L’impudente propagande du MRAP

Avant toute chose lisez cette nouvelle:

transfert.net

Mon commentaire :
Il y a deux aspects :

1) Un aspect spécifique au MRAP : les mensonges, l’incroyable mauvaise foi, la distorsion des faits par les canailles communistes-immigrationnistes-tiers-mondistes de cette association subventionnée.
On sait très bien que le phénomène improbable dont ils parlent – l’alliance de nationalistes/ »extrême-droitistes » français avec des extrémistes sionistes contre les arabo-musulmans – est ultra-marginal voire microscopique. A ma connaissance le seul vague exemple connu – vague car on ne sait pas exactement qui se trouvaient derrière – a été le site SOS-Racaille et autres sites associés qui développaient effectivement, d’abord au nom de la dénonciation de la délinquance et criminalité des « jeunes des banlieues » puis dans un deuxième temps au nom de la défense de la France, d’Israël et de l’Occident en général, un discours plus ou moins raciste et haineux anti-arabe et anti-islam. Il n’est pas indifférent de savoir que certaines figures peu judéophiles – litote – de la « droite nationale » française ont dénoncé ces sites comme « participant d’une opération du Mossad au profit de qui-on-sait pour dresser les uns contre les autres les nationalistes français et les arabo-musulmans vivant en France« … : voilà ce qu’il en est de la pseudo-« alliance » dénoncée par le MRAP ! En outre on attend de voir où sont les néo-nazis (c.à.d. des admirateurs passionnés de Hitler, Goebbels, Himmler & co.) qui se seraient alliés avec des juifs : c’est une escroquerie intellectuelle, un mensonge pur et simple ! Mais une escroquerie prise au sérieux par les médias français…

Par ailleurs, en dehors de SOS-Racaille & co., il y a aussi des sites et des penseurs/intellectuels/journalistes (Guy Millière par exemple) qui disent que l’immigration massive arabo-musulmane en France pose un problème. Les mêmes sites ou d’autres disent qu’il y a des terroristes arabes/musulmans qui tuent des civils innocents en Israël (et ailleurs) et que là aussi ça pose un problème. Les mêmes ou d’autres soumettent l’islam à la critique. Personnellement ces sites-là je ne les appelle pas « racistes » et pourtant je me demande si ce n’est pas ceux-là qui constituent la vraie cible du MRAP…

Et l’on sait très bien en revanche quelles sont complicités/liens ou du moins la complaisance mutuelle développés/affichés depuis quelques années (et cette fois-ci pas uniquement en France !) entre islamistes, nazis et autres « fachos » et gauchistes-tiers-mondistes radicaux, tous ennemis déclarés d’Israël, des E.-U., de l’Occident, du capitalisme libéral etc. (deux exemples parmi d’autres abbc.com et VoxNR).

De tous ces éléments on peut déduire ce que j’appelle « l’impudence » du MRAP.

2) Un aspect commun à toutes les associations « anti-racistes » et/ou communautaires françaises (et probablement européennes), MRAP, LICRA, J’Accuse ! (Marc Knobel), SOS-Racisme, Ligue des Droits de l’Homme, U.E.J.F. etc., ainsi que plus généralement aux représentants de l’establishment intellectuel ou de la bien-pensance officielle qui voient leur pouvoir médiatique menacé par internet (Le Monde, Libération, Charlie-Hebdo, Marianne, Le Nouvel Observateur, France-Inter etc.) : leur appel au pouvoir politique pour que l’Etat censure internet.
On le savait déjà depuis longtemps mais ils n’ont manifestement pas compris ce que c’est que la liberté d’expression. Et on s’étonne (à moitié) de les voir recommander des politiques dignes des autorités séoudiennes, chinoises, cubaines etc. C’est leur appel à la censure étatique qui est scandaleux pas le fait que des sites nazis, racistes, anti-juifs, islamistes, islamophobes, négationnistes, homophobes etc. existent sur internet. En effet : a) ceux qui le veulent peuvent discuter les propos qui sont tenus sur ces sites, les réfuter, stigmatiser leurs auteurs ou même les insulter ; b) à la police et aux services secrets de faire leur boulot pour surveiller et débusquer d’éventuels criminels et terroristes liés à ces sites, mais pas en restreignant la liberté de s’exprimer et de s’informer des honnêtes gens.

P.S. : si les gens du MRAP voulaient dénoncer des vraies alliances entre « extrémistes » anti-musulmans, ils pourraient parler de celle qui existe (sur internet en tout cas) entre d’une part groupes judéo-sionistes radicaux, américains ou israéliens, et d’autre part militants indiens-hindouistes du même genre (voir les liens intitulés « Israel forever », en bas à gauche, sur ce site Hinduunity.org + Hindu unity.org, ils n’aiment pas trop les chrétiens non plus d’ailleurs…).
Mais il semble que le MRAP ait peu d’influence aux Etats-Unis, en Israël et en Inde…

Autre tour d’horizon

Hervé s’inflige la lecture de 20 minutes, quant à moi cela fait longtemps que je ne supporte plus de regarder le journal télévisé, mais je m’inflige tout de même la lecture de l’édition du week-end de la feuille de chou locale… obésité sous contrôle

On y apprend tout d’abord que « aux Etats-Unis, des obèses se sont mis à attaquer en justice les groupes alimentaires. » En effet, il paraît que « il est désormais avéré que la recrudescence de l’obésité entraîne d’énormes conséquences socio-économiques », donc « des plaintes collectives sont maintenant déposées aux Etats-Unis contre contre les grands groupes alimentaires, sommés de passer à la caisse pour dédommager les victimes de leurs produits ».

Eh oui, quant vous allez manger au McDo, c’est en tant que victime ! Car tout le monde sait que McDo dispose dérrière lui de la puissance armée capitaliste pour vous forcer a aller y avaler leurs infâmes produits…

D’ailleurs, tout le monde sait que les obèses « ont été incités à manger n’importe quoi » ! Il faudrait tout de même savoir pourquoi certains ont été incités et d’autres pas…

Heureusement, des solutions se mettent en place: « la multinationale Kraft, productrice du fromage Philadelphia […] va réduire la taille de ses emballages ! ». Génial non ? Comme ça tout ira mieux !

cigarettes sous contrôle

Il est intéressant de relever que l’article met en parallèle ces plaintes avec celles des fumeurs contre les fabricants de cigarettes, aux USA. Or, pour lutter contre le tabagisme, notre cher gouvernement Suisse veut au contraire fixer dans la loi le nombre minimal de cigarettes par paquet ! Heureusement qu’on a un Etat pour décider ce genre de choses ! Imaginez comme ce serait le chaos si chacun pouvait vendre des paquets de clopes de n’importe quelle taille, avec autant de clopes qu’il veut !

Par contre, je serais curieux de comprendre pourquoi dans certains cas la bonne chose à faire pour réduire la consommation d’un produit est d’augmenter la taille de l’emballage et dans d’autres cas de la réduire…

Puis, j’arrive à la première page du cahier Genève et Région

limousines sous contrôle

Rien que le titre: « Des chauffeurs au noir parasitent le marché de la limousine »

Les rédacteurs feraient bien de revoir la définition de parasiter: vivre aux dépens de. Donc, si je fais de la concurrence à une multinationale de la boulangerie en ouvrant une boulangerie locale, est-ce que ça veut dire que je vis à ses dépens ? Certes non. Le parasitage est une caractéristique du socialisme, pas du capitalisme. Bien entendu, il est de bon ton de maintenir cette confusion et de prêter au second les attributs du premier.

Allez, on continue par un témoignage émouvant: « Alain (prénom d’emprunt),professionnel de la branche, est excédé: » Chaque été cela recommence, des chauffeurs en tout genre continuent à vendre leurs services illégalement en cassant les prix » ». Quelle horreur ! De la concurrence ! Et illégale en plus ! Pourquoi illégale ? Eh bien, parce que dans la société ultralibérale d’aujourd’hui, n’est pas chauffeur de limousine qui veut ! Il faut pour cela se soumettre à certaines règles que l’Etat a fixées, pour notre bonheur à tous !

« Plus qu’un problème de guerre des prix, c’est l’origine des chauffeurs engagés qu’il dénonce ». Clac ! Nouveauté: le racisme devient politiquement correct, tant qu’il s’accompagne d’une bonne dose de protectionnisme socialiste ! « Des agences, créées pour l’été, enrôlent n’importe qui: des réfugiés [il faut en effet savoir qu’un réfugié qui bosse pour gagner sa vie, c’est mal, tandis qu’un réfugié qui vit des subventions volées par l’Etat aux contribuables, c’est bien], des gens au bénéfice de l’assurance invalidité et surtout des travailleurs illégaux. Cet été, une quarantaine de Marocains et de Tunisiens ont été recrutés pour venir bosser au noir ! ». Pour un peu il ajoutait qu’ils viennent manger le pain des suisses ces gens-là !

« Pour Alain, il est temps que les autorités accroissent les contrôles: « C’est intolérable que des chauffeurs sans permis de travail ni permis professionnel viennent conduire « en touristes » des limousines dépourvues de tachygraphe. On n’est pas au Far West ». Autrement dit: plutôt que de chercher à attirer la clientèle, en misant par exemple sur son expérience ou la qualité de son service, la voie capitaliste, Alain préfère la voie socialiste: se servir de l’argent volé aux contribuables pour s’assurer son petit monopole par la force.

Un peu de corporatisme ? « Une nouvelle association compte bien interpeller Micheline Spoerri dans les prochains jours. La fédération devrait réunir une douzaine de sociétés pour un parc automobile de 200 à 250 voitures. Elle souhaite que les loueurs soient obligés de négocier des conditions directement avec elle ».

Le délire continue: « On vient de mettre à l’arrêt un chauffeur qui bossait pratiquement sans cesse depuis trois jours ». Sisi, vous lisez bien: le pauvre mec est crevé après trois jours de boulot, et que fait l’Etat ? Il le met en prison ! C’est pour son bien qu’on vous dit !

arbres sous contrôle

Encore un beau titre: « La colère gronde après l’abattage d’érables ». Il semblerait que des arbres ait été abattus et que des gens en soient mécontents. Nous y est livrée une interview d’un technicien au Service cantonal des forêts, de la protection de la nature et du paysage (SFPNP). On apprend que: « Une des tâches difficiles de cet amoureux de la forêt est d’autoriser l’abattage des arbres. C’est lui qui a donné le feu vert pour la coupe des érables du Pré-Jérôme. Mais la décision n’a pas été prise à la légère. En amont, il a évalué la valeur marchande des arbres selon l’espèce, l’état sanitaire et l’âge. La note a été ensuite présentée à l’IES [l’institut d’études sociales, ceux qui ont voulu abattre les abres pour s’agrandir] qui est tenue d’investir l’équivalent de ce montant dans l’aménagement paysager. Le projet de transplantation devra recevoir l’approbation du service compétént. »

Ca en fait des degrés de bureaucratie pour une histoire d’arbres, non ? Heureusement, l’article l’explique: « Ne coupe pas arbre qui veut (la loi L4.05.04 régit la procédure). Un propriétaire qui voudrait s’en départir devra demander l’autorisation au Service cantonal des forêts, de la protection de la nature et du paysage. Si sa requête est acceptée, il devra remplacer le défunt arbre par un autre sur son terrain. »

Bref, régulation, corporatisme, bureaucratie. Petit à petit, l’Etat se glisse dans toutes les activités, aussi banales soient-elles…

Une artiste exceptionnellement culottée

Régine Chopinot est chorégraphe (du moins c’est ce qu’elle prétend) et dirige le Ballet Atlantique à La Rochelle. Cette « artiste » a tellement de talent qu’elle n’est bien sûr pas foutue de gagner sa vie honnêtement comme tout le monde. Sa compagnie est en effet subventionnée à 95% pour une somme de 476.000 Euros (plus de trois millions de francs).

Mais ce genre de détails ne l’empêche absolument pas d’avoir une haute opinion d’elle même. Elle n’a en effet pas hésité à déclarer au sujet du conflit des intermittents du spectacle que « les artistes ne se soumettraient pas à la dictature de l’argent de l’Etat qui nous pollue intimement »!!! (Le Monde 12/7)

Eh, Régine, si notre argent te « pollue intimement », tu n’as qu’à nous le laisser. Chiche ?

Diversité culturelle

Ceci est un extrait du complément à mon article « Intermittents » sur ce même site.

LÂ’affaire des intermittents est une spécificité bien française dont lÂ’essence nÂ’est autre quÂ’une intervention illégitime de lÂ’Etat dans la production culturelle. Nous avons vu quÂ’elle n’était pas justifiée en considération de ses objectifs et que de surcroît elle serait même contre-productive puisqu’elle engendre un dirigisme étatique et qu’elle méconnaît une des propriétés fondamentales de la mondialisation capitaliste : la diversité culturelle. Il serait dÂ’ailleurs judicieux de relire la réponse de Bastiat à Lamartine dans « Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas ».

Un peu d’Irak

On entend parler de « bourbier » et de « chaos » pour décrire la situation de l’Irak aujourd’hui. Du moins, à chaque fois que j’ai le malheur de lire un titre de 20 Minutes là-dessus, ou d’entendre TF1 ou n’importe quel média européen.

Et quand je vais lire des analyses comme celles de Glenn Reynolds (via ici, là, encore là) et d’autres, j’ai l’impression que nos médias ont tout faux. Et un fait amusant vient à l’appui de l’interprétation des évènements récents en Irak: un groupe proche d’Al Qaeda ou se revendiquant d’Al Qaeda prétend être à l’origine des attaques contre des soldats US. Je savais déjà, car je ne me limite pas aux médias français, que des infiltrations de jihadistes de Syrie et d’Iran avaient lieu, mais là l’information arrive enfin aux français.

Bien sûr, ils en concluent, dixit les commentaires sur tf1.fr que c’est un coup monté des Américains, avec des « avec leur fric, ils pourraient faire beaucoup mieux que ça » ou ce genre d’insinuations idiotes. Mais s’il reste des français dotés d’un cerveau, peut-être y en aura-t-il un pour comprendre que l’armée US a créé un aimant à terroristes. Et que ceux-ci tombent dans le piège. Ils y foncent tête baissée. Et ce sont autant de barbus en moins pour poser des bombes ailleurs.

Intermittents

L’affaire française des intermittents du spectacle démontre une fois de plus ce que produit une économie socialisée: injustice, conflits à l’échelle nationale puisque l’Etat est omnipotent, chaque groupe s’adressant logiquement aux fabricants de « lois », de privilèges et de règlements arbitraires, à savoir l’assemblée nationale et l’exécutif qui en émane.
Les intermittents du spectacle regroupent tous les artistes, techniciens et autres qui ne travaillent que le temps dÂ’un spectacle, du tournage dÂ’un film, de la réalisation dÂ’une pièce de théâtre, ou de la réalisation dÂ’une émission de télévision. Autant dire que cela fait beaucoup de monde. Et cela dÂ’autant plus que cette catégorie bénéficie dÂ’un système dÂ’indemnisation très avantageux dans la mesure où il rend possible le travail au noir financé par le contribuable. Ce n’est pas que j’aie quoi que ce soit à dire contre le travail au noir puisqu’il n’est que de l’échange libre donc légitime ; mais quand il est un complément caché d’une indémnité de chômage payée par les autres, il devient coupable.

En France, les intermittents du spectacle qui justifient actuellement de 507 heures de travail dans l’année (contre 606 pour les salariés du régime général), ont droit à 12 mois d’indemnités chômage, en vertu d’un système créé en 1969. Selon l’Unedic, l’indemnisation des intermittents coûte huit fois plus que le montant de leurs cotisations. (source : TF1.fr, Intermittents : un régime unique en Europe )

Ainsi, selon le système actuel, une fois que l’intermittent a effectué ses 507 heures il a droit à 12 mois d’indemnité. On comprend facilement qu’il est dans l’intérêt commun de l’intermittent et de l’employeur que ces 507h soient effectuées dans un minimum de temps, disons quatre ou cinq mois. Le reste de l’année l’intermittent travaille au noir et bénéficie en plus des indemnités de chômage. Voilà qui arrange bien les deux parties, sauf les contribuables bien sûr.

Pour éviter ce vol qualifié « le protocole d’accord du gouvernement maintient le seuil des 507 heures, mais les techniciens devront effectuer ces heures en 10 mois et les artistes en 10 mois et demi, pour avoir droit à huit mois d’indemnités chômage ». (TF1.fr, Intermittents : un régime unique en Europe ). Voilà donc ce qui est inadmissible pour les intermittents : fini le travail au noir sur le dos de la collectivité payante. Fini le parasitage massif.

DÂ’un point de vue plus large on peut se demander pourquoi lÂ’Etat devrait indemniser des choix de métiers qui par nature engendrent une alternance entre des périodes de travail et des périodes dÂ’oisiveté. Par exemple «en Grande-Bretagne, les artistes peuvent demander des allocations de chercheur d’emploi, (54,65 à 85,75 livres par semaine). Mais de nombreux artistes britanniques exercent toutefois d’autres métiers pour s’en sortir, comme vendeur ou chauffeur de taxi» (TF1.fr, Intermittents…).

L’idée est donc la suivante : ce n’est pas aux autres de financer les choix personnels des individus. Les professions qui gravitent autour de ce qui est appelé souvent abusivement « la culture » ne sont pas plus utiles ou plus nobles que celle du boucher de quartier qui, lui, n’est pas indemnisé lorsque la clientèle déserte son magasin. Les politiciens ont la fâcheuse tendance à sacraliser la culture, à la subventionner massivement. Or, comme chacun peut l’observer, toute subvention accroît ce qui est subventionné, en quantité pas en qualité. Une surproduction culturelle et l’extension de la médiocrité, voilà comment on peut caractériser l’état de la «culture» en France. Une offre culturelle très supérieure à la demande, c’est le prix que doivent payer les contribuables pour satisfaire la mégalomanie de ceux qui nous dirigent.

Dans une société libre ce serait la concurrence entre des assurances privées qui offrirait aux « intermittents » la protection la plus efficace sans violer les droits des autres. La privatisation du système d’indemnisation pour chômage est donc à la fois la plus économique et la plus juste. Encore une fois, capitalisme et justice vont de pair. Mais bien entendu cette vérité n’est pas encore compréhensible pour des manifestants dont l’horloge idéologique s’est arrêtée à «l’internationale communiste» (chantée dans les rues d’Avignon!)

Le dirigisme de « l’exception culturelle »

Dans son allocution télévisée du 14 juillet le président français, Jacques Chirac, a lié le sort des intermittents à lÂ’ «exception culturelle» cÂ’est-à-dire, dans le jargon des politiciens, au maintien du droit de subventionner « la culture » dans le contexte de la construction politique de lÂ’Europe. Plus précisément il sÂ’agirait dÂ’aider les intermittents en subventionnant la «création culturelle» car cela relèverait de la «solidarité nationale» donc du budget de lÂ’Etat. Tout cela au nom de la «diversité culturelle». (Interview télévisée de Monsieur Jacques CHIRAC à l’occasion de la fête nationale)

Le dirigisme culturel comme réponse au besoin de diversité culturelle, voilà bien un paradoxe! On sait bien que derrière ce paradoxe opère la logique de la croissance de l’Etat qui nourrit les politiciens et les bureaucrates. Mais il y a aussi l’attrape-nigauds que l’on nous rabache beaucoup en France: la mondialisation des échanges engendrerait la standardisation et la disparition des différences culturelles.

diversité culturelle et mondialisation capitaliste

En réalité la liberté et la mondialisation des échanges mettent seulement en péril des productions qui rencontrent une demande insuffisante et qui, par conséquent, ne pourraient plus, et à juste titre, être financées par des moyens privés. A juste titre car il n’y a aucune raison valable pour que le libre arbitre des hommes de l’Etat se substitue à celui des individus, dont les préférences se démontrent par la liberté des échanges, le seul et unique moyen de réaliser la « démocratie », que l’on doit concevoir comme un mode d’expression et de réalisation des préférences individuelles dans un cadre juridique consacrant les droits de propriété individuels.

Il faut ajouter, par ailleurs, que « la mondialisation et l’augmentation des échanges ont pour résultat que toutes les options deviennent soudainement accessibles dans chaque pays, et non que les différents pays choisissent tous la même chose », ainsi que l’écrit Johan Norberg dans son excellent «plaidoyer pour la mondialisation capitaliste».

Sur le plan culturel la mondialisation se traduit en fait par une opportunité plus grande pour les productions culturelles de rencontrer une demande car « même un petit public ayant des goûts très spécialisés peut exercer un certain pouvoir d’achat lorsqu’il s’associe à des publics similaires dans d’autres pays. La mondialisation accroît nos chances d’obtenir exactement ce que nous voulons, même si nous sommes parmi les très rares personnes qui s’y intéressent dans notre milieu. Le folklore marocain et le Roquefort français auront plus de chance de survivre si la demande pour ces produits vient de partout plutôt que d’un seul pays. » (Norberg, Plaidoyer…, Chap. VII, il faut libéraliser, pas standardiser).

En conclusion, lÂ’affaire des intermittents est une spécificité bien française dont lÂ’essence nÂ’est autre quÂ’une intervention illégitime de lÂ’Etat dans la production culturelle. Nous avons vu quÂ’elle n’était pas justifiée en considération de ses objectifs et que de surcroît elle serait même contre-productive puisqu’elle engendre un dirigisme étatique et qu’elle méconnaît une des propriétés fondamentales de la mondialisation capitaliste : la diversité culturelle. Il serait dÂ’ailleurs judicieux de relire la réponse de Bastiat à Lamartine dans « Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas »

Paroles d’experts

On apprenait dans le 20 minutes d’aujourd’hui (07/07/03) que notre Raffarin de premier ministre s’inquiete du fait que le travail soit dévalorisé en France, notament à cause des 35 heures.

Afin d’être complètement rassuré sur ce point, Raffarin a confié une mission aux membres du CES (Conseil Economique et Social), une obscure assemblée de syndicalistes et d’autres membres éminents de notre noblesse d’Etat – qui ne doivent pourtant avoir qu’un lointain souvenir de ce que peut-être le travail – mais qui sont malgré tout formels. Selon ces experts, « Le contenu du travail » jouerait plus que sa durée sur « l’implication professionnelle ».

Eh bien moi, je dis à Mr Raffarin que je travaillerai volontier davantage s’il ne me prenait pas mon argent pour payer grassement des beaux-parleurs qui débitent de telles platitudes.

Et pendant ce temps…

Comme il fallait s’y attendre, tout le monde parle de l’Irak ah un soldat US tué, ah on leur avait dit (sous-entendu: bien fait pour eux, comme si ce n’était pas un invididu qui mourrait mais toute l’armée US qui « perdait »…). Ah, il y a aussi cette ridicule affaire corse: Colonna se fait enfin alpaguer.

Et pendant ce temps ? Pendant ce temps le régime des ayatollahs vacille. Qui en parle ? Qui s’en soucie ? Et les manifestants payent de leur sang. Moi j’écris quand l’envie m’en prend sur un site pour réclamer plus de liberté. Eux réclament la liberté. Puissent-ils se débarasser de cette horreur au plus vite…

Bonne chance. Courage.

Trinity (par Bill Whittle)

ItÂ’s our birthday, dammit. This one is for us. Americans. This includes all you Americans living in foreign lands with foreign passports, speaking foreign languages and holding foreign citizenships. You know who you are. If youÂ’re an optimist, if untrammeled freedom makes you giddy, if you think you know of a better way to do something and just want a chance to try, if you can tell right from wrong and still care about the difference, if youÂ’re soft hearted and tough minded, if you think we could all get along just great if weÂ’d all just leave each other alone, if you donÂ’t like to fight but know sometimes you just have to, and most especially, if the idea of leaving the huddled masses and joining the pursuit of happiness has a mystical appeal for you, then you are already an American in your heart. Welcome home. Get here any way you can. We need people like you.

La suite du texte sur le site de Bill Whittle: Trinity part 1 et Trinity part 2.

J’essayerai de le traduire en français si j’ai le courage… et je l’aurai, car au sens qu’il donne au terme « Américain », j’en suis un…

Harry le libéral ?

Je suis en train de lire le dernier Harry Potter, en anglais bien sûr, et sans vouloir trop en dévoiler sur l’histoire, je dois dire qu’elle a des accents assez libéraux…

Pour ceux qui connaissent l’univers « Potter », il y a un « ministère de la Magie », avec un ministre plus ou moins élu par un conseil de mages… et ce ministère souffre de tous les défauts qu’on peut trouver dans les ministères non magiques: corruption, exemption pour soi des règles qu’on applique aux autres, et dans le 5ème volet des aventures de Potter le ministère… heu je n’en dis pas plus…

Allez donc lire Merde In France pour en savoir un peu plus, et suivez les liens si vous n’avez pas peur de trop en savoir avant de vous même vous plonger dans le monde de Rowlings!