
>>>>Il n’a pas en revanche réduit les inégalités.
Les indicateurs classiques (mortalité infantile, esperance de vie, etc…) ont dans les pays en voie de développement les mêmes valeurs que les mêmes indicateurs dans les pays occidenaux il y a 100 ans.
Les inégalités se réduisent plus vitre dans les société de liberté, ouverte, que dans les sociétés fermées.
>>>>Le communisme est un echec économique clair.
C’est un point de détail.
Pour être même plus précis,
>>>>Le DD a pour but de rendre le monde meilleur voire sauver le monde Les entreprises sont aujourd’hui plus efficace et rapide que tous les gouvernements.
Les « gouvernements », et « les entreprises » sont deux objets de classe différente:
– le gouvernement est un ensemble de personne (souvent es ministres) bien définis, dont la liste est diponible
– l’entreprise est un lieu, où les gens travaillent, à travers des echanges régis par des contrats. C’est cet ensemble de contrat qui s’appele « l’entreprise ».
Je ne dis pas que ce que tu dis est faux, mais imprécis, car il est peu clair de comparer un ensemble de personnes et un ensemble de contrats.
L’entreprise c’est quoi? les salariés? les actionnaires? les dirigenants? les clients? les fournisseurs? tous en même temps?
Bravo pour le cours d’économie, je serais bien incapable de rivaliser. Je me contenterai donc de termes simples pour clairifier mon propos apparament obscur.
Le liberalisme a permis la croissance inouie de l’économie occidentale au cours des 3/4 derniers siècles. Ce système marche bien qu’il ne soit pas parfait en regard de ceux qui restent au bord de la route aujourd’hui, bienqu’il ait connue de grosses crises (1929 par ex) et de nombreuses variations (Keynes/Von Hayek). Et il est toujours le seul système qui fonctionne. Je ne suis donc pas anti libéral, ouf tout ça pour ça.
Ce système de marché répond logiquement aux attentes du marché, c’est à dire… les notres.
Et le marché BIO est aussi un marché qui fonctionne, d’ailleurs plus libéral que les agricultures traditionnelle subventionnées de l’Occident.
Il suffit de parcourir cette webpage pour voir que nous sommes aujourd’hui concerné ou inquiet vis à vis de notre futur. Nous tous, citoyens et actionnaires avons donc une influence sur le « marché » et tout naturellement le marché va s’adapter à cette nouvelle contrainte.
ex: 1/8 des fonds d’investissement US se destinent à des fonds éthiques, soit plus de 1000 milliards de USD.
ex: il est plus difficile aujourd’hui de cacher des pratiques business douteuse, et de grosses grosses boites y ont laissé des plumes: Enron, Arthur Andersen.
Certaines entreprises innovantes et clairvoyante vont analyser cette nouvelle demande et apporter des réponses adaptées afin de satisfaire leur clients et actionnaires, afin que tout le monde soit gagnant.
Munich voulait assainir son eau publique. Une centrale d’épuration géante a été étudiée… A laplace, ils ont choisi de certifier BIO tous les agriculteurs en amont de la ville. Résultat? Les indicateurs de pollution sont repassé au « vert », les nouveaux agriculteurs bio sont plus riche et la ville a fait des économie…
Le libéralisme et de développement durable ne sont pas à opposer, bien au contraire.
Merci pour ces petites précisins rodolphe, je reviens sur un ou deux points:
>>>>ex: 1/8 des fonds d’investissement US se destinent à des fonds éthiques, soit plus de 1000 milliards de USD.
Tu sais, il ne faut pas s’arreter a ce genre de conepts. J’ai egalement vu des fonds de placements (je bosse dans le secteur, en gros) qui font exactement le contraire, c-a-d qui investissent dans les industries polluantes, dans les firmes de tabac, d’armement, de jeux, de sexe, etc….
Et le fond est plutot très rentable.
Conclusion: ce genre de produits ne doit son succes qu’a celui qui le gère, et certainement pas dans le choix du secteur précis, ou selon telle ou telle morale
Mais ceci dit, je n’ai rien pour ou contre ces trucs, si j’etais pour, j’acheterai des parts dans ces trucs, sinn, non.
>>>>ex: il est plus difficile aujourd’hui de cacher des pratiques business douteuse, et de grosses grosses boites y ont laissé des plumes: Enron, Arthur Andersen
N’oublie pas que cela ne concerne pas les entreprises d’Etat. On ne saura qu’en 2015 ce qu’a couté le Lyonnais
>>>Le libéralisme et de développement durable ne sont pas à opposer, bien au contraire.
D’une certaine maniere, oui.
Mais ce concept est encore un peu flou, non?
Qui pourrait etre contre des choses « durables » plutot que « court-termistes »??