Y en a marre de cette pseudo-droite qui fait mieux que les socialistes en matière de lois liberticides. Surveillance d’internet, taxes massives sur le tabac, et puis la tragi-comédie de la surveillance des automobilistes. Une voiture roule sur une autoroute déserte à 140 km/h et se fait dépasser par une autre à 150. Et alors?? Mais les radars sont aussi cons que nos politiciens, ils ne réfléchissent pas, ils enregistrent (les premiers des données physiques et les seconds les sondages et les voix espérées aux élections). A Strasbourg une voiture de police trimbale un de ces nouveaux radars et sillonne la ville. Belle invention ! appelons-ça l’impôt itinérant. On aurait presque envie d’en rire si on n’en était pas les victimes.
Big Brother est-il démocrate?
Que le citoyen soit rassuré, le gouvernement veille sur nous. Grâce à la LEN (loi sur l’économie numérique), le gouvernement pourra mieux lutter contre l’insécurité. En effet, les mails ou courriels ne seront plus considérés comme une correspondance privée. Les services de l’état pourront donc les consulter sans difficulté (et à souhait) et lutter contre le grand banditisme et les agressions par mails, très nombreuses il est vrai.
Dormez brave gens!
Névrose libérale
Signalé par Eric ABC, le livre Le complexe d’Ubu ou la névrose libérale (voir aussi Nouveautés Fayard).
Ainsi, d’après Jean-Claude LIAUDET, être libéral c’est une maladie mentale, une névrose. Elle se caractérise par une certaine mégalomanie individualiste, un refus des lois, un goût pour les matières. Des matérialistes anarchistes égoïstes, en somme. Mais le libéral est pire que ça: « indifférent à la souffrance qu’il inflige car il n’a pas construit la représentation d’autrui ». Pas mal non ?
Note de Mr Valium, de Contrepoison: La liberté est-elle une névrose ou une psychose? Soixante-dix ans de traitements psychiatriques soviétiques n’ont pas encore répondu à la question…
Je mériterais bien une rééducation, vous ne pensez pas ?
Chouette un nouveau mensuel en kiosque !
Communiste évidemment…
Communiste tendance « non-sectaire », c.à .d. réceptif aux gauches altermondialiste, écolo, bobo-branché et libertaire… Ça fait vraiment plaisir à voir une telle ouverture d’esprit. Et puis un titre de ce genre ca manquait vraiment dans le paysage médiatique français !!! Grrr…
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Certains se poseront la question de savoir comment – dans le médiocre contexte économique français actuel – ce nouveau journal est financé. Je crois bien que si l’on remonte à la source ultime on tombe sur les poches des cons-tribuablesÂ…
Culte de la mort
« J’ai toujours souhaité faire de mon corps un obus mortel contre les sionistes et frapper à la porter du paradis avec le crâne d’un sioniste »
Reem Saleh Al-Riyachi.
Cette femme était « mère de deux enfants, issue d’une famille aisée de Gaza ». 2 enfants. Famille aisée. 2 enfants. Deux bombes à retardement aussi ?
Allez donc lire l’article sur tf1.fr. Si vous ne comprenez pas, allez lire Den Beste, il donne des éléments d’explication.
L’argent fait pas le bonheur
Le correspondant AFP à Washington, certainement à court de critiques sur Bush, est allé pêcher un rapport du Worldwatch Institute dont la conclusion est… l’argent ne fait pas le bonheur, mais détruit l’environnement.
La consommation ne cesse d’augmenter dans les pays industrialisés et les gens ne sont pas pour autant plus heureux
Dans le même temps parait-il on s’appauvrit à toute vitesse. Faudrait savoir! Ceci dit en France entre les impôts et les charges dur de gagner plus et de consommer plus…
Plus riche, plus gras, mais pas beaucoup plus heureux
Des sales porcs riches et tristes en bref.
L’augmentation de la consommation a permis de répondre à des besoins de base et de créer des emplois », mais « alors que nous sommes dans un nouveau siècle, cet appétit de consommation sans précédent attaque les systèmes naturels dont nous dépendons
L’augmentation de la consommation n’a pas créé d’emplois c’est encore un de ces vieux sophismes keynésiens qui jonchent les journaux, pas étonnant donc le retrouver ici. Les emplois sont créés par les entrepreneurs pour peu qu’ils soient libres de le faire, par les capitalistes pour peu qu’ils puissent prêter de l’argent à ces entrepreneurs, etc.
Sinon il suffirait comme le laisse croire ce sophisme de filer du pognon au premier venu pour que ô miracle soient créés des emplois… vous connaissez les expressions « soutenir la croissance » ou « relancer l’économie »: c’est la même chose!
Concernant l’appétit sans précédent, il a toujours existé: que la consommation soit plus importante aujourd’hui signifie simplement que plus de besoins/désirs sont satisfaits (aussi éphémères/dérisoires soient-ils).
Quant à la partie destruction de l’environnement… voilà 4 décennies que l’apocalypse nous est promise pour dans 10 ans… et on attend toujours!
« La consommation semble avoir un caractère de fuite en avant », a déclaré l’un des auteurs du rapport, Gary Gardner. Elle « continue de croître dans les pays riches où les besoins de base sont pourtant couverts
Fuite en avant ? Ca veut dire quoi ? Imaginez la fuite en avant depuis 100 ans! Quel consumérisme effrené! Pourtant il y a 100 ans on vivait déjà bien vieux, alors pourquoi continuer à consommer ? Il y a 100 ans on avait déjà de quoi manger et se loger ? Alors pourquoi continuer ? Je ne comprends vraiment pas pourquoi j’achèterais cet appareil photo numérique ou j’irais passer mes vacances à New York. Je n’en ai pas besoin. Mais qui suis-je d’ailleurs pour décider ce dont j’ai besoin ? Le WorldWatch Institute a sûrement pleins d’idées pour moi!
Aux Etats-Unis aujourd’hui, il y a plus de véhicules de particuliers sur la route que de gens dotés d’un permis de conduire, la taille des réfrigérateurs a augmenté de 10% entre 1972 et 2001, les nouvelles maisons sont 38% plus grandes en 2000 par rapport à 1975
Quelle catastrophe! La taille des logements grandit, les frigos avec (heh!), et il y a plus de voitures que de permis. La situation est grave!
En clair: il y a des tas de gens (passionnés, fortunés, sans compter les flottes d’entreprises!!!) qui ont plusieurs voitures, il y a un tas de voitures inutilisées parce que trop vieilles/trop coûteuses etc… En gros une situation saine, non ?
Cette course à la satisfaction des besoins matériels ne semble pourtant pas accroître le bonheur des gens.
Les braves gars du Worldwatch Institute ne connaissent pas la fameuse pyramide de Maslow.
Evidemment une fois les bases de la pyramide remplies, le rendement des nouvelles consommation est « décroissant » peut-être. Mais pas nuls. Et dans quel débat je m’embarque là ? On s’en fout à vrai dire: tant que l’argent dépensé n’a pas été volé!
Aux Etats-Unis par exemple, le revenu moyen par personne a plus que doublé entre 1957 et 2002, alors que la part de gens déclarant être +très heureux+ sur cette période est restée stable
Grande découverte!
Les gens se servent souvent de la consommation comme un substitut à des sources authentiques de bonheur
Au-delà d’enfoncer des portes ouvertes, je suppose qu’ils ont des solutions au Worldwatch Institute ? Il faut limiter la consommation ? Les impôts sont trop élevés et ne permettent pas une élévation spirituelle ? Et les sommes prélevées permettront d’augmenter le niveau de « bonheur » ailleurs puisqu’il est souligné dans le rapport que jusqu’à 13.000$ par habitant le niveau de bonheur augmente » ?
C’est quoi le niveau de bonheur au fait ?
[Worldwatch Institute] estime toutefois qu’un mouvement anticonsommation est en train de renaître aux Etats-Unis.
Ouf, sauvé! Si la consommation baisse, cela va permettre de devenir plus heureux ? De sauver des arbres ?
le Forum américain pour la simplicité, a ainsi décidé de lutter contre cette course au travail et à la consommation […] . Il s’agit d’arriver tard au bureau, de partir tôt et de prendre une longue pause déjeuner.
En gros d’avoir une attitude franchouillarde: moi aussi je veux être payé à rien foutre! Les richesses tombent du ciel! Rompez vos contrats! Mentez à votre boss! Trompez votre femme!
le fait que 50 millions d’Américains se soient inscrits sur un registre les protégeant contre le télémarketing est également révélateur et « montre la frustration que ressentent de nombreux individus quand des forces économiques commencent à les dominer plus qu’à les servir ».
Ah, le spam téléphonique… il faut savoir qu’aux USA le démarchage téléphonique est absolument atroce, comme le spam par email.
C’est tout le problème de la publicité… La solution ? Ne pas acheter les produits marketés de cette façon: boycottez! Utilisez votre pouvoir de consommateur. Ne faites pas vivre les gens qui vous emmerdent!
L’organisation note aussi l’engouement croissant des Américains pour la nourriture bio et les produits respectueux de l’environnement
Typiquement le genre de consommation de gens riches. On fait plus attention à soi et à son environnement quand on est riche. Quand on est pauvre, bah, on a d’autres préoccupations!
Tout au long de cet article je me pose la question: « et alors ? que proposez vous ? » en sous entendant qu’ils veulent bien évidemment des taxes etc.
Eh bien oui, ils en veulent:
Le Worldwatch Institute propose une série de mesures pour ralentir la course à la consommation : une taxe écologique, l’obligation faite aux entreprises de récupérer les biens usagés, encourager les gens à réduire leur consommation d’eau et d’énergie
Ils oublient aussi la rééducation des enfants dans les écoles, l’obligation de rouler en twingo (et l’interdiction des mercedes), construction obligatoire des maisons en papier mâché recyclé (surtout en Californie pour les tremblements de terre ça fait moins mal sur la tête), etc etc.
Je résume: être riche rend pas heureux, donc pour votre propre bonheur, devenez pauvre par exemple en vous faisant licencier, et au passage vous sauverez l’environnement, mais si vous êtes pas d’accord pas d’inquiétude on vous forcera. Comme d’habitude.
NORBERG chez Plon
Le livre de Johan Norberg traduit par Martin Masse vient de paraître aux éditions Plon 
Le livre de Norberg est une réfutation par les faits du socialisme, de l’étatisme et du protectionnisme. A défaut de convaincre les élites intellectuelles dépendantes de l’Etat, y compris les medias, ce livre MAJEUR, traduit par Martin Masse doit pouvoir ébranler les préjugés les plus tenaces du « citoyen » ordinaire dans un pays d’élection de l’étatisme. Norberg démontre par les faits que le libre-échange mondialisé réussit à atteindre les objectifs de liberté et de prospérité bien mieux que le constructivisme (cf. Hayek sur cette notion) des hommes de l’Etat. C’est un livre qui démontre que les grandes idées libertariennes, le principe des droits individuels de propriété, la liberté des échanges, la nocivité intrinsèque du pouvoir politique ne sont pas des idées « en l’air » mais ont des conséquences pratiques vérifiables et bénéfiques lorsqu’elles sont appliquées.
Voir aussi ma recension
Et voir aussi les photos
Extrême-droite
Pourquoi « extrême-droite » ne veut rien dire ? L’extrémisme est un anti-concept ; la catégorie n’a pas de définition claire ; l’usage du terme est relatif aux pays et aux tendances politiques ; le terme est un instrument de propagande socialiste.
1. l’extrémisme est un anti-concept
En général, le terme d’extrémisme prend deux sens différents, tous deux anti-conceptuels.
a) Ceux qui cherchent à imposer leurs valeurs par la force:
L' »extrémisme » ne signifie rien et ne peut rien signifier :
– les groupes qui cherchent à imposer leurs valeurs par la force ne sont pas « extrémistes », ils sont POLITIQUES, par définition de la politique.
– Et les groupes politiques qui cherchent à imposer d’autres normes que la non-agression ne sont pas non plus « extrémistes », ils sont ÉTATISTES c’est-à -dire esclavagistes, schizophrènes, anti-moraux et criminels, par définition de l’étatisme.
Ni la « droite », ni la « gauche » actuelles ne représentent plus des valeurs déterminées, encore moins justifiées. La qualification d' »extrémisme » est purement anti-conceptuelle, c’est une malhonnêteté inventée par les communistes.
La gauche actuelle en est arrivée à appeler « d’extrême-droite » toutes les valeurs qui dominaient la société avant l’imposition de l’anomie pseudo-démocratique et socialiste, et qui disparaissent progressivement sous son influence. si c’était le cas, alors la France d’avant mai 68 était majoritairement « d’extrême-droite »
François Guillaumat
b) Ceux qui poussent une idée jusqu’au bout. Ce terme est donc toujours relatif à l’idée qui est poussée jusqu’au bout, et ne peut pas avoir un sens en soi. Mais dans ce cas là ils ne sont pas plus extrémistes, mais tout simplement soit plus cohérents (par exemple les anarcho-capitalistes par rapport aux minarchistes), soit plus cohérents et en même temps plus criminels (les communistes par rapport aux socialistes.)
Les termes de gauche-droite, à la base, viennent des positions des partis au parlement, et donc sont toujours liés à un pays, et donc ne sont pas du tout pertinents pour décrire des idéologies politiques, indépendantes du contexte.
Lorssqu’il s’agit de partis qui ne sont même pas représentés au parlement, tels que FN/MNR+LO/LCR, cette terminologie a encore moins de sens. Si ce n’est que, par extension, le terme « gauche » est associé aux idées propres au parti siégeant à la gauche du parlement, et le terme « droite » aux idees propres au parti siégeant à la droite du parlement. Dans ce sens-là , parler d’extrême-droite impliquerait « les idées de la droite, en plus extrême » et parler d’extrême-gauche « les idées de la gauche, en plus extrême ». Dire que Le Pen c’est Chirac en plus extrême ne veut strictement rien dire, il ne s’agit pas ici des mêmes idées de base en plus cohérent, mais d’idées différentes, tout simplement. Dire qu’Arlette c’est Jospin en plus extrême donne déjà plus de sens, mais il serait plus exact de dire : en plus cohérent, en plus criminel.
2. quelles caractéristiques claires ?
Quelles peuvent donc bien être les caractéristiques communes de « l’extrême-droite » ?
a) L’antisémitisme? L’antisémitisme sous couvert d’anti-sionisme est aujourd’hui partagé par bon nombre de gauchistes et d’islamistes.
b) Le nationalisme ? Partagé par certaines gauches, par exemple Chevènement, et non partagé par tous les mouvements classés par la gauche à l’extrême-droite. Certains sont nationalistes, tels Le Pen, d’autres plutôt pan-nationalistes ou identitaires.
c) L’autoritarisme ? Partagé par certaines gauches.
d) Le totalitarisme ? Plus propre à caractériser les communistes.
e) Le racisme ? La gauche n’a souvent rien contre le racisme anti-blanc, ni contre la « discrimination positive ». Sarkozy propose le racisme institutionnel pro-arabe.
f) La xénophobie ? Le critère même n’a pas de contenu clair non plus, s’il s’agit d’une opposition à l’ouverture totale, immédiate et sans condition des frontières, elle est largement partagée par une large partie du spectre politique. S’il s’agit au contraire d’une opposition à toute immigration, elle n’est pas partagée par toute « l’extrême-droite ». Les identitaires par exemple font la distinction entre immigration européenne et extra-européenne, distinction que l’UE en général et même la Suisse fait également.
g) Le nazisme ? Et « l’extrême-droite » israélienne ?
h) L’imposition des idées par la force ? Propre à la politique.
i) La violence directe? Ne caractérise pas forcément tous les mouvements nationalistes, et caractérise aussi certaines gauches.
Et les autres catégories géographico-politiques ?
Certaines des critiques pour le terme « extrême-droite » s’appliquent également pour gauche, droite et extrême-gauche. A la différence près que ces trois termes sont en général assumés par ceux qu’ils désignent d’une part, et qu’il y a une certaine cohérence entre les divers mouvements de gauche d’autre part: par exemple, l’opposition au capitalisme, à la mondialisation, à la guerre. Le rejet de certaines préférences telles que l’homophobie ou le racisme, ainsi que des valeurs traditionnelles telles que la famille, partagé par les communistes, les socialistes et les anarcho-communistes. Et il y a bien une certaine linéarité: ceux qui se considèrent comme d’extrême-gauche sont effectivement plus opposés au capitalisme et plus « anti-racistes » que ceux qui se considèrent de centre-gauche. Ces termes ont en général un sens plus compréhensible et mieux défini. Ces points ne sont pas spécifiques à la gauche, certains peuvent être partagés par la droite, mais ne sont pas partagés par toute la droite, alors que toute la gauche est d’accord là -dessus.
3. le problème de la relativité du terme
Le problème est double: d’une part, comme nous l’avons vu, ces termes sont liés à la représentation des partis au parlement, et donc sont liés à des situations locales. D’autre part, même au sein d’un même pays, le terme d’extrême-droite a une signification qui varie selon la tendance politique de celui qui l’utilise. Le fait est que ce terme est utilisé systématiquement par la gauche et les médias de gauche et les pseudo-intellectuels de gauche, peu par la droite, et rarement si ce n’est jamais par ceux qu’il est censé désigner.
exemple 1: USA/France
Chirac est de droite, W. Bush est de droite, on est bien avancés. Aux USA, Chirac serait à la gauche des démocrates, et donc serait « de gauche ». Le parti démocrate est de gauche, par définition, puisqu’il siège à la gauche du parlement US. Les républicains sont de droite, par définition, puisqu’ils siègent à la droite du parlement US.
Si l’on compare avec la France, l’UMP (droite du parlement) serait plus proche de la gauche américaine que des républicains, et les républicains seraient plus proches du FN (pro-peine-de-mort, anti-avortement, patriotes, traditionalistes, etc…) que de l’UMP. Et d’ailleurs, en Europe, W. Bush est souvent qualifié d’extrême-droite par les alter-mondialistes et autres communistes, ce qui a du sens du point de vue européen, dans la mesure ou SI Bush était un député européeen il serait très à droite au parlement, mais n’a pas de sens du point de vue international.
Si quelqu’un prétend utiliser les termes de gauche-droite dans un cadre international, il aura le choix entre:
a) Une approche relative à chaque pays: il se retrouvera donc avec une même dénomination pour des mouvements qui n’ont pas grand chose en commun (par exemple, l’UMP français et les républicains US)
b) Une approche spécifique à un certain pays, par rapport à laquelle il jauge le reste du monde. Par exemple, on se place du point de vue de la France, le PS à gauche, l’UMP à droite, le FN à l’extrême-droite. Et donc dans ce cas là on devrait classer par exemple les républicains US à l’extrême-droite, les démocrates US à droite, et les nazis américains, puisqu’il ya là -bas de vrais mouvements nazis qui ne sont pas interdits, ben euh, il faudra créer une nouvelle terminologie du genre extrême-extrême-droite ». D’ailleurs j’avais déjà vu apparaître ce genre de termes ridicules, « extrême-droite dure » en l’occurence, pour désigner feu Unité Radicale.
En genéral, plus on se déplace à gauche, plus ceux compris sous extrême-droite se déplacent a gauche aussi. Ainsi, pour le PS par exemple, Le Pen est d’extrême-droite. Chirac par contre, ah non non, c’est le sauveur de la république. Par contre, si on se déplace encore plus à gauche, on va dire chez les révolutionnaires communistes, eh bien, pour eux, Le Pen est d’extrême-droite ET Chirac est d’extrême-droite. Le terme est utilisé ardemment par la gauche, et avec des différences de sens, modérément utilisé par la droite socio-démocrate, et pas du tout utilisé par le reste de la droite. Quant aux 20% d’électeurs du FN, je ne crois pas qu’ils se considèrent d’extrême-droite. Comme pour néo-libéral, on se retrouve donc avec une appellation revendiquée par personne: ni les nationalistes, pensez à Le Pen et son « ni droite ni gauche », et dans la mesure où effectivement une partie de son programme est conservatrice et une autre socialiste, il ne correspond ni à la droite-UMP ni à la gauche-PS, ni à la droite-UMP en plus extrême, ni à la gauche-PS en plus extrême, ni les « identitaires », qui considèrent que droite=capitalisme-bourgeois-libéral, or justement ils sont contre le capitalisme, le libéralisme et la mondialisation ! Donc ils rejettent l’appellation d’extrême-droite aussi, et effectivement leurs idées ne correspondent pas à celles de la droite-UMP en plus extrême.
exemple 2: Israel
a) En Europe beaucoup de gens considèrent Ariel Sharon comme étant « d’extrême-droite », or je ne crois pas qu’il soit qualifié ainsi en Israël, où le terme désigne plutôt les partis à la droite du Likoud, les ultra-orthodoxes juifs et les « sionistes-nationalistes » qui sont pour l’expulsion des palestiniens/arabes/musulmans d’Israël (à ce sujet voir le post-scriptum de cet article).
b) Si l’antisémitisme est souvent considéré comme une caractéristique essentielle de l’extrême-droite en Europe, ça peut difficilement être le cas en Israel.
exemple 3: Suisse
Comment est désignée l’UDC dont le nom veut dire « Union Démocratique du Centre », et qui, en gros, a des courants nationaux-conservateurs, conservateurs et libéraux-conservateurs, et qui globalement est un parti conservateur ?
– La droite (UDC + Parti « libéral » + aile droite du PRD) considère tout simplement l’UDC comme « de droite ». Une bonne partie des électeurs de l’UDC se considèrent même « de centre ».
– Le centre (aile centre du PRD et du PDC) parle de droite dure.
– Les médias officiels et vaguement-centristes parlent de droite dure (ce qui fait quand même la majorité des médias)
– La gauche (PS, aile gauche du PDC, aile gauche du PRD) parle de nationaliste, populiste, certains cas isolés parlant de « fasciste », et parfois d’extrême-droite.
– « L’extrême-gauche » (i.e., les altermondialistes, les médias gauchistes, les communistes) parle d’extrême-droite / nazis / fascistes.
Nous voyons donc bien que le terme n’est pas universel, qu’il est toujours relatif à un pays d’une part, et à la tendance politique de celui qui s’exprime d’autre part.
4. pourquoi utiliser des termes qui sont des instruments de propagande socialiste ?
Les socialo-étatistes mettent sous extrême-droite tout et son contraire: l’autoritarisme comme le libéralisme, le capitalisme comme l’anti-capitalisme, le libre-échange comme le protectionnisme, les nazis comme les sionistes, etc.
En fait, quiconque s’oppose au socialo-étatisme, au système en place, et à l’idéologie anti-raciste, multiculturelle et tiers-mondiste, quiconque en dénonce les dérives, les contradictions et les conséquences catastrophiques, est considéré comme un extrémiste par les étatistes . La stratégie de la gauche consiste à adopter un terme anti-conceptuel, lui donner une définition vague et ensuite s’en servir comme instrument de combat contre leurs ennemis:
a) En faisant des associations fallacieuses de concepts qui n’ont aucun rapport entre eux, voire sont antinomiques:
étape 1: nazis = pas bien = extrême-droite
étape 2: nationalistes = extrême-droite
étape 3: extrême-droite = nazis -> nationalistes = nazis.
étape 4: nationalistes = conservateurs -> conservateurs = nationalistes
étape 5: nationalistes = extrême-droite = nazis -> conservateurs = nationalistes = extrême-droite = nazis
étape 6: nationalistes = non-tiers-mondistes et anti-discrimination-positive et anti-islamisme. nationalistes = extrême-droite = nazis -> non-tiers-mondistes et anti-discrimination-positive et anti-islamisme = nazis
étape 7: libéraux = non-tiers-mondistes et anti-discrimination-positive et anti-islamisme -> libéraux = nazis. Ariel Sharon = anti-islamisme -> Ariel Sharon = nazi.
b) En élargissant progressivement le sens de « extrême-droite » pour y associer et décrédibiliser le plus possible de leurs ennemis :
C’est connu depuis Staline et ça s’appelle la « technique du salami » : on détache progressivement de la droite des petits morceaux en les traitant de « fascistes », et eux seuls – et le reste de la droite, par bêtise ou par lâcheté, ne les défend pas contre ces mensonges jusqu’au jour où elle ne peut plus former de coalition majoritaire, parce qu’au lieu de la défendre, elle a participé elle-même à fabriquer une « extrême-droite » réputée « fâchiste » et infréquentable – et où, par isolement et abandon des gens normaux, la concentration des excités et des cinglés est devenue telle qu’elle finit par ratifier les diffamations organisées contre elle.
Bien entendu, ça ne marche que dans ce sens-là : seule la gauche est assez malhonnête et assez organisée pour nuire pour imposer une imposture aussi manifeste.
Que Madelin cherche à y échapper ne prouve qu’une chose : c’est qu’il espère que le couteau qui découpe le salami l’épargnera pour le moment. Mais l’expression d' »ultra »-libéralisme est déjà une tentative sournoise pour infliger aux libéraux un traitement équivalent à celui des « extrémistes », tout en ayant l’hypocrisie de ne pas les étiqueter ouvertement comme tels : ce n’est qu’un degré de plus dans la malhonnêteté, et qui peut jurer que ça ne marche pas ?
François Guillaumat
Le couteau est déjà arrivé près de nous: le MRAP parle d’« extrême-droite libertarienne » dans un de ses « rapports ». (mon commentaire)
5. pourquoi utiliser des notions douteuses plutôt que des termes claires ?
Pourquoi utiliser des termes imprécis comme extrême-droite, alors que des termes précis tels que nationalistes, identitaires, néo-nazis, etc. existent pour qualifier les différents mouvements regroupés à tort sous un même terme ?
Bien sûr, souvent ce que quelqu’un veut dire par « extrême-droite » est compréhensible. Est-ce correct pour autant ? Si j’écris keskisspass, tout le monde comprend, est-ce pour autant la bonne orthographe ? Si je dis néo-libéral ou ultra-libéral, c’est aussi compris par tous, sauf que personne ne sait exactement qui ça désigne, puisque personne ne se considère comme tel. Raffarin est-il ultra-libéral ? La mondialisation est-elle néo-libérale ?
Pourquoi utiliser des notions douteuses, si ce n’est pour se rendre complice de la propagande de la gauche ? Pourquoi ne pas plutôt utiliser des termes clairs et précis ?
Propagande antiaméricaine sur France 2
Les USA ont-ils le monopole des bavures policières/judiciaires ? Non. Eux ont au moins le mérite de les montrer au grand jour. France 2 nous (re)passait hier soir un reportage sur une erreur judiciaire évitée de justesse aux USA grace au dévouement d’un avocat (blanc). Son client (un adolescent noir), suspecté d’homicide, avait été lors de sa garde à vue copieusement « cuisiné » par des policiers (blancs et racistes), et était donc passé aux aveux sous la contrainte. Lors du procès, l’avocat a démonté les accusations portés contre son client, confondu les policiers qui avaient mené l’interrogatoire « musclé » et baclé l’enquête, et il a réussi au final à obtenir la relaxe de l’adolescent.
De tels dysfonctionnements de la police – brutalité, racisme – sont bien évidemment regrettables et condamnables, mais les USA en ont-ils l’exclusivité ?
Non. Le racisme en moins, la triste histoire de Patrick Dils – bien française celle là – a été parfaitement similaire…enfin si ce n’est que le pauvre Patrick Dils n’a pas été acquitté à l’issue de son procès et qu’il a fait lui 10 ans de taule.
Sinon, un bon point pour les USA est que les procès ont là bas le droit d’être filmés. On pouvait donc assister dans le documentaire à l’intégralité du procès et constater de ses propres yeux que la justice avait alors bien été rendue.
En France, on en est encore de ce côté là au moyen-age (s’il n’y avait que ce côté là …). Les procès en France ne peuvent être filmés. Une caméra ne peut pas pénétrer dans le prétoire (une telle nouveauté ferait sans doute trop peur aux guignols encore habillés de pourpre et d’hermine). Le grand public a seulement droit à quelques croquis réalisés par des dessinateurs dans la plus pure tradition du début du 19ème siècle !
Faute de quoi, beaucoup de gens ont encore énormément de peine à se convaincre que Xavière Tibéri était bien innocente dans l’affaire de son rapport bidon à 200.000 francs. Voilà donc une idée à laquelle les hommes politiques français feraient bien de réfléchir ! Autoriser les caméras dans les prétoires leur permettrait de laver leur honneur en pleine lumière, devant la France entière. Comment n’y ont-ils pas pensé plus tôt ?
Le projet Hollande
Un très beau projet, à la fois innovant et solidaire : un projet social, voilà comment le parti socialiste compte reconquérir les français lors des régionales de 2004.
Le contenu? 10 milliards d’euros de subventions pour aider les chômeurs à trouver un travail, y compris directement rémunéré par l’état.C’est bien non? C’est social? Comme quoi, on apprend pas toujours de ses nombreux échecs (et de ceux des autres). Quand on veut être élu, qu’importe les moyens après tout!
J’en connais qui doivent envier Poutine, un vrai démocrate dans une bien belle démocratie : comme chez nous…