Camarades,
Le complot est maintenant dévoilé. L’odieux gouvernement ultra-libéral capitaliste dirigé par le traître Chirac et son valet Raffarin à la solde du MEDEF veulent spolier les travailleurs des masses salariales laborieuses des acquis légués par leurs anciens au dur prix de leur sang. Ils se sont entendus avec les autres profiteurs européens pour tenter de mettre fin au monopole de la Sécurité Sociale. ILS NE PASSERONT PAS ! Nous n’allons pas les laisser brader cette merveille mise en place à la fin de la guerre par les camarades du glorieux Conseil National de la Résistance. Il est hors de question qu’une internationale de marchands de canons, de parasites capitalistes puisse toucher ne serait ce qu’à un cheveu de ce formidable acquis social chèrement payé par nos camarades résistants.
Nous devons entrer en résistance nous aussi contre ce programme méticuleux destiné à mettre à genoux le prolétariat français puis européen. Il est temps de nous replonger dans nos racines afin de retrouver la vigueur révolutionnaire de nos prédécesseurs.
Camarades, souvenez vous des communards de 1871, souvenez vous de Louise Michel. Elle fut la première à tenter de briser les chaînes bourgeoises capitalistes qui brimaient le prolétariat. Souvenez vous de l’ardeur du Camarade Suprême Lénine qui réussit en 1917 à renverser l’odieux régime tsariste des exploiteurs du peuple. Il est temps de les rejoindre et de reprendre le combat contre cette bourgeoisie qui nous exploite. L’histoire nous a montré qu’elle n’hésitait pas à recourir à la violence pour nous faire taire. Cette violence s’exprime par le biais de son outil, l’Etat et sa police. Brisons cet Etat et nous briserons l’instrument que la bourgeoisie utilise pour nous exploiter et nous faire taire.
Certains tentent de nous faire croire que la mondialisation que réclament les salauds de droite permettrait à chacun de vivre mieux allant jusqu’à présenter cela sous la forme d’un village mondial. Ce n’est que l’ultime version à peine déguisée d’un néo-colonialisme destiné à exploiter encore plus les nations les plus pauvres afin que les nantis puissent continuer à s ‘enrichir. Refusons la culture capitaliste car elle ne véhicule que des valeurs négatives comme le sexisme et le racisme et l’exploitation. Ils vont même jusqu’à exploiter les enfants de toutes les manières possibles. Dans les pays pauvres ils en font des esclaves destinés à travailler dans leurs usines, chez nous ils en font de véritables consommateurs, cibles de la plus odieuse publicité destinée à leur faire acheter des jeux vidéo inutiles qui les coupent de toute réalité sociale et culturelle.
La société capitaliste ne repose que sur des bases perverses. Elle hiérarchise la société en classe dominante et prolétariat dominé, elle rabaisse la femme en tant qu’objet, soumise dans un système patriarcal exploiteur, ce même système patriarcal exprimant d’ailleurs également sa violence contre les enfants. Nous communistes révolutionnaires, nous luttons contre le capitalisme qui n’a d’autre but que d’asservir les prolétaires. Aussi nous appelons tous les camarades à s’imprégner de l’enseignement de Mao Zedong » Chaque communiste doit s’assimiler cette vérité que ‘le pouvoir est au bout du fusil’ « . Ce n’est que lorsque chacun aura intégré cette vérité que la révolution prolétarienne pourra commencer.
N°2 du concours: Harald, du blog Harald Tribune. Harald, tu veux un Norberg ?
Comment cela se passe là où il n’y a pas de sécurité sociale ?
C’est mieux ?
C’est où ?
Ce concours est une thérapie pour libertariens. Tout bon libertarien Ã
besoin d’une petite psychose du « collectiviste ». Tant qu’Ã faire, autant
le créer sur commande, pour être sûr qu’il soit bien bête et ridicule.
Ca rassure de voir comme il sont bêtes en face !
le problème, cher pleutre rieur, c’est qu’en face ils sont vraiment BETES, CONS ET MECHANTS, et que ce genre de propagande, j’en trouve placardée sur les murs de ma ville, avec les signatures ATTAC, LCR, FO, SUD, CGT – au choix. Je passe sur les anarcho-syndicalistes et le parti socialiste qui commence à s’y mettre, à sa manière de pute. On peut aussi la rencontrer dans les talk shows « politiques » français, qui ont cette particularité.
Ce qui est marrant, c’est qu’on est toujours face à la même vieille langue de bois, quoiqu’un brin mise au goût du jour avec notamment l’introduction des mots « MEDEF » à la place de « patronat » (encore que…), « mondialisation » à la place de « capitalisme cosmopolite et apatride », « OGM » à la place de « science bourgeoise » (remember Lyssenko ?), « sionisme » à la place de « fascisme » (c’est con, parceque le sionisme est un mouvement de gauche, et les kibboutz des fermes collectives…), « libéralisme » à la place de « capitalisme ». Il n’y a que le discours sur l’impérialisme américain qui n’a pas varié dans les termes depuis qu’il était dicté à Moscou.
Autre détail qui tue: en dehors des syndicalistes et des dirigeants d’ATTAC, qui accusent nettement leur âge, et qui constituent la majorité, on est toujours face aux même petits cons bourgeois pseudo-rebelles que depuis 68, répartis grosso-modo en deux styles, qui empruntent parfois l’un à l’autre: le vague rétro « populaire » années 30 (ca c’est surtout LCR), et le « djumbé-dreadlocks blondes-pas d’hygiène corporelle ». De toute façon, tout ça fume trop du mauvais marocain pour être cohérent.
Mais de toute manière, aucune parodie ne pourra atteindre le niveau de la prose ineffable de Susan George.
J’ai parfois aussi l’impression que les mouvements anti-libéraux, qu’ils se réclament de Trotsky ou de De Gaulle, ne sont plus guère aujourd’hui qu’une parodie de la parodie…
Les collectivistes devraient être contents, on leur mâche le boulot. Ils n’ont plus qu’à copier/coller et à rajouter quelques fautes d’orthographe pour faire plus authentique…
Cher Pleutre rieur,
Il n’y a rien de mal à se livrer de temps en temps à un petit exercice de style, ne serait-ce que pour tenter (et c’est déjà pas mal) de comprendre un tant soit peu l’autre. En l’occurence j’ai essayé de me mettre dans la peau d’un gauchiste tendance dure LO-LCR-Mao-Trotsko-j’sais-pas-quoi-à -la-con.
Et bien, c’est fascinant, ça fout le vertige. Je ne sais plus qui disait que la connerie c’est hypnotique, je confirme. D’ailleurs je ne vois que cela comme explication rationelle à la prolifération de ce virus. Mais non j’déconne, juste une perception décalée de la réalité avec une incapacité à s’extirper d’un passé révolu depuis des lustres.
Sinon El Niño, il y a des pays qui sont dépourvus de sécu sur le continent européen, la Suisse par exemple. Et que l’on ne m’assènne pas le sempiternel argument de la Suisse pays de banquiers, antre du capitalisme, etc… ils ont aussi des prolétaires et qui travaillent en plus (les salauds de traitres) et on ne les entends pas se plaindre, preuve que cela peut fonctionner, non? Ce n’est peut être pas mieux que la sécu mais plus satisfaisant en tout cas, car je n’ai pas un goût prononcé pour votre fameuse « solidarité ». C’est une vertu qui doit être volontaire, un don librement consenti, dès lors que l’on me colle un flingue sur la tempe et que l’on glisse la main dans mon portefeuille, ce n’est plus de la solidarité mais de l’attaque à main armée, du vol quoi!
question intéressante du contestataire Nino: « comment on fait sans sécurité sociale ».
plusieurs pistes:
1) on ne fait rien, les gens paient leur assurance. bon, pas très social tout çà . Et même au nom de l’efficacité économique, pas très vendeur.
2) On laisse le privé proposer des assurances au premier euro (donc à prix forfaitaire et non à prix assis sur les salaires), mais on crée une allocation dégressive égale à 95% du tarif annuel moyen pour les plus pauvres et tombant à zéro% à partir du quatrième quintile de revenus. une sorte de « chèque santé » dégressif, quoi. un peu de calcul intégral montre qu’un tel système de financement de l’individu plutot que d’une bureaucratie coute entre 1/5 et 1/3 du cout de ladite bureaucratie aux finances publiques, permet à tout individu de s’assurer auprès de l’assureur le plus performant.
On peut améliorer le système en permettant à des assureurs moins chers de rembourser la différence entre le montant de leur cotisation et le « chèque santé », ce qui donnerait aux plus modestes qui font un effort pour trouver un assureur performant de bénéficier d’un revenu complémentaire.
Naturellement, chaque assuré doit être libre de choisir son taux de couverture. En ce qui me concerne, je choisirais un taux faible sur les médicaments et les dents, et un bon taux sur les lunettes. D’autres feraient des choix différents.
De même une personne doit elle être libre de NE PAS S’ASSURER si elle estime que cela lui est favorable. à ses risques et périls.
Quant aux moyens d’éviter le dérapage des dépenses, c’est à chaque assureur de trouver les moyens de concilier « responsabilisation du client » et « séduction de l’offre ».
Bref, comment concilier libéralisme (liberté de choix, concurrence entre les offres) et « social » à moindre coût.
J’avoue ne pas connaitre de pays ayant expérimenté ce système :-(
« J’avoue ne pas connaitre de pays ayant expérimenté ce système :-( »
Ben, avant la mise en place de la sécurité sociale, y’avait pas de sécurité sociale. Suffit de prendre un bouquin d’histoire et de regarder les USA ou la G-B du XIXè et vous aurez l’exemple d’un pays libéral sans sécurité sociale. Enfin, je crois…
L’organisation de la sécurité sociale est aussi vieille que les êtres humains. Pas besoin de comparaison aujourd’hui avec les organisations dans d’autres pays.
Jusqu’à la décennie 1920, il y avait en France une organisation spontanée de la sécurité sociale qui avait évolué en fonction de la réduction de l’ignorance des êtres humains – du progrès technique – et qui bon an mal an évoluait bien.
En matière de gestion de la santé par exemple, jamais les pires commentateurs – type Zola – n’ont attaqué les médecins (certes Molière …). Il faut être en 2004 pour entendre les violentes attaques dont ils sont l’objet, pour ne pas parler de la situation dans laquelle un nombre croissant se trouve.
Certes, dans d’autres domaines de la sécurité sociale, certains tentaient de tourner en dérision la « charité chrétienne ».
De fait, tout a commencé à basculer à la fin du XIXè siècle avec l’idéologie socialo-communiste et son attaque de la responsabilité individuelle et s’est effondré définitivement pour l’instant, en 1945 avec la construction par les socialo-communistes d’une organisation centralisée, planifiée et obligatoire de la SS.
S’il n’y avait pas eu ce qui deviendra dans quelques années « cet épisode », l’organisation spontanée de la sécurité sociale en France aurait suivi sa tendance millénaire ! Et on serait bien loin des vindictes actuelles.
Et surtout on serait bien loin du trou actuel. D’autant plus que la quasi totalité du trou de la sécu vient du financement des 35 H.
A propos de l’organisation de la sécurité sociale, j’ai travaillé quelques
temps pour une société franco-américaine. A cette époque reculée, notre
patron ,un certain Jean Riboud, nous prenait 1% de notre salaire pour notre
couverture sociale. Nous étions remboursés à 100% sur TOUT. Il suffisait
de présenter la facture ou alors faire intervenir le service social de
l’Entreprise.
Depuis lors, M. Michel Rocard, peut-être inspiré par la méthode, a
« inventé » la CSG dont le montant initial était de 1%. Quelle ne fut pas ma
déconvenue lorsque j’appris que nous n’étions toujours pas remboursé Ã
100%. Avec ce simple exemple vécu, j’ai compris ce que l’Etat pouvait nous
prendre et nous coûter.
Richard
« Depuis lors, M. Michel Rocard, peut-être inspiré par la méthode, a « inventé » la CSG dont le montant initial était de 1%. Quelle ne fut pas ma déconvenue lorsque j’appris que nous n’étions toujours pas remboursé Ã
100%. Avec ce simple exemple vécu, j’ai compris ce que l’Etat pouvait nous prendre et nous coûter. »
C’est un point qui m’a beaucoup travaillé l’esprit aussi. Par exemple, j’ai une assurance-pension privée qui m’offre une pension confortable pour une somme raisonnable alors que la cotisation pour la pension de l’Etat est plus élevée et sera misérable en comparaison à ce qu’elle m’aura coûté.
En fait, ça a une explication simple: tous ceux qui vont toucher leur assurance-pension privée ont cotisé alors que tous ceux qui toucheront une pension de l’Etat n’auront pas cotisé (je sais pas si ça s’appellera « pension » pour ceux-là mais c’est sûr ils toucheront quelque chose sans avoir participé). Sans oublier le fait que pour la pension de l’Etat ce qu’on cotise n’est pas utilisé pour faire du rendement (augmenter le capital formé par vos cotisations) mais pour payer les pensions de ceux qui sont déjà pensionnés.
Pour la CSG ça doit être idem.
En gros, certains toucheront moins que ce qu’ils ont cotisé parce que d’autres toucheront plus que ce qu’ils ont cotisé.
Donc, ce n’est plus le principe de la capitalisation et de l’épargne comme dans le privé, c’est un impôt déguisé (puisqu’on prend de l’argent aux uns pour redistribuer aux autres).
« Donc, ce n’est plus le principe de la capitalisation et de l’épargne comme dans le privé, c’est un impôt déguisé (puisqu’on prend de l’argent aux uns pour redistribuer aux autres). »
J’ajoute que si le but consistait à simplement faire du rendement sur l’épargne cotisée, il n’y aurait pas besoin de l’Etat, le privé s’en chargerait. L’Etat intervient parce que certains ne peuvent pas se payer les services d’une CSG privée (parce qu’ils sont au chômage par exemple).
C’est bel et bien de l’impôt redistributif.
heu… je m’en voudrais (en fait, non) de briser un doux rêve, mais l’essentiel de la redistribution se fait en direction du public et des fontionnaires… ces derniers ne côtisant quasiment pas (relativement au privé). Qu’au passage des pauvres en profitent de temps à autre c’est bien possible, mais n’oublions pas que la CSG, parmi les impôts, a l’une des assiettes les plus larges.
« En fait, ça a une explication simple: tous ceux qui vont toucher leur assurance-pension privée ont cotisé alors que tous ceux qui toucheront une pension de l’Etat n’auront pas cotisé »
C’est ce que l’état, les syndicats et les gauchos appellent « solidarité ». Simple, non? Ce qu’ils oublient de dire tous ces guignols c’est que lors de sa création alentour de 1946/47 il y avait alors 5 cotisants pour 1 retraité, donc à cette époque la « solidarité » forcée ne coûtait pas bien cher (quoique sur le principe cela reste euh…du vol, euh…non du communisme, euh…non, enfin un truc d’escroc). Aujourd’hui le système de répartition vit ses dernières heures puisque nous sommes quasiment arrivés à la parité cotisants/retraités. Ajoutez à cela que le régime général raque pour combler les déficits des régimes corporatifs (ratp, sncf, mineurs de fond,…) et vous aurez la mesure du désastre.
En clair et là je m’adresse au pleutre rieur et à El niño, j’aimerai bien savoir comment les petits génies de la gauche vont faire pour réaliser la quadrature du cercle car là il y a un truc pas simple qui se profile à l’horizon les gars. Car ne l’oublions pas nos cotisations actuelles servent à payer les pensions des retraités actuels. Toucherons nous encore quelque chose de cet état, si bon et solidaire que vous vénérez, lorsque nous serons vieux. Ayez l’honnêteté de reconnaitre que la perpétuation ad nauseam de ce système ne peut déboucher que sur une escroquerie monumentale, à moins, à moins que l’on ne décide de créer encore et toujours une nouvelle taxe.
>j’aimerai bien savoir comment les petits génies
>de la gauche vont faire pour réaliser
>la quadrature du cercle
>à moins que l’on ne décide de créer encore
>et toujours une nouvelle taxe.
Bravo ! Tu as tout juste (sauf pour l’expression
« petits génies », moi je dirais « grands voleurs »).
« En clair et là je m’adresse au pleutre rieur et à El niño, j’aimerai bien
savoir comment les petits génies de la gauche »
LOL ! Formidable… Alors comme çà je serais de gauche ?
« Aujourd’hui le système de répartition vit ses dernières heures
puisque nous sommes quasiment arrivés à la parité cotisants/
retraités »
Parce que bien entendu, le système par capitalisation multiplie les
actifs…
[il y a des pays qui sont dépourvus de sécu sur le continent européen, la Suisse par exemple]
Cela mériterait des précisions. Je manque de temps pour essayer de comprendre comment cela marche chez les petits filous. Un site : http://www.ofas.admin.ch visiblement il y a de l’organisation de la protection sociale chez eux.
Au passage : « Les dépenses que la Confédération consacre à la prévoyance sociale atteignent environ 14 milliards de francs (suisses), soit un peu plus du quart de son budget. »
[En clair et là je m’adresse au pleutre rieur et à El niño, j’aimerai bien savoir comment les petits génies de la gauche vont faire pour réaliser la quadrature du cercle]
Je te rassure : je suis à l’extrème droite de la gauche.
Mais ta question simple demande une réponse simple : il suffit de prendre l’argent où y’en a. Et il y en a, de plus en plus, même avec une croissance molle, largement de quoi payer les retraites à tout le monde.
De plus si le chomage baissait tous les trous sécu, retraites et autres disparaiteraient.
Oh ben oui c’est si simple: il suffit de confisquer toute la croissance des 30 prochaines années (conséquence: stagnation du niveau de vie des actifs) et même plus car ça ne suffira pas, donc de multiplier par 2 ou 3 les charges sociales actuelles.
Il suffit de prendre l’argent où il est, dans les poches des gens!
[Jusqu’à la décennie 1920, il y avait en France une organisation spontanée de la sécurité sociale ]
Toujours les mêmes mots sans aucun sens : la spontanéité.
D’autant plus que notre cher georgio ajoute « qui avait évolué en fonction de la réduction de l’ignorance des êtres humains – du progrès technique » ce qui fait quand même beaucoup de conditions pour que la spontanéité agisse. Moi ça me fait plus penser à un bon vieux déterminisme…
Mais bon il est vrai qu’il existait des systèmes de sécu corporatistes, de plus il existait la solidarité familiale.
« En 1944, on comptait
589 Caisses primaires (maladie, maternité), 68 Caisses « vieillesse ». Au total 677 organismes, en
comptant les Unions de caisses. La situation est analogue pour les Allocations familiales avec
399 Caisses de compensation (interprofessionnelles). »
[les socialo-communistes]
Un cri de guerre ? Une éructation orgasmique ?
Mais il est vrai que personne ne doit oublier que les communistes mangent les bébés.
[Il suffit de prendre l’argent où il est, dans les poches des gens!]
Ce ne sont pas les poches des gens qu’il faut racler mais le Kpital pour remplir les poches des gens. Tout notre système est basé sur la cotisation des travailleurs (taxation du travail si tu préfères) or ce n’est plus le travail qui génère du brezoufe mais le K. Il faut donc taxer le K.
Mais évidemment, ce n’est plus possible puisque le K va là ou il veut et plutot là où c’est free tax.
Résultat : notre système solidaire et relativement égalitaire est mort mais son agonie va durer encore quelques temps et notre génération paiera finalement 2 fois, une fois pour nos parents et une fois pour nous mêmes.
« Toujours les mêmes mots sans aucun sens : la spontanéité. »
je comprends que ce concept n’ait pas de sens pour un anti-libéral, puisque toute démarche étatiste vise à l’anéantir…
(évidemment, ce qui se fait par le biais de l’Etat au lieu de se faire librement coûte atrocement plus cher, mais pourquoi donc ?).
« notre système solidaire et relativement égalitaire est mort »
je suis d’accord quand au constat, par contre, pour ce qui est de la solidarité et de l’égalité, même au niveau des intentions de départ, je pouffe sous cape, comme disait Desproges. Pouf pouf pouf donc. Dès que j’entends ou que je lis les mots « solidarité » et « égalité », je cherche tout de suite où se situe l’embrouille: qui vole qui au profit de qui, en piétinant la liberté au passage.
« Mais ta question simple demande une réponse simple : il suffit de prendre l’argent où y’en a. Et il y en a, de plus en plus, même avec une croissance molle, largement de quoi payer les retraites à tout le monde. »
Ben oui, y’a qu’a. tant qu’à faire. sauf que, petit génie, l’argent que tu mets à un endroit est de l’argent qui ne sert pas ailleurs, et tu ne t’étais jamais demandé à quoi servait l’argent des riches comme tu dis ? non, pour toi il se sert qu’à se payer des putes de luxe et des limousines. Sauf que tu confonds l’argent de poche et les masses financières qui servent à l’investissement. C’est ça, la splendeur de la bêtise gauchiste. Et même je vais te dire: je préfère qu’un riche se paye une pute de luxe plutôt que cet argent aille à un syndicaliste CGT à la retraite qui bafoue tous les jours et de tout son être l’essence de la démocratie.
[Mais ta question simple demande une réponse simple : il suffit de prendre l’argent où y’en a. Et il y en a, de plus en plus, même avec une croissance molle, largement de quoi payer les retraites à tout le monde.]
Niño mon grand,
Tu es sur automatique encore une fois, comme Arlette et Olivier.
Relis les classiques
Les riches peuvent-ils payer les retraites ? par Thomas Piketty LE MONDE 10.06.03
Extrait :
» D’où la question : les riches sont-ils effectivement assez riches pour payer les retraites ? La réponse à cette question est malheureusement négative. Les riches sont (trop) riches, mais la masse des retraites à financer, compte tenu de l’allongement de l’espérance de vie, est encore plus gigantesque. Les ordres de grandeur ne sont tout simplement pas les mêmes. »
Et il ne s’agit QUE des retraites
Pourtant Dieu sait que le jeune Thomas (« économiste » des inégalités) n’aime pas les riches :
« Le fait que les riches ne soient pas assez nombreux pour tout financer n’implique certes pas qu’il faille les dispenser de tout effort, bien au contraire. » etc.
[« Ce ne sont pas les poches des gens qu’il faut racler mais le Kpital pour remplir les poches des gens. »]
Là ça devient intéressant,
Développe,
Raconte nous cette bête qui flotte toute seule et n’appartient à personne, même pas aux riches.
À moins que ce ne soient les gens qui sont ailleurs.
Niño penserais-tu à taxer les étrangers – les Chinois, les Américains – pour nos besoins ? CÂ’est idée à breveter.
[« Résultat : … et notre génération paiera finalement 2 fois, une fois pour nos parents et une fois pour nous mêmes. »]
Un gros coup de macro. Un.
C’est le problème : « notre génération ». Il en qui paient et il y en a qui reçoivent. Et ceux là , ils sont tellement futés qu’ils veulent taxer AVANT d’avoir laisser créer de quoi taxer. Comme dit Descartes « le bon sens est la chose la mieux partagée ».
« C’est le problème : « notre génération ». Il en qui paient et il y en a qui reçoivent. Et ceux là , ils sont tellement futés qu’ils veulent taxer AVANT d’avoir laisser créer de quoi taxer. Comme dit Descartes « le bon sens est la chose la mieux partagée ». »
Et pan dans la gueule ! ouais ! et je rajouterai: « trop d’impôt tue l’impôt ». Parceque non seulement ils taxent AVANT, mais en plus ils ne le font pas avec le dos de la cuillère !
à Nyarlathotep:
« (évidemment, ce qui se fait par le biais de l’Etat au lieu de se faire librement coûte atrocement plus cher, mais pourquoi donc ?). »
ça ne coûte pas plus cher fait par l’état que par le privé. C’est juste que l’objectif est différent. Dans le cas de la sécurité sociale, l’état prend à certains pour le donner à d’autres. On peut appeller cela du vol selon un certain point de vue mais pas du gaspillage, bien que beaucoup aient cette impression. Si une assurance privée faisait de même, ça coûterait aussi cher qu’avec l’Etat.
Tout ça pour dire que le gaspillage de l’Etat est une idée reçue et des études (je n’ai pas vérifié cela) ont montré que la productivité dans le service public était sensiblement la même que celle du privé. La différence réside dans le fait que l’Etat investit dans des secteurs dont le profit n’est pas direct ou avec un autre objectif que le profit.
Ce qui est criticable c’est le principe (d’un point de vue moral et économique):
– peut-on forcer les gens à faire de la charité?
– a-t-on le droit de décider à la place des gens quoi faire de leur argent?
– ceux qui bénéficient de l’argent de l’impôt le méritent-ils?
– l’impôt est-il nécessaire ou nuisible?
Etc.
à Harald:
« Car ne l’oublions pas nos cotisations actuelles servent à payer les pensions des retraités actuels. »
Cela seul est déjà une arnaque car l’argent au moment de la cotisatisation vaut plus que l’argent au moment de la retraite (because inflation). Donc en gros le retraité a « épargné » auprès de l’état avec du bon argent et reçoit à sa retraite de la monnaie de singe (puisque l’inflation n’y est pas totalement compensée, sans même parler des intérêts que cet argent aurait pû générer).
ça ne coûte pas plus cher fait par l’état que par le privé
ça ne coûte pas plus cher fait par l’état que par le privé
ça ne coûte pas plus cher fait par l’état que par le privé
ça ne coûte pas plus cher fait par l’état que par le privé
ça ne coûte pas plus cher fait par l’état que par le privé
ça ne coûte pas plus cher fait par l’état que par le privé
ça ne coûte pas plus cher fait par l’état que par le privé
ça ne coûte pas plus cher fait par l’état que par le privé
….
suffisamment répété ça devient une vérité
des études ont montré que la productivité dans le service public était sensiblement la même que celle du privé
Même opération
T’as tout compris Gonzolo.
Prends une carte.
T’as de l’avenir.
« ce n’est plus le travail qui génère du brezoufe mais le K. Il faut donc
taxer le K. »
http://gribeco.free.fr/
va.php
« ça ne coûte pas plus cher fait par l’état que par le privé. »
Bastiat en son temps : « ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ».
« C’est juste que l’objectif est différent. »
Vrai, dans un cas il y a un objectif ‘ »d’intérêt général » (sait pas trop ce que c’est, une formule de magie noire sans doute ©Faré) dans l’autre des intérêts privés et des comptes à rendre aux clients et aux actionnaires.
« Dans le cas de la sécurité sociale, l’état prend à certains pour le donner à d’autres. On peut appeller cela du vol selon un certain point de vue mais pas du gaspillage, bien que beaucoup aient cette impression. »
http://www.ifrap.org
http://www.contribuables.net
« Si une assurance privée faisait de même, ça coûterait aussi cher qu’avec l’Etat. »
Pas nécessairement, en concurrence, une entreprise tentera d’obtenir le meilleur rendement avec un minimum d’effort. Si le client ne fait pas partie de ses objectifs (quand l’état appelle un client un usager par ex), il perd des clients.
« Tout ça pour dire que le gaspillage de l’Etat est une idée reçue »
http://www.ifrap.org
http://www.contribuables.net
« et des études (je n’ai pas vérifié cela) ont montré que la productivité dans le service public était sensiblement la même que celle du privé. »
Non, la productivité du privé à pondre loi et taxes et à se servir dans la poche des clients est infiniment plus faible que celle de l’état. Sinon, comparer la productivité entre le secteur primaire, secondaire et tertiaire est bidon puisque l’état est majoritairement dans le tertiaire. Cependant comparer l’efficacité et la productivité du tertiaire public/privé : il faut avoir une sacré mauvaise fois pour affirmer que le public est aussi (ou supérieurement) efficace que le privé.
« La différence réside dans le fait que l’Etat investit dans des secteurs dont le profit n’est pas direct ou avec un autre objectif que le profit. »
Il est certain que quand l’état s’engage avec ses gros sabots à coup de lois, de décrets et de taxes dans un domaine, il force les concurrents à fuirÂ…
LA REDISTRIBUTION POUR LES NULS
puisque les hostilités sont ouvertes, je vais redistribuer un peu de Bastiat dans la face de certains imbéciles faisant partie de la secte des adorateurs de l’Etat qui fréquentent ce thread en dépit de tout.
Pourquoi une redistribution est-elle un appauvrissement ?
1/ une redistribution n’est pas un investissement: elle n’a pas pour objectif de créer une somme supérieure à celle de départ.
2/ pour opérer une redistribution, l’Etat a besoin de rémunérer des professionnels, les fonctionaires, ainsi que de leur fournir l’équipement (bureaux, etc…). La somme de départ se trouve donc amputée des salaires et frais de fonctionement.
3/ le coût de la redistribution n’est jamais égal à ce qu’il devrait être, puisque l’opération n’est pas gouvernée par le principe de rentabilité: il se produit alors des dérives telles que la corruption, les ententes illicites, le détournement de fonds, la bureaucratie et une fonction publique surnuméraire.
« suffisamment répété ça devient une vérité »
Qu’est-ce qu’on répète le plus dans les bistrots (lieu hautement fréquenté par les génies de l’économie)? Que l’état coûte plus cher que le privé ou l’inverse? Allez, soit sincère et tu verras que le slogan-cliché n’est pas là où tu le penses (je suis gentil en disant que tu penses).
« T’as tout compris Gonzolo. »
Waow, je m’incline face à autant d’arguments intelligents.
Et inutile de me traiter de communiste ou autre, je ne suis vraiment pas de gauche.
« T’as de l’avenir. »
Ce sont les frustrés qui ont besoin d’un bouc émissaire qui ont de l’avenir. En ce qui me concerne, j’ai un présent.
PS: voici quelques liens (articles et études de cas) pour te montrer que la réponse n’est pas aussi évidente que « tu le penses », j’ai mis du pour et du contre:
http://ideas.repec.org/p/iim/iimawp/2003-06-01.html
http://www.accountancyage.com/Analysis/1135611
http://www.newint.org/issue355/bword.htm
Je cite un passage du dernier: « There have now been dozens of studies showing that the private sector is not, by definition, more efficient than the public sector. Some have concluded the private sector is more efficient and some that the public sector is more efficient. But most have concluded that there is no significant difference. «
« 1/ une redistribution n’est pas un investissement: elle n’a pas pour objectif de créer une somme supérieure à celle de départ. »
Ce n’est pas l’objectif mais rien ne dit que de la création de richesse ne se produise suite à cela. Je n’ai pas d’opinion tranchée sur la question mais en tous cas ce n’est pas aussi évident que ça. La redistribution peut ainsi éventuellement réinsérer dans le circuit de production des gens qui en seraient exclus sinon. Voire en tous cas permettre d’améliorer la productivité des gens bénéficiant de la redistribution, etc.
« 2/ pour opérer une redistribution, l’Etat a besoin de rémunérer des professionnels, les fonctionaires, ainsi que de leur fournir l’équipement (bureaux, etc…). La somme de départ se trouve donc amputée des salaires et frais de fonctionement. »
C’est oublier que l’engagement de ces professionnels est aussi déjà une forme de redistribution et même d’aide publique déguisée (des entreprises privées gravitent toujours autour des services publics, je travaille moi-même dans l’une d’elle).
« 3/ le coût de la redistribution n’est jamais égal à ce qu’il devrait être, puisque l’opération n’est pas gouvernée par le principe de rentabilité: il se produit alors des dérives telles que la corruption, les ententes illicites, le détournement de fonds, la bureaucratie et une fonction publique surnuméraire. »
Ces dérives existent aussi dans le privé quoique peut-être dans une moindre mesure (l’administrateur général de ma dernière boîte est actuellement jugé pour détournements de fonds, par exemple). Le principe de rentabilité n’est pas toujours respecté dans la pratique y compris dans le privé. Il faut ne jamais avoir travaillé dans une boîte du privé pour croire que tout y rationnel.
Bastiat est vraiment simpliste, s’il n’avait que ces arguments.
« http://www.ifrap.org
http://www.contribuables.net »
ça prouve juste que tout ne tourne pas rond dans l’administration publique. Mais ça tout le monde le sait.
ça ne prouve pas que tout tourne rond dans le privé, ni que ce que fait le public serait mieux fait par le privé. Suffit de voir les privatisations d’entreprises publiques et les dégâts que cela a parfois occasionné (parfois, aussi, ça a amélioré les choses).
Il doit probablement exister des organisations telles que l’ifrap mais ayant pour bêtes noires les compagnies privées de train anglais par exemple. Ou encore les compagnies privées d’électricité californiennes…
Cette question demande plus de réflexion que quelques slogans et de voir au cas par cas.
Waou, waou, Gonzolo,
Toujours une joie de rappeler l’élémentaire. C’est simple et peu fatigant.
La théorie prévoit, et l’expérience montre que SUR LA LONGUE DURÉE le monopole (ou le cartel) conduit à une baisse de la qualité ET à une augmentation des coûts.
Toujours SUR LA LONGUE DURÉE (ça se compte en décennies), le monopole et le cartel ne peuvent se maintenir que par la contrainte étatique.
Tu trouveras des études économiques qui montrent que l’augmentation des impôts conduisent les gens à travailler davantage et à être plus prospères. Tu trouvera des études qui montrent qu’augmenter le SMIC augmente l’emploi.
Malheureusement elles ne sont pas suffisamment appliquées. C’est pourquoi nous ne sommes ni assez travailleurs, ni assez prospères, ni assez au SMIC.
En bref, tu trouveras, en cherchant bien, des études économiques qui te montreront le contraire et le contraire du contraire, comme tu dis joliment du pour et du contre. À toi de juger et à confronter à la réalité (à partir d’une bonne base théorique. Mais laissons l’épistémologie pour plus tard.)
Tu trouveras de nombreuses études qui disent que le présent est très bref, coincé entre le passé et l’avenir. Pratiquement inexistant. Décoince.
Tu n’es pas vraiment de gauche ou vraiment pas, peu importe. Tu n’as pas encore compris que la droite (si j’ai bien compris tu te détermines droite/gauche), la droite en France est socialiste, socialiste de droite.
Tu me fais plaisir. Parce que si c’est ce qu’on commence à répéter dans les bistrots … c’est une très bonne nouvelle. C’est ainsi que ça commence à percoler, un siècle après les premières études théoriques. Mais ne t’étonnes pas, Gonzolo, LA LONGUE DURÉE, LA LONGUE DURÉE.
« C’est pourquoi nous ne sommes ni assez travailleurs, ni assez prospères, ni assez au SMIC. »
Ahh voilà quelque chose qui me parle chers camarades. Je me souviens d’une phrase tirée d’une de ces fascinantes prestations télévisuelles du grand humoriste Georges Marchais. En 1974 (notez bien l’année) en plein boom de la campagne présidentielle il préconisait le passage du SMIC à … 10.000 francs. Ca, ça me parle! Ca, ça me rassure sur la santé mentale des dirigeants et militants de gauche. Ca c’est du réalisme social.
Maintenant ils sont passés à la vitesse au dessus, ils ont décidé de prendre l’argent là où il est. Toujours plus forts, toujours aussi réalistes les gars! Continuez, vous avez une belle carrière devant vous. En fait vous êtes de grands incompris. Vous êtes les derniers grands explorateurs, vous repoussez sans cesse les limites (de quoi je vous laisse le découvrir).
Chapeau bas.
« LA REDISTRIBUTION POUR LES NULS »
Aucun des deux premiers points que vous citez n’est un argument
permettant de dire que la redistribution appauvri (sous entendu la
nation dans son ensemble). Par ailleurs, toute organisation a un coût,
qu’elle soit publique ou privée. Vous n’avez donné aucun argument
permettant de penser que l’organisation d’un établissement public
était plus ou moins efficace que celle d’un établissement privé. Par
ailleurs, lorsque vous parlez de corruption, il s’agit d’une pure
contingence, d’ailleurs pas propre au secteur public.
« En bref, tu trouveras, en cherchant bien, des études économiques qui
te montreront le contraire et le contraire du contraire »
Et hop… L’altercompréhension libertarienne dans toute sa splendeur.
Direction => le café du commerce.
« le coût de la redistribution n’est jamais égal à ce qu’il devrait être,
puisque l’opération n’est pas gouvernée par le principe de rentabilité »
Chacun se gouverne individuellement selon le principe de
« rentabilité ». C’est là le problème de toutes les organisations,
publiques ou privées, des managers comme les fonctionnaires (vous
noterez au passage que les managers comme les fonctionnaires
dépensent l’argent d’autrui).
« La théorie prévoit, et l’expérience montre que SUR LA LONGUE DURÉE le monopole (ou le cartel) conduit à une baisse de la qualité ET à une augmentation des coûts. »
Pour la baisse de la qualité, c’est très possible. C’est le résultat logique d’un manque de concurrence, on se repose sur ses lauriers.
Vous proposez donc que le marché des impôts soient ouverts à la concurrence? :-)
Parce que si c’est juste pour dire qu’une sécurité sociale privatisée est de meilleure qualité, inutile de faire de grandes études pour le savoir… à condition d’en payer le prix. Si on est passé à une sécurité sociale publique c’est uniquement parce que certains n’auraient pas été capables ou n’auraient pas voulu payer ce prix et auraient donc été exclus des bénéfices de la sécurité sociale.
Pour ce qui est de l’augmentation des coûts, vous voulez sûrement dire « prix » et non « coût » (qui eux n’ont pas de raison de varier si la productivité est équivalente). C’est possible mais encore une fois cela ne règle pas la question de ceux qui ne peuvent se payer le prix d’une sécurité sociale privatisée. Ce prix varie d’ailleurs aussi bien dans le public que dans le privé d’une personne à l’autre. Par ex, si vous êtes fumeur c’est plus cher dans le privé qu’un non-fumeur et en ce qui concerne le public, un pdg cotisera plus qu’un ouvrier.
En résumé, allez donc dire à un chômeur qu’une assurance privée lui coûterait moins cher et il vous rira au nez évidemment.
« Toujours SUR LA LONGUE DURÉE (ça se compte en décennies), le monopole et le cartel ne peuvent se maintenir que par la contrainte étatique. »
Pourquoi on a fait des lois anti-trusts alors? Petit rigolo…
« Tu trouveras des études économiques qui montrent que l’augmentation des impôts conduisent les gens à travailler davantage et à être plus prospères. »
Tu dévies le débat là . Je n’ai absolument pas parlé de ça.
à suivre…
« Malheureusement elles ne sont pas suffisamment appliquées. C’est pourquoi nous ne sommes ni assez travailleurs, ni assez prospères, ni assez au SMIC. »
Bien qu’étant favorable à une diminution des impôts et à un désengagement de l’état de certains domaines, je ne peux m’empêcher de sourire lorsque je vois qu’Harald, à cette phrase, répond : « Ahh voilà quelque chose qui me parle chers camarades. »
Comme a dit Pleutre rieur, c’est vraiment le café du commerce…
« En bref, tu trouveras, en cherchant bien, des études économiques qui te montreront le contraire et le contraire du contraire, comme tu dis joliment du pour et du contre. À toi de juger et à confronter à la réalité »
Ben oui, c’est ce que je dis. Et la réalité, ça implique de voir au cas par cas et non de faire des généralisations du genre « le privé c’est mieux que le public » (ou l’inverse en ce qui concerne votre frère siamois gauchiste).
« Tu trouveras de nombreuses études qui disent que le présent est très bref, coincé entre le passé et lÂ’avenir. Pratiquement inexistant. »
Pratiquement inexistant pour la réflexion, pas pour l’action. Je t’expliquerai ça un jour…
« Tu nÂ’es pas vraiment de gauche ou vraiment pas, peu importe. »
Vraiment pas ou pas vraiment, ça dépend des cas concrets puisque je n’obéis pas à un évangile révélé.
Peut-être même que parfois, rarement il est vrai, je suis de gauche. Et tu sais pourquoi? Parce que j’ai horreur des slogans et des idées toutes faites. Je découvre avec horreur qu’il y a des libéraux qui en sont tout autant pétris.
« si jÂ’ai bien compris tu te détermines droite/gauche »
T’as pas compris, je me détermine au cas par cas, et donc aussi au jour le jour (seuls les idiots ne changent pas d’avis). Je me veux pragmatique.
Par contre, j’ai l’impression que t’as bien envie de me déterminer droite/gauche…
« Parce que si cÂ’est ce quÂ’on commence à répéter dans les bistrots Â… »
Commence? Et Poujade? Et les jacqueries? Et les beaufs, c’est nouveau?
A ceux qui n’ont pas encore compris pourquoi il convient d’être libéral, une toute petite évidence : l’État français prélève 100 euros et en redistribue en gros 20. Le reste, c’est-à -dire 80 euros sert à faire fonctionner l’énorme machine à (très mal) distribuer. L’État, c’est la montagne qui accouche d’une souris. C’est tout ce qu’on veut sauf efficace, rentable, etc. Une entreprise privée est toujours plus pertinente puisqu’elle ne subsiste qu’avec des clients satisfaits. L’État n’a que des obligés. Satisfaits ou insatisfaits, ils n’ont d’autres choix que de subir ou d’immigrer.
Mais d’autres ici l’ont dit mieux que moi. Merci Harald, merci Nyarla..
Emma
« l’État français prélève 100 euros et en redistribue en gros 20. Le
reste, c’est-à -dire 80 euros sert à faire fonctionner l’énorme machine
à (très mal) distribuer. »
Est-ce que l’Etat ne serait pas aussi un producteur de services non
marchand ?
=> café du commerce
Mais aussi:
« Le reste, c’est-à -dire 80 euros sert à faire fonctionner l’énorme machine à (très mal) distribuer. »
Cette énorme machine est déjà de la redistribution dans son fonctionnement même. Plutôt que de payer un chômeur pour ne rien faire, certains pensent qu’il vaut mieux le payer un peu plus pour travailler pour l’Etat. Je dis pas que c’est efficace (je pense le contraire s’il s’agit d’emplois artificiels), mais en tous cas c’est bel et bien déjà une forme de redistribution.
C’est le principe du keynésianisme.
Non, Gonzolo, car ces emplois créés par l’État détruisent les autres, les vrais. Si, au lieu de prélever 100 euros, l’État ne prélevait que 20 euros pour ses fonctions régaliennes, les 80 euros restant seraient dépensés ou épargnés ou placés, de toute façon seraient employés à quelque chose d’utile dans l’économie du pays.
Et justement le keynésianisme a montré ses limites partout même si certains croient encore (parce que ça les arrange) que cette théorie a un avenir (cf. Sarko bien mal venu aux Finances et bien d’autres à gauche).
Pour ce qui est de produire des services non marchands, le privé peut très bien le faire aussi et à moindre coût.
Emma
« Pour ce qui est de produire des services non marchands, le privé peut
très bien le faire aussi et à moindre coût. »
Le privé peut aussi le faire certes, mais çà n’enlève rien à la nullité de
votre propos qui consiste à affirmer que la production de ces services
constitue un gaspillage. Avec encore un peu de mauvaise foi, vous
pourrez vous faire embaucher par l’ « i »frap.
« Est-ce que l’Etat ne serait pas aussi un producteur de services non
marchand ? »
lesquels ? sans vouloir entrer dans le café, quels services ne pourraient pas être en concurrence ? On pourrait presque conclure qu’ils sont déjà tous en concurrence puisque chaque état est différent, alors allons plus loin dans le département, la régionÂ…
« Cette énorme machine est déjà de la redistribution dans son fonctionnement même. Plutôt que de payer un chômeur pour ne rien faire, certains pensent qu’il vaut mieux le payer un peu plus pour travailler pour l’Etat. Je dis pas que c’est efficace (je pense le contraire s’il s’agit d’emplois artificiels), mais en tous cas c’est bel et bien déjà une forme de redistribution. »
Ca ne redistribue rien du tout parce qu’à chaque fois que l’état prélève un euro pour transformer un chomeur en fonctionnaire, il détruit par la même occasion un emploi dans le privé. Ce n’est pas un simple phénomène de vase communiquant mais d’interpénétration profonde de l’économie (libres.org ou contribuables oul’ifrap en avait parlé)
« Le privé peut aussi le faire certes, mais çà n’enlève rien à la nullité de votre propos qui consiste à affirmer que la production de ces services constitue un gaspillage. »
Pourquoi l’argent qui est dépensé pour un monopole est il du gaspillage? Ben la réponse est dans la question : le monopole n’a pas à craindre de concurrence, il n’est donc pas tenu d’équilibrer ses coûts et la qualité de ses services par rapport à la demande. L’usager n’est qu’une variable dont que l’on fixe comme bon nous semble. De plus, toute dépense inconsidérée dans le cas des services publics est remboursée par tous, donc pas de problèmes bancaires. Il suffit pour cela de voir l’état de la dette Fr qui gonfle sans plus s’arrêter alors que dans le même temps le reste des variables économiques passent au rouge.
« Quand l’état prélève 100, il redistribue 20 »
Oh non, c’est beaucoup moins que cela! L’état prélève environ 45% du PIB et ne redistribue que 2,7%, c’est à dire que quand l’état prélève 100 euros, il redistribue 6 euros!
A noter, pour les anti-américains, que, alors que l’état U.S ne prélève que 30% du PIB, il redistribue 5%, c’est à dire 17 euros pour 100 euros prélevés, pratiquement 3 fois mieux que la France. Mais l’ineffable Susan George d’Attac continuera à dire que la société européenne est basée sur la redistribution alors que les USA sont le pays de l’individualisme.
Le problème de l’état français, c’est que l’argent coule à flots avec peu de contrôles et sans presque aucune transparence. Pourquoi se fatiguer à rendre des comptes, alors que les contribuables sont assez bêtes pour payer en se contentant du camembert en couverture de la notice des impôts? Mais cela n’empêchera pas Denis Robert de continuer à exiger la transparence des transactions financières privées.
Il y a deux problèmes avec l’étatisme, théorie qui consiste à remplacer la dépense privée par la dépense publique.
1. Les « pertes de charge », autrement dit les gaspillages et la corruption. D’après l’IFRAP, elles atteindraient environ 8% du PIB, soit une centaines de milliards d’euros par an quand même. Quelques exemples: la SNCF, EDF, le Crédit Lyonnais, France Telecom, Bercy, le GIAT, etc…
2. La perte de liberté, qui se manifeste par le sentiment de travailler pour des clopinettes quand on est contributeur et la débilisation qui résulte de l’assistanat pour ceux qui dépendent des aides de l’état.
en fait, ce n’est pas un emploi dans le privé que détruit un emploi de fonctionnaire, mais il me semble bien qu’en France c’est plutôt de l’ordre de deux ou trois.
« Ces dérives existent aussi dans le privé quoique peut-être dans une moindre mesure (l’administrateur général de ma dernière boîte est actuellement jugé pour détournements de fonds, par exemple). Le principe de rentabilité n’est pas toujours respecté dans la pratique y compris dans le privé. Il faut ne jamais avoir travaillé dans une boîte du privé pour croire que tout y rationnel. »
je ne le nie pas, mais vois-tu, si une entreprise s’amuse trop longtemps à ce genre de choses, ce genre de choses que pratique couramment l’Etat français à une échelle bien plus vaste, hé bien elle coule. Et il y a des types éventuellement qui passent devant les tribunaux. Et en plus, quand elle coule, elle a le bon goût de le faire avec ses sous à elle, et pas ceux du contribuable (comme pour ces entreprises publiques dont on finance et refinance les déficits abyssaux… dus à l’incompétence et aux investissments hasardeux).
Le privé est responsable, tandis que dans une social-démocratie truffée de fonctionnaires syndiqués (puissant lobby anti-libéral), l’Etat est irresponsable, sa faillite dure un temps extrêment long et se fait avec l’argent de TOUS ! Une entreprise privée fait faillite toute seule dans son coin, et ce n’est qu’un nombre limité de personnes qui se retrouvent dans la merde, tandis que notre Etat, non content de faire fuir les entreprises privées, quand il ne les pousse pas tout simplement à la faillite(sauf celles qui vivent de lui, évidemment, mais alors ne s’agit-il pas de para-public ?), notre bienveillant et omniscient Etat, est en ce moment même en train de faire faillite, et SA faillite c’est aussi celle du peuple, de la nation. C’est à dire NOUS. Ce qui est beau dans l’histoire je trouve, c’est que la prospérité des priviligiés du public est d’ores et déjà condamnée, quoiqu’il advienne.
mais lorsque se produira l’effondrement final, aurons-nous une guerre civile ?
un autre truc auquel je suis en train de penser: bien sûr que toute organisation a un coût, mais il y a certaines qui produisent des richesses, donc qui se remboursent elle-mêmes, d’une certaine manière, et il y en a d’autres qui ne contribuent à aucun processus de création de richesses, et qui donc constituent une perte sèche.
Alors évidemment qu’un fonctionnaire consomme, qu’il fait ses courses et tout ça. On me l’a déjà sortie celle-là . Mais à sa place, un type du privé consommerait tout autant, sauf que lui enrichit le pays, tandis que le premier relève au mieux du sacrifice nécessaire et bien souvent empêche les autres de travailler.
je ne suis pas contre une action de l’Etat, mais elle doit être très ponctuelle et mûrement réfléchie, mise en place par des individus qui ont conscience de gérer l’argent des autres (ainsi qu’un peu du leur, d’ailleurs…). L’Etat ne doit agir que lorsque SEUL l’Etat peut accomplir une telle action. Vraiment que lui, et il s’agit des missions régaliennes, voire un peu moins. Pas de redistribution, pas de subventions. ou alors avec une micro-pincette (on ne va pas laisser crever sur place les gens qui en ont réellement besoin. Mais alors,il s’agit d’une charité consentie par tous). Et il faut être prudent, car l’Etat n’est au mieux qu’un MAL nécessaire. Un mal nécessaire dont les citoyens doivent être protégés.
» lesquels ? sans vouloir entrer dans le café, quels services ne
pourraient pas être en concurrence ? »
Ce n’était pas la question. L’objet de mon propos était juste de
montrer la nullité de la remarque d’Emma qui essaye d’abuser les plus
crédules en laissant penser que 80% du budget de l’Etat relève du coût
de fonctionnement de la redistribution.
« Pourquoi l’argent qui est dépensé pour un monopole est il du
gaspillage? Ben la réponse est dans la question : le monopole n’a pas
à craindre de concurrence, il n’est donc pas tenu d’équilibrer ses
coûts et la qualité de ses services par rapport à la demande. »
Ce n’était là aussi pas là question, puisque Emma ne parlait pas des
20% effectivement « redistribués » par l’Etat comme d’un gaspillage.
Mais pour vous répondre sur vos considération sur le monopole : un
monopole privé cherche comme n’importe qu’elle entreprise la
maximisation de son profit. Ce qui passe toujours par la maîtrise des
couts. Par ailleurs, selon la nature de sa production, il peut tout à fait
se péocupper de la qualité. Pour ce qui est du monopole public, il n’a
peut être pas la même incitation à la maitrise des couts, mais il ne
pratique pas une tarification visant à maximiser le profit.
» 1. Les « pertes de charge », autrement dit les gaspillages et la
corruption. D’après l’IFRAP,… »
Et l’iFrap n’enquête pas sur les « pertes de charge » dans le secteur
privé. Par ailleurs, encore une fois, ce sont là des problèmes purement
contingent (lorsque l’on parle de gaspillage dans l’exécution d’un
objectif fixé), qui renvoit à des choix d’organisation. Ils ne sont pas
nécessairement des éléments condamnant l’Etat en tant que tel.
« Et en plus, quand elle coule, elle a le bon goût de le faire avec ses
sous à elle, »
Votre propos n’est plus valable quand une entreprise est coulée par
ses managers, avec l’argent des actionnaires…
Toujours d’après B. Zimmern, le fondateur de l’IFRAP, un emploi de fonctionnaire détruit 1,3 emplois dans le privé. Pourquoi? Tout simplement parce que, à travail et qualification comparables, un fonctionnaire coûte, tout compris, 30% de plus qu’un travailleur équivalent dans le privé. En comptant les avantages en nature, la retraite, etc…
La raison pour laquelle les gaspillages et la corruption sont beaucoup plus grands dans l’état que dans le secteur privé est simple: c’est la concurrence. Une structure efficace, sans gaspillage et sans corruption, gagnera des parts de marché face à une entreprise concurrente corrompue ou avec des gaspillages. Celle-ci devra se réformer ou bien disparaître. Alors que l’état jouit d’un monopole, qui lui permet de maintenir sa corruption par la force.
Tout cela au nom d’une idéologie, la redistribution, ont on sait pourtant qu’elle est fort mal assurée par l’état français.
L’impôt n’est pas un prélèvement obligatoire. La baisse des impôts n’est pas plus prioritaire que la baisse du prix des automobiles, puisque tous les biens privés ou publics, marchands ou non marchands, sont également créateurs de richesses, dès l’instant où ils satisfont des besoins. L’impôt n’est donc pas un prélèvement sur des richesses qui seraient créées par la seule sphère marchande: il est le prix à payer pour la création d’une richesse. Le bon niveau de l’impôt n’est donc pas le plus bas possible, mais celui que les citoyens d’une démocratie effective sont disposés à payer pour la production des services collectifs.