La commission de Bruxelles adore mettre son nez dans ce qui ne la regarde pas, au nom de principes on ne peut plus vaseux, comme par exemple la « concurrence pure et parfaite ».
Dernier exemple en date: la fusion Seb-Moulinex, en attente depuis oh, quoi, seulement plus de 2 ans, a enfin été avalisée par Bruxelles.
Moulinex avait fait faillite. Son concurrent Seb le rachète. Seb va peut-être alors au moment du rachat (mais quid 6 mois plus tard ? 5 ans plus tard ?) se trouver en « position dominante » sur quelques marchés européens. Je dis bien: quelques. Pas tous: Finlande, Espagne, Angleterre, Italie, Irlande. Quelle catastrophe imminente. Cela vaut bien deux années d’enquête de la commission européenne, non ?
Maintenant imaginez le gâchis que ces deux années représentent:
1/ les deux entreprises n’ont pas pu faire de plans à long terme, Moulinex (en faillite!) a eu un avenir totalement incertain, des tas de gens ont travaillé uniquement pour fournir des chiffres à Bruxelles, les investisseurs ont hésité…
2/ pendant 2 ans des « économistes » bruxellois ont construit des modèles, évalué des hypothèses, construit des théories…
Quel prix a eu cette fusion pour l’ensemble des consommateurs européens ?
Maintenant je vous laisse imaginer quand la fusion est interdite, comme celle de Legrand/Schneider, mais parfois autorisée pour raisons politiques (par exemple dans l’aéronautique).
Bref, comme d’habitude ce sont des décisions arbitraires, basées sur de faux concepts, engendrant des coûts énormes pour tout le monde.
On peut considérer que c’est pour défendre la liberté que la
constitution de trust est entravée.
L’existence de trust rend difficile voir impossible l’entrée sur le
marché de nouveaux producteurs. Ce que l’on peut considérer comme
une atteinte à la liberté.
Ainsi peut-on voir en ces mesures la sauvegarde de la liberté, ou
même d’une égale liberté.
Autrement dit, ce n’est pas sur de faux concepts que repose tout cela,
mais sur le concept infiniement profond de liberté. Ce n’est donc
qu’un débat philosophique complexe à ce propos qui peut permettre
d’y voir clair.
On est donc loin du shéma Hervé le libre contre les collectivistes.
Avant de discourir sur la concurrence prenez le temps de lire la thèse de François Guillaumat sur ce thème (que vous pourrez trouver sur le site de Marc Grunert : http://membres.lycos.fr/mgrunert/). L’argument fallacieux (l’existence de trust empêche l’arrivée sur le marché de nouveaux concurrents…) que vous utilisez y est méticuleusement démonté.
Alexis, votre commentaire reflète votre totale méconnaissance de l’économie.
« L’existence de trust rend difficile voir impossible l’entrée sur le marché de nouveaux producteurs. »
C’est quoi un trust ?
Aucune entreprise, ni IBM, ni Ford, ni Microsoft, ni un tas d’autres n’a jamais réussi à vraiment « sécuriser » un marché, car les demandes changent dans le temps, les technologies changent, etc etc…
Il n’y a rien de définitif à une situation de « domination » d’un marché. Tiens, même Coca-Cola et Pepsi ont vu arriver un concurrent (Virgin) et ont perdu des parts de marché! Que dire de Mac Donald’s face à Quick en France ? (et là je donne des exemples triviaux)
« Ce que l’on peut considérer comme une atteinte à la liberté. »
Une atteinte à la liberté c’est quand, par exemple, quelqu’un empêche des personnes consentantes et propriétaires des moyens qu’elles mettent en oeuvre, de réaliser leur volonté.
Par exemple quand deux entreprises fusionnent et qu’un Etat empêche cette fusion.
Les marchés sont caractérisés par une imperfection insurmontable de l’information, aucun processus de concurrence ne peut garantir l’usage le plus efficace des ressources (Hayek)
>>>L’existence de trust rend difficile voir impossible l’entrée sur le marché de nouveaux producteurs.
1/etes vous déjà allé chez Darty? D’apres ce que vous dites, si j’enleve les produits moulinex et seb (ainsi que toutes leurs autres marques, Krups, Rowenta je crois, etc..) il ne reste plus rien, est ce le cas.
2/c’est un abus de position dans quel segment, exactement?
3/ connaissant l’affaire Moulinex, je me permets de comparer a Seb, ce sont deux boites tres proche, toutes deux familiales à la base:
– actionnariat morcelé et non solidaire versus vrai travail de capitaliste
– guerre de succession versus nomination de dirigenant sur competence
– choix strategiques vers le bas de gamme ou vers de produits banalisés versus politique d’innovation a outrance,
– etc…
Au final, faillite contre rentabilité elevée.
La faillite est un système de sélection naturelle, non pas des emplyés comme croient les communistes, mais au contraire des actifs et des dirigeants surtout. Grace a la faillite, le savoir faire des dirigeants de Seb auraient pu repositionner les usines et permettre aux employés de bosser dans une meilleure boite!
[..]Les marchés sont caractérisés par une imperfection insurmontable de l’information, aucun processus de concurrence ne peut garantir l’usage le plus efficace des ressources (Hayek)
La concurrence libre et parfaite est une théorie foireuse, comme le souligne Hayek. El nino pense donc que c’est une caractéristique iuntrinseque du capitalisme qui est en jeu.
Erreur, car si la concurrence libre et parfaite et inefficace, c’est precisement parce que il a été démontré que cela conduit directement à une economie centralisée et monopolistique de type socialiste.
Etonnant, non?
En fait ce que Hayek dit, c’est que ce n’est pas la peine d’essayer d’atteindre cet etat, car non seulemnt il n’existe pas, mais surtout il n’est pas souhaitable!!!
« Pas d’evolution, si il n’y a pas de concurence ». Darwinn
On croirait lire des altercomprenants critiquant le modèle économique
standard.
« L’homme n’est pas un homo-oeconomicus », « la concurrence pure et
parfaite n’est pas réaliste », … On savait, merci.
La véritable question est comme toujours dans la définition de la
liberté, et dans l’importance relative qu’on lui attache. Je suis
d’ailleurs surpris de vous voir vous éloigner de cette piste et
m’accompagner dans des préocupations bassemements utilitaristes.
Hervé nous rappelle la position libertarienne : « Une atteinte à la liberté
c’est quand, par exemple, quelqu’un empêche des personnes
consentantes et propriétaires des moyens qu’elles mettent en oeuvre,
de réaliser leur volonté. Par exemple quand deux entreprises
fusionnent et qu’un Etat empêche cette fusion. »
Inutile de chercher plus loin. Les Etats ne prétendent pas agir dans
l’objectif exclusif de la liberté libertarienne. Leur action est aussi
motivée par la recherche de l’efficacité économique, et d’une liberté
défini comme « l’égale liberté ».
Vous pouvez ne pas être d’accord avec ces objectifs, mais vous
pourriez au moins reconnaître qu’ils existent, et que la motivation des
états dans le cadre des législation antitrust n’est pas d’opprimer pour
le plaisir d’opprimer.
« La véritable question est comme toujours dans la définition de la liberté, et dans l’importance relative qu’on lui attache. »
Importance relative ?
« […] des préocupations bassemements utilitaristes. »
Mais il est vrai que savoir lire et comprendre ce qui est écrit requiert un peu de concentration et de bonne foi.
« Une atteinte à la liberté[…] leur volonté. Par exemple quand deux entreprises fusionnent et qu’un Etat empêche cette fusion. »
La première partie du paragraphe rappelle l’idée d’atteinte à la liberté. La 2 ème partie, donne un exemple qu’on aurait pu avantageusement remplacer par : « par exemple, quand des individus homosexuels décident de s’aimer et que l’état le leur interdit (ce fut vrai, et c’est encore vrai dans certains cas) »
« Inutile de chercher plus loin. Les Etats ne prétendent pas agir dans l’objectif exclusif de la liberté libertarienne. »
l’état n’a jamais prétendu agir dans le respect de l’individu mais au nom d’une hypothétique collectivité dont bien des gens se sentent exclus pour une raison ou une autre. La liberté est de fait un point gênant dans l’optique collectiviste.
« Leur action est aussi motivée par la recherche de l’efficacité économique, et d’une liberté
défini comme « l’égale liberté ». »
On coupe les têtes qui dépassent pour atteindre l’égale liberté ? L’efficacité économique n’existe qu’entre les mains des entrepreneurs…
» […] que la motivation des états dans le cadre des législation antitrust n’est pas d’opprimer pour le plaisir d’opprimer. »
Encore un truc qui nous différencie : l’action à priori et à postériori. Les libertariens prônent le laisser faire, les collectivistes prônent la police de pensée. Mais il est vrai qu’entre temps, des catastrophes, si elles arrivent ne sont pas le fait de fonctionnaires zélés qui font leur travail avec dévotion dans l’intérêt collectif.
Si le problème est la définition de la liberté, la voici cette définition. Effectivement il faut repartir du début. Voici donc un exposé complet de la théorie libertarienne du droit et de la justice, seule cohérente et exclusive de toute autre :
Définitions préalables :
1- On appelle « personne » un être qui revendique sa propre volonté ou conscience.
2- On appelle « propriété » le contrôle effectif d’une ressource aliénable.
3- On appelle « propriété légitime » toute propriété acquise par l’un des trois modes suivants :
3-1 usage conscient par une personne de ce qui est sous le contrôle direct et exclusif de sa conscience.
3-2 usage conscient par une personne d’une ressource aliénable qui ne fait l’objet d’aucune propriété légitime préalable.
3-3 transmission entre deux personnes sans usage de violence physique récipropque d’une propriété acquise selon l’un des modes ci-dessus.
Enoncé de la Théorie du droit :
On appelle « juste » ou « conforme au droit » tout acte ne consistant pas dans l’initiative de la violence physique à l’encontre d’une propriété légitime.
Les définitions appellent un certain nombre de remarques :
Point 3-1 : il implique que toute personne consciente est légitimement propriétaire de son propre corps. La volonté étant inaliénable, tout contrat d’esclavage consenti est impossible. Le corps étant en revanche une propriété aliénable, cela implique le droit de la personne d’exploiter son corps comme bon lui semble.
Point 3-2 : Les concepts sont inaliénables (on ne peut pas les détruire et ils sont universellement consommables). Notamment, les droits de « propriété intellectuelle » n’existent pas.
On peut maintenant définir la liberté:
On appelle « liberté » l’état de toute personne dont la propriété ne fait pas l’objet d’une agression physique par d’autres personnes. Une définition équivalente est la souveraineté sur sa propriété légitime.
«Importance relative ?»
Oui tout à fait. Vous postulez que la liberté est une fin en soi. Mais
beaucoup d’humains ne partage cet avis.
Liberté = «la souveraineté sur sa propriété légitime.»
La question se pose alors de savoir qui définit ce qu’est la propriété
légitime.
«L’efficacité économique n’existe qu’entre les mains des
entrepreneurs…»
Trollesque.
« Les libertariens prônent le laisser faire, les collectivistes prônent la
police de pensée. »
Trollesque encore. Réthorique typique de la pathologie libertarienne.
Qui n’est pas libertarien est collectiviste et adepte de la police de la
pensée. On comprend mieux l’étrange convergence d’Hervé avec the
war on terror made in Bush. « Qui n’est pas avec moi est contre moi ».
On relève finalement dans la pathologie libertarienne un amour des
simplismes, le propre de l’utopie.
Ecoute, Alexis, ta méthode est agaçante.
Tu arrives, tu lis (j’espère) tu prends deux trois phrases au hasard, et tu commentes.
Ensuite, pour nous, c’est dur a commenter, car ce que tu fais revient à ne pas reconnaitre l’existence de certains faits qui n’ont pas été portés à ta connaissance.
Prends ta plume, et redige un contre article par rapport a celui de Mickael, reprend les points un par un, et non pas un ou deux par-ci par-là , et écris, redige, raisonne, et essaie de convaincre.
Si ce n’est pas une trollerie, Hervé la publiera certainement (il est souverain)
>>>>Vous postulez que la liberté est une fin en soi. Mais beaucoup d’humains ne partage cet avis.
Bravo, tout est relatif.
« Personellement, je pense que violer une petite fille de cinq ans est immonde »
Reponse d’Alexis: « Mais beaucoup d’humains ne partage cet avis. » A commencer par les pedophiles, j’imagine.
>>>Trollesque encore. Réthorique typique de la pathologie libertarienne.
Qui n’est pas libertarien est collectiviste et adepte de la police de la pensée.
FAUX, il n’a jamais dit cela, tu es constructiviste, j’espere que tu n’es pas collectiviste, parce que sinon tu es un ennemi (je parle bien sur de collectivisme FORCé et non volontaire)
T’es vriament un marrant, Alexis.
Avec un media asynchrone comme Intrnet, c’est plus dur de contredire un débile.
Par contre, en face-à -face, au bout de trente minutes, je suis sur que soit tu m’auras frappé, soit tu seras parti, soit tu seras devenu libéral.
J’ai deja dit ça, et quelques temps plus tard, deux ou trois personnes m’ont dit « je crois que je deviens de plus en plus libéral(e) ».
Haykal Houdini, hypnotiseur freelance.
« Liberté = «la souveraineté sur sa propriété légitime.»
La question se pose alors de savoir qui définit ce qu’est la propriété légitime. »
Ce qu’a fait Mickaël, donc tu n’as même pas lu ce qu’il t’a répondu. Ceci était votre dernière chance d’avoir une discussion argumentée, mais vous l’avez laissée échapper. Au revoir, vous n’êtes même pas un maillon faible, vous êtes un troll.
«Importance relative ?»
« Oui tout à fait. Vous postulez que la liberté est une fin en soi. Mais beaucoup d’humains ne partage cet avis. »
La liberté est une fin et un moyen. Ceux qui ne partagent pas cet avis sont ceux qui ont un intérêt personnel à opprimer l’autre.
« Trollesque. »
Hey petit, j’aimerai te rappeler que ceux qui créent des richesses sont les entrepreneurs et celui qui les confisque (les richesses) est l’état. Maintenant si tu arrives à me prouver le contraire alors je t’offre une bière.
« Réthorique typique de la pathologie libertarienne. »
pathologie ?
« Qui n’est pas libertarien est collectiviste et adepte de la police de la pensée. »
reprenons ta phrase de départ : « » […] que la motivation des états dans le cadre des législation antitrust n’est pas d’opprimer pour le plaisir d’opprimer. » »
Ce que j’ai argumenté en expliquant qu’il y a plus de fautes commises en partant d’un a priori qu’en examinant a postériori. L’examination à priori est du même type que la police de pensée puisqu’on est dans l’imaginaire.
Etre donc en faveur de la condamnation à priori te classe parmi les individus que je ne porte guère dans mon coeur.
Bye bye.
« Ce qu’a fait Mickaël, donc tu n’as même pas lu ce qu’il t’a répondu.
Ceci était votre dernière chance d’avoir une discussion argumentée,
mais vous l’avez laissée échapper»
Non, Mickaël a donné sa définition de la propriété légitime. Il n’a pas
dit qui était à même d’en proposer une définition qui ait valeur de
légitimité, et soit reconnue comme telle.
« Hey petit, j’aimerai te rappeler que ceux qui créent des richesses sont
les entrepreneurs et celui qui les confisque (les richesses) est l’état.
Maintenant si tu arrives à me prouver le contraire alors je t’offre une
bière »
Les entrepreneurs qui créent des richesses ne sont pas des robinsons
vivant chacun sur des iles désertes. Ils créent des richesses dans un
espace où les règles de propriété font l’objet grâce à l’état d’une
définition commune.
Montre moi qu’ils créeraient davantage de richesse en l’abscence
d’état et de définition commune des règles de propriété, et je t’offre
une bière !
« La liberté est une fin et un moyen. Ceux qui ne partagent pas cet avis
sont ceux qui ont un intérêt personnel à opprimer l’autre. »
Les libertariens ne partagent cet avis. Il n’est pas concevable pour eux
que des hommes renoncent à certaines libertés en l’échange d’un
profit d’une autre nature, par exemple matériel.
« Montre moi qu’ils créeraient davantage de richesse en l’abscence d’état et de définition commune des règles de propriété, et je t’offre une bière »
Si tu supprimes l’état et les taxes qu’il fait peser sur les entreprises… si tu supprimes les règles idiotes de monopole étatique… si tu laisses aux entrepreneurs la liberté de s’établir ou bon leur semble… si tu laisses les entrepreneurs libres d’établir entre eux et leurs employés les règles qui définiront le travail.
« Les libertariens ne partagent cet avis. Il n’est pas concevable pour eux que des hommes renoncent à certaines libertés en l’échange d’un profit d’une autre nature, par exemple matériel »
seulement dans le cas ou c’est volontaire…