« Selon un recensement approximatif, l’administration centrale gérerait 137 500 appartements. La valeur locative «de marché» de ce parc est évaluée à 1,4 milliard d’euros par an. Or le montant total des loyers perçus auprès des bénéficiaires ne dépasse pas 30 millions ! »
Un conseil si vous cherchez un appartement, louez le à l’état… De la bonne gestion donc, avec un taux de vacance de 20%, la pénurie de logement n’est plus ce qu’elle était.
« Par un paradoxe étrange, il est en outre un employeur peu attentif à ses obligations de déclaration fiscale et sociale » dixit un inspecteur des finances parlant de l’état vu que ces avantages en nature ne sont bien-sûr pas déclarés : deux poids deux mesures?
« Par un paradoxe étrange… »
Il n’y a là aucun paradoxe pour qui a compris la nature de l’Etat.
L’état possède X logements.
Sur ces X il en loue Y à tarif nettement en dessous du marché (logement sociaux), Z sont des appartements de fonctions (casernes, haut fonctionnaires, …) et le reste est vacant.
Les chiffres que vous avez donné ne sont donc pas étonnants.
Sans porter de jugement sur les critères et raisons de l’attribution de ces logements, que vous pouvez considérer comme une spoliation de biens publics, on peut se demander si privatiser la gestion de ce patrimoine, ne permettrait pas d’augmenter les recettes à critères d’attributions identiques, tout en faisant diminuer les frais intrinsèques de gestion.
L’expérience démontrant que la privatisation de certaines activités de l’état étant bénéfiques sur le plan comptable (autoroutes par ex).
Estimons nous chanceux : si l’Etat etait traite comme le proprietaire lambda, il devrait aussi verser une taxe sur les logements vacants a l’Agence Nationale pour l’Amelioration de l’Habitat, qui s’eleverait a environ 40 millions d’euros par an…et qui se rajouterait donc a la facture fiscale des contribuables!
J’ai aussi calcule que ce parc immobilier, qui « nous » appartient, « nous » offre un rendement locatif de 0,1% par an. Que demander de plus?
Ces logements ne sont pas destinés à être rentables, mais à loger de pauvres gens exploités par vos amis les patrons. Aucun de vous n’accepterait de les occuper. Tiens je vous imagine bien à Sarcelles !