Victoire en Irak

En août 2003, un bateau allemand à destination de la Lybié était arraisonné par l’armée US. Il recelait dans ses cales des centrifugeuses (pour enrichir l’uranium) prêtes à l’emploi, importées de Malaisie après un transit au Qatar. A ce moment là, Khaddafi n’avait semble-t-il pas pris la décision finale de renoncer aux « armes de destruction massive ». C’est seulement en décembre, après que Saddam eut été délogé de son trou, que Khaddafi renonça publiquement, une bonne fois pour toutes, aux WMDs.

Qui connaissait l’étendue du programme d’armement de la Lybie ? Qui pensait que la Lybie voulait se doter de l’arme suprême ? Qui s’imaginait qu’un pays sous-développé, aux moyens très limités, pouvait acheter en kit tous les composants d’une arme atomique ?

Les Lybiens ont commencé à envoyer les documents et les usines achetées vers les USA, un premier Boeing rempli d’archives ayant déjà fait un voyage. Il contenait notamment le « blueprint » d’une arme nucléaire fonctionnelle.

Aujourd’hui on découvre que les Lybiens n’avaient pas seulement le « design » de l’arme, les usines pour produire les éléments, mais avaient déjà commencé à produire un peu de plutonium

Libérez nos camarades!

La novlangue a encore frappé: Des députés à la Santé pour soutenir le romancier Battisti. Qui est Cesare Battisti ?

Si vous suivez les liens donnés par Google, vous comprendrez que c’est une célébrité à gauche: rezo.net, samizdat.net + un tas d’autres sites dont vous ne soupçonniez pas l’existence, et dont finalement vous ne souhaitez pas connaître l’existence.

Comment fait-on pour devenir une célébrité à gauche ? Facile: prenez le cas de… Hurricane Carter, boxeur coupable de 3 meurtres, et qui est maintenant une « star », bien sûr victime de policiers racistes . Ou encore le cas de Mumia Abu Jamal: membre des Black Panther, il assassine froidement un policier de dos en lui vidant un chargeur, l’achève d’une balle en pleine tête à bout portant devant 5 témoins. Bien sûr, lui aussi est victime de la justice raciste, à tel point que nos édiles l’honorent: tant qu’on est noir et qu’on bute des flics!

Le rapport avec Cesare Battisti n’est pas clair ? Oh, c’est pourtant simple: comme les deux autres précédemment cités, Cesare Battisti est un assassin, doublé d’un braqueur, le tout pour des motifs politiques. C’est donc ce qu’on appelle un terroriste. Mais mais mais mais… c’était pour la Cause! Il est de gauche!

Pour la gauche en tout cas, la Cause est éternelle, et on ne lâche pas un pote, quand bien même il a du sang sur les mains, quand bien même il a été condamné et a fui lâchement la sentence en se réfugiant dans le pays limitrophe, lui-même alors au main d’une mafia, celle de Mitterrand, jack lang (l’ami des cubains) et jospin (« non c’est pas moi c’est mon frère« ). La famille, c’est sacré.

Heureusement, la presse enquête, informe, rétablit la vérité… mais non. La presse, conformément à son habitude, ment en jouant sur les mots: pour 20 Minutesarrestation de l’écrivain Battisti est un ex militant gauchiste condamné en Italie. Condamné pour quoi ? Militant ou terroriste ? Le même glissement sémantique est observé à propos des terroristes arabes: ils deviennent progressivement des militants. Ils tuent des bébés dans les bras de leur mère ? Mi-li-tant. Ils/elles font sauter leur bombe dans un bus scolaire ? Mi-li-tant qu’on vous dit! Pareil pour Battisti, c’est un écrivain maintenant!

Dans Le Monde, c’est la même bouillie, et on apprend que des députés français remettent en cause les décisions de la justice italienne, puisqu’ils ne veulent pas que soit extradé leur pote. Battisti est condamné à vie pour « des braquages et des meurtres ». Tout le reste de l’article nous raconte les outrages aux députés et aux nombreux écrivains (sollers, deforges… des références!) venus soutenir ce personnage désormais rangé semble-t-il.

Bref, rien sur les Brigate Rossonere, rien sur les années de plomb, rien sur les dizaines d’assassinats commis par ces utopistes à la gachette facile, rien sur leur repentir à bon compte. D’après la presse française Battisti a eu des ennuis avec la justice italienne, certainement la faute à Berlusconi…

La renaissance de l’axe

Bizarre, le sommet Chirak-Schroëder-Blair fait grincer des dents. Peut-être parce que l’alliance stratégique concoctée avec la Chine et la Russie n’est pas pour plaîre aux pays récemment libérés de l’emprise communiste ? Peut-être que ces 3 pays sont soupçonnés par les autres de vouloir se partager le butin ? A la lecture de l’article du Monde, c’est bien ça l’enjeu… et que commence la foire d’empoigne. Vive la démocratie! Vive l’Europe!

Le bal des vampires

Le nouvel Etat central européen et son émanation principale la Commission de Bruxelles ne seraient rien sans un budget. Un petit budget ? Non, pensez donc, un budget à l’échelle d’un continent…

La Commission propose 336 milliards d’euros pour les régions de l’Union en difficulté

je vous avais prévenu, c’est pas un petit budget… et à quoi va-t-il servir ? à la politique de cohésion bien sûr!

La redéfinition des politiques régionales […] risque de jeter de l’huile sur le feu des négociations budgétaires pour la période 2007-2013. La Commission va proposer d’affecter 336 milliards d’euros, sur sept ans, aux politiques de cohésion, mais le volume et les modalités d’utilisation de cette manne alimentent les divergences entre les différents Etats de l’Union élargie.

De l’huile sur le feu pour la négociation des budgets ? Non, pour les modalités d’utilisation. Tout le monde se FOUT de savoir d’où vient l’argent: c’est le partage du butin qui pose problème!

Afin de réussir l’élargissement, qui va creuser les disparités entre les Etats membres, l’exécutif entend orienter un peu plus des deux tiers des fonds les plus avantageux – ceux de l’Objectif 1 – vers les nouveaux venus : à l’exception de Prague, Bratislava, et Chypre, l’ensemble de leur territoire bénéficiera d’un dispositif qui a contribué ces dernières années au décollage de l’Espagne et au boom irlandais

Et hop au passage c’est grâce à l’UE que l’Espagne et l’Irlande ont de bons résultats, et absolument pas grâce à la liberté toute relative qui règne là-bas… Bien sûr si la Grèce reçoit depuis des années les mêmes sommes et que rien ne se passe, la théorie n’est pas invalidée: c’est juste que la Grèce ne reçoit pas assez.

En revanche, au stade actuel, à en croire les dernières simulations effectuées à Bruxelles, 18 régions pauvres de l’Union, soit 19 millions d’habitants, devraient, dès 2007, sortir par un simple effet statistique des programmes Objectif 1 : en effet, du jour au lendemain, leur produit intérieur brut par habitant ne sera plus inférieur au seuil de 75 % de la moyenne des Vingt-cinq fixé pour bénéficier de ces fonds.

Voilà donc comment étaient répartis ces fonds! De la redistribution vers les plus pauvres pour les aider. Ils ont besoin d’aide politique: des commissions qui rapportent à des observatoires, des subventions pour des entreprises qui partiront quand les subventions seront taries, des entreprises non viables qui ne cherchent pas à se moderniser, etc… Tout ce qu’il faut pour qu’une région reste le nez dedans, car sinon les fonds s’envolent…
J’imagine que dans ces régions personne n’a voté concernant l’élargissement, comme en France et ailleurs: ce n’est pas une affaire du peuple, c’est l’affaire de Bruxelles… Mais Bruxelles a tout prévu:

Ces fonds devront être investis dans la formation, la lutte contre l’exclusion, l’innovation, les grands réseaux, ou la prévention des risques naturels. Au bout du compte, les anciens membres devraient percevoir quelque 48 % des 336 milliards d’euros réclamés par la Commission.

Un partage équitable… moitié/moitié! Ca a tout du deal entre mafias plutôt… et encore il ne satisfait pas tout le monde!

Ces propositions risquent toutefois de susciter de fortes divergences entre les Etats membres, désormais appelés à plancher sur les perspectives budgétaires. Six pays parmi les plus prospères, dont la France, veulent contenir les dépenses à 1 % du produit intérieur brut (PIB), ce qui risque d’avoir un impact sur le volume des politiques de cohésion, alors que l’autre poste incontournable du budget, la politique agricole, est en principe sanctuarisé.

Tiens, le gouvernement français est contre la redistribution maintenant ? Ah non, seulement quand elle ne se fait pas sous son contrôle: il ne faut pas toucher à la PAC, qui bénéficie en très grande partie à qui ? aux agriculteurs français…

Autre paramètre dans la prochaine bataille diplomatique : d’ici à la fin des négociations, au plus tôt à la mi-2005, la prospérité relative de chaque région peut décliner ou s’améliorer. Tandis que les simulations les plus récentes sont effectuées sur la base des années 1999-2001, les décisions seront probablement prises en fonction des chiffres 2001-2003, ce qui pourrait changer al donne pour certaines régions, allemandes notamment.

Le vocabulaire est non ne peut plus évocateur: c’est une bataille dont il s’agit, même si ce sont des négociations. Comme si des vautours négociaient…
Evidemment, tout cela va entraîner d’étranges manipulations statistiques, et certains croisent déjà les doigts pour que la croissance ne soit pas trop vigoureuse: 1% en trop et ce sont des milliards faciles qui s’envolent. Pour avoir moins de croissance j’ai une recette simple: augmenter les impôts, pondre une ou deux lois bien contraignantes en matière d’emploi. Et le tour est joué… votre région reste « pauvre », et vous avez les fonds pour jouer au Père Noël… et à la prochaine élection ceux que vous avez achetés (l’usine qui n’a pas fermé « grâce à vous », le bout d’autoroute qui relie le village X à la ville Y…) vous réélisent.

Machiavélique ? Réaliste: au bal des vampires c’est votre sang que l’on verse.

Un rapport, une loi…

Dans l’Espace de Francitude Géniale, tout rapport doit être suivi d’une loi, en fait le rapport n’est là que pour préparer le terrain.

Le schéma s’énonce comme suit:
1/ on commande le rapport
2/ le rapport démontre évidmement qu’il y a un « problème »
3/ création de la commission dédiée au « problème »
4/ loi pour s’attaquer au « problème »
5/ observatoire du « problème »

Les exemples existent pour ceux qui savent les chercher, ils sont innombrales. Michel de Poncins s’en est fait une spécialité. Repérer ce genre de manoeuvre est simple pour qui connait le processus. En voilà un exemple particulièrement frappant: Pollution : les dégâts sur la santé sont sous-évalués en France. L’encadré sur la droite dit d’ailleurs clairement:

Le document doit servir d’ossature à un « plan santé-environnement »

Série « Chronique du pluralisme audio-visuel à la française »

On prend les mêmes ou des équivalents et on recommence… (voir Au pays des dingos, Arlette est une vedette + Un débat équilibré et pluraliste + Restons zen ! + Chronique du pluralisme à la française + Chronique des rebelles institutionnels). Mercredi soir dernier sur Public Sénat, la chaîne étatique entièrement vouée à chanter les louanges de la caste exploiteuse politico-étatico-syndicaliste (il y en a une autre pareille) – je l’ai déjà écrit mais il faut le répéter inlassablement –, était retransmis un débat ayant eu lieu quelques jours auparavant au théâtre du Rond-Point à Paris dans le cadre de la série de débats « Les Débats Du Monde » :

« MERCREDI 11 FÉVRIER

Débat Le Monde : « Les Nouvelles Gauches« 
Un débat animé par Edwy Plenel, directeur de la rédaction du journal Le Monde.
avec :
Olivier BESANCENOT, Porte-parole de la Ligue Communiste Révolutionnaire
Patrick BRAOUEZEC, Député-maire de Saint Denis (PC)
Aurélie FILIPPETTI, Conseillère municipale Les Verts, Paris
Philippe MANGEOT, Rédacteur en chef de la revue Vacarmes
Arnaud MONTEBOURG, Député de Saône et Loire et fondateur du Nouveau Parti Socialiste (PS)
Henri WEBER, Sénateur de la Seine-Maritime (PS)
 »

Autrement dit une bande de raclures esclavagistes – y compris l’animateur – de diverses sensibilités et tendances : quatre ex-post-néo-marxistes-léninistes (un trotskyste, un stalinoïde et deux ex-trotskystes plus ou moins social-démocratisés), un socialiste-républicain « musclé », une écolo-alternative et un gauchiste à l’américaine tendance « anti-discriminationiste » tous azymuts et notamment partisan de la « lutte contre les discriminations » à l’égard des LGBT (Lesbiennes Gay Bi et Trans)…

Par ailleurs – ô surprise ! – ce sont tous à des degrés divers des profiteurs sans vergogne de « l’Etat ».

Naturellement le débat était très complaisamment animé par Edwy Plenel. Et dire, au passage, que c’est ce même Edwy Plenel qu’un propagandiste de l’étatisme, escroc conceptuel et pseudo-anticonformiste comme Philippe Cohen (et accessoirement Pierre Péan) a osé présenter – je caricature à peine – comme promoteur zélé (aux côtés d’Alain Minc et Jean-Marie Colombani) de la « « pensée unique » « pro-libérale« , « pro-mondialisation » et « pro-américaine« Â Â» (on ne mettra jamais assez de guillemets…). Cela dit on n’en attendait pas moins de l’un des principaux collaborateurs de l’hebdomadaire qui représente l’une des deux-trois tendances archi-dominantes (socialiste-républicaine en l’occurrence, le point commun de ces tendances étant l’anti-libéralismeÂ…) de la bien-pensance à la française : Marianne.

Homophobie illégale

L’ « homophobie » est avec l’ « islamophobie » l’une des grandes découvertes récentes: le mot a fait son chemin, et est maintenant communément accepté, bien qu’on ne sache ce qu’il recouvre (le film Pédale Douce par exemple ?). Et bien sûr des groupes de pression veulent le faire passer dans la loi, au même titre que toute discrimination qu’ils n’approuveraient pas…

Tout incident devient alors prétexte: suivant la tragique agression d’une personne homosexuelle dans le Nord de la France, sa mère et son compagnon ont été reçus par Dominique Perben, celui-ci leur promet une loi sur les propos homophobes. Petit rappel des fais: la victime a été aspergée d’essence et enflammée par ses tortionnaires dans son jardin même, elle est brûlée au 3ème degré sur le haut du corps. Question: faut-il juger les criminels pour propos homophobes ou tentative d’assassinat avec préméditation ?

Plaisance sans conscience…

On assiste en ce moment à un boum de la plaisance, en témoigne le succès du salon nautique. Comme dans tout état qui se respecte, tous les bateaux achetés doivent être immatriculés. Etrangement, un nombre croissant de plaisancier préfère immatriculer leur bateau à l’étranger, en particulier auprès de l’administration belge toute proche. L’herbe y serait-elle plus verte?

Source : Les Echos. Pourquoi cela? Les obligations attachées à cette possession sont terriblement plus lourdes en France que dans des pays comme la Belgique ou le Royaume-uni. Un exemple? L’obligation de posséder un canot/un bateau de sauvetage à n’utiliser qu’en cas de détresse. Si vous en avez besoin pour une autre utilisation, il faut en acheter un autre ou y aller à la nage! Mais rien de très intéressant jusqu’ici.

C’est plutôt le ton libéral (au vrai sens du terme) de l’article qui m’a surpris, car tellement peu habituel. En effet, le journaliste explique ces différences de réglementation par des philosophies sous-jacentes différentes.

En Belgique et Au Royaume-uni, on considère le marin comme responsable et conscient des dangers et des précautions qu’il doit prendre. En France, il est vu comme un irresponsable qui ne peut trouver son salut que grâce aux réglementations edictées par l’administration.

Dans le premier cas, c’est la vision libérale du marin considéré comme libre et responsable de ses actes. Dans le second, c’est la vision socialiste qui considère que le marin n’est pas capable de faire les bons choix seuls et qu’il faut réglementer : en un moment que certains hommes sont plus capables de décisions que d’autres et savent mieux ce qui est bon pour eux.

Remarquons que cette vision est contradictoire en elle-même pour qui considère l’être humain comme libre (les droits de l’homme en somme). En effet, on ne peut proclamer être libre et ne l’être point en attendant toujours que les autres prennent les décisions ,et si l’on considère que les autres ne sont pas capables de le faire correctement (quel est la valeur du suffrage pseudo-universel (car beaucoup en sont exclus) si des personnes ne sachant pas diriger leur propre vie vote pour diriger celle des autres?)

Un autre point intéressant dans cet article est que l’auteur affirme (avec ironie ou non je ne le sais point) qu’au moins les tracasseries administratives font travailler les industries « du bord de mère », de nombreux matériels étant nécessaires pour satisfaires à ces exigences. Cela sous entend que les mesures de l’administration serait positive économiquement pour la France ce qu’il faut réfuter immédiatement.

Comment? Comme aurait raisonné F.Bastiat. Prenons l’exemple du canot de sauvetage obligatoire. Assurémment cela est positif pour le vendeur du canot. C’est ce qu’on voit. Mais il faut aussi tenir compte de ce que l’on ne voit pas : c.a.d que le propriétaire plaisancier aurait dépensé cet argent dans d’autres secteurs de l’économie. Au mieux, cette mesure est donc neutre car ce qu’elle donne au fabriquant de canot, elle le prend à un autre. Bien sur contenu du coût pour établir la réglementation et la maintenir, on comprend que cette réglementation représente une perte pour la France.

On pourra objecter : oui tout cela est vrai mais les libéraux ne se préoccupent de la sécurité en mer. C’est absolument faux, ceci n’est qu’un procès d’intention car ne pas vouloir que l’état réglemente (avec une restriction de liberté correspondante) ne signifie pas que l’on ne se préoccupe pas de la sécurité en mer ici: nous voulons simplement être libre d’assurer notre securité en mer par les moyens que nous jugeons appropriés. Ce raisonnement peut être transposés à beaucoup d’autres sujets où les libéraux sont injustement et fallacieusement brocardés faute d’arguments.

Et vive la plaisance…

Capital n’aime pas les libéraux ?

Dans le numéro de Capital de ce mois, vous trouverez un excellent dossier, très instructif, sur les pratiques de corruption couramment employées par les pourriticiens de notre belle Ripoublique. Mais, surprise, dans un encadré intitulé : « les petites combines de la présidentielle », Alain Madelin a l’honneur d’avoir sa photo (à côté de celle de Noël Mamère), avec la légende suivante : « Comme Alain Madelin et Noël Mamère, la plupart des candidats à la dernière présidentielle ont tenté de se faire rembourser par l’Etat des dépenses personnelles » !

« Ça y est ! Un sale libéral qui préfère l’argent à tout autre chose est pris la main dans le sac » se diront sans doute beaucoup de gens.

On y apprend donc, que Noël Mamère a essayé de se faire rembourser 60.000 euros (400.000 francs) représentant les frais d’édition d’un de ses bouquins (absolument pas politique) au titre de ses frais de campagne électorale !!! Mamère a sans doute voulu faire à cette occasion un pastiche du « Père Noël est une ordure »

On y apprend également que François Bayrou a de son côté essayé de se refaire une garde robe aux frais des français en envoyant une facture pour des costumes d’un montant de 45.000 euros (300.000 francs) !!! « La relève » – le slogan débile de notre grand modeste de Bayrou – n’aura donc même pas relevé le niveau :-D

Mais arrive le tour du sale libéral de service qui fait les gros titres de l’encadré. Le scoop est proche. On va enfin savoir quel crime le libéralisme a encore commis !

Le magazine Capital nous apprend donc qu’Alain Madelin a osé envoyer une facture de … 286 euros (environ 2.000 francs rendez vous compte !) pour un pot de second tour !!! Selon le magazine, comme il a perdu au 1er tour avec seulement 3,9% des voix, un tel pot (surtout aussi pharaonique), ne se justifierait pas ! Voilà ce qui vaut à Alain Madelin de figurer à la place d’honneur ou presque, dans le dossier corruption de Capital !!!

Quant à notre président, Jacquouille la fripouille, sa photo n’apparaît nulle part dans ce dossier sur la corruption ! (sa probité légendaire sans doute) Il est quand même cité à la fin de cet encadré. Mais c’est « seulement » pour avoir essayé de se faire rembourser 58 nuits d’hotel en Martinique pour « sa garde rapprochée », alors … !?

Ils ont quelque chose contre les libéraux au magazine Capital ou quoi ?

Crime de lèse-majesté

Pour la seconde fois en 2 semaines, une personne a été condamnée à 1 mois de prison ferme pour « outrage à une personne dépositaire de l’ordre public ». Le contrevenant a osé crier « Sarkozy, va niquer ta mère! » à l’encontre du ministre de l’Intérieur.

Ce ne sont que des mots, et pourtant ils valent 1 mois de prison. Si vous vous faites insulter dans la rue, vous n’aurez rien à dire, sinon à ravaler votre orgueil et passer votre chemin, ou répondre. Mais Sarkozy, lui, comme tous les « dépositaires de l’ordre public », peut se retourner et vous envoyer en prison. Il existe bien en France des super-citoyens. Et ils ont des lois spéciales, priva lex, des privilèges.

L’un d’entre eux est le crime de lèse majesté.