Plus c’est pareil. Certains doivent se demander ce qui arrive à ce site: les nouveaux posts se font rares, très rares. La cause est simple: difficile d’écrire sans radoter. La France continue sa grande glissade vers l’abîme, Sarkozy continue de savonner la pente, peut-être l’angle est-il moins incliné qu’avec Ségolène mais qu’importe, l’issue sera la même. Prenons quelques exemples:
Dix-sept pays occidentaux réunis à Paris à l’initiative de la France et de l’Allemagne ont cherché à relancer mardi l’offensive contre les paradis fiscaux, Berlin demandant même l’inscription de la Suisse sur la « liste noire » de l’OCDE.
Absent comme la Suisse de la réunion, le Luxembourg, régulièrement critiqué pour son secret bancaire, n’a pas été épargné pour autant mardi, le président français Nicolas Sarkozy l’invitant à montrer l’exemple en matière de réforme du système financier et de transparence.
« Je compte sur le soutien du Luxembourg pour que l’architecture financière (mondiale) soit profondément repensée à l’extérieur et à l’intérieur de notre continent », a lancé le président en exercice de l’UE devant le Parlement européen à Strasbourg.
Le président en exercice n’est autre que l’ultralibéral épouvantail de la gauche, j’ai nommé Nicolas Sarkozy. Il demande, grosso-modo, la fin du secret bancaire pour pouvoir taxer plus. Travaillez plus pour gagner plus, mais n’oubliez pas l’Etat. Tout cela bien sûr sous couvert de « repenser l’architecture financière mondiale », comme si les hommes de l’Etat étaient qualifiés pour ça… (personne ne l’est. Il n’y a que les contrats qui permettent de faire émerger des structures, et encore, avec les banques nationales monopoles d’Etat, les règlementations aberrantes, il n’y a aucune garantie pour que le système fonctionne correctement, cf la crise actuelle). D’ailleurs le ministre des finances lâche le morceau:
« Le secret bancaire doit trouver ses limites. La Suisse a fait des progrès mais sa définition de la fraude fiscale est beaucoup trop réduite », a renchéri le ministre français du Budget Eric Woerth.
CQFD.
Allez, un deuxième exemple d’une politique de droite ultralibérale:
Les sénateurs ont largement refusé lundi soir de modifier la loi SRU, qui astreint les communes de plus de 3.500 habitants à 20% de logements sociaux, un lifting demandé par la ministre dans son projet de loi sur le logement.
Les sénateurs ont adopté, par 314 voix contre 21, cinq amendements identiques de suppression de l’article 17 du texte. Un message claire.
(au passage notez la grammaire défaillante de 20 Minutes.fr)
La loi SRU impose des quotas de HLM, donc oblige les communes soit à acheter des immeubles, soit à constuire quand des terrains sont disponibles et à louer à bas prix. Dans le premier cas il y a forcément raréfaction des logements pour les autres, et les prix vont monter, dans l’autre cas le prix des terrains risque fort d’augmenter… Cette loi n’est ni plus ni moins qu’une subvention aux pauvres au détriment des autres. Une belle politique redistributive, bien socialiste. Et puis les conditions d’attribution de ces logements n’est pas toujours claire, voilà un bon levier politique pour acheter quelques votes… Le Sénat, dois-je le rappeler, est majoritairement à droite. Il aurait donc pu adoucir la loi, et Boutin aurait pu demander son abrogation pure et simple… que nenni!
Encore besoin d’exemples ?? Mais ne vous inquiétez pas, on en trouve toujours plus!
526 voix pour. 4 voix contre. C’est un score rarement atteint à l’Assemblée, avec un vote inédit des députés socialistes… « Commentaire du ministre de l’Ecologie, ravi : « la magie du Grenelle opère ! ». Le projet de loi relatif au Grenelle de l’environnement a été voté mardi après-midi en première lecture à l’Assemblée nationale, avec le soutien du PS.
C’est le 1er vote positif des socialistes sur un texte d’importance depuis le début de la législature. Avec une flopée de réactions heureuses. Si Arnaud Montebourg trouve « normal que tous les efforts se conjuguent« , Manuel Valls, qui avait regretté l’abstention de son groupe sur l’adoption d’un plan d’urgence pour les banques, a jugé « évidemment positive » cette unanimité. Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, s’est « réjouie » de ce vote. Un vote « historique« , pour le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo. « Aujourd’hui, on peut dire que la magie du Grenelle continue à opérer.«
Ah, la magie du Grenelle! Vous faire croire qu’une catastrophe écologique est imminente, et que la solution c’est toujours plus de taxes, de lois, de contraintes diverses et variées pour les industriels et les particuliers, du bilan écologique de votre maison, en passant par des normes de production, des bonus malus sur les voitures et on ne sait quoi encore… Et bien évidemment, comme dans le cas de la loi SRU, tout le monde a voté ensemble. Le premier résultat, le voici:
La commission des Finances de l’Assemblée a adopté mardi un amendement UMP-NC instaurant une taxe de 0,15 euro sur chaque sac de caisse en plastique et de 0,10 euro sur chaque sac en plastique pour fruits et légumes, selon source parlementaire. Cet amendement, qui doit encore faire l’objet d’un vote en séance publique dans le cadre du budget 2009, vise à favoriser l’utilisation de sacs en plastique biodégradables, qui permet d’éviter « l’émission de 30 à 75% de dioxyde de carbone »
Continuons ce petit florilège, en parlant de moralisation de la finance:
La collectivité locale, sous l’impulsion de l’ancien président communiste, Hervé Bramy, s’était laissé tenter par des « swaps », des prêts structurés (lire édition du 17 octobre), dont le taux d’intérêt est garanti plusieurs années à un niveau faible avant de pouvoir fluctuer selon des critères imprévisibles. En l’occurrence le taux de change du yen, du dollar ou encore du franc suisse.
Concrètement, le remboursement de 22 millions d’euros annuels pourrait monter à 39 millions à partir de 2011 si les conditions sont mauvaises. Soit 17 millions d’euros de perdus chaque année. « L’équivalent de la construction d’un collège », se désole Claude Bartolone, qui a demandé aux services du département de renégocier les prêts, notamment auprès de la banque Dexia. Laquelle se dit à la disposition de son client.
Un communiste qui se laisse tenter par des swaps… avec l’argent des autres, comme toujours! Au fait, Dexia, cette banque sauvée de justesse par les Etats français et belges, devinez quoi: elle finance beaucoup de collectivités locales:
Ces établissements, parmi lesquels figurent Dexia, la Caisse d’épargne, le Crédit agricole ou la Société générale, ont accordé des prêts à moyen et à long terme aux collectivités locales. Elles rencontrent actuellement des difficultés pour trouver des ressources de même maturité en raison de la crise financière
Tout va bien dans le meilleur des mondes: la banque prête de l’argent à l’Etat insolvable, qui prête de l’argent à la banque insolvable, pour lui prêter de l’argent! Qui paye dans tout ça ? Hmm vous avez deviné je crois…
Et les Français dans tout ça ? Oh ben les Français sont d’incommensurables imbéciles, nourris au bon média bien de chez nous, et ils adorent leur Etat:
Automne pluvieux, conjoncture en berne, moral des ménages à zéro… Les Français semblent avoir peu de motifs de satisfaction en cette fin d’année. A part peut-être leurs services publics. A en croire un sondage TNS Sofres, rendu public mardi, ils sont quatre sur cinq (80%) à être satisfaits de leur qualité.
Petit bémol, tout de même, ils sont 51% à penser qu’ils coûtent cher au contribuable contre 44% qui pensent le contraire. Par ailleurs, 70% des Français ont le sentiment que les services publics se sont beaucoup ou assez modernisés au cours des dernières années, contre 29% qui estiment qu’ils se sont peu ou pas du tout modernisés.
34% jugent la modernisation de l’Etat prioritaire, 52% importante mais pas prioritaire, et 12% peu importante.
80% de satisfaits! Youpi! La chute peut continuer! Et voilà pourquoi je n’écris presque plus: tous les jours c’est la même chose. Et j’ai pris ma décision: je m’enfuis de ce pays avant qu’il ne fasse faillite!
oui, même constat. Et même réaction, je suis passé de l’indignation à la résignation, et comme vous je mets les voiles asap. Où partez-vous ?
En effet, peu de post et peu d’activité sur ce site depuis quelques temps : vivement le retour d’El Niño !
Mettons Alain Madelin au pouvoir !
Salut Hervé,
D’accord pour dire que les français sont assez désespèrants.
Pour que les français réagissent, il faut à mon avis leur répéter jusqu’à ce que cela leur soit rentré dans la tête que l’Etat leur prend chaque mois la moitié de leur salaire :
http://cvincent.club.fr/textes/textes/augmentation30.htm
Après, on pourrra passer à la suite.
Où partez-vous ? Je vous conseille évidemment les pays qui ont poussé le néolibéralisme le plus loin : les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Islande, … Il va faire bon vivre dans ces pays !
Bon vent !
Hélas, Hervé je partage ton amertume et ce terrible sentiment d’impuissance… Tu t’en vas vers d’autres cieux et tu as probablement raison.
Les libéraux que nous sommes (et il faut oser l’être par les temps qui courent !) dénoncent depuis des lustres les méfaits des politiques interventionnistes, la suffisance et l’arrogance des hommes de l’état, le danger de leur constructivisme pour la paix et la liberté… en vain !
Nous subissons depuis maintenant 60 ans des politiques économiques, d’inspiration keynésienne. Ces politiques produisent leur effets désastreux à une cadence encore jamais observée dans l’histoire économique : 1987, 1998, 2008. C’est chaque fois plus violent et spoliateur pour les « civils » !
La dernière en date atteint un niveau dont on osait rêver ! Elle est due aux mêmes causes :
• Le double monopole de l’émission de monnaie et de la fixation du taux d’intérêt auquel les banques centrales refinancent les banques commerciales.
• Ainsi cartellisés les banquiers sont déresponsabilisés puisque les lois du marché ne peuvent pas fonctionner ou si mal. Pour arranger les choses la profession subit une réglementation aussi « luxuriante »… (blanchiment, Bale 2, IAS, risque opérationnels, conformité et supervision permanente…) … que complètement inadaptée ! (les niveaux de fonds propres des banques devraient être bien supérieurs à ce que préconise Bâle 2)
• Des « politiques de taux » (rien que le concept fait frémir !) initiées par quelques allumés incontrôlables planqués dans des bureaux feutrés à la BCE ou à la la FED qui sont absolument farfelues et totalement déconnectée de la réalité de l’offre et de la demande de capitaux.
Les effets terrifiants de ce délire sont de décourager l’épargne et de favoriser l’inflation de crédit. Bastiat, Mises et bien d’autres libéraux ont expliqué et prophétisées bien mieux que je ne pourrait le faire les conséquences tragiques de ces erreurs. Les libéraux qui organisent ce site et beaucoup de ceux qui le fréquentent ont tenté d’argumenter de manière posée et précise pourquoi les approches constructivistes de la monnaie et de la finance nous menaient dans l’impasse.
Nous aurions pu penser que cela allait être reconnu et que des propositions de remèdes de fonds (et surtout de cheval !) allaient voir le jour dans les discussions… Eh bien non ! C’est reparti !
Les pyromanes d’état qui ont allumé le feu prétendent maintenant jouer les pompier en expliquant, ou plus exactement en matraquant à grand coup de propagande, que c’est la faute au « libéralisme » au « capitalisme sauvage » à la finance, aux paradis fiscaux et j’en passe.
Dans un état (la France) ou presque 60 % de la valeur ajoutée est redistribuée au gré des caprices d’incompétents irresponsables nous pouvons lire dans la presse des titres aussi absurdes que :
« Les politiques redécouvrent l’état », « la revanche des Keynésiens »… Ce malade mental de Rocard est allé jusqu’à dire qu’il était dommage que Milton Friedmann soit mort car il devrait être poursuivi pour crime contre l’humanité !!!
Et tous les civils qui sont une fois encore floués et spoliés ne trouvent rien de plus pertinent que de communier avec les « pisse copie » marxisto- keynésien pour demander encore plus d’état !
Au lieu de voir notre civilisation progresser et évoluer vers plus de liberté et de responsabilité nous allons subir la violence de l’état dans des proportions que je préfère ne pas imaginer.
A la clé, si rien ne change, une nouvelle crise encore plus dévastatrice que celle que nous subissons aujourd’hui se produira.
Mais allez ne nous décourageons pas. Les hommes et les femmes continueront à échanger et à coopérer et il est logiquement impossible de supprimer le marché et l’intérêt. Donc la logique finira par triompher mais combien de conneries absurdes devront nous subir avant ?
« Cette loi n’est ni plus ni moins qu’une subvention aux pauvres au détriment des autres. Une belle politique redistributive, bien socialiste. »
C’est très exactement cela. Et sachez que nous, les millions de socialistes (et de socialo-communistes, fiers et droits dans nos bottes) allons continuer cette belle politique qui consiste à prendre fièrement dans vos poches (celles des « autres ») pour donner aux pauvres, A LE FAIRE SAVOIR, et à ETRE ELUS sur ce programme, pour appliquer précisément ce que nous promettons de faire. Car nous n’avons pas peur de nos fières, justes et légitimes idées, et nous ne quitterons pas ce pays, comme d’autres couards (deux le promettent ci-dessus, mais je crains que ce ne soit de la promesse de libéral, comme on dit de la roupie de sansonnet).
Vive le socialisme, vive la loi qui libère par opposition au contrat qui aliène, non au renard libre dans le poulaiiller libre, et bon vent (bon débarras si vous mettez vraiment votre promesse à exécution: on sait ce que c’est, on crache sur l’état, on revient de Londres toucher le chômage, on crache sur l’état, on revient se faire opérer en France, on crache sur l’état, on revient mettre ses enfants en prépa HEC, on crache sur l’état, on …)
Je ne saurais trop vous conseiller le Japon.
A mademoiselle M,
Croyez-moi, dès que les néo-libéraux se mettent en tête de devenir un peu plus sérieux, ( dans le sens que vous, que la Gauche, et qui n’est pas toujours le mauvais sens, entendez ), on se scandalise et on commence à crier au fascisme.
Vous n’aurez que ce que vous MERITEZ.
J’espère qu’à l’occasion d’un prochain post, vous pourrez nous dévoiler votre prochaine destination et les raisons qui vous ont poussé à la choisir, car je me pose la même question que vous…
Chevalier de la liberté, peut-être, mais des lunettes se révèlent nécessaires, plus que des chevaux.
Je n’ai jamais dit que les libéraux sont des fascistes. J’ai dit, et je le répète, que ce sont des guignols inconséquents et pleurnichards.
Exemple : « Bouh, si on arrête pas de me prendre ma propriété privée libre que j’ai tout fait avec mes petites mains tout seul, je menace de m’en aller et de plus faire caca. [pause de deux ans] Z’avez entendu, je vais mettre ma menace à exécution, je vais partir, hein [pause de trois ans] Bon, alors y’a quelqu’un qui réagit parce-que je vais vraiment partir. etc etc etc »
Sur chaque forum de pauvres petits libéraux oppressés par le méchant n-état, c’est la maison de retraite entre 15 et 17 heures, quand tous les vieux sont au salon et comparent leurs rhumatismes : « mais j’vous assure, mâme Michu, je part à Niouillorque demain, le méchant état, il est vraiment trop méchant. »
Et ça dure, et ça recommence, et ça n’en finit pas de gémir, et, bien entendu, ça ne part jamais. Faut dire que c’est pas cher de se faire soigner ici, bien moins qu’à Londres ou à Niouillorque et puis le TGV va vite, c’est pas comme les trains en Angleterre, et puis, et puis, et puis …
On est des libéraux, peut-être, mais nos actes trahissent, bien plus que nos proclamations, là où nous savons que réside notre intérêt, n’est-ce pas ?
Bande de guignols inconséquents.
Au fait, Chevalier de la liberté, j’espère bien que je n’aurai que ce que je mérite, car je suis très très très méritante. En fait, vous n’avez pas idée de l’immensité de mon mérite. Songez donc : je prends la peine d’expliquer à des guignols libéraux et pleurnichards des vérités rugueuses, et qu’ils vont s’empresser de nier par tous les sophismes possibles.
Ce n’est plus du mérite, c’est du dévouement.
Du courage.
Que dis-je, de l’abnégation mâtinée de panache !
Pour un second tour Alain Madelin / Marine Le Pen en 2012 !!
@ Mademoiselle M
Evidemment que les plus riches libéraux ne sont pas obligés de partir, enfin pas encore… Ce qui permet de rester, ce sont les paradis fiscaux… Ah oui, pardon, j’ai dit un gros mot…
Sinon, il ne vous aura pas échappé que le nombre d’expatriés est à son pic. Alors vous allez me dire : ils risquent de revenir en France pendant la crise parce que c’est un état protecteur et je vous répondrai que vous avez parfaitement raison ! Encore une fois, on aura perdu des deux côtés. Bien joué la France !
» Ce n’est plus du mérite, c’est du dévouement.
Du courage.
Que dis-je, de l’abnégation mâtinée de panache ! »
Ah les filles.
Ouais c’est ça, on est des petits capricieux. Et puis de plus en plus s’en vont réellement (j’ai investi 4 ou 5000 euros dans les visas, je vais pas laisser tomber), et la france là dedans perd des cerveaux, des cadres, des chercheurs…
moi je crois plutôt à la peur d’avoir tout à recommencer, à sauter dans l’inconnu… c’est pas très français d’émigrer!
Et pourtant on est nombreux à le faire. Mais tu as raison; souvent ce sont les plus silencieux qui le font!
Pour ma part je n’en ai pas parlé jusqu’à ce que les visas soient apposés sur les passeports…
Je vais essayer d’être gentille, car je suis touchée par la sincérité et le découragement manifesté par Hervé dans sa réponse : pour une fois que des émotions passent dans ce blog.
Je vous souhaite pour de vrai un bon voyage. J’espère que vous partez pour les Etats Unis d’Amérique, un grand pays, qui vient de porter à sa tête un grand homme.
Comme on a presque tout dit sur lui, je rajoute ma touche personnelle : on n’a pas assez souligné que M. Obama est le plus beau, le plus charmeur, le plus sexy de tous les chefs d’états du monde. Bon, il est noir ou métis ou démocrate ou brillant, certes, mais surtout, il est beau à tomber. Mmmm…
(Chevalier de la liberté, vous aviez raison, les filles, franchement, …)
Enfin, ça n’engage que moi, hein. Mais quand même, qu’est-ce que vous avez de la chance, Hervé.
Bonne route et bonne installation.
@ Mademoiselle M:
Votre discours voit sa vacuité confirmée par la légèreté de vos propos quant à la beauté de M. Obama. Comme l’a bien dit M. Arnold Schwartzeneger, qui lui est un homme, un vrai, M. Obama ferait bien de muscler ses membres maigrichons. Femme tu resteras: c’est le pouvoir qui le rend séduisant.
Je trouve par ailleurs normal qu’en tant que femme vous soyez socialiste: une femme se doit d’être généreuse si elle souhaite éduquer ses enfants et prendre soin de sa famille comme il se doit. Admettez qu’un homme digne de ce nom est quant à lui épris de liberté: il se contrefiche de redistribution, ou de théories socialisantes ou libérales.
Il agit.
C’est pour ça qu’il vous plaît.
Admettez-le, vous préférez que ce soit l’homme qui paie le restaurant…
Dernière question: un chef d’entreprise n’est-il pas plus sexy qu’un fonctionnaire – ce serait tellement moins amusant si l’Etat devait subventionner la séduction n’est-ce pas ?
Amicalement
» On n’a pas assez souligné que M. Obama est le plus beau, le plus charmeur, le plus sexy de tous les chefs d’états du monde. Bon, il est noir ou métis ou démocrate ou brillant, certes, mais surtout il est beau à tomber. Mmmm… »
Ca tombe bien, j’étais pour lui…
http://www.youtube.com/watch?v=nS0z1yKoZyE&feature=related
Vous n’avez pas à vous justifier ! Surtout toi Hervé ! Surtout vis-à -vis de ce genre de personne !
Mademoiselle M (M comme Mirador sans doute !) ne sait que manier anathème, insulte et allusions scatologiques. « Guignol pleurnichard » « je menace de m’en aller et de plus faire caca ». Et j’en passe. Vous n’avez pas à donnez d’explication à une voleuse fière de sa bêtise, droite dans ses belles bottes de stalinienne affirmée ! …
Son propos minable ne fait même pas avancer le débat… il est vrai que le débat et l’argumentation logique n’ont jamais été le souci des marxistes. Miss M nous en fait la nième démonstration en assénant en cascade des variantes de clichés antédiluviens et bien sur jamais fondés, dans le plus pur style de la propagande tchékiste des belles années du socialisme réel :
• le TGV qui va vite, c’est pas comme les trains en Angleterre
• Le libéral qui bosse à Londres et se fait soigner en France…
• Le libéral qui met ses enfants a HEC.
• Le libéral est riche et bon à plumer !
(Quand je pense au niveau de vie des quelques personnes que je connais et qui contribuent à faire vivre ce site je préfère en rire !…)
Quant à la vision statique du pauvre qui reste pauvre et du riche qui reste riche… c’est une absurdité logique qui nie la composante essentielle de nature humaine à savoir la capacité à agir !
Ne parlons pas du « renard libre » dans le « poulailler libre »…. Évidemment notre miss M préfère à l’évidence être le Coq Kapo armé d’une trique qui régente un poulailler bien verrouillé où elle peut diriger les « poules » à sa guise et selon ses idées.
Si « les vérités rugueuses » de notre Miss n’étaient que stupides ce ne serait pas bien grave… l’ennui c’est que ce genre d’idées fausses est également mortifère !
La seule vertu de Miss M est d’être conséquente dans son socialisme où la haine de l’autre respire la haine de soi ! Au moins nous savons à quoi nous attendre : Plus de libre contrat ? C’est vrai la coercition dans l’échange c’est tellement mieux ! Supprime donc le libre contrat qui t’aliène et t’iras t’habiller chez l’unique fournisseur de sapes agréé par ton état chéri. Tu porteras le modèle « robe de bure standard » spécialement crée pour ta Ségo sur les conseils de style de l’ineffable Dominique Besnehard ! Tu boufferas de la merde estampillée par un producteur certificateur unique et de temps à autres tu feras la queue une journée au cul du camion pour un poulet ou un kilo de sucre. Bref vivement le retour du Gosplan qui affranchit les masses et donne à chacun selon ses besoins… c’est connu !
Si vous bossez réellement Miss M, votre engouement pour le racket d’état est fascinant… Il relève au mieux d’un masochisme caractérisé… mais après tout grand bien vous fasse ! Les libéraux laissent chacun libre d’avoir des vices que, contrairement aux fanatiques de l’état régulateur, nous ne considérons pas comme des crimes.
Je crains fort hélas que vous ne fassiez partie de cette engeance qui ne vend rien à personne, et n’a même jamais essayé, qui ne sait pas ce que c’est qu’une négociation libre… Sauf peut-être quand il vous arrive d’acheter les quelques produits que les infects capitalistes mettent à votre disposition. (Expérience terriblement aliénante s’il en est que le dialogue et l’achat chez nos commerçants de proximité et nos fournisseurs de services !)
C’est vous qui représentez la pire exploitation par la solidarité forcée ! Mais c’est normal car vous bénéficiez probablement, comme beaucoup de parasites et comme toute la nomenklatura politique de ce beau pays de subventions, allocations, petits et grands privilèges indus. C’est même probablement devenu une composante essentielle de votre revenu. Alors évidemment il vous faut une justification « philosophique » pour ce vol caractérisé. Le recours à la mystification de l’état est essentiel pour vous qui vous efforcez de vivre aux dépens des autres.
Pour Miss M sortir de ce système immoral et destructeur n’est déjà plus possible et là je comprends mieux votre ignoble « fierté » à « prendre dans nos poches et celles des autres ».
Vous allez y rester dans ce pays c’est sur ! Vous y êtes reconnue, vous partagez l’idéologie molle et consensuelle du recours permanent l’état nurserie… jusqu’à ce qu’on en crève ! Car Miss M il faut au moins essayer d’être logique : ou irez-vous chercher vos alloc et vos petits privilèges de soi disant « pauvre » quand vous aurez découragé et fait fuir de ce pays tous les entrepreneurs, tous les gens créatifs (libéraux ou pas, « couards », « pleurnichards » ou pas,…) avec votre « modèle social » et la fiscalité confiscatoire qui le caractérise ?
Que croyez vous qu’il va se passer (qui se passe déjà d’ailleurs !) quand à force d’encourager les petits Beria du fisc à matraquer plus fort vous aurez définitivement découragé l’épargne, l’investissement, la prise de risque ? Eh bien miss M c’est fort simple il n’y aura plus de création de valeur ni d’emploi et donc plus « d’assiette à taxer » et là Miss, vous risquez d’avoir du mal à enrichir vos « pauvres » même avec votre super gourdin à taxer « ces couards de libéraux » !
Il est même probable qu’arrivé à ce stade ce soit le tour de votre « propriété privée libre que vous avez fait avec vos petites mains toute seule » ou ce qu’il en reste… d’être taxée ou volée par une bande de chancres encore plus violents que vous ne l’êtes vous-même ! Mais là ce n’est pas grave puisque vous aimez cela !
Sinon c’est gentil de reconnaitre que nous ne sommes sont pas des fascistes… Je suis au regret de ne pouvoir vous retourner le compliment.
http://actu.orange.fr/Article/mmd–francais–journal_internet–ins/Berlusconi-decrit-Obama-jeune-beau-et-bronze.html
Chère Leïla,
on vous adore. Votre sens de l’humour, votre côté zen, tout ce qui fait que vous êtes une véritable invitation vivante à rejoindre les rangs de la libre liberté libérale.
Comment, quand on fait partie comme moi de la « nomenklatura politique de ce beau pays de subventions, allocations, petits et grands privilèges indus », pourrait-on résister à votre calme pouvoir de persuasion, aux arguments lumineux de votre libre prose ?
Oui, comment ?
C’est très simple :
1. droite dans ses belles bottes de stalinienne affirmée ! …
OUI, elles sont belles, et je suis belle quand je les porte.
2. dans le plus pur style de la propagande tchékiste des belles années du socialisme réel
oh OUI, encore, la propagande tchekiste, mmm.
• le TGV qui va vite, c’est pas comme les trains en Angleterre
• Le libéral qui bosse à Londres et se fait soigner en France…
• Le libéral qui met ses enfants a HEC.
• Le libéral est riche et bon à plumer !
Ben, euh : OUi, OUI, OUI, … et OUI ! Tout est vrai.
3. Coq Kapo armé d’une trique qui régente un poulailler bien verrouillé où elle peut diriger les « poules » à sa guise et selon ses idées.
Interessant. Je n’y avais pas encore pensé, mais je songe soudain à ce petit ensemble en cuir noir qui irait très bien avec mes bottes staliniennes (voir point 1). Finalement, je vais me l’acheter avec les subventions que l’état me verse (with what else, indeed)
4. La seule vertu de Miss M est d’être conséquente dans son socialisme
Ah, tout de même. Moi qui suis docteur en logique, j’aime qu’on reconnaisse ma cohérence (thèse sur le lambda calcul, s’il vous plaît, financée par une bourse de l’état : je n’avais pas papa-maman derrière moi pour financer mes études, que voulez vous).
5. Si vous bossez réellement Miss M
OUI : je suis professeure de mathématiques à l’éducation nationale (agrégée : 15 heures par semaine) et j’endoctrine mes élèves à l’aide de dérivées marxistes et d’intégrales socialistes, of course.
6. « fierté » à « prendre dans nos poches et celles des autres ».
Petite erreur de lecture : je voulais faire remarquer à Hervé une hésitation, une réticence, un euphémisme duquel il n’était pas coutumier (voyez la citation originale, où le premier terme est « pauvres » et le second « autres »). Cela vous a échappé, je ne vous en veux pas. Et puis ce n’est pas très important.
6. Vous y êtes reconnue
OUI, je suis considérée comme une excellente professeure.
7. ou irez-vous chercher vos alloc et vos petits privilèges de soi disant « pauvre » quand vous aurez découragé et fait fuir de ce pays tous les entrepreneurs, tous les gens créatifs […]
Dans vos poches. Jusqu’à preuve du contraire, vous n’êtes toujours pas partie. Et comme Hervé s’en va, vous devrez payer plus…
8. volée par une bande de chancres encore plus violents que vous ne l’êtes vous-même
J’avais cru lire « violée par une bande de chancres », et puis je me suis dit que ça ferait quand même beaucoup. J’adore quand on me prend à la hussarde, mmmm.
9. Je suis au regret de ne pouvoir vous retourner le compliment.
Ce n’est pas grave, ne vous excusez pas.
Oh, et puis, souriez de temps en temps, ça vous fera du bien.
Mademoiselle M.
Avez-vous vu la superbe émission » Hitler-Staline, liaisons dangeureuses » qui était passée sur France 3 il y a pas mal de temps ? Elle est à voir absolument !
Le néo-libéralisme représente l’antidote parfaite du stalinisme.
http://www.dailymotion.com/video/x35zzg_stalinehitler-liaisons-dangereuses_politics
http://www.youtube.com/watch?v=ZGtc7ZwqixQ&NR=1
Je viens juste de faire un constat effarant.
29 ans de stalinisme ( 1924-1953 )
29 ans de Margaret Thatcher ( 1979 ) Ã 2008
On peut dire que l’Amérique a payé pour Roosevelt, que la Grande-Bretagne a payé pour Churchill et que, si Madelin est élu, la France va payer pour De Gaulle.
Question intéressante : les slaves vont-ils un jour payer pour le petit père des Peuples ?
J’avoue mon ignorance, ou alors ma bêtise crasse à identifier un jeu de mot de la si subtile Leïla :
» robe de bure standard » spécialement crée pour ta Ségo sur les conseils de style de l’ineffable Dominique Besnehard ! »
C’est qui, Dominique Besnehard ?
Un créateur avec une boutique dans le Marais que je ne connaîtrais pas encore ? Et où je pourrais aller dépenser mon salaire de fonctionnaire (indice 813 : c’est très élevé, — pour une petite fonctionnaire comme moi, cela s’entend — et puis avec les heures sup défiscalisées de notre Bien Aimé Nicolas, on peut s’en acheter des petits hauts affriolants, sans parler du reste …) ?
Ne me faite pas languir. Affranchissez-moi, please.
Cela ne m’intéresse pas. Cela ne m’empêchera pas de combattre mes trois désormais ennemis : le communisme, le stalinisme et la démocratie.
Mon blog : http://antifachisme.blospot.com
Amusez-vous bien les néo-libéraux, vous avez ( presque ) gagné.
Staline est vaincu dans la plupart du monde.
C’est marrant comme conseil… Restez cool quand on vous fait les poches, qu’on vous traite de lâches, et qu’en même temps on vous dit « si t’es pas content casse toi ».
Mais merde écoutez vous un peu au lieu de jacasser sans cesse. Vous tenez le même discours que le FN: « La France tu l’aimes ou tu te casses!!!! »
Faut se rendre compte que c’est pas donné à tout le monde de le faire. j’ai bataillé 3 ans pour avoir mes visas. J’ai dépensé des milliers d’euros. Et j’abandonne derrière moi mes parents et amis, mes réseaux, je vais tout reconstruire à l’étranger. Et vous traitez les libéraux de lâches et pleurnichards parce que tous ne font pas le choix de quitter le pays pour des cieux plus cléments ? Mais qui réclame sans cesse des subventions ? Mais qui réclame des aides, une sécurité sociale, et ceci et cela ?
Ce que je fais n’est pas donné à tout le monde, il faut avoir un bon bagage (diplôme/expérience) pour être accepté ailleurs, il faut se détacher d’une culture qu’on connait par coeur, de tout ce qu’on a! Vous savez très bien à quel point c’est difficile et vous vous permettez de donner des leçons…
Mais vous êtes vraiment à vomir…
« Ce que je fais n’est pas donné à tout le monde, il faut avoir un bon bagage (diplôme/expérience) pour être accepté ailleurs »
Eh oh.
Le complexe de supériorité ça suffit. Moi aussi j’ai des diplômes, et certainement des plus significatifs que vous, moi aussi j’ai des compétences intellectuelles rares et multiples, mais je ne le ramène pas toutes les 5 minutes en prétendant que la France va s’effondrer si je pars. D’ailleurs vous savez très bien que votre départ ne changera rigoureusement rien, car vous savez — même si c’est la dernière chose que vous êtes prêt à reconnaître — qu’il n’est d’action efficace que collective, et qu’un certain seuil quantitatif est nécessaire, un levier diraient d’aucuns, pour changer le monde (indépendamment de la direction qu’on souhaite lui voir prendre).
A l’issue de ma formation, j’ai eu des propositions d’embauche dans 5 pays (3 européens et 2 nord américains — vous devinez desquels il s’agit pour les deux derniers), j’ai refusé 4 d’entre elles, préférant choisir rationnellement la cinquième, dans un pays ou le délire libéral-destructiviste était encore contenu : la France, mon pays, sa culture, mes amis, auxquels je suis autant que vous attachée.
Alors ce n’est pas 0,5 % de gens totalement déconnectés de la réalité (je suis excessivement généreuse en accordant au destructivisme libéral une pareille adhésion), qui ont TOUT
(oui tout : éducation, liberté d’expression, autonomie, santé et moyens de la conserver etc, le tout à un point jamais atteint dans l’histoire humaine), et qui crachent sur à peu près tout, et voudraient en plus que les autres pensent comme eux, ce n’est pas 0,5% de gens, disais-je, qui vont m’émouvoir en prétendant que les vole et que je les opprime.
Je les opprime en bénissant l’existence de la sécurité sociale. Ah ben oui ! Je les opprime parce-que, née dans une famille pas spécialement pauvre, je ne suis pas Cosette, mais disons entre la modeste et la moyenne, j’ai bénéficié, d’abord en général de l’éducation publique, puis en particulier de bourses de l’état. Et ils voudraient que je considère mes demandes — et obtentions — de bourses comme un crime ???
PLUTÔT MOURIR !
Moi ? Voler et opprimer ? Alors que vous ne rêvez que de détruire et de supprimer, et que vous insultez à longueur de blog les 99,5 % qui commettent, il est vrai, l’énorme crime de ne pas être d’accord avec vous ?
Délire libéral paranoïaque destructiviste à son point le plus haut !
Ben alors ? Commencez donc par faire ce que vous voudriez que les autres fissent : assumer leurs décisions et les conséquences de leurs actes.
Et puis dans quelques années, quand vous aurez enfin compris, par ce que vous aurez subi, que ce qui vous pousse à bouger n’est pas la situation politique, mais l’incapacité d’être heureux où que ce soit, la propension à toujours voir ce qui ne va pas, le refus du carpe diem, vous entamerez une psychanalyse, ou bien vous vous poserez quelque part. Et puis voilà .
Je ne suis pas à vomir, je suis beaucoup trop lucide pour vous. Et même si vous effacez ce message, il sera dans votre tête, parce-qu’il y a au moins un point sur lequel nous sommes d’accord. On ne peut pas faire disparaître une idée.
Bon vent.
Mademoiselle M.
1/ j’ai pas dit que la france allait s’effondrer si je pars. Si 100.000 bac + 5 partent tous les ans par contre, ça finira par se sentir.
2/ je ne fais aucun complexe de supériorité. Si vous demandez un visa pour un pays étranger, vous verrez qu’à moins d’avoir soit un diplôme reconnu ou une expérience reconnue, vous n’aurez pas de visa.
Tout le monde n’a pas de diplôme ou d’expérience à faire valoir pour lui permettre de s’en aller. Alors dire aux libéraux « cassez-vous » et ensuite leur dire « ben alors, pas cap ? » c’est une belle rigolade pour vous mais c’est malheureusement matériellement impossible pour beaucoup. Vous comprenez ?
Quand je suis taxé à plus de 70% (ce qui est largement le cas quand on additionne charges « patronales »/sociales/IR/TVA…), je suis au grand regret de vous dire que je suis un serf au service de tous les bénéficiaires des largesses de l’Etat.
Quant à mon pays de destination, je ne me fais pas d’illusions. Mais je ne recherche pas la perfection, juste d’être considéré comme autre chose qu’un « libéral destructiviste » ou comme salaud de riche juste bon à être taxé.
Je crois bien que » Mademoiselle M. » nous fait une crise de féminisme aigu.
Le féminisme aigu, je crois bien que c’est ainsi que ça se soigne !!
http://www.youtube.com/watch?v=H_1N2YFO_pc
http://musique.ados.fr/NTM/Qu-est-ce-qu-on-attend–t3436.html
La Pyramide de France
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Intervenants du défunt forum Zone Libre
Arabes et policiers
Blancs et Noirs ( 90% de la population )
http://www.youtube.com/watch?v=H_1N2YF0_pc
Comment quelqu’un qui vit (grassement) de l’Etat, Mademoiselle M., pourrait-elle écrire autre chose que ce qu’elle écrit?
Et tant pis pour les « pauvres » et autres smicards qui n’ont pas droit aux mêmes avantages et privilèges qu’elle… (je sais de quoi je parle, j’ai été prof quelques années et j’ai plusieurs profs dans mes relations; oui je sais, je suis une traître!!!).
On veut bien une société égalitaire, mais pas trop quand même!
A ce sujet, je vous rappelle « Animal Farm ou La Ferme des animaux » de George Orwell:
« Tous les animaux sont égaux, mais il y en a qui sont plus égaux que d’autres! »
http://fr.youtube.com/watch?v=hWpPgZ9ySKw&feature=related
» mais l’incapacité d’être heureux où que ce soit, la propension à toujours voir ce qui ne va pas »
Eh ! c’est ça la France. Il est encore français, que je sache.
« Quand je suis taxé à plus de 70%, je suis au grand regret de vous dire que je suis un serf au service de tous les bénéficiaires des largesses de l’Etat. »
Arrête, tu vas nous faire pleurer…
Les « bénéficiaires des largesses de l’Etat », comme tu dis, n’ont pas les moyens, eux, d’être taxés à 70 %. Si tu es taxé à ce taux là , c’est que tu en as les moyens : c’est tout à fait NORMAL. (T’es pas d’accord, je sais…)
Au fait, peux-tu nous dire à combien équivalent – en valeur absolue et pas en pourcentage, s’il-te-plaît – les pauvres petits 30 % qui restent dans ta poche, après que l’Etat t’a honteusement spolié ?
Cela aidera les gens à comprendre tes positions, je crois…
Le plus drôle, dans votre rhétorique néolibérale, c’est ça :
1) Vous refusez par principe toute fiscalité (ou quasiment), au prétexte que celle-ci ne serait pas librement consentie, mais serait une forme de violence légale, une « spoliation ».
2) Or, vous passez votre temps à crier votre haine non seulement de toute fiscalité redistributive, mais aussi de toute forme d’action visant à corriger les inégalités sociales…
3) Par conséquent, par un tel discours, vous légitimez la nécessité de la contrainte (ou, pour dire les choses plus trivialement : c’est à cause de gens comme vous que la contrainte est nécessaire).
Vous n’avez pas l’impression de vous mordre la queue ?
» Les “bénéficiaires des largesses de l’Etatâ€, comme tu dis, n’ont pas les moyens, eux, d’être taxés à 70 %. Si tu es taxé à ce taux là , c’est que tu en as les moyens : c’est tout à fait NORMAL. (T’es pas d’accord, je sais…) »
Sachant que plus de 50% de ce qu’un employé coute à son employeur lui est soustrait directement, que l’on peu ajouter la TVA, la TIPP, et toutes les petites largesses que l’état s’octroie sur le dos des contribuables… je crois qu’il est raisonnable de dire que c’est nettement plus de 70% de soustrait par l’état.
Si seulement un économiste pouvait, pour un français moyen faire avec exactitude le compte de ce qu’un Français paye et de ce qui lui est soustrait alors je suis certain qu’il serait plus difficile de justifier les gabegies…
« Or, vous passez votre temps à crier votre haine non seulement de toute fiscalité redistributive, mais aussi de toute forme d’action visant à corriger les inégalités sociales… »
Inégalités qui ne peuvent être toutes gommées par l’action de l’état: il existe des limites d’efficacité à toute action. C’est une illusion perverse que de croire que l’on peu régler les problèmes à coup de milliards. Des règles de vie en commun simple, un système judiciaire solide et non soumis aux 4 vents médiatiques et plus de responsabilité accompliront certainement plus de miracles que la confiscation des biens de toute la population au nom de la redistribution.
« 3) Par conséquent, par un tel discours, vous légitimez la nécessité de la contrainte (ou, pour dire les choses plus trivialement : c’est à cause de gens comme vous que la contrainte est nécessaire) »
je paraphrase: c’est parce que les femmes sont pas consentantes qu’elles se font violer.
L’égalité c’est quand tous les hommes auront angelina jolie dans leur lit et les femmes auront toutes brad pitt.
Et pour les 70% fais les comptes: un smicard est taxé à 70%, entre ses clopes, son essence, la TVA, et bien évidemment les charges « sociales ».
Pascal est un voleur ! un socialiste haineux en plus ! Un ami des ordures du fisc… un esclavagiste content de lui !
Pascal il en veut un bout des revenus d’Hervé… ou plutôt il croit connement qu’il va en avoir un bout ! Et l’esclave Duray il a qu’à être content qu’on lui laisse les miettes pour sa survie… !
L’idée qu’Hervé et d’autres puisse gagner honnêtement leur vie et souhaiter décider seuls de ce qu’ils font de leur revenu lui est étrangère !
Que quelqu’un puisse être solidaire volontairement et de qui il veux c’est pas possible !… parce que Pascal doit se servir en premier !
Quant à sa réthorique en 3 points elle est misérable.
Non ne somme pas contre la réduction des inégalités ! nous disons que seuls le libre contrat et l’échange peuvent les réduire durablement. Les politiques redistributives forcées aboutissent au contraire : de 1975 a aujourd’hui le résultat de la taxation spoliatrice c’est un nombre de pauvres qui ne cesse de croitre, un nombre de chômeurs croissant, une cohésion sociale détruite !
Alors oui nous dénonçons et continuerons à dénoncer les « impôts de la haine » qui, comme le dit Guillaumat, sont « un des mensonges essentiel de l’esclavagisme-absurdisme consitant à promettre a l’électeur de l’argent volé aux autres »
« Les impôts rendent cette promesse plausible en persécutant ostensiblement une minorité : l’électeur peut alors vaguement croire, puisque d’autres paient plus que lui, que la redistribution politique serait à son avantage, même si en réalité celle-ci détruit tout ce qu’elle vole ».
« Cette persécution ostensible est aussi corruptrice : elle a pour les esclavagistes-absurdistes [comme l’aimable Pascal] l’avantage de désarmer moralement la population qui croit en profiter : si elle a reçu les dépouilles de l’injustice faite aux autres, au nom de quoi pourra-t-elle résister aux agressions qui la prendront pour cible ? »
« Cette persécution s’accompagne d’une diffamation organisée contre le groupe persécuté, l’accusant de malfaisance pour rationaliser les violences qu’on lui fait subir, et détourner l’attention des autres victimes. »
Pascal marche dans la combine… il veut en croquer notre ami !
Eh ben va te faire voir !
« Pascal est un voleur ! un socialiste haineux en plus ! Un ami des ordures du fisc… un esclavagiste content de lui ! »
Ben Leila, faut prendre tes petites pilules ! Les roses. Avant de coucher. (Je rappelle l’immortelle phrase de Proust : Longtemps, je me suis touché de bonne heure).
Parce-que si tu veux convaincre, il ffaudra employer d’autres références. je pensais que dans le délire libérale déstructiviste, il était difficile de faire pire que cet endroit.
Raté.
On croit toujours avoir touché le fond, alors que non. J’apprends sous la plume de l’inconnu (et pour cause …) Guillaumat que « l’électeur peut alors vaguement croire, puisque d’autres paient plus que lui, que la redistribution politique serait à son avantage, même si en réalité celle-ci détruit tout ce qu’elle vole ».
Eh oui, braves gens, l’argent légitimement payé par vous sous forme d’impôts est détruit. En partie ? non, il est « tout » DETRUIT
Si vous avez des hôpitaux publics et quasi-gratuits, c’est les bisounours qui les ont construits et qui les font fonctionner. S’il y a des scanners dedans, avec lesquels on vous diagnostiquera cette bien fâcheuse tumeur du sein, c’est qu’une cigogne est venu les livrer hier.
Le train que vous avez pris pour aller du fond de votre campagne jusqu’à l’hôpital (tout le monde n’est pas riche comme un libéral qui veut tout garder pour lui), c’est pas la cigogne, c’est la vache Milka.
Les écoles, les universités, les routes, autoroutes, les talus entretenus dans mon patelin, les barrages, les lignes à haute, moyenne ou basse tension, les digues, les ports, les aéroports, les tribunaux, les policiers, les balayeurs, les profs
(moi, en quelque sorte), les les justes et légitimes employés du fiscs — hardi camarades ! —, les prix Nobel de médecine Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi (d’affreux fonctionnaires), les prix Nobel de physique Albert Fert, Claude Cohen-Tannoudji, Georges Charpak, feu Pierre-Gilles de Gennes (tous d’abominables esclavagistes absurdistes),
RIEN de tout cela ni PERSONNE n’existe.
Puisque c’est Guillaumat qui le dit, et qu’il est libéral (et inconnu, je le rappelle, on comprend désormais pourquoi …)
Chère Leïla, il va falloir choisir des sources un peu moins délirantes de négationnisme pour me convaincre.
Et tout comme j’ai payé les médicaments pour soigner mon dernier rhume de ma poche, tu paieras toi-même de ta poche (personnellement et volontairement, puisque même au dernier degré de la cachexie, tu seras une libre personne libérale et totalement autonome, c’est beau) le traitement du cancer du sein que tu auras choisi librement d’avoir, ainsi que les prothèses mammaires qui vont avec. Tu ne voudrais quand même pas m’obliger à payer les conséquences de ta vie avec mon argent à moi ?
Vive le libéralisme (= ce qui n’existe pas existe, ce qui existe n’existe pas).
Mademoiselle M.
Chère » Mademoiselle M « , c’est vous qui êtes malade…