Comme beaucoup, j’aimerais pouvoir vivre sans travailler, du moins en faisant ce que je veux, quand je veux, et si je veux, tout en n’ayant pas de problèmes d’argent.
Evidemment, c’est une utopie… quoique…
Je travaille à temps partiel, au SMIC, je gagne 780 € par mois. Mon mari n’a pas le droit de travailler car il est étranger et n’a pas encore régularisé sa situation.
En gros, nos revenus sont de 700 € nets par mois en déduisant le coût de la mutuelle (pour le couple), donc sans compter le loyer etc.
Si je me fais licencier (ce qui n’est pas bien compliqué, il suffit de faire une boulette) je toucherais 75% de mon salaire, soit environ 585 € par mois, la CAF payera une partie de mon loyer et finalement la différence de 115 € ne se fera même pas sentir.
Je vais vous dire : je me tâte vraiment.
Pourquoi continuerais-je à engraisser l’appareil d’état ?
Pourquoi ne ferais-je pas comme beaucoup de Français, à savoir choisir l’assistanat plutôt que l’effort ?
Pourquoi je ne récupererais pas mes cotisations volées ?
Certains me diront que l’ANPE pourrait me contraindre à trouver un emploi, je suis restée inscrite 2 ans à l’ANPE, et JAMAIS elle ne m’a proposé d’emploi, d’ailleurs, je n’ai jamais compté sur leurs services pour m’aider !
Et même au RMI, en couple 626,82 €, je serais gagnante !
Imaginez, je ne payerais plus de mutuelle, je serais exonérée de taxe d’habitation et je suis sûre d’avoir « droit » à une ribambelle d’autres avantages !!
C’est une sensation très désagréable que j’éprouve en ce moment, la sensation de me faire baiser.
Oui, en travaillant, c’est à dire en me levant tous les matins, en faisant des efforts, je gagne moins bien ma vie que ceux qui ont fait le choix contraire.
Je pense bien que ceux qui ont un salaire plus élevé sont encore gagnants, mais tous les smicards comme moi sont les dindons de la farce étatique, et cela ne peut plus durer.
Car imaginez le temps libre que j’aurais alors pour faire ce que j’aime et qui ne me rapporte rien (ce blog par ex.), au lieu de me prendre le chou avec des locataires et des propriétaires de plus en plus chiants et une législation m’empêchant de faire mon boulot correctement.
ARG ! La question est délicate.
En même temps, je me dis que plus nous serons nombreux à choisir de vivre aux crochets de l’état, plus vite celui-ci sera précipité dans la crise économique (déjà bien entamée faut l’avouer), et ça, cela n’est pas pour me déplaire..
Voilà , c’était ma minute question à 15 €euros
;)
Je pense que si vous aviez des enfants, ils auraient la cantine gratuite, le transport gratuit, la colonie gratuite. bravo pour l’article bonne chance
patrice
ok les affreux! alors comme ça ; la seule solution quand on est exploité au smic – je rappelerais ici que les femmes sont sureprésentées dans les emplois précaires et mal rémunérées : 80 % des temps partiels sont des emplois féminins, et je vous parle pas des écarts de salaires; j’ajouterais que de nombreuses femmes s’enfoncent dans la précarité car elles ne peuvent faire garder leurs enfants; ces memes enfants que l’ont retrouve de plus eplus en france rejettés de la cantine scolaire (cantine gratuite! mon oeil, vous révez), et ces enfants ont fait koi pour mériter ces conditions de vies révoltantes en 2004 – donc quand on est exploité au SMIC, facilement virable – parce que de plus en plus d’employeurs sont soutenus dans leurs visons uniques d’esclavagisme moderne (dernierement, je viens de rencontrer 5 salariés explotées dans une société qui posent de la laine de verre, et cela sans protection, sont tous déclarés en maladie professionnelle, et personne ne dis rien! C’est normal, payés au lance pierre dnas des conditions de travail épouvantable)- la seule solution, c’est de tirer a vue sur les érémistes!(qui sont ces érémistes? comment vivent t-ils dans leur tendance a profiter d’un état tellement généreux! vous ne savez pas de quoi vous parler c’est évident!)Alors vive le RMA qui n’est qu’une arme de plus de démolition du SMIC et qui tirera tout ces grands avantages sociaux que sont un salaire décent, des conditions de travail non dangereuses..etc. Allez on continu allez y gaiement fonctionner à l’envers et surtout tirer sur la misère. Je viens de visiter une cité, la vétusté des immeubles les conditions de vie de ces quartiers…Allez dormir la bas..Et ne me dites pas qu’ils n’ont qu’a travailler , plein de smicards dans ces immeubles insalubres, y’a pas de logement pour les petits salaires! Vous etes a côté de la plaque c’est évident! Droit debout solidaires ; ce que nous défendons nous le défendons pour tous!
N’oublie pas de travailler dans l’économie « non-marchande », i.e. non soumise au racket de l’État, mais en s’échangeant néanmoins des valeurs tangibles (en monnaie officielle, e-gold, services, marchandises, etc.). Vive le marché noir, seul vrai marché libre! Le problème bien sûr est de limiter sa visibilité, pour éviter d’attirer l’attention de divers commissaires politiques.
Se faire rembourser ses impôts n’empêche pas de travailler.
je vois pas le rapport. Louise
Louise, t’es fondue du cerveau. Avant de brailler d’obscures incantations sur la solidarité, tu devrais peut-être faire l’effort de réfléchir aux effets secondaires du système d’assistanat. Même si c’est difficile dans ta situation et que les sirènes gauchistes paraissent bien séduisantes (tu as tout l’air d’une militante syndicale, non ? c’est-à -dire une de ces personnes payées à s’émouvoir des malheurs des autres -et à faire grève- tout en bénéficiant d’un confort professionnel que tes cinqs poseurs de laine de verre doivent t’envier. Bref une grosse profiteuse du système). Le système d’assistanat fonctionne un peu comme une prophétie auto-réalisatrice: c’est parcequ’il existe qu’il y a de la précarité, et non l’inverse. Il empêche des pans entiers de la population de s’extraire de leur situation, en les maintenant dans la survie. Une survie plus ou moins agréable. Une question de coût qui pèse sur l’ensemble du pays, et notamment sur les entreprises. Poussées ele-même à la survie, les entreprises se trouvent parfois obligées de s’enfoncer dans l’illégalité (puisque la légalité menace leur existence même), et là tada ! il y a une militante syndicale comme toi qui se pointe pour dénoncer les travers du capitalisme inhumain. CQFD.
Je pense que Louise voulait participer au concours du discours gauchiste, mais je crois qu’il est terminé, ou pas.
faudrait peut-être lui dire…
elle mérite la troisième place, indéniablement.
C’est fou comme vous dites n’importe quoi!!! je suis pliée de rire. C’est onc ainsi que fonctionne l’humanité, sur un tas d’ineptie véhiculée par ce que l’on appelle des non – gauchistes! Ben couillon! Sachez les capitalistes que personne n’envie ma situation et que je ne suis pas instalée dans la bourgeoisie et le confort … et cela sur de nombreuses générations.
Bla bla bla….
Et sachez le que les gauchistes vont vous tordre le porte – monaie! J’entends ici mes rires en voyant vos tetes de pleutres! Plus fort que jamais les valuers qui place l’humanité et la distribution des richesses, la protection du bien commu au centre de l’économie! Louise et je suis première! pas troisième!!!! NON MAIS!!
j’ai oublié de signer, c’est LOUISE!
Je me demande comment cette Louise faisant toutes ces fautes d’orthographe (tellement hénaurmes qu’elles sont totalement improbables) a fait pour atterrir ici. Il s’agit à tous les coups d’un de nos aimables gauchistes se parodiant lui-même. Un El Nino ou un Rieur quelconque…
Avec tout ça j’allais oublier de féliciter Claire pour son intervention.
Bonne soirée Louise.
Emma
ha oui, louise c’est bien pleutre rieur
vraiment pas malins, les gauchos.
maintenant que j’y pense, Louise c’est pas le prénom de cette obscure militante de la Commune ?
Il y aurait moyen de tracer l’IP du rieur ?
VI GAGNE! C’est elle!
A une prochaine sur les barricades!
Louise et pleutre rieur sont deux personnes différentes, ou alors c’est le même avec deux IPs dans deux villes…
bah, les conneries gauchistes sont tellement stéréotypées que parfois c’est difficile de faire la différence. La puissance du bourrage de crâne et de l’idéologie. Il y a les vieux qui veulent continuer d’enculer le pays quelques années de plus, et il y a les jeunes, immatures, qui ont la personnalité de ceux qui dans les années 30, en Allemagne, sont devenus nazis voire SAs: un mélange de conservatisme, de bêtise, de brutalité, de romantisme, d’opportunisme, de n’importe quoi. Sauf que les seconds fument au lieu de se pochetronner en permanence comme les premiers. C’est dommage, d’ailleurs, que la fumette tue moins que l’alcool: chaque année, la cirrhose nous prive de plusieurs de nos vertueux révolutionnaires. Je ne dis pas ça que par provocation: je connais très bien le milieu pour avoir eu à le fréquenter de l’intérieur. Quand j’étais à la fac’, par exemple, un grand nombre de ces parangons n’avaient qu’un seul objectif: faire une section pas trop demandante (du moins telles qui les conçoivent), comme lettres ou psycho ou philo, afin de décrocher le parchemin qui en retour permet de passer les concours. Comme beaucoup n’avaient pas trop de problèmes de thune, ça ne les dérangeait pas de faire grève au moindre prétexte, empêchant ainsi de travailler ceux qui étaient à la fac’ pour vraiment faire des études. Si donc on virait de la fac’ tous ceux qui n’y sont que pour les concours, on résoudrait le problème de places. Cela dit, tous ceux qui font des études pour passer les concours ne sont pas forcément des gauchistes abrutis et méchants: c’est triste à écrire, mais les concours administratifs sont le plus sûr moyen de gagner sa vie un jour… en france social-démocrate. A quand l’abolition des concours ?
Que « Louise Michel », fruit des amours ancillaires entre la noblesse et le tiers état, et le Rieur, fonctionnaire amer (Michel), soient ou non une même personne ne change pas grand chose au problème : ils radotent de la même façon les mêmes idées convenues depuis plus des décennies et débitent strictement les mêmes clichés sur les libéraux. Leur génial pourvoyeur d’idées, l’illustre Karl, n’en finit pas de faire des petits. L’effondrement du communisme à l’Est n’a rien amené de nouveau dans leurs cervelles étroites. Quand ils seront morts, ils seront remplacés par d’autres, tout aussi malingres, tout aussi limités, tout aussi loin des réalités, tout aussi rêveurs (Nyalartholep dit très finement « romantiques ») et néanmoins nuisibles. Ils prospèrent dans les plis de graisse de l’État social-démocrate obèse qui ne se rend plus compte de rien. Ils l’ont depuis des décennies gangrené mais cela ne leur suffit pas. Ils viennent ici. C’est étrange. Pourquoi ? Que cherchent-ils ? À faire des émules ? Juste à passer le temps ? Pensent-ils nous convertir à leur religion ? Pensent-ils trouver ici pour étoffer leur dialectique marxienne des repoussoirs à leurs idées pour s’aiguiser à des discussions entre eux (car en dehors de leur cénacle, ils ont beaucoup de difficultés à faire école). Avec les morts que leurs ancêtres ont sur la conscience, ils ont du travail de conversion sur la planche pour avoir une chance de voir un jour se réincarner le marxisme, l’idéologie à laquelle ils croient encore dur comme fer. Allez, au travail, camarades ! Il ne faut pas désespérer Billancourt.
Emma
« Pourquoi ne ferais-je pas comme beaucoup de Français, à savoir choisir l’assistanat plutôt que l’effort ? »
Je crois que vous le savez, sans quoi vous ne le feriez pas.
Si vous ne trouvez aucun intérêt à bosser et que vous avez la possibilité d’être plus heureuse sans le faire, faut pas le faire hein, sinon c’est qu’on est con.
Les smicards geignards m’énervent autant que les chômeurs geignards.
C’est marrant aussi cette manie des crève-la-faim de s’en prendre aux autres crève-la-faim qui ont quelques petits avantages en plus. ça me fait penser à deux gosses qui se plaignent auprès de leur papa(-providence): « pourquoi que tu donnes plus à lui qu’à moi, hein? »
J’ai jamais été smicard mais je crois que dans cette situation, c’est plus le boss qui gagne 20000 euros par mois pour frimer, couler une boîte et spolier des petits actionnaires, que le chômeur qui m’énerverait.
La réalité, c’est qu’un SMIC vaut mieux que le chômage pour sortir de la précarité, car c’est le moyen d’acquérir de l’expérience professionnelle, de s’insérer dans le monde du travail, de prendre des contacts utiles. Le SMIC peut et doit mener à court terme à un boulot stable ou du moins plus rémunérateur. Sans quoi, on s’est fait entuber.
Pensez positif quoi. Regardez pas en bas ou votre voisin, visez au-dessus.
C’te mentalité de perdant qu’on a en Europe, c’est incroyable…
Billancourt, c’est pas devenu un musée ?
Emma, je me pose les mêmes questions que toi, et je suis d’accord avec toi en tous points, mais quand tu dis « marxienne », songes-tu à l’emploi qui est fait de cet adjectif aujourd’hui en France ? En sociologie, ils ont tellement honte de leur marxisme fondamental, sans pour autant oser l’abandonner, qu’ils ont résolu la contradiction en qualifiant de « marxien » tout ce qui est marxiste en réalité, mais comme par enchantement détaché de la politique. En d’autres termes le marxisme à usage scientifique. Evidemment, c’est une escroquerie intellectuelle de plus.
Par exemple, Bourdieu est « marxien ».
A louise : pourquoi tant de mères ne bossent pas ? j’ai une amie au RMI avec ses 2 petites, si elle bosse, ce qu’elle gagnera en plus partira en garde d’enfant.
Et vu que ça fait 5 ans qu’elle a pas bossé, il est clair qu’elle va etre au smic.
Le reste de ton baratin peut aller à la poubelle, les employés facilement virables ? je ris ! Le SMIC, de l’exploitation, je ris aussi, car ce qui est de l’exploitation, ce sont les charges honteuses qui sont rpélevées.. le SMIC brut est un salaire tout à fait honorable.
Quant aux cités, fruit du zoning, fer de lance de certains socialistes, la carte scolaire guetto et le reste de la panoplie inteventionniste étatique, pleurez auprès de l’état providence, les libéraux n’y sont pour rien..
A Gonzolo : tu n’as apparemment pas compris l’objet du billet : dénoncer l’absurdité des aides sociales, incitant à rester chez soi plutot que d’aller bosser.
Je ne me plains pas, je rale après un systeme mal fichu, où l’on gagne vraiment quand on profite au maximum (car évidemment qu’au chomage, je continuerais de bosser, au black !).
Je dénonce un systeme ou celui qui fait l’effort de bosser juste pour crouter (smic) se fait entuber, car celui qui choisit de ne pas faire cet effort s’en tire mieux.
Quant au « plus tard tu seras augmentée », dans une TPE où le patron gagne le smic aussi, et vu le marché de l’emploi ici faut pas se faire d’illusion.. (c pas pour rien que le LR est 1ere région chomage et 2ème RMI)
Cher Nyalartholep, vous avez raison, Bourdieu est marxien. Les marxiens se distinguent en ceci des marxistes qu’ils se disent eux, les marxiens, des intellectuels contrairement à leurs frères marxistes qui ont eux les mains dans le cambouis. Le marxien est donc une espèce raffinée, supérieure, de celle qui analyse et suppute, de celle qui ne se salit pas les mains. La frontière est mince entre marxiens et marxistes. Mais elle existe. Eux-mêmes y tiennent même s’ils ne savent pas toujours où la tracer.
Cependant, qu’ils tiennent à la nuance peut se comprendre. Un intellectuel doit rester éloigné du champ politique et bien se garder de s’engager, sinon il n’est plus crédible (c’est la théorie du grand Ortega Y Gasset.) Aux uns la théorie et aux autres la pratique et les vaches seront bien gardées dans le paradis socialiste. C’est la raison pour laquelle je citais Sartre sur son tonneau à Billancourt en 1968, lui il était un intellectuel et s’engageait, ce qui discréditait totalement ses thèses. Et on peut ajouter que cela n’a pas porté chance à Billancourt…
Nyarlartholep, il convient de connaître les différences revendiquées chez nos adversaires. C’est instructif et cela peut accessoirement être amusant.
Emma
[nos aimables gauchistes, Un El Nino]
Je ne suis pas gauchiste. Je suis Elniniste, défenseur d’une idéologie à géométrie variable non euclidienne.
« dénoncer l’absurdité des aides sociales, incitant à rester chez soi plutot que d’aller bosser. »
D’un point de vue global, je comprends que ce système n’est pas très intelligent pour l’avenir de la société. Si c’était dénoncer cela ton objectif, ok j’ai mal compris.
Mais d’un point de vue personnel, là je comprends pas.
« Je ne me plains pas, je rale après un systeme mal fichu, où l’on gagne vraiment quand on profite au maximum (car évidemment qu’au chomage, je continuerais de bosser, au black !). »
Je comprends vraiment pas pourquoi tu le fais pas si t’en as l’occasion. Par honnêteté envers un système mal fichu? Par peur du risque? Parce que y’a pas de travail au black dans ton domaine?
« Je dénonce un systeme ou celui qui fait l’effort de bosser juste pour crouter (smic) se fait entuber, car celui qui choisit de ne pas faire cet effort s’en tire mieux. »
Comme dit plus haut, je suis d’accord sur le plan économique, pour le bien de la société. Mais j’ai l’impression, peut-être à tort, que tu mélanges aussi le personnel et que t’as l’air de râler parce que les glandeurs s’en tirent mieux que toi. D’un point de vue personnel, je ne peux que répondre ceci: si tu trouves que tu te fais entuber et que, comme tu le dis, tu as le choix de changer de condition, passes chômeuse et bosse au black ou alors assume ton choix.
Autrement dit, si tu penses qu’être chômeur (et bosseur au black) est plus cool, pourquoi tu le fais pas? Je comprends pas.
« Quant au « plus tard tu seras augmentée », dans une TPE où le patron gagne le smic aussi, et vu le marché de l’emploi ici faut pas se faire d’illusion.. »
Je comprends pas. T’es maso alors?
« Nyarlartholep, il convient de connaître les différences revendiquées chez nos adversaires. C’est instructif et cela peut accessoirement être amusant. »
Chère Emma, j’en conviens tout à fait. Toutefois, et perfidement, je note que les marxistes, selon la définition sur laquelle nous tombons d’accord, ne se salissent guère les mains non plus, usuellement, dans le cadre de ce qui leur tient lieu de travail, si ce n’est pour revendiquer ou tabasser un contre-manifestant tombé à terre. Enfin, là , ce sont surtout les doc’ et autres cater’ qui entrent jeu, mais j’ergote. De toute manière, le marxisme a déjà les mains maculées du sang d’une dizaine de millions de morts…
PS: lors des manifestations des profs, au mois de mai, dans un lycée dont je couvrirai le nom d’un oubli charitable, les surveillants se sont trouvés obligés de réaliser les banderoles des profs, à coup de chantage solidaire. C’est sur que les profs ils y tiennent, aux emplois de surveillants.
J’aime bien quand vous ergotez, Nyarlatholep, surtout quand vous évoquez le chantage solidaire. Profs, surveillants, infirmières, balayeurs, cuisiniers, doc et post doc, tous dans le même bateau de la solidarité de l’Éducation (faut-il encore dire nationale ?). L’important est de faire nombre. Plus on est (lire plus on est syndiqués), plus ça impressionne le pauvre État qui nous tient lieu d’employeur et qui n’est qu’une chiffe molle, se laissant dicter sa volonté puisque lui-même n’en a plus depuis longtemps.
Nous-mêmes, ayons soin de garder la nôtre bien affûtée.
Emma
heu… tu sais, Emma, la France est le pays le moins syndiqué d’Europe… je ne sais plus si c’est 7 ou 9% des salariés, contre 26% au Royaume-Uni, pays du libéralisme maléfique. Ca aussi, c’est une joie de la solidarité obligatoire: les syndicats n’ont besoin ni d’adhérents, ni de prouver leur utilité dans l’éventualité où ils chercheraient à recruter autrement que par la force, puisqu’ils sont subventionnés.
Oui, lucide Nyarlatholep, bien sûr, le taux de salariés syndiqués est ridiculement bas en France. Il faut cependant distinguer le taux de syndicalisation entre secteur public et secteur privé. Il est six fois plus élevé dans le public. Il faut noter aussi la diversité des syndicats (toujours dans le public); j’ai entendu dire qu’il existait plus d’une quinzaine de syndicats différents à Air France. Là , la diversité n’effraie pas, c’est bizarre, non ?
De plus, le nombre de jours perdus en grève est considérablement plus élevé dans le secteur public que dans le privé. Tout cela se tient admirablement bien. Combien de temps encore les Français seront-ils abusés ?
Le temps qu’il faudra à la social-démocratie pour achever de s’effondrer. Après ce sera à nous d’émerger des cendres pour déblayer les ruines et rebâtir le pays.
[Après ce sera à nous d’émerger des cendres pour déblayer les ruines et rebâtir le pays. ]
Le mythe de l’homme nouveau ? Attention, c’est un délire typiquement nazi ou fasciste.
tsss tsss… quand un gaucho perd ses moyens, une fois sur deux il crie au fascisme. Cette méthode de terreur intellectuelle perd de son efficacité avec la répétition. Au moins, les étatistes de droite ont le mérite de ne pas se mettre à brailler « fasciiiiiiiste !!! » d’une voix de fausset dès que l’on signale tel ou tel détournement de fonds.
non, il ne s’agit pas du mythe de l’homme nouveau. Et puis d’abord, en vertu de quoi un tel mythe te choquerait-il, puisque l’ambition du marxisme (et merci de rappeler que c’est également celle du fascisme et du national-socialisme) c’est précisément l’homme nouveau ? Que ce mépris de l’humanité contemporaine prétend s’exercer au regard de ce que pourrait être l’humanité communiste ? L’humanité communiste, on la connaît: fanatisme, peur et famine, mais passons.
Simplement, quand le pays sera ruiné, qu’il y aura eu des milliers de morts consécutivement à l’imbécilité de la buraucratie, comme l’été dernier mais aussi dans les hôpitaux, que l’émeute permanente aura abouti à la chute des institutions, que toutes les utopies auront fait la preuve de leur débilité, il restera le libéralisme. Et ça, El Nino, tu n’y peux rien. La social-démocratie est un colosse aux pieds d’argile; chaque jour, avec la dernière énergie, elle scie la branche sur laquelle elle est assise. Elle s’est foutue dans un somptueux piège cognitif (et financier).
Mais pourquoi je te dis tout ça ? De toute façon tu n’es ici que pour te rassurer sur la capacité des bêtises qui logent dans ton crâne à rester bien ancrées, des fois qu’elles pourraient se barrer la queue entre les jambes et te laisser désemparé face à la complexité du monde. Ne me dis pas que tu es là pour nous amener vers ton bord: on a tous commencé braves étatistes, plein de bons sentiments, puisque c’est l’éducation que l’on reçoit. Tu vois ? les étatistes connaissent mal les libéraux, par contre les libéraux les connaissent bien.
Une fois de plus, Nyalarthotep, votre analyse est la bonne. Avec la social-démocratie, nous avons bien affaire à un colosse aux pieds d’argile. Il a grandi démesurément depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale mais beaucoup de gens mal-instruits* attendent encore beaucoup de lui. Et il continue à distribuer sans compter, à tirer des traites sur l’avenir. Il m’évoque aussi la reine des abeilles, boursouflée, immobile, entourée et soignée par une armée d’ouvrières et pondant, pondant. Mais elle, contrairement à lui, a une utilité naturelle : elle reproduit l’espèce.
Devrons-nous à cause de tout cela aller plaider notre cause au FMI comme la Grande-Bretagne d’avant M. Thatcher ? Ce sera la honte. Mais nos élites et nos édiles ne l’auront pas volé. Et c’est la classe des abeilles travailleuses qui, comme d’habitude, en fera les frais. La note sera salée.
* J’appelle les mal-instruits ceux dont la jeune cervelle a été formatée des années durant par le système éducatif français prêchant le communisme et la solidarité (ainsi je n’ai pas eu de toute ma scolarité un seul professeur d’histoire qui ne s’affichait pas marxiste) et qui ne se sont pas sortis de cela. La plupart d’entre eux ont été modelés à vie par le système et seront donc incapables de se rendre compte de la perversité du système.
Emma
avant le FMI, il y a l’Europe… tout compte fait, c’est sans doute l’Europe qui nous évite le pire, déjà en poussant à la réforme et en nous évitant des attaques sur la monnaie. La contrepartie, c’est que le carnaval social-démocrate va durer plus longtemps. Se retrouver main-devant-main-derrière, à pleurer au FMI, a sans doute ouvert les yeux de pas mal de britanniques et préparé la venue de Thatcher. En France, c’est tellement verrouillé qu’il faudra plus que ça comme humiliations. Je crois même que nos parasites n’ont aucune dignité, ils peuvent tout encaisser pourvu qu’ils continuent à nous sucer le sang tels d’immondes tiques boursouflées. Tu vois, Emma, moi aussi cette situation m’inspire la méthaphore insectophile. Déjà , quand Sarkozy parlait de vendre l’or de la Banque de France, ça n’en a pas fait bouger une.
Cela dit, vu l’état de la grande-bretagne de l’époque, en comparaison avec son état actuel, cela prouve bien que rien n’est perdu pourvu que le libéralisme ait les coudées franches. Cependant il faut avancer couvert: le résultat d’années de propagande étatiste et d’éducation postmoderne c’est cette colossale inversion des valeurs, qui fait qu’en France, on frémit d’horreur dès que quelqu’un prononce le mot « liberté » ou un de ses dérivés, tandis qu’on applaudit à « interdire ».
moi j’aimerais bien que le pire arrive, pourvu que l’on soient débarrassés le plus tôt possible de la sangsue. Enfin, un pire modéré si j’ose dire: je n’ai pas envie qu’il y ait la guerre civile. Bref, Gonzolo, tu as pris ma phrase à contresens…
« Bref, Gonzolo, tu as pris ma phrase à contresens… »
Tu dois faire erreur. Où t’aurais-je pris à contresens? (ne pense pas à mal)
alors je t’explique: l’Europe amortit la crise endogène que traverse le pays, ce qui en même temps la prolonge. Je trouve ça dommage. L’Europe a beau être un machin mal fichu qui se mêle de tout et de n’importe quoi à coups de règlementations kafkaïennes, et qui gagnerait en cohérence avec une constitution, elle est quand même, et c’est là toute la saveur de la chose, bien plus libérale que la social-démocratie française !!!
Concernant l’Europe, c’est un mauvais calcul, voir à ce sujet: Un Etat, un budget, un impôt
concernant gonzolo, c’est un troll tendance umpiste, qui se croit libéral parce qu’il ose dire en public qu’il y a trop d’impôts et c’est tout.
Oui, Nyarlarthotep, finalement l’épreuve du FMI pourrait nous être salutaire si elle permettait déjà la prise de conscience qui ne s’est pas encore fait jour dans les cerveaux de ceux qui sont censés nous mener (politiquement s’entend et en effet l’annonce de Sarkozy sur le vente de l’or de la banque de France m’a fait bondir mais ses propos n’ont suscité aucun remous, c’est dire le niveau d’intoxication) et encore moins dans les têtes de la France d’en-bas. Quant à la France du milieu, je pense que ça commence à rentrer.
Je me demande si le libéralisme aura un jour les coudées franches en France. Il y a une réticence qui remonte très loin dans le temps, d’où l’anti-américanisme faisant un bloc idéologique avec l’anti-sémitisme, etc.
Quant à l’Europe, je pense qu’elle nous donne de sacrés coups de pieds libéraux dans le derrière mais que cette supra-structure n’arrangera rien à terme dans nos finances en particulier puisque c’est une magnifique pompe à phynances.
Mais en effet, rien nÂ’est perdu. Tous ne frémissent pas dÂ’horreur au mot « liberté ». Ici notamment. Merci Nyarlathotep, bâtisseur dÂ’optimisme à défaut de pyramides.
Emma
Emma, je ne sais trop quoi te répondre… si ce n’est que si j’ai pu te donner de l’optimisme, j’en suis très heureux.
PS: Nyarlathotep vient de la mythologie lovecraftienne. On l’appelle le Messager des Dieux, le Chaos Rampant, le Hurleur à la Lune. Et tu as raison: je m’en voudrais de bâtir des pyramides. Elles font beaucoup pour le prestige d’une civilisation, certes, mais ne sont guère libérales dans leur concept.
Claire,
Vas y à fond si tu peux, sans états d’âme ni mauvaise conscience (sur ce point tu ne peux pas faire pire que nos hauts dirigeants, ou les hauts fonctionnaires des finances. Tu te souviens des primes non imposées – Cour des Comptes 2000. Pfff, aux oubliettes, alors que le pékin lambda aurait été détruit.)
Suis le conseil de Faré.
Tu feras ton expérience sur plein de plans (savoir faire, agilité intellectuelle et autres. Garde ton potentiel. C’est important par les temps qui courent.)
Tous nos voeux.
Le duo d’amour intellectuel entre Emma et Nyar est charmant, et rafraîchissant, en contrepoint des lourdeurs habituelles de nos siamois shizos du Lux, Niño et Gonzolo. (Schizo car ils prennent bien soin de cloisonner pratiques privées et exhortations publiques.)
Nyar, la mondialisation aussi apporte un ballon d’oxygène aux soc-dem tant que les peuples de l’autre côté acceptent de travailler et de nous fournir contre notre beau papier monnaie.
Le jeu intra-européen mené par la France et l’Allemagne est de tenter de résoudre ou de repousser le problème par la bonne vieille méthode de l’inflation, et ça fait hurler dans les autres chaumières où ils vont devoir payer aussi.
Côté vergogne des dirigeants pas de souci. On a déjà vu ce qu’il en était en 1983 quand les socialistes, après deux ans de bringue, ont tendu le chapeau à l’Arabie Saoudite pour les fins de mois.
« Schizo car ils prennent bien soin de cloisonner pratiques privées et exhortations publiques »
Un exemple?
Hélas Claire, tu n’écris que la pure vérité. Et je crois que tu es encore loin d’avoir exploré toutes les arcanes du système d’exploitation qu’on appelle pudiquement « solidarité ». En réalité tu vivrais beaucoup mieux encore que tu ne l’imagines si tu quittais ton travail.
– Tu n’aurais aucun loyer à payer, sauf peut-être 30 ou 40 euros par mois. Impossible de t’expulser. Problème: tu es propriétaire: Vends !
– 1000 kwh d’électricité gratuite par mois (le « droit » à l’électricité)
– assistance juridictionnelle gratuite pour faire des procès tous azimuts (je connais des spécialistes qui passent leurs vies en procès, ça rapporte beaucoup: les juges leurs donnent systématiquement raison).
– Si tu as des enfants, alors là c’est le pactole, sauf que… tu es mariée, donc ce sera plus dur. Mais quand même.
– N’oublie pas quand même de travailler au noir, ça peut rapporter. Et de toutes façons, tu sera insolvable, donc pas de risque de poursuite de la part du fisc.
En contrepartie, dans 10, 15 ans, tu n’auras plus aucune moralité, aucune estime de toi ni de personne, une haine profonde contre la « société », et tes enfants seront des vouyous alcooliques.
Vivre au crochet des autres a un prix: celui de l’âme.
« Vivre au crochet des autres a un prix: celui de l’âme. »
C’est très net. Et ca participe du malaise général en France. On peut donc ajouter aux effets néfastes de la social-démocratie, avec la crise économique et la crise institutionnelle, la crise morale.
Gonzolo : mes billets sont très souvent persos, parce que je ne permet pas de m’arroger le droit de parler pour les autres.
Ce n’est pas que les glandeurs s’en tirent mieux que moi, c’est faux, je gagne autre chose (notamment d’un point de vue éthique), ce qui m’emmerde, c’est que les glandeurs le sont A MES FRAIS, et sans mon avis.
Je sais (car j’en connais plein !) que bcp sont tout à fait capables de travailler et gagner leur vie, le systeme ne les y incite pas n’est pas « pas très intelligent » mais carrément VICIEUX.
Non seulement je n’ai jamais écrit que ct + cool d’etre chomeur, mais voir + haut, j’ai une éthique, celle de ne pas vivre aux dépens des autres sans qu’ils ne soient d’accord.
Et concernant le salaire, ce n’est pas le seul truc qui entre en jeu dans le choix d’un emploi.. du moins, pas pour moi, j’attache plus d’importance à la qualité de vie.
La crise morale, sur laquelle Nyarlathotep met l’accent avec sa justesse habituelle, est évidemment celle qui sous-tend les deux autres, la crise économique et la crise institutionnelle. C’est réellement la racine de tous nos maux. Il est à noter d’ailleurs qu’il n’y a qu’à droite qu’on parle de crise morale. Bizarre, non ?
Emma
bizarre, en effet, même si je ne sais pas si « crise morale » a le même sens pour la droite que pour moi. Si l’on en parle pas à gauche, c’est que pour cette catégorie de collectivistes, il s’agit d’un instrument de pouvoir. (merci pour la « justesse habituelle » ! je fais de mon mieux ! quoique, j’ai de moins en moins envie de participer à des débats pollués par Gonzolo).
Moi, je ne réponds plus à Gonzolo. Les gens non cohérents ne m’intéressent pas.
Vivre au crochet des autres a un prix: celui de l’âme.
Alors Mickaël tu vas nous expliquer à quel niveau cela cela commence.
Il y a des millions de gens qui le font et préservent leur âme en faisant des gestes convenus,inutiles ou négatifs, dans un bureau, un labo, ou ailleurs, et qui le savent au fond d’eux mêmes, où ils évitent d’aller voir autant qu’ils le peuvent.
Un travailleur au noir rend un vrai service.
Pour les gosses, les voies du Seigneur sont impénétrables. Il y a des chômeurs ou des assistés de tout poil qui élèvent très bien leurs enfants.
Tu parles comme une dame patronnesse de la social démocratie qui fait ses aumônes avec des subventions et chante le civisme.
» Vivre au crochet des autres a un prix: celui de l’âme.
Alors Mickaël tu vas nous expliquer à quel niveau cela cela commence. »
Il n’y a pas de niveau. C’est progressif. Plus tu vis au crochet des autres, plus tu es corrompu.
Toucher une petite subvention de temps à autres, ce n’est pas bien méchant.
Mais vivre 20 ou 30 ans, loger, nourri, blanchi par l’Etat, c’est de la corruption profonde. Les gens qui sont dans cette situation, et j’en connais, sont des monstres de haine et d’aigreur. Heureusement, certains d’entre eux travaillent nitensément au noir. Et cela les sauve réellement de la déchéance.
Mais ceux qui restent devant leur télé du matin au soir sont des êtres perdus.