Il y a quelques semaines j’écrivais « De la dépression au suicide« . Le titre a été mal interprété: je ne déprime pas, il s’agit de la dépression et du suicide des peuples d’Europe. En voici une nouvelle illustration de ce mouvement, avec les hurluberlus de la « décroissance » et leurs amis Hulot et Bové, qui ont tous eu droit à des articles dans Le Monde ces derniers jours.
Des militants organisent une marche pour combattre l’idéologie de la croissance
LE MONDE | 07.06.05
L’idéologie de la croissance… mais qu’est-ce donc ? Vous voulez parler de l’aspiration universelle au progrès ? Celle de chaque être humain (enfin, presque) de désirer un monde meilleur, où l’on peut vivre plus vieux, dans des maisons plus grandes, avec des loisirs plus longs, un temps de travail réduit, dans de meilleures conditions de santé, de sécurité… quel enfer que celui de la croissance!
Peut-on changer le monde en marchant avec des ânes ? Partis de Lyon, mardi 7 juin, pour cheminer vers la Nièvre, où ils atteindront, le 3 juillet, le circuit automobile de Magny-Cours, une cinquantaine de militants de la décroissance le pensent fermement.
Difficile de distinguer les ânes au milieu des militants de la décroissance! (je sais, c’était facile…) Au moins, pour une fois, ceux-là semblent à peu près cohérents: pas de déplacements en train, en avion, ou en voiture: ils manifestent en marchant, et pour se mobiliser dans toute la France ils n’empruntent pas un train gratuit de la SNCF à nos frais! Si les écolos pouvaient en prendre de la graine…
L’objet de cette Marche pour la décroissance ? « Demander la suppression immédiate du Grand Prix de France automobile de formule 1, paroxysme de la pollution et du gaspillage des ressources naturelles » , écrit le journal La Décroissance, organisateur de cette action soutenue par José Bové et Albert Jacquard. « Nous voulons la fin de ce loisir anachronique réservé à une vingtaine de gosses de riches, alors que le déclin de l’extraction du pétrole est pour aujourd’hui et que le climat se dérègle dangereusement. »
Et voilà ! Ils demandent l’interdiction du Grand Prix de France, gaspillage de riches, donc doublement haïssable! En plus il s’agit de voitures! Vous savez ce qu’est qu’une voiture ? Un instrument de liberté et d’oppression de classe. Qui plus est, ça pollue. Interdisons les voitures! A Paris cela se fait tout doucement: il est interdit depuis 1 ou 2 ans de construire une place de parking par appartement neuf, comme cela se pratiquait auparavant. Le prix des places de parking va donc augmenter! Mais tant mieux, car la voiture doit être un privilège réservé aux ministres et aux riches, ce qu’il faudra ensuite dénoncer violemment au nom de l’égalité dans la chaleur moite du métro, et ouvrira la voie à de nouvelles taxes (par exemple péages aux portes de certains arrondissements centraux), donc excluera encore plus les « moins riches »… jusqu’au jour où seuls les ministres circuleront en voiture privée, individuelle, climatisée, pendant que le reste des Parisiens se serreront les uns contre les autres, sauf les jours de grève où ils iront vaillamment à pied!
Bien sûr le réchauffement est avéré et d’origine humaine d’après ces écolos là . Peu importe que les périodes glaciaires et chaudes se succèdent depuis des millénaires sur notre planète sans que l’homme y soit pour quoi que ce soit…
Le Grand Prix n’est que la pointe d’une critique plus large. « Il n’est pas normal qu’il n’y ait pas de débat sur quelque chose d’aussi important que la croissance » , dit François Schneider, ingénieur écologue de 38 ans qui a déjà parcouru plus de 1 500 km à pied, depuis juillet 2004, pour « colporter » l’idée de la décroissance. Son périple a donné l’impulsion à la marche collective.
C’est vrai, c’est quand même dingue que personne ne débatte de la croissance! On parle sans cesse d’emploi, de logement, de santé, de culture, et personne ne s’occupe de croissance! Ou peut-être qu’on en parle tout le temps: la « croissance » c’est la production de nouvelles richesses. C’est ce qui rend possible ce dont tout le monde parle: l’emploi, le pouvoir d’achat, les vacances au soleil, etc… mais évidemment un ingénieur écologue n’arrive pas à faire le lien croissance/chômage/pouvoir d’achat/santé/logement… Espérons qu’il soit plus compétent en écologie qu’en économie… (malheureusement je ne parierais pas là -dessus, si ses capacités d’abstractions sont si faibles!).
Lundi 6, veille de la marche, les animateurs du mouvement ont réuni plus de 300 personnes, surtout des jeunes. « L’idée de décroissance passe bien auprès des jeunes, a observé le sociologue Paul Ariès, parce qu’elle correspond à un changement de l’imaginaire. » Car, pour ses partisans, elle implique un changement radical de société, dans laquelle il y aurait « moins de biens et plus de liens » .
Surtout des jeunes… dommage que l’on ait pas de profil type… chômeurs ? Membres d’associations diverses et variées, mais toutes subventionnées et d’extrême gauche, bien à l’abri du besoin mais suffisamment « précaires » pour se présenter comme « victimes de la société » quand ils sont les principaux parasites de celle-ci ? Hmm, mais passons ce sont peut-être de vrais passionnés de Gaïa, la Mère Nature!
Parlons du « changement d’imaginaire »: a-t-on expliqué à ces jeunes qu’ils devraient renoncer à leurs précieux jeans, Nike, aux lunettes, aux médicaments (mais pas à la Sécurité Sociale tout de même ????), aux glaces, aux téléphones mobiles, à l’Internet, aux 35h, aux congés payés… tout cela basé sur le mythe du bon sauvage: une fois débarassés de nos biens nous redeviendrons de gentils humains, proches les uns des autres, réunis dans notre amour commun de la Terre! Autour d’un grand feu parfois nous sacrifierons un bourgeois pour provoquer les pluies, et de temps à autre dans les villages composés de hutte de boue, tous rassemblés autour d’alcool artisanal (donc authentique, pur, bio!) nous mettrons à mort une vache lors du Grand Festin de l’Equinoxe!
Selon eux, la fin prochaine de l’abondance pétrolière rend incontournable la décroissance. « La production de pétrole va prochainement atteindre un pic, après lequel elle décroîtra inexorablement, a expliqué Jean-Luc Wingert, auteur de La Vie après le pétrole (éditions Autrement). Ce pic a déjà été atteint par la Grande-Bretagne et par la Norvège, et devrait l’être au niveau mondial entre 2010 et 2020. Or, si la production décline, la consommation devra aussi décroître. »
Bien sûr l’homme n’a pas la créativité nécessaire pour faire face. Un jour la dernière goutte de pétrole sera extraite, et le lendemain la civilisation prendra fin! C’est inéluctable! Personne n’est assez avisé, sauf les écolos de la décroissance, pour l’entrevoir et prendre les mesures nécessaires, comme par exemple investir massivement dans les sources d’énergie alternative, dans l’économie d’énergie etc…
Cette prévision, et la crise écologique liée au changement climatique et à l’érosion de la biodiversité, conduit ces alternatifs d’un genre nouveau, à affirmer, suivant Paul Ariès, « qu’il n’y a pas le choix entre la croissance et la décroissance, mais entre la récession et la décroissance » . Autrement dit, entre une crise économique incontrôlable et une adaptation maîtrisée.
Décroissance et récession étant synonymes, je ne vois pas pourquoi il faudrait suivre les préceptes de ce prophète de l’Apocalypse. L’économie libre permet de répondre à ces crises: au fur et à mesure que le pétrole deviendra rare, son prix augmentera. Et tout le monde se tournera vers d’autres sources, et vers l’économie d’énergie. Le mouvement est déjà en cours! Et contrairement à ce que les gouvernements voudraient nous faire croire, leur intervention est inutile: les compagnies pétrolières réinvestissent déjà dans les énergies renouvelables…
Les participants avaient, pour cela, les idées les plus diverses : vivre sans médicaments, éteindre une partie des soixante ampoules qui éclairaient la salle, réduire les déchets, ne plus privilégier la vitesse. Et surtout, des interrogations : comment résoudre la question du chômage ? Comment changer les mentalités pour sortir du culte de l’objet ? Comment articuler actions personnelles et changement global ?
Qu’ils sont drôles avec leurs propositions! Sans médicaments! La bonne blague! Réduire les déchets, oh oui quelle bonne idée! Mais c’est déjà sur les tablettes des entreprises: réduire les déchets c’est améliorer l’efficacité des processus de production! Ne leur dites surtout pas, ils en deviendraient malades et sans médicaments qui sait ce qui leur arriverait!
Par contre en abandonnant les techniques actuelles de production, il n’y aurait plus de chômage: tout le monde gratterait la terre pour trouver à manger (hmm un lombric, plein de protéines!), et les rendements s’effondrant les forêts seraient déboisées à grande vitesse, puis face à l’inévitable manque de nourriture la famine emporterait les plus vieux ayant résisté au manque de soin, et les plus jeunes…
Les orateurs ont reconnu qu’ils n’avaient pas réponse à tout  tout en soulignant que le système productiviste actuel ne l’avait pas davantage. « La décroissance n’est pas l’idéalisation du passé, dit Paul Ariès. Elle n’est pas non plus la décroissance de tout pour tous : elle concerne d’abord les sociétés opulentes et les gens opulents. Ainsi, elle pose la question du partage, donc de la démocratie. »
Le système productiviste actuel ? Lequel ? Le socialisme français ? Le communisme nord-coréen ? L’économie primitive d’Amazonie ? Si c’est du capitalisme libéral dont il parle, il permet d’économiser les ressources, puisque c’est le système le plus efficace économiquement. Si tout le monde vivait comme en Corée du Nord… aheum justement parlons de cet exemple de pays en décroissance! Combien de morts de famine dans les 20 dernières années ? Où sont les forêts en Corée du Nord ? Ah, mais c’est vrai dans ce paradis de la décroissance ils mangent les écorces pour survivre, et coupent les arbres pour se chauffer…
Ou parlons des merveilleux pays qui n’ont pas connu la croissance: l’Afrique, par exemple. Les taux de mortalité infantile à deux chiffres, l’espérance de vie en dessous de 50 ans (voire même 40 pour certains pays), la déforestation (là encore!)… des modèles pour l’Europe!
Ah mais il n’est pas question de revenir à une situation africaine, il s’agit de mieux répartir entre les « sociétés opulentes et les gens opulents » avec les autres ? Il faudrait « décroître » ici pour que les autres puissent croître ? Il faudrait sacrifier le niveau de vie des Européens pour que celui des Africains augmente ? Et pourquoi les Africains accepteraient de stagner à partir d’un certain niveau ? Et pourquoi les Européens ne pourraient pas aller au-delà d’un certain niveau ? Il faudra des armées de policiers pour contrôler le progrès, interdire le gain de productivité, le marketing, et bien sûr, les médicaments.
Aujourd’hui leurs idées me font sourire, mais elles portent en elles un totalitarisme polpotiste, génocidaire. Et si Le Monde leur consacre un article c’est bien qu’ils sont proches des milieux agréés, politiquement correct… comme par exemple de Bové et Hulot dont une interview croisée était en lien direct dans le carré « à lire aussi » juste à côté de cet article. Ils tiennent eux aussi un discours anti-libéral, appelant à des « réformes radicales »:
Vous êtes engagé dans les débats environnementaux. La situation écologique de la planète appelle-t-elle un changement de système économique ?
José Bové : Il n’y a pas d’autre choix, parce que la planète et l’espèce humaine sont menacées dans leur survie. Le système économique dans lequel nous vivons nécessiterait trois ou quatre planètes si tous les humains adoptaient le mode de vie européen, sept planètes si c’était le modèle des Etats-Unis. De plus, 80 % des ressources de la planète sont utilisées par moins de 20 % des habitants. Donc, le système ne peut pas être étendu à toute la planète. Il ne permettra pas aux générations futures de vivre sur Terre.
Nicolas Hulot : La situation appelle un changement radical, pour une raison simple, dont on continue à faire totalement abstraction, c’est qu’on vit dans un monde clos et que, depuis le début des années 1980, on demande plus à la planète qu’elle ne peut nous donner. Ce constat impose que nous changions radicalement de logique, sans quoi nous irons dans une impasse. De surcroît, si les pays qui sortent la tête de l’eau adoptent le même mode de consommation que le nôtre, le phénomène va s’amplifier et s’accélérer. C’est à nous de montrer l’exemple.
Bové commence par répéter les idioties de « l’empreinte écologique », concept discrédité et absurde qui prétend calculer ce que coûte « écologiquement » un mode de vie, et emboîte sur une autre absurdité: « 80% des ressources sont consommées par 20% des habitants« . Bien sûr ce qu’il faut lire c’est que 80% des ressources produites le sont par 20% des habitants. C’est exactement le même mensonge sur la répartition inégale des richesses!
Hulot est à peu près dans la même ligne, à cette différence près qu’il voudrait montrer l’exemple pour ensuite dire aux autres pays qu’il ne leur faut pas commettre les excès que nous nous serions permis: on lui souhaite bonne chance!
Ce changement est-il possible tout en réduisant le chômage ?
J. B. : Dans le système actuel, le progrès technologique se traduit par des pertes d’emplois. La solution trouvée pour compenser cette perte est d’élargir sans cesse la sphère des activités « marchandisées » . En réalité, il faut passer par un partage du travail et par une réduction importante du temps de travail, jusqu’à 32 heures par semaine.
N. H. : On est dans une société où la quasi-totalité des biens de consommation sont éphémères. Si demain on utilise au maximum ce que l’on produit, on va créer des sociétés de retraitement et surtout de maintenance qui créeront beaucoup d’emplois. De plus, il y a besoin de beaucoup de travail pour adapter nos économies : par exemple, si on veut exploiter le gisement d’économies d’énergie dans le bâtiment. Il y a plein d’autres domaines où l’environnement va créer des emplois.
La réponse de Bové est extrêmement intéressante: le progrès technique (les gains de productivité) permettent effectivement de libérer des ressources, notamment humaines, pour les réaffecter à de nouveaux secteurs. C’est ainsi qu’entre le début du siècle et aujourd’hui tout un tas de nouvelles activités ont vu le jour, de nouveaux produits, toutes choses que déplorent Nicolas Hulot pour leur caractère éphémère. Bien évidemment la solution au chômage n’est pas l’interdiction de créer de nouvelles activités ou d’empêcher des activités étatisées et inefficaces (la santé, l’éducation, la police) d’être privatisées, mais tout simplement de laisser se développer librement les nouveaux secteurs… Mettre des bâtons dans les roues des créatifs et des entrepreneurs c’est le meilleur moyen de courir à la catastrophe!
Les propositions de Hulot sont plus cohérentes: il existe tout un tas de gens pour regretter la faible qualité de beaucoup de produits actuellement, moi le premier. Mais il passe à côté de l’essentiel à savoir que les emplois dont il parle existent déjà pour la plupart!
Le développement durable est-il la solution ou faut-il chercher la décroissance ?
J. B. : Le terme de développement durable est un terme piégé, parce qu’il sert à perpétuer le modèle productiviste. On doit mener une remise en cause du modèle économique et technique, et réfléchir sur ce qu’implique la décroissance, sur ce qu’implique le partage des richesses, et sur la relocalisation de l’économie. Aujourd’hui, on ne peut pas parler de développement sur l’ensemble de la planète si on ne relocalise pas l’économie et si on n’arrête pas la croissance des transferts économiques d’une région du monde à l’autre.
N. H. : Si le développement durable signifie une croissance quantitative des flux énergétiques et des flux de matière, ce n’est pas la solution. Mais je ne crois pas que la décroissance économique puisse se faire sans un chaos social. Par contre, je crois qu’il faut aller vers la décroissance des flux énergétiques et des flux de matières, parce que si la croissance économique signifie une augmentation parallèle des flux de matières ou énergétiques, on va dans le mur. Mais on peut opérer un découplage, entre croissance économique et croissance des flux matériels. En recourant à plusieurs outils, dont le premier est la fiscalité écologique et énergétique, taxant les biens et services selon leur impact écologique et énergétique. Quand on aura une telle fiscalité harmonisée à l’échelle européenne, la croissance économique s’accompagnera d’une décroissance matérielle ou, en tout cas, aura moins d’impact sur les ressources. L’idée n’est pas d’aller vers une société de privation, mais vers une société de modération.
Tiens donc, Bové fait partie de la secte de la décroissance! Quelle surprise! Et pourquoi lier tout cela au « partage des richesses » ? Parce que le capitalisme libéral c’est mal, la technologie, c’est mal! Tous égaux dans la pauvreté! Et que dire de la « relocalisation de l’économie » ? Il faut arrêter les flux entre régions du monde, et même mieux que ça: il faut que chaque pays fonctionne en autarcie, Enver Hoxha, Kim Il Sung nous voilà ! Contrôles à la frontière, interdiction de commercer avec les étrangers! Et pourquoi s’arrêter là ? Pourquoi ne pas limiter les déplacements et les échanges à l’intérieur des départements, ou des régions ?
La réponse de Hulot est pleine de naïveté: il ne comprend pas que la croissance ne se fait pas au détriment de l’environnement mais que justement la croissance signifie la recherche d’efficacité et donc d’économies. Et ce ne sont pas des taxes qui permettront d’aller plus vite en ce sens: les taxes appauvriront les Européens, enrichiront les politiciens et les gestionnaires, et ralentiront la croissance…
Décidément, on a du souci à se faire avec les écolos: entre le partage des richesses, les lubies du commerce équitable, la décroissance, les taxes écologiques, la relocalisation… toutes leurs idées font appel à l’Etat d’une manière ou d’une autre: il faudra toujours une autorité supérieure pour se mettre en travers des gens, leur interdire de créer, d’échanger, d’innover, de se déplacer… ils nous préparent un beau paradis écologique qui sera aussi un paradis totalitaire. Attention aux rêves qui terminent en cauchemar…
Encore une fois bravo Hervé pour cette analyse. Cela me rappelle celle de
Bernard Oudin, Pour en finir avec les écolos, Gallimard, 1996, oui je sais ça
date un peu mais ce qu’il évoquait n’a pas pris une ride :
« En une vingtaine dÂ’années, le mouvement écologiste est devenu un
gigantesque lobby qui s’est ingénié à décourager l’initiative, à réfréner
l’imagination, à empêcher ou à retarder les projets. Bref, une formidable
machine à dire non. » (p.74)
« L’écologie, ou plus exactement l’écologisme, cÂ’est la haine du progrès et
par conséquent, c’est la mise en accusation permanente de l’Occident, qui
a été le moteur de la révolution industrielle et de tout ce qui sÂ’en est suivi. »
(p.127)
« La civilisation occidentale est coupable. Coupable dÂ’avoir voulu échapper Ã
la malédiction millénaire du sous-développement. Coupable d’y avoir
réussi et, circonstance aggravante, d’y avoir seule réussi. Coupable d’être
riche. » (p.148-149)
« En définitive, ce que hait l’écolo pur et dur, ce nÂ’est pas lÂ’homme
occidental, c’est l’homme lui-même, coupable d’être ce qu’il est, et
dÂ’abord trop intelligent et trop entreprenant. » (p.197)
« Il est à peine besoin d’évoquer les dégâts que pourrait faire une écologie
au pouvoir en matière économique. Non seulement la lutte contre les
pollutions pourrait ramener rapidement la planète à un stade préindustriel,
mais la réduction drastique des moyens de transport, de la circulation des
personnes et des marchandises, la limitation planifiée des échanges
interrégionaux auraient des conséquences imprévisibles. Là encore, il ne
s’agit nullement d’une galéjade mais de mesures clairement inscrites au
programme de plusieurs partis verts en Europe. » (p.206-207)
L’écolo déteste l’être humain. Et s’il voulait être cohérent totalement, il
devrait commencer par lui-même et éliminer sa personne en premier.
Cordialement.
Bien vu les citations! C’est exactement ça… c’est transparent très souvent: les écolos détestent les humains. Qu’ils commencent par suivre leurs préceptes eux-mêmes et arrêtent de nous faire chier.
Que l’on condamne une action parrainée par l’extrême gauche, je l’accepte, en attendant, qu’il s’agisse de l’épuisement des énergies fossiles ou pas, n’est-il pas _naturel_ de promouvoir des énergies renouvelables ?
Le libéralisme certes, mais le respect de la nature et de la vie ne doivent, selon moi, pas être mis sur le bas-côté (la nature comme ultime et immuable entrave à la liberté).
Nier l’influence de l’homme dans le réchauffement climatique actuel, parce que des militants écolos la stigmatisent, relève pour moi de la mauvaise foi, c’est un déni scientifique. Qu’on le veuille ou non, l’homme a sa part de responsabilité (cf les différents propos de Jean Jouzel ou d’Hubert Reeves). Pour moi, il ne s’agit en aucun cas de condamner telle ou telle industrie ou encore d’imposer telle ou telle règle de vie, mais plutôt que chacun prenne conscience de l’évolution de l’écosystème et s’en préoccupe, car bien au-delà de n’importe quelle loi et théorie, il y a les règles de la nature qui font que l’équilibre biologique sur lequel repose notre existence est fragile. Penser que l’on peut simplement déplacer les points d’équilibre est pratique, mais loin d’être fondé scientifiquement.
Hé bien si, c’est ce que je fais: je nie le réchauffement. S’il a lieu, est-il d’origine humaine ? Rien n’est moins sûr: il y a des changements d’amplitude extrême sur des périodes très courtes par le passé, et l’homme n’y était pour rien.
Il y a pas mal d’études sur le rayonnement solaire accru depuis quelques décennies, sur l’albédo qui a changé, etc etc… Evidemment les écolos actuels mettent tout sur le dos de l’Homme, et au passage souhaitent mettre en place des régimes polpotistes « retour à la terre, tout le monde égal dans la pauvreté baïonette au canon celui qui résiste PAN ».
Pour savoir ce que je pense de Reeves se reporter à ce que j’avais écrit sur ce clown ici: Apocaplypse
Ce n’est certainement pas sur le plan historico-philosophique qu’on pourra démentir les thèses recyclées de l’écologie moderne, comme Luc Ferry tenta en vain de le faire dans « Le nouvel ordre écologique » (naturisme et ordre nouveau selon le IIIe Reich). C’est bel et bien sur le terrain scientifique que l’écologie perd sa crédibilité : la géologie, la paléobiologie, l’étude des carottages sous-marins et glaciers, la chronodendrologie peuvent certes rendre compte de certaines activités humaines, mais ces dernières, y compris sur une courte période, n’ont jamais eu significativement plus d’incidences sur le climat et les écosystèmes que les irruptions volcaniques. De plus, la synchronicité entre différents phénomènes ou activités ne suffit pas à établir leur réelle corrélation (Qu’on se souvienne de ces pauvres moutons qui rotent du méthane nocif pour la couche d’ozone). Les tentatives sérieuses de prospective sont donc particulièrement rares et hasardeuses à une échelle globale et planétaire; en tout cas, suffisamment indéterminées pour laisser le champ libre à toute une littérature de politique-fiction et à un cinéma catastrophiste. A moins de croire à la thèse du complot scientifique international, ce ne sont manifestement pas des thèses scientifiques que défendent ici ces pélerins écologistes. Les écologistes vous diront que tout est relié dans un écosystème, faune, flore avec effets-papillon en tous genres, ce qui n’est pas faux; mais contrairement aux écologistes, la science ne niera pas la compléxité d’un tel système et ne s’autorisera pas leurs raccourcis simplistes.
Je t’encourage à lire cette
publication de Jean Jouzel.
un extrait choisi:
Il n’y a bien évidemment aucun consensus sur le réchauffement climatique et
encore moins sur l’influence humaine sur le climat. Ces hypothèses sont de
formidables leviers pour asseoir durablement des totalitarismes.
Haroun Tazief dénonçait déjà il y a quelques années cette déification de la
nature, prétexte à la mise sous tutelle des individus afin de « protéger la
planète ». Il n’est d’ailleurs pas étonnant que l’extrême gauche se reconvertisse
en masse dans l’écologisme, leurs idéaux abominables ayant fait long feu
dans l’opinion.
le panel du GIEC est fortement remis en cause par tout un tas de chercheurs… ce n’est pas parce qu’ils sont médiatisés contrairement aux non-alarmistes qu’il faut leur donner plus de crédit (au sens financier et scientifique!)…
d’ailleurs pourquoi est-ce que tous les pseudos scientifiques sur le sujet déblatère sur l’inévitable besoin de justice sociale ? Tu parles de science… ils font de la politique et pensent avoir trouvé l’argument imparable: « suivez mes préceptes sinon vous allez tous mourir ».
L’écologie est une religion dont il faut apprendre à rire, de même que l’on a appris à rire de l’enfer que nous promettait l’Eglise: c’est une fable destinée à faire peur pour prendre le contrôle de nos vies.
J’ai revu avec plaisir le clip de Al Yankovic, « Amish Paradise » qui parodie furieusement le « Gangsta Paradise » de Coolio. « There’s no phones, no lights, no motocars… » dit-il à un moment dans sa chanson. Hilarant : c’est vraiment l' »Ecolo Paradise » que scandent nos « marcheurs de la décroissance ». En y réfléchissant, les Amishs sont de bons et de vrais écologistes : ils vivent conformément à leurs principes (refus du modernisme) et font de l’agriculture bio sur leur propriété privée; ils ne cherchent pas à imposer leur mode de vie aux yankees (pas de prosélytisme), et n’ont jamais fait de longues marches jusqu’à Indianapolis. Bref, quoiqu’on pense de leur mode de vie ou de leur croyance, bien loin des images d’Epinal, ils ne font chier personne (à par eux-mêmes), et, apparemment, personne ne les emmerde. C’est triste à dire, mais ces Amishs-là sont plus matures et plus civilisés que nos verts-de-gris.
Faut arrêter, vraiment arrêter, là .
Je ne réagirai pas au discours politique, qui mérite bien plus qu’un petit commentaire de quelques lignes, tellement c’est grave, mais sur le plan scientifique, il faut vraiment arrêter.
« Il n’y a pas de consensus », « Le GIEC est controversé », allez, s’il vous plait.
Le GIEC regroupe des milliers de scientifiques à travers le monde, de tous les pays et de toutes les tendances politiques. Ses rapport s’appuient sur le travail de milliers d’autres encore, cela fait des années qu’ils publient des rapports dans lequel ils sont extrêmement prudents. Ces rapports sont d’une rigueur scientifique énorme, mais tout ça tout le monde s’en fout.
Ce n’est pas « le groupe le plus médiatisé », c’est tout simplement le seul groupe de scientifiques de cette ampleur qui ait jamais existé dans le monde. Jamais on n’a mis autant de savoir scientifique en commun de façon aussi poussée et aussi importante. Alors dans le domaine uniquiement climatologique encore moins. Toutes les têtes de la climatologie y sont. L’Organisation Météorologique Mondiale est à l’origine du groupe. Tout ça ne vous convaincra de toutes façons pas, et OK, vous avez raison, ne soyez pas convaincus, prenez vous en main dans une bonne optique libérale, je vous y encourage, et allez LIRE les rapports du GIEC. Lisez, relisez, examinez, faites-vous votre opinion. Une vraie opinion, pas l’opinion du NON d’office parce que ça vous arrange de ne pas remettre ce genre d’idées en question.
Lisez les travaux de « tout un tas de chercheurs », qui remettent en question les rapports du GIEC, et faites-vous votre opinion. Mais faites-le au lieu de dire simplement ce qui vous arrange.
Et si vous avez des références concernant ce « tout un tas de chercheurs », ça m’intéresse si vous savez les indiquer ici… merci.
« Le GIEC regroupe des milliers de scientifiques à travers le monde »
Pas du tout. Le GIEC est composé essentiellement de journalistes et de
politiques. Les scientifiques y sont très peu nombreux et très controversés.
le GIEC est un organisme financé par des politiciens pour leur fournir des raisons d’intervenir dans tous les sens. Comment prêter attention à des gens qui doivent leur gagne pain à la capacité à leurs rapports d’être interprétés dans le sens du pluis grand catastrophisme possible ?
C’est absurde…
un scientifique se plaint de censure parce que ses rapports ne vont pas dans le sens du consensus…
sinon se reporter à Reason.com pour trouver tout un tas d’articles avec des liens sur des scientifiques qui ne pensent pas comme leur disent de penser leur porte-monnaie (des courageux).
James E. Lovelock, qui n’est pas un écolo borné écrit dans « La terre est un
être vivant » :
« Dans notre aliénation auto-imposée persistante par rapport à la nature,
nous avons tendance à penser que nos produits industriels ne sont pas
‘naturels’. En réalité ils sont tout aussi naturels que les autres substances
chimiques de la Terre, car nous les avons produits et il ne fait aucun doute
que nous sommes des créatures vivantes. Il se peut bien sûr qu’elles soient
agressives et dangereuses, comme les gaz ‘innervants’, mais pas plus que
la toxine élaborée par le bacille ‘botulinusÂ’. » (p.101)
« Se pourrait-il que la pollution soit un phénomène naturel ? Si par pollution
nous entendons le déversement des déchets, il faut se rendre à l’évidence :
la pollution est aussi naturelle à Gaïa que le fait de respirer aux hommes et
à la plupart des animaux. » (p.130)
« Le concept même de la pollution est anthropocentrique et il nÂ’est pas
impossible quÂ’il soit totalement hors de propos dans le contexte gaïen. »
(p.131)
« Nos incertitudes quant à lÂ’avenir de notre planète et aux conséquences de
la pollution naissent en grande partie de notre ignorance des systèmes de
contrôle planétaire. » (p.139)
Ce grand penseur devraient être lus par nos écolos qui veulent se faire
aussi gros que le boeuf de la fable et ne cherchent qu’Ã imposer leur vision
totalitaire. Ce n’est pas l’humilité qui les étouffe ni la rigueur scientifique.
Cordialement.
Oui Emma, il est bon de remettre les pendules à l’heure régulièrement.
On ne peut pas parler de pollution à chaque fois que le milieu se transforme
d’une manière ou d’une autre (par l’Homme ou non)
« Le GIEC est composé essentiellement de journalistes et de
politiques. Les scientifiques y sont très peu nombreux et très controversés. »
Pardon?? Ou as-tu vu ça??? Va voir sur leur site, lis les rapports, regarde qui les signe!
http://www.ipcc.ch/
« le GIEC est un organisme financé par des politiciens pour leur fournir des raisons d’intervenir dans tous les sens. »
-1: le financement du GIEC, c’est un petit secrétariat, un peu de frais de fonctionnement, de quoi publier des rapports. C’est un groupe d’experts, les scientifiques qui participent ont leur financement de leur côté, public, privé, bénévoles, c’est leur problème.
-2: faut arrêter la théorie du complot entre les scientifiques alarmistes et les politiques qui cherchent à effrayer les gens pour les contrôler.
Les politiques, ça les ennuie plus que n’importe qui, ces scientifiques qui viennent leur publier des rapports pour leur dire de se préoccuper d’autre chose que du taux d’inflation et de croissance. Ils n’en veulent pas, du réchauffement climatique, ils n’en veulent pas, de prendre des mesures impopulaires, ils n’en veulent pas, d’être remis en question par des gens qui ne sont même pas élus et peuvent se permettre de dire ce qu’ils pensent être vrai.
Mais c’est vrai que les scientifiques sont en général dépendants de financements, et que plus la planète se porte mal, plus il en faut (des scientifiques). C’est vrai, mais imaginer les scientifiques truquer les données pour avoir un nouveau financement, c’est absurde. Ca arrive, c’est sûr, et il y a des systèmes pour gérer ça. En général ça marche pas mal.
« Le concept même de la pollution est anthropocentrique et il nÂ’est pas
impossible quÂ’il soit totalement hors de propos dans le contexte gaïen. »
Effectivement, peut-être bien. Et le fait que la terre soit ou non habitable par l’être humain est un concept également anthropocentrique. Le degré d’habitabilité de la planète par l’espère humaine ne concerne qu’elle, c’est elle qui souffre, c’est à dire nous, si ces conditions de vie se dégradent.
Mais bien sûr, il n’y a pas pollution à chaque fois que le milieu se transforme. C’est bien pour ça qu’il y a un mot spécifique qui désigne ce type de changements que l’on considère en général comme indésirable parce qu’il dégrade nos conditions de vie, le mot « pollution ».
« Nos incertitudes quant à lÂ’avenir de notre planète et aux conséquences de
la pollution naissent en grande partie de notre ignorance des systèmes de
contrôle planétaire ». L’incertitude vient de l’ignorance, jusque-là , chapeau, beau raisonnement.
A priori, ça voudrait dire qu’il faut donc… plus de scientifiques pour réduire notre ignorance de ces systèmes de controle planétaire.
A vrai dire, c’est exactement ça que l’on a fait pour le GIEC, pas augmenter le nombre de scientifiques, mais réduire notre ignorance, en coordonnant et partageant le travail. Et notre ignorance a diminué, et nos incertitudes avec.
Lisez ce rapport enfin!
Pour les remarques d’Hervé sur la censure d’auteurs,
tu remarques en lisant l’article que l’article refusé en question ne parle pas de la réalité ou non des changements climatiques, mais d’une étude sur les OPINIONS des chercheurs par rapport à cela.
Mais soit, je ne connais pas le fond de l’histoire, ni ces personnes, ni les réviseurs de Science ou Nature. Il est possible que certaines choses soient vraies.
Ca semble fort maigre cependant.
Quant au site Reason.com, il s’intitule « Free minds and free market », ce qui le situe à priori plutôt dans le champ politique que dans le champ scientifique (voire à la limite la science politique, mais pas la science du système terrestre).
Mais cela dit, certains liens sont intéressants, et il est tout à fait intéressant de travailler sur la robustesse du système terrestre, et on se rend compte effectivement qu’il est en effet relativement résistant à certaines perturbations, relativement résilient (c’est à dire qu’il récupère vite) à d’autres, etc, mais la vérité scientifique, actuellement, considère que les perturbations actuelles vont bien au-delà de ses capacités.
Je reviens à Lovelock qui avait lancé un beau pavé dans la mare écologique
quand il avait dit : « L’énergie nucléaire est la seule solution écologique ».
Il avait froissé pas mal de belles consciences redresseuses de tort. Voir
notamment à ce sujet la critique de l’IPAM à lire là :
http://www.reseau-ipam.org/article.php3?
id_article=373&var_recherche=lovelock
IT’S AN IMPROVEMENT OVER WHAT HAPPENED TO GALILEO:
World Climate Conference:
Concernant le GIEC: un secrétariat et c’est tout ? Et les grands voyages, les grandes réunions internationales de chefs d’Etat ? et les sommets de Rio et Kyoto ? Et les labos qu’il faut financer ? Et les bourses pour les étudiants ? etc etc…
Concernant le « complot »: les scientifiques ne sont pas unanimes en la matière mais les seuls qui ont les financements et les honneurs médiatiques sont ceux qui prédisent l’apocalypse pour demain et demandent des changements sociétaux donc politiques…
et quand bien même le changement de climat serait réel: un dernier lien d’un article de Ronald Bailey sur Tech Central Station: Adapting to Climate…
Le père Jacquard se refait un trip.
Ce thème était, il a 30 ou 40 ans, celui du Club de Rome.
Épuisement des ressources. Halte à la consommation.
Un des thèmes de Mai 68.
Ah ces vieux jeunes gens!
Le père Cousteau, paix à son âme, avait aussi exploré ces huloteries en son temps : « Je ramassais les langoustes à la main. comme elle étaient bonnes! Mais si tout le monde se met à faire comme moi, c’est l’horreur! Il faut interdire. »
Si trop marchent trop, ils respirent trop et font trop de CO2, et ça réchauffe.
En hibernation, braves gens!
« Concernant le GIEC: un secrétariat et c’est tout ? Et les grands voyages, les grandes réunions internationales de chefs d’Etat ? et les sommets de Rio et Kyoto ? Et les labos qu’il faut financer ? Et les bourses pour les étudiants ? etc etc… »
Comme je l’ai dit, les labos, les bourses, tout ça est financé par ailleurs. Ce n’est pas le GIEC qui est financé, ce sont les labos, pour leurs propres projets de recherche, leurs enseignements, etc etc. Le GIEC a juste comme rôle de coordonner ce travail, c’est à dire de profiter du fait que tel labo travaille sur tel sujet et tel autre labo travaille sur un autre sujet, pour mettre en commun les informations.
Quant aux grandes réunions internationales type Kyoto et Rio, ça n’a rien à voir non plus avec le GIEC. Ce sont des réunions de politiques. Et comme je l’ai dit, le GIEC est un groupe de scientifiques. Ce qui est vrai c’est que quelques experts du GIEC sont en général invités à ce type de réunions, comme les experts économistes du type auquel vous vous référez habituellement. Tous ces gens sont invités, pour donner des avis. Après, les politiques en font ce qu’ils veulent évidemment…
« et quand bien même le changement de climat serait réel: »
Y’a pas de problème, il est là , il est réel.
Je n’ai pas lu l’article auquel tu renvoies, mais évidemment, il FAUT aussi mettre en oeuvre tout ce qu’on sait faire pour s’adapter, et oui, ça passe par des technoligies plus efficaces, une meilleure utilisation des ressources, et oui, l’économie de marché est un outil qui peut être très utile pour y arriver.
Mais il faut arrêter d’imaginer qu’il y a d’un côté l’apocalypse du réchauffement climatique telle que prédite par des allumés contestataires, et de l’autre une adaptation miraculeuse qui résoudra d’office tous les problèmes….
…
Il faut mettre en oeuvre des mesures d’adaptation, tout simplement parce que, quels que soient les efforts de réduction des gaz à effet de serre, on n’échappera pas à du réchauffement climatique. On est déjà dedans.
Mais il est illusoire de penser qu’on est capable de s’adapter à n’importe quel niveau et rapidité de changement.
Ce n’est pas tout blanc ou tout noir.
De toutes façons, il y a des efforts d’adaptation à faire. Et de toutes façons, il y a aussi des efforts de réduction à faire, parce que sans efforts de réduction, les efforts d’adaptation dépasseront notre capacité de réaction.
Il faut dépasser la caricature.
C’est comme ce commentaire au sujet de Lovelock, « L’énergie nucléaire est la seule solution écologique ».
C’est absurde.
Dans les conditions technologiques et au rythme de consommation actuelle, on a environ une vingtaine d’années de réserve de combustible nucléaire. Bon, je vais pas me battre pour les chiffres, ça ne vaut pas la peine de casser mon argumentation pour me dire que c’est 30 ou 40, ou que sais-je, mais il faut se faire à l’idée que le nucléaire, ça ne va pas résoudre nos problèmes d’énergie. Si dans 100 ans on a un système de fusion nucléaire qui marche, qu’est-ce qu’on fait d’ici là ?
Ce que Lovelock a dit, c’est que le nucléaire était la solution au réchauffement climatique.
Je pense qu’il a tort. Il a tort parce qu’il n’y a pas UNE solution. Il faut mettre en oeuvre un maximum de moyens, le nucléaire peut être à envisager pendant une phase de transition, mais à terme, il faudra se reposer sur la seule source d’énergie qui est vraiment tenable à long terme: l’énergie solaire (entendue sous toutes ses formes, donc y compris éolienne, hydraulique,…).
Mais le juste dans son discours est qu’il a sans doute raison de ne pas fermer la porte du nucléaire dans les circonstances actuelles.
Mais il faut quand même bien réaliser que s’il dit ça, c’est très clairement A CAUSE du réchauffement climatique.
Alors, bon, il faut se décider, soit on pense qu’il y a un réchauffement climatique et on ressort les citations du père Lovelock, soit il n’y a pas de réchauffement, et alors on le renvoie cueillir ses tournesols…
Bon, j’ai lu le lien sur les scientifiques russes, mais je n’ai pas bien compris sur quelles bases exactement ils rejetaient le réchauffement climatique…
Quant à cet histoire d’article dans Climate Research, elle a fait couler de l’encre, et comme je le dis, il y a des controverses et des jeux de pouvoirs dans le monde scientifique, c’est clair, c’est pour ça que des outils et des systèmes se sont mis en place pour limiter ces problèmes.
Résumé de l’histoire:
les auteurs en question, Soon et Baliunas, financés (ce n’est pas une rumeur, c’est parfaitement clair et assumé) par l’industrie pétrolière, ont publié un papier, qui remet en question le rôle des rejets de CO2 fossiles par l’humanité dans le réchauffement climatique (remarquez déjà que ceux-ci ne remettent pas en question ce réchauffement).
Il est passé par un processus de revue qui a semblé faussé à pas mal d’éditeurs de la revue. En effet, ces éditeurs estiment que ce papier était plein d’erreurs méthodologiques. L’éditeur en chef du journal a donc voulu publier un éditorial pour expliquer et dénoncer cela, il se l’est fait refuser par les propriétaires (pas des scientifiques, donc pas sur des bases scientifiques), et a démissionné en protestation, de même que trois autres éditeurs.
Quant aux six éditeurs qui sont indiqués comme ayant démissionné suite à cette publication, dans l’article référencé par Hervé, je n’ai pas bien compris s’il s’agissait des mêmes ou si d’autres éditeurs ont démissionné pour d’autres raisons, cela je n’en sais rien.
Mais donc, bref, tirons les conclusions de cette histoire…
Je suis franchement sceptique sur le réchauffement étant donné l’utilisation qu’en font les politiciens j’ai l’impression que ça les arrange vachement (tu m’étonnes…) et que des scientifiques seraient tout à fait prêt à coopérer pour avoir les budgets et les invits pour les « grand messes » récurrentes sur le sujet…
Maintenant, même si il y avait réchauffement à quoi est-il dû ? On en sait rien. Il y a corrélation mais pas forcément causalité entre le carbone et l’augmentation supposée de la température. Il y a aussi le rayonnement solaire, l’activité volcanique (93% des rejets carbonés = volcans!), la modification de l’albédo de l’atmosphère et du sol, le fait que les épisodes de réchauffement ou de glaciation se sont succédés lors des ères géologiques avec des cycles établis, et même très récemment (réchauffement de l’an mil, petite glaciation de 1700) etc etc…
Ceci dit, que le réchauffement soit réel ou non, la meilleure façon de se protéger (ou de tirer profit, car cela va augmenter les surfaces arables dans l’hémisphère nord) de ses effets c’est de laisser les gens libres de le faire. Prendre des mesures gouvernementales couteuses et inefficaces, retourner à l’âge de pierre, ce qui est en soi une catastrophe, pour en éviter une autre, est complètement absurde.
Les theories malthusiennes ressortent regulierement sous une forme ou une autre, largement subventionnees par les gouvernements qui raffolent de ce pain benit pour justifier une emprise draconienne sur nos vies.
Je ne vois pas de raison particuliere pour que la derniere en date, celle des ayatollahs du rechauffement et des hurluberlus de la decroissance, soit plus credible que les autres.
Non pas que le risque ecologique soit de zero. Apres tout, le magnetisme terrestre s’inversera sans doute au cours des prochains siecles ou millenaires (en moyenne tous les 7000 ans, le prochain est « du » pour bientot), entrainant des bouleversements majeurs et une surmortalite importante pour plusieurs siecles, a moins qu’un meteorite n’ait fait disparaitre la moitie ou la totalite de l’humanite d’ici la.
La question fondamentale ne me semble donc pas de savoir s’il y a rechauffement, mais, une fois encore, de savoir a qui nous faisons confiance pour resoudre au mieux (ou au moins mal) les problemes qui peuvent se poser : a un etat (national, regional ou mondial), qui gerera le probleme en imposant des restrictions (et des taxes)draconiennes et arbitraires sur les habitants, justifie dans cette tache par des rapports d’experts subventionnes, ou aux individus, leur capacite d’innovation, d’adaptation, d’organisation, etc.
Pour ma part, c’est la seconde alternative sans hesiter, et j’ajouterais que pour la rendre plus efficace, il faudrait plus de propriete privee plutot que moins. Car les solutions aux problemes ecologiques se trouvent bien la : la propriete privee. Tout le gaspillage ecologique observe aujourd’hui, qui a effectivement lieu, n’est in fine du qu’a l’existence d’espaces « publics », qui appartiennent a tout le monde donc a personne, et qui sont geres par des gens irresponsables (cad qui ne subissent pas les consequences de leurs actes). Privatisez chaque centimetre carre du globe, y compris les oceans, et la planete sera, comme par enchantement bien « geree ».
Je lis la prose libérale (libertaire ? libertarienne ?…) des uns et des autres avec d’autant plus d’intérêt que je suis (devenu) moi même libéral, par statut d’abord, puis par conviction, les charges du premier entraînant « fissa » le reformatage de la pensée unique alter « machin-chose »…
Va pour le libéralisme donc …Avec un (gros) bémol toutefois ! En effet, si globalement les idées libérales (versus les autres) me semblent les plus adaptées aux problèmes socio-économiques du moment (parce les plus proches de la nature humaine -en terme de « réalisme » pour faire simple-), l’argumentaire libéral me semble des plus court sur les questions environnementales. Ce n’est pas parce que les éternels alter-bêlants vert-de-gris (c’est plutôt devenu le parti rose-bonbon …) ont perverti la notion même d’écologie que cette dernière doive en faire les frais.
Le moins que je puisse dire est que les « libéraux » ne me convainquent guère sur ce chapitre, voire se comportent en ce domaine exactement comme les ayatollah gauchistes qu’ils dénoncent par ailleurs. Réfuter le réchauffement climatique et la plus que probable implication de nos sociétés dites développées dans ce réchauffement au motif peu avouable qu’ils n’ont tout bonnement pas de solution à proposer me parait relever de la même détestable dialectique que le camp d’en face. Je n’ai aucune envie de troquer une pensée unique pour une autre! Même un José Bové ne dit pas que des conneries, et ce n’est pas parce que nous n’avons pas de réponses aux questions de Hulot et de quelques autres que ces questions ne sont pas pertinentes …
S’agissant du réchauffement climatique, il y aurait bien toutefois des solutions libérales pures et dures à ce genre de problèmes: partant du principe que ce qui est rare est cher (loi du marché), les énergies non renouvelables devraient (et vont peut-être) atteindre des coûts astronomiques, entraînant du même coup une autorégulation sauvage. La phénoménale répercussion sur les coûts
réchauffement climatique ? Soit. Mais dû à quoi ? Et pour combien de temps ? Les scientifiques ont mis en évidence la responsabilité humaine dans le phénomène. Mais à quel degré ? Et le protocole de Kioto ? Faut-il ruiner économiquement les hommes pour gagner un demi-degré en 50 ans ? Tout ça c’est de la blague étatiste et de la propagande. Le réchauffement planétaire est un phénomène naturel et comme tel il doit avoir une solution naturelle: l’adaptation et la conscience individuelle. Et pas des contraintes dictatoriales étatiques. L’apocalypse planétaire que nous servent les pseudo-scientifiques en service commandé ne sert qu’un genre d’individus: les hommes de l’Etat.
Le réchauffement peut-il être dû à des processus non-humains? Mais lisez-les, ces rapports! Ils sont sur le site. Faites-vous pour une fois une vraie opinion scientifique sur ce sujet, pas un discours idéologique, qu’il soit d’un bord ou de l’autre. Dans l’état actuel de la recherche, c’est clair: si on ne tient pas compte des activités humaines, il est impossible d’expliquer les variations de température de ce dernier siècle et plus exactement de ces 50 dernières années. Par contre, si on tient commpte de l’activité humaine en plus de tous les facteurs mentionnés, on reproduit les données véritablement mesurées à la surface du globe.
Qu’est-ce que vous croyez? Que les tonnes de recherche qui ont été faites ces dernières années ont été faites dans le vide? Que personne n’a pensé à tester et à prendre en compte l’influence de tous les facteurs mentionnés par Hervé? Bien sûr il reste beaucoup d’incertitudes dans le fonctionnement du système climatique, mais plus suffisantes pour réfuter les conclusions.
Bon, comme je l’ai dit, je ne vais pas réagir sur le volet politique de l’histoire, d’abord parce que je n’ai pas le temps, ensuite parce que j’espère qu’en ne me lançant pas dans la politique, vous ne rejeterez pas en bloc ce que je raconte. Ce qui m’importe ici c’est que l’on prenne conscience du problème. Après, effectivement, on pourra voir les solutions.
Néanmoins, un point me semble important: au niveau de l’idée de faire jouer simplement la loi du marché sur le prix de l’énergie non-renouvelable, deux remarques:
– tout d’abord le prix d’une source d’énergie n’est pas uniquement dû au marché, il est également dû au fait que toutes les sources d’énergie que nous utilisons actuellement ont, à un moment dans leur développement, été financées et subsidiées. Si le nucléaire est rentable, c’est uniquement parce que des millions et des millions ont été engloutis dans la recherche et le développement. Et n’oubliez pas de compter là -dedans les sommes énormes qui ont été investies dans la recherche militaire au début de l’ère atomique. Même chose pour le développement de l’industrie du pétrole ou du charbon. Alors, maintenant, si vous jugez de la rentabilité de ces sources d’énergie par rapport à des énergies renouvelables qui ont été, jusqu’ici, financées et subsidiées de façon incomparablement plus faibles, vous faites un mauvais calcul.
– Ensuite, et c’est plus important sans doute: la question du réchauffement climatique est différente de celle de l’épuisement des réserves d’énergie fossile. Si celles-ci s’épuisent, disons, à la grosse louche, dans le courant du 21ème siècle, disons 2050 pour taper au pif, et que l’on attend donc ce moment-là pour passer à d’autres sources et donc réduire les émissions, là ça va devenir assez grave.
Ce sont deux problèmes différents. Même s’il restait encore du pétrole pour dix siècles, il faudrait penser à autre chose maintenant. Ce n’est donc pas en laissant la raréfaction des ressources augmenter leur prix que le problème de réchauffement climatique peut être réglé.
Et une remarque pour Hervé encore:
« ou de tirer profit, car cela va augmenter les surfaces arables dans l’hémisphère nord ».
Pas tout à fait:
Une légère augmentation de températures (du genre de celles qu’on aura d’office si on prend des mesures déjà sérieuses) serait bénéfique pour l’agriculture dans une bonne partie de l’hémisphère nord (ne parlons pas de l’Afrique, n’est-ce pas, qui eux, sont de toutes façons perdants).
Mais une augmentation un peu plus importante (du genre de celles que l’on agit, mais pas très sérieusement), ou évidemment beaucoup plus importante (du genre de celles que l’on aura si on ne fait pas grand chose ou rien) serait nuisible aux rendements des cultures, même dans l’hémisphère nord.
N’héiste pas à jeter un coup d’oeil au rapport du GIEC sur les impacts…
Voici une théorie intéressante sur le réchauffement climatique qui change de la chanson habituelle tout en la rejoignant par endroits. Je vous la livre pour votre divertissement…
C’est une théorie bien sûr, et à prendre comme telle. L’avenir est incertain et le passé n’a pas de raison de se répéter exactement.
Cette théorie date de bien avant la mode actuelle : ‘la planète se réchauffe à cause de nos activités’, ‘Kyoto, Kyoto!, ‘La planète est en feu’, etc….
Donc sur le million (plus ou moins) d’années écoulées, une régularité : période glaciaire environ 100 000 ans, et période interglaciaire 10 à 12 000 ans. Fin de la dernière période glaciaire, il y a 10 à 12000 ans.
Pendant la période interglaciaire, le taux de CO2 augmente jusque vers 300 ppm à cause de la baisse progressive d’efficacité de la végétation à absorber le CO2. (appauvrissement des sols en éléments minéraux – lessivage, accroissement de l’épaisseur d’humus…) Â ce moment se déclenche un effet de serre et de réchauffement global. Nous y serions actuellement. Effet des activités humaines : mineur, et de toutes façon le coup est parti.(Le processus est en route dirions nous moins familièrement.)
La suite devient intéressante. Réchauffement donc, surtout en zone intertropicale, évaporation accrue de l’eau dans ces régions et transfert massif de cette eau vers les pôles sous forme de neige. Transfert accéléré par des circulations atmosphériques plus fortes du fait des écart plus importants de température. (Phénomènes atmosphériques plus violents.)
Accumulation de neige aux pôles, (On observerait paraît-il actuellement ce phénomène en Antarctique). Augmentation du poids des calottes glaciaires qui induit des tensions de la croûte terrestre avec phénomènes volcaniques (et tsunamis!) dont les rejets atmosphériques accélèreraient le phénomène vers la glaciation.
Avancée des glaciers polaires etc… Transfert dÂ’eau douce vers les pôles. Simultanément les glaciers aux latitudes basses disparaissent, car ils sont dans une zone qui se réchauffe.
Période glaciaire : rabottage et reminéralisation par transport de matériaux par l’eau et le vent vers les parties non recouvertes par les glaciers. Redémarrage de la végétation et c’est reparti!
Pendant la période interglaciaire, fluctuations climatiques dues principalement aux fluctuations de l’activité solaires (taches, éruptions, etc.)
Durée de la transition vers l’âge glaciaire : environ 30 000 ans, ce qui laisse du temps pour faire des voyages dans les îles sans être bousculés..
Amusant, non?
À suivre pendant les prochains millénaires.
Je conseil à tous cet excellent blog « Le libéral écolo »: le liberal ecolo qui remet les pendules à l’heure de façon claire
et bien écrite.
Merci à Guillaume pour son site
Je me répète:
D’autre part dans mon article j’écris UNE phrase sur le réchauffement pour dire mon scepticisme:
Donc dès MAINTENANT, le 1er qui me parle de réchauffement => []
Parlez moi de la décroissance, des propositions de Bové pour revenir à l’âge des cavernes, comment se passer de médicaments, etc. Dites moi pourquoi des mesures étatiques de contrôles seraient plus efficaces que le marché (j’en ris d’avance)…
Répondez à ça:
Si tu en ris d’avance, est-ce que ça vaut la peine?
Si tu es ouvert à la discussion, OK, j’essaierai de montrer que pour beaucoup de problèmes, les solutions sont dans la complexité et dans la nuance, pas dans les gros principes à la louche ou les paraboles (qu’ils soient interventionnistes ou libéraux).
évidemment j’en ris d’avance! On sait que la planification étatique est inférieure aux résultats imparfaits que produit une économie libre. Mais cela ne doit pas empêcher les socialistes de nous exposer en quoi il est bon de se passer de médicaments, d’engrais, d’avions, de voitures, de téléphones, d’ordinateurs, de radiographies, de GPS, d’eau courante, de machine à laver, de fringues en synthétique, de chaussures en plastique, etc etc etc.
« Pour éviter l’Apocalypse, suicidons-nous tout de suite », tel semble être le discours écologiste. Tu permets que je trouve ça drôle non ?
Et je suis ouvert à la discussion mais le discours nuancionniste bof! On en goûte déjà assez avec Bayrou…
Il y a ceux qui acceptent de discuter sans tabous ni à priori de tous les sujets en admettant la contradiction, voire mieux encore pour certains en l’intégrant pour un enrichissement mutuel. Et les éternels dogmatiques pour qui tout ce qui ne cadre pas avec leur système de pensée est à rejeter parce que dérangeant: sous cet angle je ne vois aucune différence entre un « libéral » de cet acabit et un communiste de la période stalinienne la plus détestable.
J’attendais autre chose de la pensée libérale qu’un vulgaire contre-pied systématique du prêt à penser démago-social: 216 années de lavage de cerveau semblent avoir décidément eu raison de tout esprit critique dans ce pays …
Bonjour a vous,
Le GIEC c’est de la foutaise, comme un intervenant l’a dit, la plupart de ses membres ne sont pas des journalistes.
Pour les chiffres exact voir
L’Imposture verte de Pierre Kohler
Lire egalement
L’ecologiste sceptique de Bjorn Lomborg
Ce deux livres taillent en piece les MYTHES des ecologistes.
Les ecolos ne sont que des pasteques, vertes a l’exterieur pour tromper le gogo qui les crois, mais ROUGE SANG communiste a l’interieur.
Ils veulent detruire la civilisation occidentale et le capitalisme liberal.
Pour rien au monde il ne faut leur preter la moindre attention.
J’ajoute DEUX articles sur l’effet de serre:
http://www.conscience-politique.org/international/aftalionrechauffement.htm
http://www.libres.org/francais/actualite/archives/actualite_0303/effet_serre_a2_1003.htm
Cordialement
A Meladius
Posté par: patrick le Mardi 14 Juin 2005 à 09:50:47
Le réchauffement peut-il être dû à des processus non-humains? Mais lisez-les, ces rapports! Ils sont sur le site.
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ça ne change RIEN. Que le processus soit humain ou pas ne signifie pas qu’il faille créer une dictature mondiale pour « sauver la planète ». Si le fait selon lequel le réchauffement planétaire était entièrement dû à l’homme, cette information circulerait et les individus décideraient de leur sort. Que ce soit pour la mort ou pour la vie, aucune élite n’a de légitimité supérieure à l’individu. Point barre.
Hier, le mot d’ordre des communistes était l’expropriation des propriétaires de moyens de production, au profit de l’Etat. Et ils ont créé l’anticoncept « propriété publique ». En d’autres termes, c’était la volonté d’interdire à des personnes juridiques physiques d’avoir la propriété de ce qui leur appartenait. C’était précis. Ils y sont parvenus à plus ou moins grande échelle au XXè siècle et on sait ce qu’il en est advenu.
Aujourd’hui, on est dans un flou réfléchi avec le mot d’ordre de l' »environnement ». Avec ce mot, les communistes repeints en « altermondialistes » -de fait, communistes internationalistes- revendiquent d’interdire l’appropriation par des personnes juridiques physiques ou morales, la nature, le monde, la réalité, l' »environnement » -selon le mot qu’on préfère- jusqu’à présent non approprié, suite aux efforts qu’elles auront faits pour réduire leur ignorance à son propos et qui auront été couronnés de succès étant donné l’intelligence dont elles auront fait preuve.
Ils sont ainsi passés d’une volonté d’interdiction « ex post » – a posteriori – à une volonté d’interdiction « ex ante » – a priori -: le prétendu principe de précaution est emblématique.
Ils sont aussi passé d’un accent explicite mis sur l’Etat -communiste- à un accent implicite mis sur … quelque entité qui n’est pas nommée: à quand l' »Etat altermondial » de leur rêve?
L’environnement n’est pas un problème. Le seul problème est que vous et moi ignorons la réalité, l’environnement, dans une certaine limite. Depuis la nuit des temps, l’être humain a résolu en partie ce problème en découvrant des règles à respecter, au premier rang desquelles se trouvent les règles de droit: propriété, responsabilité et échange/contrat. Mais l’application de ces règles juridiques présentent, parfois et pour un temps plus ou moins long, des difficultés. Et c’est là qu’interviennent les méfaits des communistes. Ils essaient de dénaturer les difficultés et de tirer parti de cette démarche. Attention au piège
Je trouve que les écolos enfourchent facilement et quelque fois avec
panache, les dadas des Grandes Causes comme le destin de la planète
Terre et pourquoi pas demain celui de notre galaxie.
Cela leur évite sans doute d’avoir à se creuser la tête pour proposer des
solutions viables et pragmatiques aux problèmes de notre temps. Car il est
sans doute plus difficile d’agir avec humilité, opiniatreté, intelligence et
constance dans son domaine et dans son environnement proche que de
s’occuper évasivement et peut-être avec de bonnes intentions de choses
qui nous dépassent.
Cela dit, il ne me semble pas que les libéraux refusent les discussions
nuancées du type de celles que proposent Patrick.
Et n’oubliez pas sur le sujet l’excellent livret de Gérard Bramoullé intitulé « La peste verte » paru il y a plus d’une dizaine d’années aux Belles Lettres (collection Iconoclastes).
N’oubliez pas non plus d’aller lire les textes disponibles sur la page:
euro92.com
« J’attendais autre chose de la pensée libérale qu’un vulgaire contre-pied systématique du prêt à penser démago-social », disait Orion.
Contre-pied systematique du pret a penser demago-social (ou socialo-communiste, ou ecolo-marxiste new wave, ou neo-trotskyste tendance, etc.)?
Voila une description qui ne me convient pas trop mal, ma foi, a condition d’oter le qualificatif « vulgaire » qui n’a aucune justification. Meme si, bien entendu, je porefererais une definition « positive » du liberalisme (ce qu’il est) plutot que negative (ce a quoi il s’oppose).
L’accusation d’Orion me rappelle celle « d’anti-communiste primaire », tres a la mode avant la chute du Mur de Berlin, portee envers tous ceux qui osaient critiquer « systematiquement » le communisme.
Eh oui, pour ma part, je veux bien assumer le label « d’anti-ecolo-trotskyste primaire ». Aucun probleme.
Prenez garde de ne pas inverser la réalité: piège habituel dans quoi les socialo-communistes veulent faire tomber ceux qui ne sont pas prêts à partager leurs méfaits.
le point de départ du prêt à penser démago-social est d’imaginer l’opposé des principes libéraux et de l’instiller dans l’esprit des honnêtes gens pour que ces derniers l’emploient sans se douter de la machine infernale à quoi ils vont donner lieu et dont ils vont devenir des rouages.
A la propriété qu’ils interdisent et font tout pour détruire – ou à défaut pour faire oublier -, les démago-sociaux, i.e. les socialo-communistes, substituent la « propriété publique » ou « étatique » qui devient « biens publics », « services publics », etc.
A la responsabilité qu’ils interdisent et font tout pour détruire – ou à défaut pour faire oublier -, ils substituent la « solidarité » en prenant soin de cacher que celle dont ils parlent n’est pas volontaire, mais ne peut qu’être « obligatoire » pour pouvoir fonctionner.
A la liberté d’échange/contrat qu’ils interdisent et font tout pour détruire – ou à défaut pour faire oublier -, ils substituent des subterfuges comme
– celui qui consiste à dire qu’il y aurait des choses qui ne seraient pas comme les autres…,
– celui qui consiste à dire qu’il y aurait des « biens marchands » et des « biens non marchands »,
– celui qui consiste à dire qu’il y aurait des « biens privés » et des « biens/services publics ».
Et la boucle est bouclée, sens dessus dessous.
Absolument, ainsi qu’un autre subterfuge :
– celui qui consiste a dire que dans un echange volontaire, il y a forcement un exploiteur et un exploite, l’echange etant -comme ca semble evident- un jeu a somme nulle, puisque la valeur peut se definir objectivement. Il convient donc d’intervenir pour retablir la « justice » (ou la « justice sociale » -rajouter le mot « social », c’est toujours vendeur).
Le subterfuge socialiste, helas, se marie si bien aux bon sentiments et a l’intuition des honnetes gens.
On a tout dit sur les démagos-sociaux, les écolos rouge bonbons, les archéo-néo-staliniens et autres manipulateurs de faux bons sentiments aux intérêts très particuliers bien compris ! Alors tournez la page, et arrêtez de vous déterminer par rapport à ces nuisibles en voie d’extinction naturelle. Les libéraux, quoi qu’ils en disent, n’ont (heureusement!) pas réponse à tout. Qu’ils acceptent de l’admettre, et d’en discuter, simplement …
[Il y a ceux qui acceptent de discuter sans tabous ni à priori de tous les sujets en admettant la contradiction, voire mieux encore pour certains en l’intégrant pour un enrichissement mutuel. Et les éternels dogmatiques pour qui tout ce qui ne cadre pas avec leur système de pensée est à rejeter parce que dérangeant: sous cet angle je ne vois aucune différence entre un « libéral » de cet acabit et un communiste de la période stalinienne la plus détestable.]
Rusé Orion!
En gros, tu dis toujours les mêmes conneries et on a le droit de n’être pas d’accord un nombre de fois limité. Après on doit être d’accord et « s’enrichir » en les « intégrant ».
Ça ressemble à ce qui se passe parfois avec les gosses : « tu n’est jamais d’accord pour ça » Eh oui, il y a des choses pour lesquelles on est jamais d’accord.
Ah ces éternels jeunes marxistes!
[Et je suis ouvert à la discussion mais le discours nuancionniste bof! On en goûte déjà assez avec Bayrou… ]
Hervé, tu me rappelles une réunion où Bayrou disait avec émotion sa reconnaissance pour le professeur qui lui avait fait découvrir Antigone et l’existence de Lois supérieures à celles décrétées par les hommes.
La salle sentait le mouchoir mouillé.
Dans le programme politique, Bayrou, c’est : « une cuillère pour Antigone, une cuillère pour Créon. » (Et,tant que nous y sommes, construisons la Galaxie! après l’Europe.)
Il appelle cela la nuance.
(Note : Malheureusement pour lui, l’électorat ne suit pas. Il préfère le hard, tout en en vitupérant les
conséquences. D’où « sortons les sortants! ». Mais il ne veut même pas sortir Bayrou et ne le fait pas entrer.
Donc pour rapprocher avec ton propos principal, le public préfère se planter vite avec Bové et Susan George, pilotant Chirac, que lentement avec Bayrou.)
C’est justement parce que les libéraux ne prétendent pas avoir réponse à tout qu’ils sont libéraux: les collectivistes pensent tout savoir et prétendent imposer leurs solutions collectives à tous les autres: décroissance, taxes, interdiction de ceci, quotas de cela, etc etc etc…