Une petite douleur à l’épaule gauche (lire le résumé du livre)
Si l’on met de côté la compassion qu’on peut avoir pour lui en raison de sa douloureuse maladie (de laquelle il s’est heureusement sorti), j’affirme qu’il a toujours été une larve « sociale-libérale » (pour ne pas dire sociale-démocrate…) qui croit être libéral parce qu’il est moins fanatiquement étatiste que la presque totalité des autres journalistes, et un semi-analphabète économique qui se prend pour un économiste (et beaucoup d’autres le croient puisqu’il est membre du jury 2003 du très bidon « Prix européen du livre d’économie »…). Il fait partie de ces idiots utiles – utiles pour nos adversaires et ennemis ! – qui forment la caution pseudo-libérale du système médiatique et que les canailles étatistes de droite et de gauche aiment à dénoncer comme « le suppôt du Grand Capital » ou plus précisément aujourd’hui comme « thuriféraire de la mondialisation libérale ». Mais évidemment il a un très bon salaire sur TF1…
Voir également sur J.-M. S. : commentaire d’une chronique radiophonique de JMS par JG Malliarakis
Cher Eric,
Je ne sais pas si tu as lu la présentation de l’éditeur sur le site d’Amazon, mais il y a un élément beaucoup plus pathétique dans cette histoire
En effet, bien que la maladie de JMS fût « d’origine nosocomiale » (i.e. contractée lors d’un séjour en milieu HOSPITALIER – notez que le sens figuré de cet adjectif peut être ici utiliser de manière fort ironique), le malheureux ne peut s’empêcher de finalement défendre ses propres bourreaux (« Notre système de santé est exceptionnel de qualité »).
Son livre n’est donc qu’un long et navrant oxymore de plus : « la révélation des dégâts croissants causés par les maladies nosocomiales et un plaidoyer lucide en faveur du système de santé français ».
Ah, cohérence, quand tu nous tiens !!
Eté 2002. Tout commence par une petite douleur à l’épaule gauche. Le lendemain Jean-Marc Sylvestre est hospitalisé. Atteint d’une infection d’origine nosocomiale, due à un staphylocoque à tête dorée, il doit en outre subir une opération à cÂœur ouvert. Trois mois de galère aux frontières de la mort. Quand ça arrive aux autres, on compatit. Quand ça vous arrive, on regarde la planète d’une façon différente. Jean-Marc Sylvestre fait le récit de cette épreuve, qui l’a changé profondément. Il a vécu l’hôpital de l’intérieur, il a découvert la compétence et le dévouement des personnels de santé – médecins, infirmières et aides-soignants
» Du système de santé, dit-il, je ne connaissais que l’ampleur du déficit de l’assurance – maladie. Un gouffre… » Le journaliste économique, connu pour ses convictions libérales, qui n’a eu de cesse de critiquer les errements comptables de la Sécurité sociale, admet aujourd’hui que c’est elle qui lui a sauvé la vie. Des mois d’hospitalisation, de très lourds protocoles antibiotiques, des scanners, des IRM… Sans les assurances sociales françaises et la liberté qu’elles donnent aux médecins, Jean-Marc Sylvestre n’aurait pas pu s’offrir cette chance de survivre. Notre système de santé est exceptionnel de qualité, nous pouvons nous en réjouir. Est-il équitable et juste ? La question sera posée
Haletante comme un thriller, l’aventure médicale et intime d’un homme qui, convaincu d’être perdu, remet en cause ses convictions les plus profondes. Mais aussi la révélation des dégâts croissants causés par les maladies nosocomiales et un plaidoyer lucide en faveur du système de santé français
Je passe sur le fait de zapper le probleme des maladies nosocomiales.
Je vais détailler les phrases en gras, ce qui va je l’espere montrer que ce texte, ce résumé, est en fait une ineptie bourrée de contresens et d’approximations:
– « Quand ça vous arrive, on regarde la planète d’une façon différente »: traduction je ne voulais pas payer la Sécu, c’etait trop cher, mais qd j’etais malade, je trouvais ca cool que ca existe, les autres ont payé pour moi (je coirs 200 ou 300 000 euros au total, il l’a dit lui même) illustration magistrale de l’aléa moral!!!
– « l’hôpital de l’intérieur, il a découvert la compétence et le dévouement des personnels de santé – médecins, infirmières et aides-soignants » et je me rajoute aussi « les errements comptables de la Sécurité sociale, admet aujourd’hui que c’est elle qui lui a sauvé la vie », ou je comprends d’une part que c’est la qualité des medecins qui l’a sauvé, mais que le relachement comptable aussi. L’autre partie est l’apologie du gaspillage, qui semble dire que plus tu claques mieux c’est, par exemple plus je dépense en nourriture, et mieux je suis nourri, indépendamment de savoir si j’achete des fruits et légumes, ou si je n’achete que de la farine et du beurre cru!
– « la liberté qu’elles donnent aux médecins » ici on parle sans le nommer et le définir du systeme de santé US, dont on commence a savoir qu’il est pingre: « t’as vu aux USA, si t’as pas d’assurances aux urgences ils te laissent crever »
– « Notre système de santé est exceptionnel de qualité, nous pouvons nous en réjouir » Nn, ce sont les medecins qui soignent, pas les systemes de santé. La qualité d’un réseau de garagistes dépend des garagistes, et non du réseau. Cependant, dire cela evite bien sur de critiquer ledit systeme.
– « convaincu d’être perdu, remet en cause ses convictions les plus profondes » Lesquelles, c’est la seule question pertinente.
Hervé avait fermé le concours, je crois, mais les assauts sont impitoyables.
Brejnev, c’est un nom qui me dit quelquechose..
Tout d’un seul coup, c’est du haut niveau. C’est limite caricatural. Free2 subit une attaque terrible, peut-être est-il occupé ailleurs.
Eh ben….
Non, c’est free2 sous un autre nom.
J’avais enlevé le filtre hier. Je le remets. C’est un taré.
Note: j’ai enlevé les commentaires de free2, d’où cet échange bizarre entre haykal et moi: free2 a posté un tas de commentaires dès qu’il a pu! Faut-il croire qu’il a essayé tous les jours ???
Les libertariens aiment à dire que l’homme découvre le droit dans la
nature.
Lorsque tu te retrouveras sur un lit d’hopital à souffrir, Haykal, tu
découvriras une nouvelle règle de droit : celle de la solidarité entre les
hommes.
Si cela t’effraye, tu pourras toujours te dire que tu n’avais plus toute
ta tête…
» Les libertariens aiment à dire que l’homme découvre le droit dans la nature. »
Non, par le raisonnement. (voir Rothbard ou Mises, Hoppe et Guillaumat)
Quand à ta tirade sur l’hosto, la charité soviétique c’est bien jusqu’au jour où ça ne marche plus. En France nous n’en sommes plus très loin. La sécurité sociale fera faillite un jour ou l’autre, car soins illimités = facture illimitée (et j’ajouterai: soins étatisés = forcément mal gérés).
Quand à la solidarité en tant que règle, donc obligatoire j’imagine, elle n’a plus rien de solidaire, mais tout d’obligatoire. C’est soit l’affirmation qu’il n’y a de généreux (avec l’argent des autres) que les hommes de l’Etat (et donc que les autres humains sont de sous-humains pas foutus de faire preuve de compassion), soit une façon de se donner bonne conscience (là encore avec l’argent des autres)…
Enfin bref… tout ça c’est pas reluisant.
« Les libertariens aiment à dire que l’homme découvre le droit dans la nature. »
le droit d’être propriétaire de son propre corps est inaliénable. Jusqu’à présent, c’est ta mère et ton père qui t’offrent la vie et pas l’état.
« Lorsque tu te retrouveras sur un lit d’hopital à souffrir, Haykal, tu découvriras une nouvelle règle de droit : celle de la solidarité entre les hommes. »
Ayant eu a faire aux hommes de l’hopital, je peut te rappeler qu’ils sont payés pour « être solidaire » et compatissants. A aucun moment un seul d’entre eux ne travaillerai aussi dur pour rien (sauf bien entendu ceux qui ont d’autres sources de revenu).
Qui plus est, la solidarité s’efface rapidement quand ils font des conneries et que TU en payes les conséquences (maladies nosocomiales, outils oubliés à l’intérieur, mauvais diagnostic d’un cancer qui te ronge, etc).
« Si cela t’effraye, tu pourras toujours te dire que tu n’avais plus toute ta tête… »
La solidarité est un fait qui lie des personnes aux autres et qui s’aident et se soutiennent. Je ne sais pas pour toi , mais dans cette définition on sent la gratuité de l’acte. A partir ou pour être solidaire il faut financer par l’impôt, je ne vois pas ou on peut parler de solidarité. Sauf bien sur, si c’est pour rejeter sur « la société » ses propres fautes..
>>>>Lorsque tu te retrouveras sur un lit d’hopital à souffrir, Haykal,…..
Merci pour cet avenir radieux.
Tu devrais te rendre compte tout seul que c’est un argument faible, déjà par son contenu (que veux tu que je te réponde?), mais surtout parce que c’est finalement toi qui me pousse à appréhender le problème par le biais de MON expérienc,e avec une évaluation des risques que j’ai à penser ce que JE pense, en accord avec mes intérêts ou pas. Car je ne veux pas, comme tout le monde, me retrouver sur un lit d’hopital.
Donc tu me pousse à l’egoisme.
Et une fois que tu as dit cela, comme je ne peux absolument pas répondre quoique ce soit à cette pique moralisatrice, tu fais toi même la réponse:
>>>>tu découvriras une nouvelle règle de droit : celle de la solidarité entre les hommes.
>>>Si cela t’effraye, tu pourras toujours te dire que tu n’avais plus toute ta tête…
Non, ça va. Ciao, Alexis. (sauf tu as d’autres choses à dire…)
« Ayant eu a faire aux hommes de l’hopital, je peut te rappeler qu’ils
sont payés pour « être solidaire » et compatissants. A aucun moment un
seul d’entre eux ne travaillerai aussi dur pour rien (sauf bien entendu
ceux qui ont d’autres sources de revenu). »
Vous avez tout à fait raison Richard. D’où la nécessité d’instituer
certaines solidarités.
«Tu devrais te rendre compte tout seul que c’est un argument faible»
Je m’en rend tout à fait compte. Il faut le vivre pour le comprendre.
Si tu es un jour confronté à la souffrance physique, le principe qui
veut que d’autres hommes doivent s’occuper de toi ne te paraîtra pas
inférieur à celui qui veut qu’un homme n’exerce aucune coercition sur
autrui.
Tu n’auras pas là le sentiment d’adopter une position utilitariste
conforme à ton besoin du moment, mais bien de mettre le doigt sur
quelque chose d’universel…
« D’où la nécessité d’instituer certaines solidarités. »
Il y a une dimension que tu n’as pas saisi dans le fait d’être solidaire : c’est la gratuité de l’acte, sa spontanéité.
A partir du moment ou l’état force des comportements, cela s’appelle toujours solidarité pour flatter l’égo (de beaucoup de monde) mais en fait de solidarité, on a un travail forcé et le tissu social se délite.
Alors si je peut me permettre un conseil, c’est de réviser l’emploi que tu fais du mot solidarité qui est le prolongement de la sympathie et de l’empathie d’une manière générale.
« Si tu es un jour confronté à la souffrance physique, »
Après avoir été confronté à la souffrance physique et morale intense je vais te dire que la solidarité est un grand mot. Que les hommes qui s’occupent de toi dans ce cas le font parce qu’ils sont PAYES.
« Tu n’auras pas là le sentiment d’adopter une position utilitariste conforme à ton besoin du moment, mais bien de mettre le doigt sur quelque chose d’universel… »
l’hôpital… ce n’est pas une série tv !
« le principe qui veut que d’autres hommes doivent s’occuper de toi »
Un principe « qui veut » quelque chose !! Mais d’où sort donc cette monstruosité syntaxique ? Depuis quand les « principes » (ou les « droits » – bref, n’importe lequel de ces mots fourre-tout) sont-ils pourvus d’une volonté ?
Et ces hommes qui « doivent s’occuper de [nous] », ne sont-ils pas des médecins qui ont CHOISI d’exercer cette profession, et qui ont donc DECIDE de se consacrer à améliorer et sauver la vie de leurs concitoyens, en obtenant cette contrepartie matérielle que l’on nomme… SALAIRE ?
Bref, que vient faire la notion de « solidarité » dans cette histoire ?
PS: Richard, Haykal, je ne suis pas sûr que ce cher Alexis comprenne notre raisonnement: il semble en effet préférer jouer la carte de l’émotion (cf. « Il faut le vivre pour le comprendre »).
>>>Richard, Haykal, je ne suis pas sûr que ce cher Alexis comprenne notre raisonnement
Ouais, tu as raison, c’est très clair, mais bon, l’espoir fait vivre, non?
Lui, non, mais d’autres qui pensent comme lui, en lisant les commentaires, à moins d’être un demeuré bouché à l’émerit, t’es obligé de changer d’avis!!! (ça m’est arrivé plein de fois, de lire un truc, de dire « ah ben c’est exactement ce que je pense », puis votre l’opinion en question détruite juste en dessous, et me dire « ah ben j’etais con quand même, nul n’est parfait! »)
«Il y a une dimension que tu n’as pas saisi dans le fait d’être solidaire
: c’est la gratuité de l’acte, sa spontanéité.»
L’idée d’une solidarité volontaire est bien jolie, mais hélas plus
réaliste de nos jours. Celui qui se prétend pour la solidarité volontaire
ne peut nier vouloir la fin des solidarités.
«Après avoir été confronté à la souffrance physique et morale intense
je vais te dire que la solidarité est un grand mot. Que les hommes qui
s’occupent de toi dans ce cas le font parce qu’ils sont PAYES.»
Payés avec l’argent de la solidarité nationale.
« Et ces hommes qui « doivent s’occuper de [nous] », ne sont-ils pas
des médecins qui ont CHOISI d’exercer cette profession, et qui ont
donc DECIDE de se consacrer à améliorer et sauver la vie de leurs
concitoyens, en obtenant cette contrepartie matérielle que l’on
nomme… SALAIRE ?»
Ca peut être eux effectivement. Aurais-je prétendu que les médecins
sont en France bénévoles ? Il faut apprendre à lire avant de donner de
fumeuses leçon de français…
«Bref, que vient faire la notion de « solidarité » dans cette histoire ?»
En France, le payement des dépenses de santé relève d’une logique de
solidarité instituée.
«je ne suis pas sûr que ce cher Alexis comprenne notre
raisonnement»
Je le comprend tout à fait (quand vous raisonnez…). Vous voulant les
défenseur d’un principe universel, vous refusez d’admettre que l’on
puisse vous comprendre et vous désapprouver.
>>>>L’idée d’une solidarité volontaire est bien jolie, mais hélas plus réaliste de nos jours. Celui qui se prétend pour la solidarité volontaire ne peut nier vouloir la fin des solidarités.
Questions:
– quand a été créée la Croix-Rouge et le Secours Catholique? Quand ont été créés les premiers programmes de solidarité forcée par l’Etat? Conclusions: quel système a demarré d’abord, et qu’en conclus-tu, Alexis?
– qu’est ce que le samu social, qui l’a créé, qui le finance?
– comment se fait il qu’avec 54% de prélèvements de la richesse produite à l’interieur des francaises, l’Etat n’est pas capable d’assurer ces fameuses missions solidarité?
– quand on dit « le gouvernement a débloqué XXX milliards de milliards » pour les pauvres, le « dé- » indique que ce n’etait pas bloqué avant, non? Pourquoi?
Ne s’interroger que sur les intentions n’est pas suffisant, Alexis, il suffit apparemment que quelqu’un te dise avec convcition quelquechose pour que tu y adheres, non?
Ne penses tu pas qu’il y a mieux à faire, pas seulement parce que pour des raisons ideologiques tu as d’autres idees, mais simplement parce que tu OBSERVES que le probleme ne se regle pas?
>>>>Payés avec l’argent de la solidarité nationale.
Non, la « solidarité nationale » est un concept morale. Or, pour « payer », il faut de l’argent, ou tout autre unité de compte acceptée par les medecins en echnage de leur travail.
Tu racontes donc nimp, cette phrase n’a pas de sens.
>>>>Vous voulant les défenseur d’un principe universel, vous refusez d’admettre que l’on puisse vous comprendre et vous désapprouver.
Faux, toi tu dis: « la solidarité nationale, c’est mieux que les forces aveugles du marché, la santé n’est pas ue marchandise, et blablabla.. »
Nous, on pointe les defauts de cette situation.
L’egoiste, c’est toi, tu ne veux rien branler et te faire soigner quand même.
Cherche ce que « aléa moral » signifie en philosophie (il est pas mal utilisé en économie, aussi)
« L’idée d’une solidarité volontaire est bien jolie, mais hélas plus réaliste de nos jours. Celui qui se prétend pour la solidarité volontaire ne peut nier vouloir la fin des solidarités. »
la solidarité volontaire existe, elle est même ENORME. Les réseaux d’amis, la famille. Les organisations de bénévoles (restaus du coeur par exemple), humanitaires etc.
Peut-être es-tu un sale égoïste, mais ne généralise pas ton cas. Je connais un tas de gens généreux, et je dirai même: je ne connais personne qui ne le soit pas
Dire que si la solidarité forcée [ce qui est un abus de langage car ne s’appelle solidarité que ce qui est volontaire] est supprimée alors toute solidarité/charité s’évanouira, c’est absurde.
Sauf à croire qu’il n’y a que la race supérieure des Hommes Bienveillants de l’Etat qui comprennent la douleur des Pôvres, ce qui est une énorme connerie. Dans leurs costards à 3000 euros pièces, leurs safranes blindées, et leurs palais dorés ils en ont rien à cirer de ceux qui ont faim ou froid. Toi qui prend peut-être le métro par contre tu te sens beaucoup plus concerné qui en une heure en croise 10 ou 15.
« l’argent de la solidarité nationale » !!!
Alors, celle-là , c’est une perle ! Immense ! Grandiose ! J’ai failli me casser une côte…
Cher Alexis, s’il te plaît, dis-moi quel est ton truc : comment as-tu fait pour écrire une chose pareille ? Tu retiens ta respiration ? Tu mets les doigts dans ta prise Internet ?
Parce que nommer l’impôt (TTC) « l’argent de la solidarité nationale », je crois que ni le Parti Communiste, ni (Arac) Attac n’y avaient pensé !
Par ailleurs, j’aimerais bien que tu répondes à ces quelques questions :
– quelle est ta définition du mot « solidarité » ? (attention : tu dois essayer de ne pas utiliser le mot Etat)
– qu’appelles-tu « solidarité nationale » ? Contrairement à ce qu’a écrit Haykal, ce n’est même pas un concept moral, c’est une expression creuse, vide de sens, et qui ne renvoie à rien d’autre qu’à elle-même.
– « Celui qui se prétend pour la solidarité volontaire
ne peut nier vouloir la fin des solidarités. » Si je réponds « si, je le peux », quelle est ta réponse ? Sachant que je me base sur l’illumunation – de courte durée – qu’a eu ton cerveau lorsque tu as écrit « DES solidarités » : instinctivement, tu sais en effet qu’il existe plusieurs types de solidarité (pour faire simple : volontaire ou forcée, comme l’ont écrit Haykal et Hervé), il ne te reste donc plus qu’à comprendre ce que tu as écrit.
PS: en ce qui concerne les « fumeuses leçon de français », « leçon » se met au pluriel et « payement » s’écrit en fait « paiement » en bon françois.
Autre point:
Tu n’as effectivement pas prétendu que les médecins français faisaient du bénévolat (bien que l’on puisse se poser des questions lorsque l’on constate que la visite chez le médecin généraliste coûte moins cher qu’une permanente chez le coiffeur…), mais tu penses clairement qu’au nom de cette « solidarité nationale » – expression qu’il te reste encore à définir -, leur travail est une obligation qu’il te doive (et te devront toujours ?) parce que l’Etat en a décidé ainsi (ce qui est le sens de ta « solidarité instituée »), alors que c’est simplement… leur job !
Par conséquent, si tu supprimes l’Etat, il restera quand même des médecins !
Est-ce si difficile à comprendre ?
Ou bien n’ai-je pas été assez clair ?
« L’idée d’une solidarité volontaire est bien jolie, mais hélas plus réaliste de nos jours. »
Pourquoi ?
« Celui qui se prétend pour la solidarité volontaire ne peut nier vouloir la fin des solidarités. »
Pourquoi des ? L’état n’est pas solidaire… seuls les hommes sont solidaires entre eux. Point.
« Payés avec l’argent de la solidarité nationale. »
Pardon ? La solidarité, c’est la spontanéité, le volontarisme. L’argent donné à l’état est pris sous la contrainte. Ce n’est pas de solidarité dont on parle alors pauvre cloche même si pour d’obscures raisons idéologiques des individus ont décidé de coller le même nom à cette situation : sans aucun doute pour se justifier de leurs exactions…
« En France, le payement des dépenses de santé relève d’une logique de solidarité instituée. »
vide supra pour la notion de solidarité, volontarisme et impôts.
Pour terminer parce qu’à la fin ça devient lourd et que je n’ai pas que ça à faire : la solidarité lie les hommes inexorablement, l’état n’est pas un homme même si il est composé d’hommes. L’appropriation des ressources par l’état est fait sous contrainte, n’étant pas volontaire, on ne peut parler de solidarité. Point barre.
Maintenant, si tu veux demander à nos hommes d’état d’être solidaire avec les pauvres, les malnourris, tu peux de fourrer le doigt dans l’Âœil et pourtant ils sont bien plus riche que toi et moi.
Ah, oui… j’oubliais qu’il est toujours plus facile d’être solidaire avec l’argent des autres…
« quand a été créée la Croix-Rouge et le Secours Catholique? Quand
ont été créés les premiers programmes de solidarité forcée par l’Etat?
Conclusions: quel système a demarré d’abord, et qu’en conclus-tu,
Alexis? »
Bien avant la création du secours catholique, l’église jouait déjà un
rôle de solidarité très important. Cela n’invalide en rien mon propos.
La solidarité a existé avant l’état. Et alors ?
« Par conséquent, si tu supprimes l’Etat, il restera quand même des
médecins !
Est-ce si difficile à comprendre ? »
Il restera des médecins pour ceux qui ont les moyens de les payer.
Comme l’a très justemment dit Richard, les medecins ne sont pas
médecins par solidarité, ils ne sont pas bénévole.
« »l’argent de la solidarité nationale » !!!
Alors, celle-là , c’est une perle ! Immense ! Grandiose ! J’ai failli me
casser une côte… »
C’est bien. Mais ce serait encore mieux que tu comprennes, ou plutot
Richard, puisque c’est un de ses propos qui a lancé ce point de
discussion, qu’actuellement la rémunération des médecins provient
du contribuable, et non du patient. Autrement dit dire, » il n’y a pas de
solidarité dans le système de santé car les médecins sont payés » n’est
pas un argument suffisant.
» « Celui qui se prétend pour la solidarité volontaire
ne peut nier vouloir la fin des solidarités. » Si je réponds « si, je le
peux », quelle est ta réponse ? »
Je répond que tu es un doux reveur.
« »L’idée d’une solidarité volontaire est bien jolie, mais hélas plus
réaliste de nos jours. »
Pourquoi ? »
Essentiellement parce que le coût de la santé est très élevé de nos
jours.
« Il restera des médecins pour ceux qui ont les moyens de les payer. »
Si tu libères le marché, supprimes le numerus clausus, alors tu aura du médecin pour toutes les bourses. La santé est un marché comme les autres.
« actuellement la rémunération des médecins provient du contribuable, et non du patient. »
Et quand tu vas voir un docteur, à la fin il te demande quelque chose… c’est peanuts ? Même si tu es partiellement remboursé, tu payes quand même. Itou pour les médicaments.
« Essentiellement parce que le coût de la santé est très élevé de nos jours. »
Et ? les individus sont incapables de s’assumer ?
« Autrement dit dire, » il n’y a pas de solidarité dans le système de santé car les médecins sont payés » n’est pas un argument suffisant. »
As tu seulement lu ce qui a été écrit. A l’origine de la solidarité se trouve (entre autres) le volontarisme, si tu le remplace par la coercition, tu obtient ce qui est appellé « solidarité nationale ».
« Essentiellement parce que le coût de la santé est très élevé de nos jours. »
Oui et pourqoi? Insistons encore . Nous avons un système santé beaucoup trop cher et de mauvaise qualité, conséquence du monopole sur la (trop) longue durée. Pas de liberté, pas de concurrence et pas de découvertes vraiment intéressantes. Et ce n’est pas fini.
Fabuleux comme dit Zara. La victime dit merci et en redemande.
Au passage. S’il y a des alternatives aux opérations à coeur ouvert pour les encrassés, on ne les trouvera pas dans le circuit officiel, il faudra les chercher dans des recoins peu accessibles.
Oh putain, je me suis construit un abri atomique si un jour les » jean marc sylvestre » envahissent la terre mais là je crois que c’est un changement de planète qu’il faut que je commence à envisager…
J’arrive trop tard, mais j’ai trouvé le débat très instructif.
Je ne suis pas sûr d’avoir compris quelque chose, notamment sur le concept de solidarité.
Déjà , est-ce que seule l’argent peut être considérée comme une gratification ? Est ce que quelqu’un retirant une gratification morale d’un acte « solidaire » ne devrait pas être considéré comme pas « vraiment solidaire » ? Le vrai don de soi ne doit-il pas être une souffrance permanente ?
De plus, puisqu’il faut qu’on bosse tous sans s’arrêter, quand trouve t on le temps d’être vraiment solidaire ? Ne faut il pas à un moment payer quelqu’un pour faire les choses à notre place ?
De ces questions, on pourrait en conclure que la « solidarité » n’existe pas puisque l’acte le plus gratuit poursuit toujours des objectifs particuliers.
D’autres questions, plus techniques, parmi d’autres :
« Si tu libères le marché, supprimes le numerus clausus, alors tu aura du médecin pour toutes les bourses. La santé est un marché comme les autres. »
Et des médicaments aussi ? Est ce à dire qu’il y aura des médicaments pas chers pour les pauvres et des chers pour les riches ? Dans ce cas, pourquoi les Américains vont-ils acheter leurs médicaments au Canada, qui est un système « solidaire forcé » ?
« La solidarité, c’est la spontanéité, le volontarisme. L’argent donné à l’état est pris sous la contrainte »
Un soldat se sacrifiant spontanément et volontairement pour ces camarades est-il « solidaire », sachant qu’il fait partie d’un système militaire imposé par l’état ?
Est-il inenvisageable de donner spontanément et volontairement à un impôt ? De penser être « solidaire » à travers l’état ?
D’autant qu’il s’agit quand même d’une forme de choix collectif fait à travers la représentation démocratique (pour ceux qui votent du côté bien entendue)?
« L’egoiste, c’est toi, tu ne veux rien branler et te faire soigner quand même »
Qu’en est il des gens qui ne « peuvent » rien faire (handicapés, enfants abandonnés, personnes âgées isolées…). Doit-on les laisser uniquement dépendre des institutions charitables et spontanées ?
Ce ne sont que des questions parmi d’autres parce que tout ne me paraissait pas clair.
Il n’est jamais trop tard dans les débats de la Page Libérale.
Une partie des réponses a vos questions se trouvent dans le livre d’Ayn Rand « La vertu d’égoïsme » publié aux Belles Lettres dans la collection « Iconoclastes ».
Que de regrettables commentaires concernant Jean-Marc Sylvestre.
Un cruel manque de recul, de réfléxion et de modération vous fait plonger dans la critique facile et non construite (et encore moins constructive).
Je ne me m’attarderai donc pas sur ces pages, je suis libéral, mais vous me faites honte.
Bien à vous,
Cher Modéré,
Parfois nous avons la main un peu lourde… mais convenez que nous sommes plutôt courtois comparés aux marxistes aussi incultes que vindicatifs !
Vosu avez sans doute raison si vous comparez Jean Marc Sylvestre avec Arltette Chabot ou quelques autres sinistres journalistes staliniens qui déversent leur bêtise haineuse sur les chaines publiques. Sur une telle échelle de comparaison JMS mérite à coup sur la palme du libéralisme !. Maintenant convenez également que le Syndrome de Stockholm n’est pas une bonne raison pour remettre en cause une appréciation initialement plutôt juste de la faillite du monopole obligatoire de la sécurité sociale ! La multiplication des maladies nosocomiales dont il a été victime a son tour est bel et bien un indicateur de dysfonctionnement de l’hopital. Il a été bien soigné par des médecins qui ont réparé les dégâts ? Et bien pardonnez moi mais « au prix que ça coute » ii n’aurait plus manqué quil se fasse achever par quelques bouchers incompétents !
Quant à dire que nous sommes bien soignés grà ca ce système dément… je préfère vous épargner les innombrables exemples de loupés médicaux plus ou moins graves vous en avez certainement également autour de vous.
Nous assistons impuissants à un désastre où l’absurde est devenu la règle : payer de plus en plus pour un service dégradé où le fournisseur nous tient en prime un discours moralisateur sur la nécessaire réduction nos des dépenses de santé ! Personne n’accepte cela d’un fournisseur privé ! Il est viré !
Comment peut-on imaginer qu’en développant leur niveau de vie et en accroissant la durée de leur vie les individus doivent limiter leur consommation de services de santé ? Au nom de quel principes certains se croient-ils fondés à décréter les niveau de demande ? Ce monopole crée la pénurie et comme tout monopole de droit il génère l’irresponsabilité et le » j’menfoutisme ».
Pour mémoire ce n’est que lorsque le prix du pain a été libéré en France que nous avons vu réapparaitre une grande variété de produits dans les boulangeries. Ce n’est que quand le monopole de France Télécom a été supprimé que nous avons pu bénéficier d’une diversité d’offre et le développement de technologies nouvelles de communication à des prix accessibles… Ce n’est que quand l’état soviétique a rétabli la liberté des prix et la liberté d’entreprendre que les russes ont enfin pu accéder aux biens de consommation les plus élémentaires. Il n’en va pas autrement pour les services de santé. Monsiuer Sylvestre devrait dire s’il était un peu conséquent : « Laissez faire les assureurs privés laissez faire les médecins entrepreneurs, laissez faire les infirmières et les ambulanciers ! Cessez de protéger les industries pharmaceutiques en leur garantissant des débouchés… et enfin laissez chacun prendre ses responsablités en gérant à son gré risque « santé » en fonction de son corps de son gout du risque ou de son hypocondrie !
Ce n’est que lorque ce stupide monopole et les privilège de l’URSSAF auront été supprimés que ce secteur d »actvité pourra satisfaire de meilleure la meilleure façon possible les besoins de santé.
Pour finir votre remarque sur les critiques non construites est fort malvenue sur ce site où tous les auteurs font des efforts constants pour expliquer et fonder leur propos sur des arguements logiques et rélléchis. (lisez les articles de Mickael Mithra, d’Hervé Duray ou d’Eric ABC… et bien d’autres). Vous êtes libéral. Vous êtes ici bienvenu !
Bien à vous
Je n’entends plus Jean Marc Sylvestre cassé du sucre sur la fonction publique et sur la dette de l’état , car au point ou en sont les marchés financier la dette de l’état français c’est de la Roupie de sansonnet, bien que au rythme où l’état français promet de soutenir tous les organismes financiers qui sont dans la panade la dette de l’état va légèrement augmenter et notre cher Jean Marc Sylvestre pourra reprendre son cheval de bataille …
L’iincompétence oui, je dis l’incompétence des médecins, et, ce, durant 5 ans m’oblige à prendre un traitement à vie, et, ce, après avoir contracté un staphylocoque chez le stomatologue. Oui les médecins creusent le déficit de la Sécurité Sociale. Ce sont eux qui devraient « casquer »‘!!!
Monsieur SYLVESTRE est un journaliste de grand talent. Si un avocat pouvait se tenir à ma disposition…Je l’en remercierais
[…] l’ont constaté d’authentiques libéraux, son discours caricatural ne serait-il pas, au fond, partie prenante d’une stratégie […]