Une fois n’est pas coutume, je voudrais publier un texte qui n’est ni de moi ni d’aucun auteur de la PL.
L’auteur est Bill Whittle, du site Eject Eject Eject!. Le texte ci-dessous est franchement superbe, plus peut-être le début que la fin, mais tout de même.
A mes yeux il montre que les Américains ont des valeurs, contrairement aux Européens. Il faut lire ce texte pour le comprendre, et peut-être comme moi vous en tirerez cette conclusion: je dois aller vivre dans ce pays au plus vite. Un soir, j’étais assis dans un nightclub, peut-être pour la première ou seconde fois de ma vie. J’avais à peine plus de 18 ans, et pour autant que je me souvienne, on avait le droit de boire en ce temps là . Mais peu importe. C’était un endroit étrange: des cercles concentriques de tables sombres arrangées autour d’un entre, un centre qui n’était pas la piste de danse, qui était sur le côté. Le centre était bien mieux éclairé, presque comme un showroom de concessionnaire automobile.
Et là , pile au centre, éclairé par une grappe de lampes, était assise une femme en robe blanche, toute seule. La qualifier de » belle » c’est comme dire du parc Yosemite qu’il vaut le coup d’oeil. Elle était stupéfiante. A la « Grace Kelly » ou Catherine Deneuve. Platon a écrit à propos d’une chaise qui n’était en réalité que l’ombre pâle projetée par l’idéal d’une chaise (??). Hé bien, au diable l’ombre pâle, celle là c’était l’idéal! Et elle était là , seule, rayonnant dans la pièce, peut-être à 3 mètres de là où nous étions assis, moi et mes trois amis, discrètement attablés, nos petits yeux rouges jetant des regards à droite à gauche, à l’image de petits blaireaux terrifiés que je m’imaginais être à l’époque.
j’allais apprendre une leçon très importante. Attendez, je reformule: j’allais recevoir une leçon très importante. Je ne l’ai vraiment appriseque 10 ou 15 ans plus tard. Mais les 10 minutes qui allaient suivre n’étaient rien sinon de l’éducation.
Alors que j’étais assis, berçant mon cocktail, je regardais une suite sans fin d’hommes faire le trajet dans ce court espace découvert, se poser à côté d’elle, et commencer à parler. Ils n’arrivaient pas à finir une seule phrase. Ils n’étaient pas abattus. Ils se faisaient atomiser. Vaporiser. L’instant d’avant ils étaient là , celui d’après il n’y avait plus rien sauf une vague trace grasse sur le sol.
Et ces mecs étaient vraiment beaux, eux aussi. Beaux à la « Don Johnson ». Ils avaient tout l’attirail de l’époque (et puisse Miami de 1978 brûler en enfer pour l’éternité). Ce n’étaient pas de vulgaires citrouilles comme moi. C’étaient des professionnels.
A présent, la plupart d’entre vous est assez vieux et sage pour comprendre comment fonctionne l’esprit d’un adolescent, parce que plus elle envoyait par terre d’hommes, plus elle me semblait belle. Comme dans la Quatrième Dimension où un couloir rallonge alors que vous courrez vers la porte pour en sortir. Lointaine. Inaccessible. AHhhhhhh!
Je pouvais à peine l’entendre, d’ailleurs.
– Voulez vous dancer ?
– Non, je ne veux pas. S’il vous plaît, allez vous en, vous m’embêtez.
– désolé
Souvent suivi par un « quelle garce! » grommelé alors qu’ils revenaient couverts de honte vers leurs amis. J’ai pensé: « elle doit être là juste pour briser des coeurs. Elle n’a pas envie de danser, ni de prendre du bon temps. Elle est juste là pour détruire des gens« .
A ce moment, je peux dire en toute honnêteté que j’aurais plutôt tenté l’ascension de l’Everest que de faire les 3 mètres qui nous séparaient.
Mais il y avait un de mes amis qui regardait lui aussi, sans être intimidé. Sa colère montait. Comme moi, il était jeune, un peu gauche, et habillé tout à fait conventionnellement par rapport aux coqs du lieu. Mais alors que mes yeux reflétaient la terreur de l’adolescent, les siens se rétrécissaient en deux fentes à la vue de la Parade Sans Fin des Damnés vers le hachoir à viande.
Finalement, il en eut assez. Comment j’ai compris ça ? Eh bien, il a jeté un oeil vers ses pieds, et a murmuré « Assez maintenant! » à travers sa mâchoire serrée. C’était l’indice.
Il a jeté à terre sa serviette, pris une gorgée de son verre, et fit le tour de notre table, direction La Dame du Lac. Je me souviens que j’ai presque aggripé ses jambes, comme un soldat confédéré suppliant un camarade de ne pas avancer vers le feu faucheur descendant de Cemetery Ridge. « Non Jim, n’y va pas » j’imaginais « Personne ne peut prendre cette colline. Essayer, c’est mourir« .
Il s’est placé derrière elle, et je n’en ai pas cru mes yeux, /il lui a tapé sur l’épaule/. J’ai couvert mes yeux avec mes mains. Elle a pris son temps pour se tourner vers lui. Elle l’a dévisagé, le vin blanc dans ses mains de la même teinte que ses jeux, et ses yeux bleus froids le balayant du bas vers le haut, ses chaussures décrépies, son pantalon chiffonné, sa chemise à peu près okay, jusqu’à le regarder droit dans les yeux. Elle ne disait rien.
– voulez vous dancer ?
Instantanément:
– non, je ne veux pas, ce que je voudrais c’est que tu ailles voir ailleurs.
Elle s’est retournée sans un autre mot, et a trempé ses lèvres dans son vin. J’ai pu entendre quelques ricanements derrière moi.
Jim s’est remis en route, mais au lieu de revenir dans le Cercle des Défaits, il s’est mis en face de sa petite table à cocktail. Non, Jim, noooonnnnn!. Et il s’est penché en avant, à quelques centimètres de son visage. Et il lui a dit quelque qui sautait aux yeux, à un tel point que cela est inscrit dans mon cerveau atrophié et que jamais au grand jamais je ne l’oublierai. Il a dit:
« écoute Princesse, je viens juste de raccrocher le téléphone. Il semble que le cheval du Prince Charmant a perdu un fer, et il sera un poil en retard ce soir. Maintenant pourquoi au lieu de montrer à tout le monde à quel point tu te sens seule, tu ne poserais pas ton verre et viendrait danser avec moi ? »
Elle l’a dévisagé un moment. Et elle s’est mise à sourire. Et ensuite elle a fait exactement ça: danser.
Nous sommes partis environ une heure après. Jim et la Vision avaient dansé tous les deux une dizaine de minute. Il n’y avait plus de raison de rester après un tel show.
La prochaine fois que vous regarderez la lune, imaginez vous qu’il y a des empreintes de pas là haut. Des empreintes et aussi des traces de pneus. Et trois voitures électriques, et une balle de golf.
Pourquoi sont elles là haut ? Parce qu’on a décidé d’aller sur la Lune, voilà pourquoi! Quelle pensée typiquement arrogante, unilatéralement Américaine! Et c’était sacrément bon, et cette empreinte de pas dont vous connaissez tous la photo, sera toujours là , inchangée, dans un million d’années. Dans 10 millions d’années, les contours de l’empreinte s’adouciront peut-être un peu sur les bords. Mais dans un milliard d’années, à un millier de millions d’été d’aujourd’hui, elle sera toujours là , à côté d’une petite pyramide d’alumium et d’or dégradée lentement par le rayonnement solaire constant et les collisions de micrométéorites.
Dans 5 milliards d’années environ, le Soleil brulera tout l’hydrogène, et commencera à brûler de l’hélium. A ce moment, il grossira, englobant Mercure, Venus, alors qu’il entrera dans sa phase de Géante Rouge. Les forêts seront réduites en cendres, les océans s’évaporeront, et seront engloutis dans l’espace avec toute l’atmosphère. La vie sera éteinte depuis bien longtemps.
Mais sur la Lune, il restera six morceaux de tissu coloré. Des bandes rouges et blanches s’élevant au dessus du sol gris lunaire; peut-être une ou deux étoiles sur un fond bleu alors que le Soleil aura déjà réclamé la Terre. Très probablement, ce seront là les derniers vestiges, monuements préservés de notre présence en tant qu’espère à la face de la troisième planète, maintenant consumée dans le feu solaire.
Eventuellement, ils bruleront aussi. Le soleil se contractera en naine blanche, le système solaire proche réduit à l’état de cendres noires, les planètes externes en astres rabougris et froids. Peut-être d’ici 15 milliards d’années, dans un temps aussi lointain que nous le somme du début de l’Univers, il n’y aura plus rien ici qu’une naine blanche consumée à l’extrême et froide.
Mais quelque part ailleurs, quelque part, il y aura toujours quatre morceaux d’aluminium et de titane méconnaissables, leurs noms rappelant l’état d’esprit dans lequel ils furent jetés vers l’abîme: Pioneer, et Voyager. Et le jour avant la fin de l’Univers, vous pourrez toujours relier les points et les bandes et lire dans cet ancien langage, fruit d’une ancienne course dans un lointain passé, quand les étoiles étaient jeunes et pleines de vie, les mots suivants: UNITED STATES OF AMERICA.
Il y a au moins 5 nations sur Terre qui ont les capacités techniques, sans compter l’argent, de faire quelque chose d’aussi grand et noble et surtout d’immortel que cela. Pourtant, une seule l’a fait. Pourquoi nous ? Pourquoi pas eux ?
La confiance. Voilà pourquoi.
Nous formons une nation forte. Nous ferions plutôt de l’être, car nous portons les gènes et la mythologie des individus les plus confiants de la planète, des gens qui refusaient l’oppression, la persécution, l’esclavage en prenant leur chance dans un terre qui leur était inconnue, à part peut-être dans leurs rêves. Nous sommes venus de tous les pays du monde, du libre et prospère comme de l’enfer le plus noir. Chaque immigrant, des Indiens traversant le Bering, de ceux d’Ellis Island ou Los Angeles Airport (LAX), a fait preuve d’optimisme et d’espoir pour un meilleur lendemain.
Et nous sommes une nation confiante. D’ailleurs, la qualité, plus que toute autre, qui est admiré par nos amis et ennemis est celle de notre optimisme, notre sens de l’espoir pour le futur. Ils nous blâment peut-être pour nos nombreux défauts, mais il est difficile de se quereller avec un optimiste qui est prêt à retrousser ses manches. Et quand nous, en tant que nation, décidons de faire quelque chose, c’est fait. Parfois, on échoue. On paye le prix, on répare, on avance. Des pas sur la Lune.
L’optimisme et la confiance donnent des couleurs à tout ce que nous touchons, de nos films et notre musique à nos gratte ciel et téléscopes spatiaux. Comment expliquez autrement l’universalité de l’attractivité du Rêve Américain, sinon justement par son universalité: liberté, sécurité, prospérité, and un tas d’adjectifs qui peuvent être résumés dans cette phrase jamais évoquée dans un document politique: La poursuite du bonheur.
Il est difficile pour nous les Américains de mesurer l’effet que nous avons sur l’inconscient du monde, de comprendre la profondeur de la pénétration de la culture Américaine. Nous dominons politiquement, économiquement, militairement, scientifiquement, et culturellement comme jamais une autre nation ne l’a fait. Cette influence est invisible pour l’Américain moyen, car c’est simplement une extension des institutions qui lui sont familières. On ne pense rien de voir un MacDonald’s ou des posters de Matrixà Singapour, Kiev ou Rio de Janeiro.
Mais imaginez un paysage dans lequel, par exemple, la France aurait le même impact culturel sur nous: MacDonald’s racheté et remplacé par « Le Baguette », des longues files d’attente devant les multiplexes pour voir « Jules et Jean 2000« , des troupes françaises avançant sur l’autoroute Washington-Miami en longs convois, des chasseurs français volant de bases en bases françaises ici et là au milieu de ce qui était des terres agricoles, la télévision remplie de sitcoms doublés en anglais appelés « Mon Dieu! » et « Les Amis« , et partout dans les JT des reportages sur ce que le gouvernement français a décidé, et de quelle façon ça va nous affecter.
Okay, arrêtez l’expérience, car vous pouvez déjà sentir vos neurones souffrir! Mais c’est exactement cela l’effet qu’on a. Et il y a des forces, à part celles du terrorisme islamique, qui voudraient voir rien d’autre que les USA, confiants, déterminés, baisser d’un ton. Ou de deux. Ou de 20.
Ce sont des temps difficiles, psychologiquement, pour une personne qui aime l’Amérique. Difficiles, parce que, vraiment, on aimerait être aimés du reste du monde. Difficiles parce que nous savons dans nos coeurs que nous sommes un peuple bon, décent, qui ne sautent pas de joies à l’idée de répandre le sang de nos enfants et dépenser des trésors juste pour avoir un frisson haineux, pornographique, en voyant d’autres gens être réduits en morceaux.
Et pourtant, nous sommes accusés d’exactement ceci, et même pire. Des sondages disent que plus de 75% des anglais ou des français voient dans les USA le plus grand danger du monde, et cela nous choque profondément. « Non, c’est pas possible. Se peut-il vraiment qu’ils pensent ça ?« .
Certains le pensent. Beaucoup en fait.
Une partie de cette émotion est sincère, une vraie peur panique à la vue de notre succès inégalé, et nos erreurs passées. Une part résulte de la jalousie, pure et simple. Une part est due à la douleur, la douleur de la perte d’un passé glorieux. Une part résulte de la projection: quelle tentation cela doit être de posséder un tel pouvoir, surtout pour des pays avec des Histoires et de vrais emprires, de vrais gouverneurs, une vraie domination!
Une grande partie de cette émotion est dirigée envers notre morale, notre restreinte et notre isolation, notre désir de retourner à nos vies heureuses et tranquiles, et de tourner le dos à ce monde perdu dans la pensée que nous cherchons à le dominer, le posséder.
Les manifestants que nous avons vu récemment savent cela. Ils nous accusent d’être des nazis. Les gens de Santa Monica ou Berkely crient que l’on vit dans un Etat policier, pas mieux que celui d’Irak. Ils prétendent qu’on ne veut rien d’autre que le pétrole, une richesse dégoutante et accolent à notre action déterminée les pires motifs qu’ils peuvent imaginer: le profit brut. Mais aussi: racisme, culpabilité paternelle, soif de sang. La liste est interminable.
Comme les terroristes auxquels nous faisons aussi face en ces temps désespérement calmes, ces gens cherchent à nous attaquer là où nous sommes le plus vulnérable, et pour les masses anti-américaines, cela veut dire notre confiance. Ils savent aussi bien que nous que si nous étions vraiment les tueurs cruels assoifés de sang qu’ils décrivent ils seraient tous morts dans des fosses communes. Gandhi, après tout, a réussi à libérer l’Inde parce que sa stratégie non-violente était dirigée vers l’Angleterre, terre d’un peuple fondamentalement juste et humain. Aurait-il essayé avec Hitler ou Staline que l’on n’aurait jamais entendu parler de lui, car il aurait fait partie de la cohorte des millions sans-nom et sans visage emportées dans la nuit, et que l’on ne reverra jamais.
Sachant que nous sommes un peuple moral, sachant que ce que l’on veut par dessus tout est faire la chose juste, sachant que l’idée d’une invasion et de la guerre est détestable et désespérée à nos yeux, ils drigient leurs messages vers nos consciences et notre confiance, petits missiles à tête chercheuse de morale, tels que BUSH=HITLER, PAS DE SANG POUR LE PETROLE et DONNEZ UNE CHANCE A LA PAIX. Ces gens savent que la seule chose capable d’arrêter l’Amérique, c’est l’Amérique elle-même. C’est pour cela qu’ils attaquent notre confiance, de tant de façons différentes, de tous les côtés.
Est-ce que ça marche ?
Oui, ça marche.
Il y a beaucoup d’Américains avec des principes, patriotiques, qui sont opposés à la Bataille d’Irak. Au moins, j’assume qu’il y en a, parmi les lunatiques fêlés que nous avons vu dans les rues du monde ces derniers temps.
Je ne devrais pas être si dur avec ces gens, parce que beaucoup d’entre eux souhaitent clairement le bien. Incapable, ou peut-être n’ayant pas la volonté de regarder en face les faits historiques qui leur sont présentés, ils manifestent contre la guerre parce qu’ils ressentent la même sympathie pour le peuple irakien qu’ils ont ressenti pour le peuple viêtnamien. L’idée qu’une guerre courte et décisive puisse actuellement être une BONNE chose pour les Irakiens n’est pas quelque chose qui peut arriver à leurs esprits. Beaucoup de ces manifestants étaient dans le vrai il y a 30 ans. Mais aujourd’hui ils sont du côté des tyrans, violeurs, bourreaux et génocidaires. Apparement ils préfèrent ce côté que de changer d’avis.
Mais il y a une classe différente de manifestants que nous avons vu récemment, et ils n’ont pas les bonnes intentions des gens qui cherchent à éviter un bain de sang. Ce sont des manifestants comme « International ANSWER », subdivision du Parti des Travailleurs Mondial, soutenu par la Corée du Nord, et ces gens sont, pour employer un terme déjà usé, même nostalgique, rien d’autre que des cocos puants.
Vous pourriez penser que j’ai honte d’utiliser un tel cliché, tel que « cocos puants ». Non, je ne le suis pas. Je parle d’une philosophie qui a fait plus de 60 millions de morts, au travers d’exécutions, de famines organisées, goulags et autres Grand Bond en Avant. Ils nous ont attiré dans les pires batailles d’Asie, Afrique, d’Amérique du Sud, nous ont conduit à entamer durablement notre honneur national en menant des guerres brutales, et même poussés à soutenir des potentats locaux, des dictateurs qui n’avaient d’autres qualités rédemptrices que celle de leur promesse de stopper la contamination de cette maladie.
Comme les Fondamentalistes Islamistes, ils sont complètement sidérés par une idéologie fantasque qui promet la revanche et la révolution, et des récompenses auxquelles ils ne pourraient jamais prétendre sans travailler. En se cachant derrière Robin des Bois, ces gens veulent voler les riches et garder le butin pour eux.
Les Américains qui pensent qu’il est de leur devoir patriotique de manifester pour ce qu’ils pensent être une guerre injuste font à leur cause un mal incalculable en marchant aux cotés de ces menteurs incontinents. Ils ont raison de dire que tous ne sont pas anti-Américain, ou Marxistes, ou les deux. Mais peut-être peuvent-ils nous pardonner d’avoir cette impression, qu’un coup d’oeil à ces manifestants nous confirme.
Vous ne me croyez pas ? Ne me prenez pas au mot. Consultez notre agent secret, mon ami Russel Wardlow, aussi connu sous le nom de Méchant Monsieur Moutarde (http://meanmrmustard.net). C’est un homme qui en a, un conservateur à Berkeley qui tient ses informations de première main.
Si vous n’avez pas visité son site web, vous devriez aller à http://www.meanmrmustard.net/archives/000659.html#000659 . Lisez les banderoles des manifestants disant: « WELLSTONE A ETE ASSASSINE » et « SEULE LA REVOLUTION SOCIALISTE METTRA FIN AUX GUERRES IMPERIALISTES ». Ces gens ne manifestent pas contre la guerre en Irak. Ils sont directement intéressés dans la destruction à petit feu des USA. Ils savent qu’ils ne peuvent nous faire face de front. Ils n’en ont plus les moyens militaires, maintenant que l’arsenal de l’Union Soviétique retourne en poussière. Ils ne semblent pas non plus avoir de travail, et ne sont mêmes pas une force économique. Et partout où leurs opinions politiques ont été mises en pratique, le résultat a été spectaculaire: effondrement et ruine dans le meilleur des cas, tortures et génocides dans les pires.
Ce sont des échecs à la fois politique, économique, et culturel. Ce sont des perdants. Mais ils ont une arme secrète. Sil ils ne peuvent nous attaquer de front, à la lumière du jour, alors peut-être peuvent-ils éroder, flétrir, ruiner nos fondations morales, imperceptiblement, lentement. Et ils le font. Et ça marche.
Si notre propre peuple peut confondre le Président des Etats Unis avec Adolf Hitler, si nous pouvons croire que les USA sont la source de toute la misère du monde, que nous nous détestons ainsi que notre Histoire, et que nous nous attendons à être aimés pour cela, si la certitude et la confiance peuvent être raillées comme ridicules anachronismes, si nos institutions peuvent être foulées aux pieds, notre drapeau brûlé, et notre éthique attaquée, si tout cela peut se produire en public, alors nous l’acceptons simplement, alors il y a effectivement quelque chose de très mauvais dans nos fondations, et nous devrions au plus vite y prêter attention, pendant qu’on peut encore sauver la maison.
Mais je vais vous dire un truc. Je suis content qu’ils manifestent. Je suis même heureux qu’ils le fassent au grand jour, dans les rues, agitant des signes tels que « LE 11 SEPTEMBRE EST L OEUVRE DE LA CIA ». Comme les attaques du 11 Septembre, ils nous ouvrent les yeux sur une menace que l’on a ignorée pendant 30 ans.
Ces gens ont lancé un assaut frontal coordonné sur notre confiance, qui est le moteur de notre grandeur, de notre succès, de notre force.
Nous devons les battre. Notre survie en tant que nation, en tant qu’idéal de nation, est l’enjeu de cette bataille. Parce que beaucoup de manifestants marchant dans les rues étaient simplement réduits au silence quand on les confrontait à l’idée que nous n’avons pas mis Saddam au pouvoir, que des étudiants gauchistes comme moi mettaient des autocollants « SUPPORTEZ L’EFFORT DE GUERRE IRAKIEN », supportant Saddam dans sa lutte contre les Mollahs Fous d’Iran, que nous n’avons pas de desseins pour le pétrole irakien, que nous n’entrerons pas dans Baghdad en conquérants mais en libérateurs, et que les mensonges et tromperies Chomskystes mêlées à des demi-vérités qu’ils érigent en vision en papier mâché de l’Histoire ne tient pas la route face aux faits et à l’Histoire.
Nous pouvons argumenter sur ces points jusqu’à ce que nous soyons verts de rage. Mais la façon la plus simple de convaincre les gens est peut-être de leur dire de demander à un Polonais, un Cubain, ou Cambodgien ce que c’est que de vivre dans cette Amérique corrompue. Ils devraient peut-être poser ce genre de questions derrière une vitre blindée parce que les réactions de réfugiés qui ont connu la vraie misère, l’oppression, est généralement explosive, un déferlement de rage, de fureur à l’insulte qui leur est faite.
Parce que c’est une insulte. Ces gens ont perdu leur liberté, leur propriété, des membres de leurs familles, à une vraie tyrannie, de vrais assassins, une vraie répression. Ils ont vécu dans de vrais Etats policiers. Il n’y a rien de réthorique dans les bastonnades qu’ils ont enduré. Et d’avoir un étudiant Américain, suffisant, moralement aveugle, leur dire que ce qu’ils vivent ici est pareil que ce qu’ils ont quitté est pour eux une insulte mortelle à leur douleur et à celle de leurs biens-aimés disparus.
Je souhaitais que ces anti-américains Américains crédules, aillent vivre dans un pays tel que l’Irak, Cuba, ou la Pologne d’avant sa libération, et pas en tant que célébrités baladées pour la propagande, mais en tant que citoyen lambda. Mais cela était cruel de ma part, parce que vraisemblablement on n’aurait plus plus jamais revu aucun d’entre eux. Alors je fais un souhait différent. Je voudrais maintenant qu’ils passent une soirée en tête à tête avec des gens qui ont risqué leur vie pour s’échapper d’une telle brutalité, pour voir la profondeur de l’émotion et de la colère que les mensonges font monter en eux.
Alors, à vous les indécis, ou ceux contre la guerre de Libération de l’Irak, qui prétendent que le Peuple a parlé pendant les manifestations, j’ai une seule question pour vous:
pendant ces manifestations, où étaient les Irakiens ? Il y a des dizaines de milliers d’entre eux qui habitent ici et à l’étranger. A priori, ils sont passionément pour l’intervention pour libérer leurs compatriotes et leurs familles. Si votre théorie est correcte, ils seraient les voix les plus fortes pour appeler à la paix et un retrait Américain.
Alors je vous le demande encore: Où sont les irakiens ?
Avant, pendant, et après que j’ai écrit sur le besoin d’une intervention militaire en Irak, j’étais consumé par le doute. Après réception de beaucoup de lettres me disant que ce que j’avais écrit leur avait fait changer d’avis, les avaient rendu favorables à une intervention militaire, j’ai passé une autre journée entière me demander: et si j’avais tort ? Et si les manifestants avaient raison ? Et si c’était nous les meurtriers méchants, aveugles, cupides qu’ils décrivent ?
Ce n’est pas un sentiment agréable. Mais il est nécessaire.
Nous savons pourquoi nous nous battons. Mais parce que nous avons une morale, une conscience, une confiance, pour les sauvegarder, nous devons nous poser cette question: est ce que nos valeurs valent la peine d’être défendues ?
Il y a peu, le journal français Le Monde mettait en couverture une photo d’un cimetière US en Normandie. Sur la une il y avait une sorte de lettre ouverte à l’Amérique. C’était une tentative pour comprendre la profondeur de nos sentiments après le 11 Septembre. Une phrase était particulièrement mémorable.
Ce quotidien français, écrivait: « les masses françaises, comme d’habitude, n’ont absolument rien compris« . Il continuait ensuite en expliquant que même les intellectuels ne pouvaient comprendre pourquoi nous sommes si déterminés à renverser Saddam que dans le même article ils nommaient « Saddam le dictateur sanguinaire« .
Je prendrai le lot de consolation: Pourquoi êtes vous déterminés à renverser un dictateur sanguinaire ? J’ai une réponse facile, en deux parties, à cette question:
1. Il est sanguinaire
2. C’est un dictateur.
Mais revenons à la première phrase. Laissons l’autre de côté un moment.
Y a-t-il aucune limite au mépris de son propre peuple dans cette seule phrase ?
Parce que cela, plus que tout, est ce qui divise le Vieux Monde et le Nouveau: notre choquante, inexplicable et simpliste croyance dans le peuple.
Ils adorent se moquer des mécanismes de notre démocratie (aheum aheum, collège électoral), mais la vraie foi, la vraie confiance dans le peuple est quelque chose que les socialistes européens ne peuvent pas comprendre. La tâche des masses est de payer des taxes et de supporter l’Etat. Les masses, comme d’habitude, ne comprennent absolument rien. Nous, les éduqués, les lecteurs de Sartre, astiqués, effrayés par la sueur, l’élite, nous ferons toute l’analyse.
Ils pensent qu’une commission du Plan à Paris, composées de bureaucrates incompétents, paresseux, ignorants, en sait plus sur comment faire fonctionner une station service que la personne qui tient la station service.
C’est cette philosophie qui voit dans notre expérience du Marché Libre et de la Loi du Peuple comme une menace intolérable à leur longue histoire d’élite dirigeante.
Comment vous sentez vous ? Est-ce que notre philosophie culturelle, comme le communisme, est une recette pour l’échec programmé ? A-t-il engendré la prospérité pour les aristocrates, les dictateurs dans les paradis socialistes où elle a été employée ? Ou a-t-elle généré d’immenses richesses, libéré les corps et les esprits de millions de personnes, et procuré une certaine sécurité, liberté et prospérité jamais égalées dans l’histoire de l’Humanité ? Les sociétés sont des expériences. L’Histoire constitue les données.
Je ne suis pas férocement fier d’être Américain à cause de mon éducation, ou d’un accident génétique. Je lis. Je réfléchis. Je prononce mes propres jugements. Je base ce sentiment sur des preuves. Si je vivais ailleurs, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vivre ici. Comment je sais ça ? Eh bien, parce que si un jour il existe une société qui est plus libre, plus juste, plus morale; qui soit aussi plus forte, plus intelligente, plus accueillante, et plus généreuse; qui fasse preuve de plus de passion, qui laisse à tous des opportunités, qui soit bâtie sur des mythes plus puissants, avec un peuple meilleur, alors je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aller là -bas et m’y établir, moi et ma descendance.
Toutefois, mes valises ne sont pas bouclées, ma voiture est au garage, et je ne retiens pas mon souffle.
Malgré nos défauts manifestes, je suis confiant dans le fait que le Rêve Américain soit le plus beau réalisé à ce jour, en tant qu’espèce. Bien sûr, vous pouvez ne pas être d’accord. Et c’est aussi l’un des petits bénéfices de notre mode de vie.
Un ou deux après avoir pris cette leçon de confiance au nightclub, je me suis retrouvé sur la scène du théâtre de Gainsville. J’accompagnais ma petite amie qui prétendait à un rôle. Comme ils manquaient d’hommes pour l’audition, le staff m’a demandé de donner la réplique aux filles. Je lisais juste à partir du livre.
J’ai eu le rôle principal, et mon amie n’a rien eu, et on s’est séparés très peu de temps après.
Quoiqu’il en soit, j’étais là , dans ma seule et unique prestation théâtrale sur scène, jouant Tony Kirby dans You can’t take it with you, qui, pure coïncidence, était la première que j’ai vue et aussi l’une des meilleures comédies américaines de tous les temps.
Nous étions au début de Novembre 1980, pendant ma seconde année à l’Université de Floride. Alors qu’on passait nos costumes et qu’on se maquillait, on montait nos plans habituels pour sortir prendre une bière après la représentation, et peut-être qu’on regarderait aussi les résultats des élections présidentielles.
Juste avant l’entrée en scène, une femme est apparue sanglotant hystériquement dans les loges. J’aimerais fabuler, mais ce n’est pas le cas
–Reagan a gagné! Il a gagné! Mon Dieu, on va tous mourir!
–Hé, non relax, c’est pas possible. Les sondages sont parus il y a quelques minutes à peine, et c’est à peine sur la Côte Est—
–Il a gagné je vous dis! Carter l’a reconnu! Oh mon Dieu, il va y avoir une guerre nucléaire
Même à ce moment là , au sommet -désolé- de la profondeur de ma réflexion gauchiste, je pensais que c’était quand même tiré par les cheveux. Je n’aimais pas Reagan, certes. D’ailleurs, je ne pouvais pas le supporter. Je le trouvais vieux, froissé par le temps, arriéré, et complètement à côté de la plaque avec son patriotisme rétro et son permanent sourire imbécile.
Vous voyez, j’avais 20 ans. On formait une toute nouvelle génération. Les lois de la physique ne s’appliquent pas aux gens de 20 ans, encore moins les leçons de l’Histoire.
J’ignorais tout. Ce que je savais de la vie en Union Soviétique, je l’avais appris de mes professeurs de sociologie qui avaient eux-mêmes vécu dans le même confort avec la même liberté que moi. J’étais un idiot. Eux aussi. Ils auraient du savoir. C’est pour cela qu’ils touchent un salaire.
Peu après ça, j’ai rencontré un ami qui, plus que quiconque, m’a poussé à écrire sérieusement. C’était un Bulgare, poète et réfugié, un homme qui avait risqué sa vie en se glissant au travers de frontières, se cachant dans les champs, trompant la vigilance des gardes qui avaient ordre de le tirer à vue. Et cet homme était un intellectuel, l’un de leurs plus brillants. Il était une victime privilégiée, avec accès aux bons appartements, les magasins achalandés, et il avait même droit aux livres et magazines occidentaux. Et c’était ça l’erreur à ne pas commettre, vous comprenez ? Il savait ce que la vie à l’Ouest était. Et il a risqué sa vie – sa seule vie- pour venir ici.
C’est avec lui que j’ai démonté les doutes et les suspicions que j’avais à propos de mon pays, pensées placées là par mon sens égoïste de la rébellion contre mes parents et par des professeurs avec une liste d’échecs personnels, des yeux aveuglés par l’amertume et le dégoût. C’est avec lui que j’ai appris, de première main, ce que la vie dans un vrai Etat policier signifie pour quelqu’un qui portait sur son visage la peur, la colère, le mépris à chaque fois qu’il parlait de son pays natal; sa patrie qu’il considérait comme un laboratoire de la misère humaine où même les actes les plus insignifiants – voyager, acheter de la nourriture -, étaient tournés en des milliers de leçons de brutalité et d’humiliation.
On s’est battus contre cette philosophie. On a gagné ?
Eh bien, les Soviétiques sont finis. Et comme on vient de le voir récemment, la mémoire de ces nations libérées de leurs chaînes n’a pas disparu aussi vite que celle de nos prétendus « alliés ». Ces nations récemment libérées d’Europe de l’Est respectent et admirent l’Amérique parce que nous nous sommes élevés contre la tyrannie – et avoir la mémoire toute fraîche de la tyrannie dans vos esprits ça vous aide à vous rendre compte.
D’un autre côté, ces idées anti-Américaines, et leurs concepteurs, n’ont pas dispaures. Elles ont même prospéré et se sont répandues dans les universités, sans effort pour leur faire contrepoids, et laisser faire le marché des idées et le débat vigoureux. La vague d’auto-détestation, de mensonges s’est levée bien haute, bien plus haute que tout ce que j’ai pu connaître au début des années 80. Cette bataille est toujours en cours. Et nous ne gagnons pas. En fait, on est même en grande difficulté.
J’ai remarqué aussi qu’en même temps que ces fractions radicales gagnaient du terrain dans nos universités, notre vision devenait de plus en plus timorée, nos ambitions revues à la baisse, et nos espoirs moins nobles et dignes d’efforts. Dans les années 60, pendant la course à la Lune, les scientifiques de la NASA chuchotaient: « Saturn dans les années 70!« . Eh bien, pourquoi pas ? La vision et la confiance faisaient partie de notre monde en ce temps là . Je me rappelle en regardant « 2001: L’odyssée de l’espace« . Quand il est sorti en salles en 1968, j’ai pensé: « Putain! Dans 30 ans c’est tout ce qu’on pourra faire ? Une station spatiale de 200 personnes en orbite, une navette régulière de la Pan Am et un seul vaisseau vers Jupiter ?« .
Enfant de la génération « Apollo » pris dans le rush des idées devant réalité, avec les rêves les plus fous prenant vie à la télévision -couleur-, je pensais que « 2001: L’odyssée de l’espace » était bien trop conservateur. Maintenant on y est, deux ans après cette date mythique. Voilà plus de 30 ans qu’on a posé le pied sur la Lune. Nous avons trois hommes dans des gros tubes en orbite. Et c’est à peu près tout.
Mais on a des jeans délavés à l’acide et la réal-TV.
Qu’a-t-on fait de nos rêves ? Dans sa fameuse allocution « Moon message », le Président Kennedy disait: Nous avons choisi d’aller sur la Lune. Nous avons choisi de le faire pendant cette décennie et de faire d’autres choses; non pas parce qu’elles sont faciles, mais parce qu’elles sont dures.
Parce qu’elles sont dures. Qu’est-il arrivé à cette voix puissante, confiante ? Qu’est-il arrivé à cette vision, cette capacité à voir à nos pieds quelque chose d’invisible aux autres, loins à l’horizon ? Où est notre foi dans une nation qui à la différence de toute autre peut faire de grands rêves, souder et riveter ensemble les projets les plus audacieux, et au sens figuré, aller où personne d’autre n’est jamais allé (where no man has gone before, phrase clé de la série Star Trek) ?
Qui accomplira ces rêves ? Si nous nous retirons du business des idées, quand verrons nous des choses telles que l’alunissage ? Et par qui ? Les chinois en 2011 ? Les brésiliens en 2054 ? Qui ? Quand ?
Le temps renvoie toutes ces choses dans le passé. Et nous, en tant que peuple, nous avons à prendre: on va de l’avant, on écrit de nouvelles pages, on continue de remonter le courant, ou on s’arrête, on se cale devant nos PlayStations et nos 215 chaînes cablées et on laisse quelqu’un d’autre s’en charger ? Peut-être que personne ne le fera. Peut-être personne n’a suffisamment de confiance pour ne serait-ce qu’essayer, et encore moins pour réussir. Pet-être que le sommet de l’ingéniosité humaine a été atteinte le 20 Juillet 1969, et que après cela tout n’a été qu’une longue et lente descente vers le tribalisme et la superstition.
Personnellement, je refuse de le croire. Je suis confiant dans le fait que ça ne se passera pas comme ça. Je sais au fond de mon coeur, et vous aussi, que nous avons la capacité de toujours nous renouveler. Les temps dangereux vont passer, et alors, peut-être, nous pourrons fondre nos chars et nos canons et en faire des moteurs à plasma et des réservoirs de carburant. Saturne dans les années 70 est une occasion manquée. Saturne en 2017, pas encore. Et il y a beaucoup, beaucoup d’autres challenges, plus difficiles, plus audacieux, plus magnifiques que nous pouvons accomplir quand notre confiance et notre vision sont à leur zénith.
On peut tout faire. Tout.
La floraison des drapeaux Américains après le 11 Septembre a choqué et horrifié beaucoup de ceux qui espéraient avec ferveur que de tels sentiments avaient disparu à la façon du programme Apollo. On a appris beaucoup en ce jour terrible. J’ai appris que notre fierté était là , sous la surface. Elle avait toujours été là .
Certaines personnes lisant ceci sont certainement trop jeunes pour se souvenir de l’Amérique de la fin des 70’s. Alunissage ? Ouais, on l’a fait. Nous revenions juste d’une guerre sans fin, amère. Nous avions vu des émeutes, des assassinats, l’inflation, la stagnation, et l’impotence internationale. La fonction présidentielle venait d’être entâchée par le scandale et la corruption, le mensonge et le camouflage, et semblait ne jamais pouvoir s’en remettre. Nous étions faibles, apeurés, inquiets et timides. Nous étions, en fait, comme moi dans ce nightclub, paralysé par la peur de l’échec. L’idée que nous pouvions réussir quelque chose de grand et noble avait le goût sucré de la nostalgie. Notre vision s’était envolée. Notre confiance mise en morceaux, dans des rizières, dans une bibliothèque de Dallas, dans la cuisine d’un hotel de LA, et dans un immeuble de Washington.
Et là est arrivé cet homme, cet ancien maitre nageur, et d’un coup, il avait une confiance d’airain pour dire quelque chose comme ceci:
Les Démocrates disent que les Etats Unis ont eu leurs jours au soleil, et que notre nation a passé son apogée. Ils attendent de vous que vous disiez à vos enfants que le peuple d’Amérique n’ont plus la volonté de faire face à leurs problèmes, que le futur sera fait de sacrifices et de peu d’espoir. Mes chers concitoyens, je rejette catégoriquement cette vision.
Et depuis, tout est reparti dans la bonne direction.
Des millins d’individus prenant leurs propres décisions au sein du marché libre, feront toujours mieux qu’une planification d’un gouvernement centralisé.
Exactement, Monsieur le Président. Et une autre:
Comment reconnaissez vous un communiste ? Eh bien, c’est quelqu’un qui a lu Marx et Lénine. Et comment vous reconnaissez un anti-communiste ? C’est quelqu’un qui a compris Marx et Lénine.
Génial. Franchement, je pensais que ce type était un idiot. Et si une seule fois dans ma vie je pouvais écrire une phrase aussi forte et précise, je serais furieusement content. Encore une:
Des quatre guerres dans ma vie, aucune n’est apparue parce que les USA étaient trop forts.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, je reste sans voix.
Shelby Foote, écrivant dans sa trilogie mémorable, La guerre de sécession, décrit le talent de Lincoln pour écrire et communiquer comme de la musique comme dans « et la musique de Lincoln retentit« .
Ronald Reagan avait cette musique. On peut l’entendre encore et encore, cette note pure de confiance, cette certitude que ce que l’on fait est juste.
Qui échouerait à voir la différence entre « Les masses, comme d’habitude, ne comprennent rien. » et cela:
« Toujours mettre en avant le peuple a été l’arme secrète de l’Amérique. C’est notre façon de garder vivant l’esprit de notre Révolution. Un esprit qui nous conduit à rêver et à tenter, à prendre de grands risques pour un avenir meilleur. »
Moi, je me battrai pour ça. Je me battrai pour cette idée de l’humanité. Je le ferai, avec l’aide de Dieu.
Et pour tous ceux qui aiment cette nation et son idéal, on pourrait comparer l’Amérique à cette vision:
Durant toute ma vie politique, j’ai parlé de cette ville rayonnante, mais je ne sais pas si j’ai vraiment bien communiqué ce que je voyais quand j’en parlais. Mais dans mon esprit elle était grande, fière, bâtie sur des fondations plus fortes que les océans, les vents, bénie, et animée d’un peuple de tous horizons vivant en paix et harmonie; une ville avec des ports libres, foyers de commerce et de créativité. Et si il devait y avoir des murs à cette ville, ces murs auraient des portes, et ces portes seraient grandes ouvertes à quiconque aurait le coeur et la volonté d’y vivre.
Après 200 années, deux siècles, elle est toujours debout, sur son socle de granit, et sa lumière a toujours rayonné, à travers toutes les tempêtes. Et elle est toujours un repère, un aimant pour tous ceux qui veulent la liberté, pour les pèlerins de toutes ces contrées perdues qui traversent les ténèbres, vers leur patrie.
Note aux inquiets: notre hymne dit: « Viens et prospère » et pas: « Allons les piller! »
J’étais l’un de ces pèlerins, faisant ma voie au travers des ténèbres de ma propre ignorance, vers cette patrie que nous partageons et chérissons plus que nos vies et celles de nos enfants. Je suis heureux d’être à la maison. Enfin.
Excusez moi, Ronald. Je n’avais aucune idée.
Et si cette Dame à la Torche lit ceci: envoie un email. Je passerai te rendre une visite.
Je voudrais remerci John Hawkins pour son inappréciable « Right Wings News » (http://www.rightwingnews.com), ainsi que toutes les citations de Ronald Reagan qui m’ont redonné courage dans les moments difficiles. Lisez les tous.
Ecrit par Bill Whittle
La version anglaise peut être trouvée à : Eject Eject Eject!
J’ai eu du plaisir a lire ce texte, j’aivais les larmes aux yeux. D’ailleur je compte écrire à l’auteur pour le féliciter. Ce texte décris une vérité qui devrait s’appliquer dans l’esprit de chaque être humain censé. Pourtant une poigné d’irresistibles débiles(des socialistes aux islamistes) continuent à vouloir luter contre les valeurs d’une société juste et libre.
Je me motive de plus en plus pour luter contre ces microbes de l’humanité et j’espere qu’un jour le monde sortira COMPLETEMENT de ce fléau q’est le socialisme…
En 1492,Christophe Collomb découvrait l’Amérique.Rien ne semblait pouvoir arreter l’irrésistible avancée de l’Occident.A l’époque,l’Occident était incarné par l’Europe.Depuis 50 ans,depuis la Révolution de l’imprimerie,l’Europe était portée par une nouvelle économie.La diffusion du savoir commençait tout juste à produire des effets sur le développement de la science.La valeur qui supportait le poids de ce changement était l’humanisme(pas celui de Raffarin!):la Renaissance avait une confiance illimitée en l’Homme,en l’individu libre et responsable,non soumis au poids écrasant de la Société et aux dogmes anciens.Les Hommes libres n’écoutaient plus l’Eglise catholique qui,condamnant le pret à intéret et la recherche du profit,détruisait ainsi les bases de la civilisation occidentale.
le Moyen-age a bien été une période noire,quoi qu’en disent certains historiensde gauche,qui veulent tout niveler,y compris les périodes historiques.A cette époque,d’autres civilisations dont la civilisation bysantine,conservaient le lointain héritage d’un passé gréco-romain tombé en miettes.Il a suffit de trois évènements majeurs pour faire renaitre l’Occident:
-la révolution militaire(arbalette,canon)qui en rendant impossible et inutile la chevalerie,a signé la mort de toute la civilisation féodale
-la prise de Constantinople par les Ottomans,qui a provoqué l’immigration dans la péninsule italienne de tous les lettrés et les savants byzantins,ce qui a entrainé une redécouverte de l’Antiquité
-l’invention de l’imprimerie,qui a diffusé les connaissances antiques et l’humanisme
Aujourd’hui,ce n’est plus l’empire byzantin qui est le gardien de la civilisation occidentale.Ce sont les Etats- Unis d’Amérique.Pourtant,après la Renaissance,l’Europe avait une avance incroyable sur le reste du monde.Comment a-t’elle pu perdre cette avance?
Pendant l’époque moderne,l’Europe a progressé à une vitesse étonnante,bien plus grande que pendant le Moyen-age qui avait été une période de reprise relativement lente,après le retour à un age barbare qu’avaient entrainé les Grandes Invasions.Après cette rupture brutale,la « reconstruction » a d’abord été très lente,puis elle s’est accélérée à partir de l’an 1000 environ avec le développement des villes,des banques et des universités,le tout saupoudré avec quelques inventions agricoles.
La Renaissance a été une explosion,suivie d’une évolution rapide à l’époque moderne.Or l’Occident,après la brutale avancée du 19ème siècle,a décliné à partir de 1914au profit des USA.Dans ce pays,l’humanisme de la Ranaissance a survécu,qualifié d’individualisme.Les USA ont sauvé le monde 3 fois:1918,1945,1989.Les USA,après etre partis à la conquète de l’Ouest,sont partis à la conquète de l’univers,et ont ainsi conservé l’esprit de découverte et d’expansion de la Renaissance.La révolution internet reflète la révolution de l’imprimerie et entraine,comme elle,une nouvelle économie.
Il serait temps que l’Europe reprenne le flambeau de l’Histoire.
Les solutions pour redevenir fort c’est le libéralisme. C’est incontestable, ni le socialisme, ni l’économie mixte ont permis, jusqu’ici, à un pays de se développer. Bien sûr il faut du temps et les gauchistes joue là dessus, en disant que le libéralisme ne permet pas de développer du jour au lendemain. Ben oui, il faut du temps mais des pays, les NPI (nouveaux pays industrialisé) comme la Corée, Singapour, Taiwan,… sont devenu industrialisé en 50 ans. Nous, il nous a fallu 600 ans pour nous remettre du Moyen-Âge. Cela prouve encore que les totalitaristes essayent de donner des leçons aux libéraux alors quÂ’ils proposent un système qui a déjà fait des centaines de millions de morts.
LA solution de prospérité reste le capitalisme. C’est pour çà que les USA sont les plus fort, c’est pour çà que les pays libéraux ont moins de pauvres et un nivaux de vie plus élevé, c’est grâce a çà qu’on est là ! Ce n’est peut-être pas le système le plus juste mais c’est le moins mauvais.
Je me suis mis à rêver à la solution hypothétique suivante:
L’ONU assure le désarmement (armes de destruction massive) de tous les pays du monde. L’ONU récupère la juste quantité d’armes pour la rendre capable d’exercer son contrôle contre les pays délinquants et détruit le reste de tout arsenal militaire.
Oui, d’accord, je suis bien naïf, mais ça fait tellement de bien rêver à un monde sans guerre, dépourvu d’armes et personne qui n’impose sa loi…que l’ONU.
Un monde sans arme ?
Quelle horreur !
Et les moyens d’assurer ta légitime défense individuelle ?
Non non rien ne vaut un bon flingue, on ne sait jamais.
« Un monde sans arme ?
Quelle horreur !
Et les moyens d’assurer ta légitime défense individuelle ?
Non non rien ne vaut un bon flingue, on ne sait jamais. »
De toute facon tu transport sur toi de quoi violer une femme, et ca ca devrait être interdit.
« personne qui n’impose sa loi…que l’ONU »
Ca c’est un bon gentil gouvernement mondial..Non merci !!
Plus le gouv centralise plus y’a de pb, il faut revenir à des structures de taille humaine, les régions, les communes.
Mais pitié, pas d’état mondial !!!
On ne peut pas assister à la mondialisation des flux économiques, humains, écologiques, terroristes sans essayer de réglementer tout cela.
Les règles sont nécessaires même dans un monde libéral. Enfin c’est ce que je pense…
Qui décide de ces règles dans un « monde mondialisé » ? Un maire ?
Comment légitimiser ces règlements autrement que par un « système » accepté de tous ?
Comment légitimiser ce « système » autrement que par une voie démocratique ?
Comment éviter la centralisation, c’est à dire la délégation de pouvoir démocratique ?
C’est bien gentil de dire non mais il s’agit aussi de proposer des alternatives. Je sous entends non-utopiques, car se réfugier dans l’utopie c’est fuir la réalité (et ses responsabilités).
» On ne peut pas assister à la mondialisation des flux économiques, humains, écologiques, terroristes sans essayer de réglementer tout cela »
pourquoi ?
Tout ce qui est fait sans atteindre à la propriété d’autres personnes ne fait de mal à personne, donc pourquoi « réglementer » ?
« Les règles sont nécessaires même dans un monde libéral »
Oui, le droit de propriété fonde le Droit. Et par extension on peut en déduire les règles: ne pas voler, ne pas agresser, etc.
« Qui décide de ces règles dans un « monde mondialisé » ? »
Pas besoin d’un gvt mondial… Encore moins d’une démocratie mondiale…
pr le reste, je crois que demander à ce que les super-Etats comme l’Europe ou la France soient découpés en micro-Etats plus aptes à gérer leurs affaires, je ne vois pas en quoi c’est « utopique »…
« Les règles sont nécessaires même dans un monde libéral. Enfin c’est ce que je pense…
Qui décide de ces règles dans un « monde mondialisé » ? »
Pourquoi les régles seraient elles différentes de celles qui s’appliquent dans les pays libre ? Y-a-t-il des régles suplémentaire quand on sort de Paris ?
Il n’y a pas besoin de régle suplémentaire.
L’ONU est une machine qui dispose de tous les moyens pour que les dictatures transforment un jour l’Occident en une mer de feu.
Les Etats-Unis ont sauvé le monde libre au XXème siècle. Auront-ils les moyens de le sauver au XXIème?
« Certaines personnes lisant ceci sont certainement trop jeunes pour se souvenir de l’Amérique de la fin des 70’s. »
(Bill Whittle)
Moi je la connais grace aux livres d’Histoire.Et les années 1970 aux USA c’était l’épouvante,la peur de l’apocalypse…
Voici un petit discours télé du président Jimmy Carter.Il date du 15 juillet 1979…
« La menace est presque invisible à l’oeil nu.C’est une crise de confiance.Elle frappe le coeur,l’ame et l’esprit memes de la volonté nationale.(…)Nous avons toujours cru que la vie que connaitraient nos enfants serait meilleure que la notre.Notre peuple est en train de perdre cette confiance non seulement dans le gouvernement,mais dans l’aptitude des citoyens à exercer le pouvoir suprème et à façonner notre démocratie.(…)
Pour la première fois dans l’histoire de notre pays,il se trouve,dans notre peuple,une majorité pour croire que les cinq prochaines années seront pires que les cinq années qui viennent de s’écouler.
Les deux-tiers de nos concitoyens ne se dérangent meme pas pour voter.
La productivité des travailleurs américains accuse une baisse indubitable et les habitants des Etats-Unis manifestent moins que les autres peuples du monde occidental la volonté d’économiser pour assurer leur avenir.
(…)
Nous étions persuadés que notre nation était soumise à la loi du bulletin de vote,et non à celle des balles-jusqu’au jour où John Kennedy,puis Robert Kennedy et Martin Luther King ont été assassinés.
On nous avait appris que nos armées étaient invincibles et que nos causes étaient toujours justes-et puis nous avons enduré le drame du Vietnam.
Nous considérions la Présidence comme le symbole meme de l’honneur-jusqu’à ce que nous secoue l’affaire du Watergate.
Nous nous souvenons du temps où l’expression « solide comme un dollar » traduisait l’idée meme de la confiance-jusqu’à ce que six ans d’inflation commencent à réduire la valeur de notre monnaie et de nos économies.
Nous pensions que les ressources de notre nation étaient illimitées-et voilà qu’en 1979,nous avons du affronter la dépendance grandissante dans laquelle nous plaçaient nos achats de pétrole étranger.
Ces blessures sont encore très profondes.Elles ne sont jamais cicatrisées. »
Nul n’ignore sans doute ce que l’Occident a accompli au cours de son histoire.Tout,ou presque tout ce qui existe sur Terre a été découvert en Occident.Cela commença en Grèce antique,avec l’art,la science,la pholosophie…Puis Rome entrepris d’étendre la prospérité sur l’ensemble du bassin méditerranéen.Après les Grandes Invasions,une longue période de ténèbres commença jusqu’à la Renaissance qui fut une Renaissance des valeurs de l’Occident en plaçant l’Homme au centre de l’Univers.C’est cette vision du monde qui en quelques siècles a produit un progrès radical dans tous les domaines.Au XVIIIème siècle,la philosophie LIBERALE des Lumières apparut,dans la droite ligne de l’humanisme de la Renaissance.Alors que la Renaissance avait quasiment éliminé le servage,celui-ci disparu complètement à l’ouest au XVIIIème siècle et au début du XIXème siècle,ainsi que tout le dirigisme économique,le corporatisme,etc…Il se passa alors en Europe de l’Ouest ce qu’il s’était passé dans la Grande-Bretagne libérale du XVIIIème siècle:une véritable révolution économique, scientifique,philosophique,etc…On pensait à cette époque que le progrès était infini,et que la science avait réponse à tout.Bref:L’Occident avait confiance en lui-meme.
Simplement,l’erreur de l’Occident fut de développer pendant toute cette période,à cause de quelques esprits malades,deux idéologies qui allaient lui etre fatales:le nationalisme et le socialisme.Et cela venait tout droit de la Révolution française qui,après avoir mis en avant la liberté de l’Individu,lui substitua le fascisme national-socialiste…
De 1914 à 1918,une guerre épouvantable détruisit jusqu’à la base de l’optimisme européen.Cette guerre totale provoqua notament une crainte de la science.Cette guerre fut aussi celle de l’économie dirigée.Après la guerre,il fallu reconstruire,mais en sachant bien que cette guerre totale avait engendré un monstre totalitaire en Russie.Un autre monstre totalitaire,ressemblant étrangement au 1er,pointa son nez en prétendant faire barrage au bolchevisme.La crise de 1929 fut un coup fatal à l’Occident.Elle favorisa le développement du socialisme,du nationalisme et du national-socialisme.C’est ce dernier qui provoqua la Seconde Guerre mondiale.
En 1945,l’Europe sortit de la guerre exténuée.Lorsque les cadavres de juifs,puis les cadavres de Hiroshima et Nagasaki arrivèrent jusqu’aux yeux des Européens,ceux-ci pensèrent:L’Occident était donc capable de faire ça…
Puisque la désillusion d’un totalitarisme en entraine toujours un autre(voire Chine,ex-URSS…)le marxisme connut son heure de gloire après la guerre.C’était l’époque où le parti communiste français avait 180 sièges à l’assemblée,où le parti communiste italien essayait de se taper Rome,et surtout,c’était l’époque où le marxisme avait conqui une bonne moitié de l’Europe.Le symbole de cette époque fut Pierre Bourdieu.En France,le libéralisme était en miettes,et ce n’était pas un obscur général qui l’aurait fait renaitre.Pendant ce temps-là ,sur un autre continent,la Civilisation triomphait.L’Amérique était depuis 1776 l’incarnation de l’idée de progrès.Mais sur le Voieux Continent,la vision du monde marxiste,ultra-déterministe et tiers-mondiste triomphait.C’était la décadence.
Aujourd’hui,l’Europe n’est plus que de la merde.Meme si certains illuminés,comme Silvio Berlusconi,cherchent à lui rendre sa grandeur passée.
Je pense aussi que ce qui a causé la perte de l’europe c’est l’arrogance et la prétention de la société. Ils on cru que l’on pouvait régler la société grace a la science. Que sans l’état la société était livré a l’anarchie.
ce qui s’est passé aux lumiéres c’est qu’aprés la remise en question, légitime, du pouvoir de la monarchie les intellectuels se sont gonflé de leurs importance, on commencait a maitriser la matiére et ils on cru que l’on pouvait faire de même avec le corp sociale.
A la fin le marxisme s’est imposé comme ultime constructivisme intellectuel.Seulement il partait du postulat que toutes les structures de la société étaient des lieux d’oppressions, ce qui peut étre le cas, mais pour lui c’est inévitable.Ainsi le patronariat, le mariage, la famille sont devenus des structures à renverser, il ne raisonne qu’en termes d’oprresseur/oppressé.Il alimente aussi les conflits car il ne prone pas le dialogue.
Les usa par contre n’a pas été fondés par des intellectuels c’est ce qui l’a sauvé.Plutot que de s’enfoncer dans des délires constructivistes elle n’a fait que prospérer, elle a laissé la liberté aux individus d’agir commes il l’entendaient.Mieux encore elle n’entendais pas remettre les valeurs de la société en question au contraire. c’est d’ailleurs pour cela que les intellos haïssent tant les usa.Elle montre que l’on peut se passer d’eux et que l’on s’en portent mieux mêmes.
« A la fin le marxisme s’est imposé comme ultime constructivisme intellectuel. »
Tout à fait.Et je prétends savoir quelle a été la cause de cette tragédie.
Ne vous etes vous jamais étonné,en regardant l’histoire de la Grande-Bretagne,que celle-ci n’ait quasiment pas connu l’idéologie marxiste(je ne dis pas communiste car pour moi c’est l’anarchie qui est à la base du communisme qui n’est pas un phénomène étatique)?Hormis la période interventionniste 1945-1979,provoquée par un seul homme,la Grande-Bretagne a été le bastion de l’ultra-libéralisme économique dès avant la Révolution Industrielle.La Grande-Bretagne a également été le pays du parlementarisme depuis le XIIIème siècle(!),et surtout depuis le XVIIème siècle,le siècle de John Locke,au cours duquel la Grande-Bretagne a été la 1ère à inventer les droits de l’Homme,à affirmer la propriété privée,la liberté d’expression,etc…comme des droits fondamentaux de l’etre humain.
Mais c’est exactement la meme chose pour les Etats-Unis d’Amérique!Révolution américaine(qui débuta à partir d’une révolte fiscale!!!),guerre d’indépendance,droits de l’Homme,
life liberty and the pursuit of happiness,confiance dans l’avenir et dans le progrès humain et…ultra-libéralisme!
Ce n’est pas un hasard…
Il y a longtemps,Guy Millière publiait dans « les 4 vérités » un article dans lequel il traitait du déclin du modèle japonais.Celui-ci,affirmait-il est né dans un contexte bien particulier:celui de la FEODALITE,du TRADITIONNALISME,de L’IRRESPECT LE PLUS TOTAL DE L’INDIVIDU,etc…
Aussi ne vous étonnerai-je pas si je vous dis que ce modèle japonais fut celui du DIRIGISME ECONOMIQUE.Ah certes il s’est atténué pendant la Haute Croissance,car au début ce modèle japonais c’était des entreprises publiques à gogo,qui furent privatisées par la suite,ce qui fut déterminant car sinon le Japon aurait fini comme L’Union Soviétique.Mais,ajoute Guy Millière,l’ancien modèle traditionnaliste et autoritaire est resté imprégné dans tous les esprits japonais.Ce modèle fonctionna bien pendant la Haute Croissance,pendant laquelle le modèle économique était typique de l’esprit nippon.Mais ensuite,poursuit Guy Millière, »est arrivé le temps de la nouvelle économie,d’internet…Et ce fut vite la catastrophe ».Et il ajoute que l’erreur du modèle japonais fut de développer une hiérarchie qui n’avait fait qu’encastrer dans les vieilles structures féodales toute l’économie moderne,et qeu le modèle américain s’en distingue radicalement et fondamentalement en mettant à la base de toute l’économie la responsabilité individuelle et l’esprit d’entreprise.
Guy Millière affirme que si après la crise actuelle « on a préféré ne plus trop parler du japon » après y avoir vu un modèle économique époustoufflant,c’est « peut-etre par peur d’y découvrir les vraies causes du dirigisme et par conséquent du socialisme ».
Mais le Japon est loin d’etre la seule preuve que l’origine de la pensée dirigiste se trouve dans les structures féodales archaiques,le nationalisme radical et l’irrespect des Droits de l’Homme.
La Russie,justement,tiens!Pourquoi la haine révolutionnaire s’y est-elle développée,et pourquoi lorsque Pierre « le Grand » a voulu centraliser l’Empire des Tsars,il a commencé à vouloir controler,diriger,toute l’économie?
Mais le Japon et la Russie sont loin d’en etre les seules preuves…
LES PAYS DU TIERS-MONDE,A LEUR INDEPENDANCE,ONT QUASIMENT TOUS SOMBRE DANS L’HORREUR SOCIALISTE NATIONALE!!!
Après la 2nde Guerre mondiale,il n’y avait quasiment plus q’un seul pays libéral,et c’était les USA(!!!)(enfin,surtout dès 1953 lorsque Eisenhower,héros de la lutte contre le nazisme,a mis fin à presque toute la politique du New Deal de Roosevelt).
Alors,j’en arrive à ma conclusion:dans l’Histoire,le terreau le plus fertile pour le développement de la haine socialisme et pour le sous-développement perpétuel a bel et bien été le féodalisme et le mépris de l’individu,libre et responsable par essence.
Et c’est dans le traditionnalisme et le féodalisme(ce que Marx appelait les machoires du temps)que réside l’origine véritable de la croyance selon laquelle l’individu est prisonnier de la société,et que le développement humain ne peut etre atteint que dans l’esclavage.
les 4 vérités
On dirait que mon avant-dernier commentaire sur cet article n’a pas été affiché.Pourtant,je crois bien qu’il faisait moins de 4000 caractères…
En tout cas,n’affichez pas celui-ci!
Dans le commentaire « quand l’Occident commença à décliner », j’ai écrit à propos du XIXème siècle « On pensait à l’époque que le progrès était infini,et que la science avait réponse à tout. ».
Cependant Pickett écrit « Ils ont cru que l’on pouvait régler la société grace à la science. »
Moi,je parlais de la science utilisée par l’individu libre pour améliorer son niveau de vie et ses connaissances.
Mais lorsque Pickett parle de la science,il pense à la technocratie rationaliste bureaucratique et au socialisme scientifique marxiste.C’est dommage…Marx a dévoyé l’idée de la science qui était au départ un fantastique instrument de progrès humain entre les mains le la Liberté.Au XXème siècle,l’Etat et les régimes totalitaires l’ont utilisé pour faire sombrer l’Occident.Il serait temps de remettre la science à sa juste place dans la civilisation occidentale,et non pas de penser comme par réflexe à Marx lorsqu’on parle de science et d’esprit rationnel.
dans le meme ordre d’idée il serait aussi temps de rendre la recherche à l’entreprise.
N’EST-CE PAS RAFFARIN FERARIEN???(si t’es pas un « ferarien » et si tu ne veux pas faire la meme politique que Jospin, prouves-le)
« Voici un petit discours télé du président Jimmy Carter.Il date du 15 juillet 1979… »
Oui mais tout ca c’est sa fôte ! ;-)
« le Moyen-age a bien été une période noire,quoi qu’en disent certains historiensde gauche »
On ne peut pas dire ca d’une période de mille ans comme ca ! Le XIII eme siecle est assez réputé, me semble t il.
Sais-tu qu’au moyenne age on invente les lunettes ? Or cette invention va DOUBLER le temps de travail possible pour les artisants ! C’est une révolution !
Par ailleurs l’économie Italienne se développe tellement que des historiens actuel pensent qu’elle à frolé le démarage capitaliste ! Malheureusement, pas de machine à vapeur à l’époque, et il faudra donc attendre le XVIIIemem… Que de temps perdu !
« Au XVIIIème siècle,la philosophie LIBERALE des Lumières »
Il y a un peu de tout dans les Lumiéres (qui ont d’ailleurs passé leur temps à s’entre déchirer). Et des libéraux entre autres. Mais Rousseau par exemple n’est pas libéral du tout.
« ce qui s’est passé aux lumiéres c’est qu’aprés la remise en question, légitime, du pouvoir de la monarchie les intellectuels se sont gonflé de leurs importance, on commencait a maitriser la matiére et ils on cru que l’on pouvait faire de même avec le corp sociale. »
Pourtant le désastre complet de la Révolution auraient du les calmer…
« Les usa par contre n’a pas été fondés par des intellectuels c’est ce qui l’a sauvé. »
Les Ynkee trouvent tres etrange que les intellos exprime leur opinion politique en France. Pour eux, ce n’est que du bavardage, ce n’est pas concret, ca n’a pas de valeur hors de l’Université. D’ou d’ailleurs le jeu de tous les président US de ne pas paraitre trop cultivé. Bush 41 par exemple à toujours caché qu’il parlait français…
Enfin bref, on est mal barré. Et ce soir je n’est pas le moral.
« On ne peut pas dire ça d’une période de mille ans comme ça!
le XIIIème siècle est assez réputé me semble-t’il.
Sais-tu qu’au Moyen-age on a inventé les lunettes?Or cette invention va DOUBLER le temps de travail possible pour les artisans!C’est une révolution!
Par ailleurs l’économie italienne se développe tellement que des historiens actuels prnsent qu’elle a frolé le démarrage capitaliste!Malheureusement, pas de machine à vapeur à l’époque, et il faudra donc attendre le XVIIIème…Que de temps perdu! »
Le Moyen-Age se divise généralement en 2 ou 3 périodes:476-1000,1000-1453(ou 1000-1300,1300-1453).
La période qui a suivi la chute finale de l’Empire romain a été marqué par la noirceur et le chaos,à la suite des Grandes Invasions,d’autant plus que la productivité agricole était très faible à cause du refroidissement climatique.Sur les ruines de l’Empire romain,les nouveaux peuples ont formé une multitude d’Etats rivalisant par des guerres incessantes.Puis est arrivé Charlemagne qui a tenté de reconstituer l’Empire romain et qui a (ré)inventé l’école.Mais cet Empire a implosé et des contés duchés évéchés etc se sont constitué.Ce système pourri jusqu’à la moelle reposait sur la domination d’un seigneur dans chaque seigneurie percevant des impots/redevances/dimes et réduisant les paysans à l’esclavage/servage en utilisant ces instruments collectivistes qu’étaient le four banal et le moulin banal.Jusqu’au XIIIème siècle,ce système fonctionna.Puis vint le temps de l’arbalète,de la poudre à canon et des ambitions monarchistes.La chevalerie par conséquent déclinait,entrainant la faillite du système.En France,la guerre de 100 ans porta le pieux coup de grace à cette organisation politique moisie.C’était la fin d’un monde.
Sur les ruines de la période féodale nacquirent des royaumes puissants.Le servage disparut presque totalement de la terre d’Occident.A CE MOMENT LA on vit apparaitre de nombreuses inovations.En Italie du nord des banques apparaissaient,des marchands et une bourgeoisie se développaient,le commerce fleurissait,des épices étaient importées d’Extrème-Orient par la route de la soie.Bref:l’Italie du nord devenait rapidement la région d’Europe de loin la plus prospère.
Au XVème siècle un bouleversement dans tous les domaines se produisit justement en Italie du nord,qui portait un coup aux fondements médiévaux de l’Occident,à commencer par les valeurs sur lesquelles l’Occident s’était bati.Les valeurs actuelles de la civilisation occidentale,les vraies valeurs de la Civilisation,commençaient à apparaitre: l’humanisme, l’Individu,la Liberté créatrice d’une infinie prospérité.
Et ce fut un nouveau départ pour l’Europe,qui partait désormais à la découverte du Monde.
« Les Yankee trouvent très étrange que les intellos expriment leur(t’as bien raison de ne pas mettre de « s »)opinion politique en France. »
Parce que les USA ont été fondé sur le peuple et haissent les élites auto-proclamées et les intellectuels décadents anciennement prosoviets et reconvertis dans la démagogie la plus hallucinante pour tenter d’atteindre les fondements de la réussite américaine,tels que j’ai pu en voir il y a quelques mois dans un documentaire sur la 5,qui insultaient les Républicains,parlaient d' »extreme-droite religieuse » et vociféraient comme des porcs contre mcCarthy parce que justement s’ils avaient vécu dans les années 50 ils auraient tenté de faire sombrer les USA et la planète Terre dans l’obscurité la plus totale…
Moi je préfère les vrais intellectuels venant du peuple comme Ronald Reagan,que les journaux français insultaient dans les années 80 parce qu’il venait d’une famille pauvre.
L’Amérique,c’est ça.
Je vais retracer l’histoire de deux modèles parfaitements incompatibles et en constante opposition depuis 5 siècles: celui de la France et celui des Etats-Unis d’Amérique.
En 1492,une découverte majeure bouleversa radicalement l’histoire du Monde:un navigateur européen,Christophe Colomb,avait découvert l’existence d’un nouveau continent.A cette époque,l’affaire était extraordinaire dans l’esprit des Européens,car la terre d’Amérique était immense.C’est sur cette terre vierge que des Européens non ordinaires révèrent de s’installer un jour pour y vivre dans une infinie liberté.Il s’agissait de puritains persécutés sur le vieux continent.Chez ces non-conformistes rejoints par des minorités religieuses et politiques s’institue très vite des pratiques démocratiques:élections libres des magistrats,loi de la majorité et jury populaire.Mais les états qui forment aujourd’hui les USA étaient à l’époque colonisés par l’Occident,notamment par la Grande-Bretagne.
Or,la Grande-Bretagne avait au XVIIème siècle découvert la Liberté grace en particulier à ce visionnaire extraordinaire qu’était John Locke.Elle y gagna une hyperpuissance industrielle et une influence philosophique inégalée dans le Monde à cette époque,mais elle y perdit ces colonies,car les idées libérales avaient traversé l’Atlantique.A l’occasion d’une révolte fiscale contre l’impérialisme britannique,treize colonies britanniques peuplées par des gens prets à mourir pour la liberté menèrent une guerre d’indépendance.Le 4 juillet 1776,ces colonies rédigèrent une déclaration d’indépendance,sur laquelle il était écrit que tous les Hommes naissent égaux et qu’ils ont certains droits inaliénables,parmi lesquels la vie,la liberté et la poursuite du bonheur.Avec ça,les Etats-Unis d’Amérique devinrent en moins d’un siècle et demi la 1ère puissance mondiale,car la Déclaration d’indépendance comprenait toutes les graines de la prospérité.
N’avez-vous jamais remarqué,lorsque vous regardez l’histoire du monde,que le centre de la puissance mondiale se déplace sans cesse vers l’Ouest depuis l’invention de l’écriture?Mésopotamie,Grèce,Rome,Europe occidentale,USA, Asie du sud-est…Il s’agit du mouvement de la Civilisation,
et si un spectateur extraterrestre regardait sans bouger la Terre tourner il pourrait voir le centre de la Civilisation
évoluer.Eh bien la conquète de l’Ouest symbolise bien ce mouvement.Et « l’Axe du Mal » d’aujourd’hui est une zone où la Liberté ferait bien de s’installer au plus vite.Bref:les Républicains américains ont tout compri.Ils cherchent à accélérer le cours de l’Histoire.Mais comme toujours lorsqu’on a raison trop tot et qu’on cherche à accélérer l’Histoire on se fait huer par les imbéciles et les réactionnaires que l’Histoire finit toujours,mais très tard,à mettre à la poubelle.
La France,maintenant:depuis cinq siècle qu’a t-elle fait? L’histoire de France,j’en suis malheureux,c’est ce que Guy Millière a fort bien résumé en une phrase: »…mais les Etats-Unis ne laissent meme pas la possibilité de croire que colbertisme, dirigisme, technocratie et rationnalisme, les quatre mamelles de la monstrueuse exception française,ont la moindre viabilité à moyen terme. »
La France,depuis cinq siècle,s’est fondé sur un principe et un seul:L’ETAT.Depuis que ce pays cherche à rassembler sous une meme autorité des régions différentes dans l’espoir de restaurer la grandeur des Gaulois,qui avaient été conquis par les Romains,assimilés désormais dans la conscience collective française aux AAAAAAAAméricains,ce pays a toujours développé un culte religieux et idolatré du dirigisme économique, »nationalisé » au XVIIème siècle sous le nom de colbertisme.Pas seulement du dirigisme d’ailleurs,mais aussi et surtout du Totalitarisme(Robespierre,Pétain…).Ce pays a toujours développé une culture mythique du chef,si possible un général,dont la légitimité serait charismatique,qui saurait parler directement au Peuple,du général boulanger au général de Gaulle,en passant par le « tigre » Clémenceau,mais depuis Vercingétorix…
Bref vous l’aurez compri:le combat entre les USA et la France est un combat entre la Liberté et le Totalitarisme.
« Mais cet Empire a implosé et des contés duchés évéchés etc se sont constitué.Ce système pourri jusqu’à la moelle reposait sur la domination d’un seigneur dans chaque seigneurie percevant des impots/redevances/dimes et réduisant les paysans à l’esclavage/servage en utilisant ces instruments collectivistes qu’étaient le four banal et le moulin banal.Jusqu’au XIIIème siècle,ce système fonctionna. »
C’est un peu Excessif. De nombreux hitoriens considérent ce phénomene comme une décentralisation. Et il serait dû à l’ineficacité notoire de l’Etat central dans sa lutte contre les invasions Vikings, entre autre.
Car n’oublions pas que certes le seigneur percois de l’argent (il loue ses terres) et qq taxes, mais il a en contre parti des obligation (rendre justice, nourrire les indigent, protéger la pop, entretenir les édifice publics, éventuellement entretenir des écoles etc)… Tocqueville pense que l’une des causes de la Révolution est que justement le seigneur s’est fait doublé par le Roi (re centralisation administrative) et qu’en plus le paysant est devenue propriétaire. Bref, le seigneur n’est plus la, et ne semble plus servir à grand chose. Un peu comme les fonctionnaires de nos jours quoi…
uqac.qc
Et un autre auteur soutiens que la féodalité, en créant d’innombrable entité juridiques avec des droits distincts et donc en évitant la centralisation en provocant des conflit de compétence à justement était en qq sorte un systéme libéral. Il en veux pour preuve que plus l’on va vers l’Est de l’Europe, plus le systéme est centralisé (Limite, les Russes) et que réciproquement plus l’on va vers l’Est, moins il y a de libéralisme économique et de sous développement (UK/Russie).
« L’Amérique,c’est ça. »
Oui, et en plus les gars il partaient pas pour faire des discours à la con mais pour s’enrichir, faire du profit (Ah! Horreur ! le gros mot !).
Ainsi en nouvelle angleterre début XIXeme siecle des navire chargé de Glace partaient pour les antilles… Ca c’est une idée ! Mais c’est pas intelo pour deux sous, et sa pue le profit…
Au fait, maitenant il y a Harvard et le MIT en nouvelle angleterre…
« l’économie italienne se développe tellement que des historiens actuels pensent qu’elle a frolé le démarrage capitaliste »
Et ça aurait bien pu marcher car un homme,Léonard de Vinci,avait fait des plans de véhicules(avion…)ultramodernes.Mais horreur les ailes étaient trop lourdes ou je ne sais plus quoi,mais franchement faut imaginer qu’une économie capitaliste aurait pu naitre avec plus de 3 siècles d’avance si Vinci avait un peu plus creusé son cerveau,et avait créé une machine à vapeur!Une économie capitaliste aurait pu naitre et se confondre avec la Renaissance,rendant celle-ci encore plus révolutionnaire,surtout après cette période d’intégrisme religieux, de féodalité et de servage qu’a été le Moyen-Age qui,faut-il le rappeler,s’est terminé sur une véritable tragédie avec la Peste Noire qui a tué un tiers de la population mondiale,la crainte permanente et obsessionnelle de la Fin du Monde,les danses macabres,les sorcières au bucher,le refroidissement climatique entrainant une faible productivité agricole,les guerres dont la Guerre de 100 ans,
les épidémies,etc,etc…
Mais sur les ruines de l’époque féodale est né l’humanisme de la Renaissance,symbolisé par ce shéma par Léonard de Vinci d’un homme dans un carré et un cercle.L’individu était placé au centre de l’Univers,et cette philosophie est née en Italie.On ne craignait plus les tabous religieux en peignant des corps humains nus et on osait enfin s’intéresser à l’intérieur du corps humain pour la médecine.
Au Moyen-Age,on parlait du corps humain comme d' »un fruit désséché et indigne aux yeux du Seigneur » ou je ne sais plus trop quoi…
L’Eglise n’aimait pas du tout non plus le développement effréné des banques en en Italie du Nord.
Et ces connards de Charles VIII/Louis XII/François Ier qui ont foutu la merde en envahissant l’Italie et en la détruisant économiquement!!!
Pffff…….
« Et un autre auteur soutiens que la féodalité(…)était justement un système libéral »
C’est ridicule.
Le servage c’est exactement le contraire du libéralisme.
« Car n’oublions pas que certes le seigneur perçoit de l’argent(il loue ses terres)et qq taxes,mais il a en contrepartie des obligations(rendre justice,nourrir les indigents,protéger la population,entretenir les édifices publiques,éventuellement entretenir des écoles,etc) »
Et pas seulement ça…
Féodalisme=bolchevisme
Quand à l’Europe,j’avais moi aussi remarqué que plus on va vers l’Est,plus dans l’Histoire ça a été le servage/centralisme/aristocratie/pourriture économique/croyance en la lutte des classes/socialisme
Et je sais pourquoi:Le Moyen-Age a été une période féodale pour toute l’Europe,mais la poussée incroyable de la Civilisation et du dynamisme économique s’est effectuée A L’OUEST et PENDANT LA RENAISSANCE.C’est l’Italie qui a vu en premier le triomphe de la civilisation moderne,mais le Sud de l’Europe(Italie Espagne Portugal)qui avait déclenché la Renaissance déclina à partir de 1700 au profit de l’Europe du Nord,et c’est du au protestantisme comme le montre Max Weber dans son livre « l’éthique du capitalisme ».
Le mouvement libéral s’est développé en Grande-Bretagne en particulier parce que le calvinisme vantait les mérites du profit,de l’épargne,de la rationnalité et de la responsabilité plus que toute autre religion,alors que le catholicisme disait par exemple qu’il est plus aisé pour un chameau de passer par le chat d’une aiguille que pour un riche d’entrer dans le royaume de Dieu…
La Grande-Bretagne est devenu un pays ultra-libéral et elle a la première connu la Révolution industrielle.Parfois,je me demande ce que serait le monde aujourd’hui si le roi d’angleterre Henri VIII n’avait pas divorcé sans l’accord du Pape.
Enfin,tout ça pour dire que la féodalité c’est de la merde collectiviste qui a survécu à l’Est et qui a provoqué une haine de « classes » et un amalgame aristocratie/bourgeoisie, avec,au bout du chemin,la Révolution d’Octobre…
« c’est du au protestantisme comme le montre Max Weber dans son livre « l’éthique du capitalisme ». »
Il me semble bien que les sociologues actuels sont assez unanimes pour juger les conclusion de cette oeuvre fausse à cause d’erreur de statistique.
Ses protestants ne le seraient en fait pas. Ce qui pose évidement un probléme.
Et je vais faire un pari:si c’étaient des sympathisants keynésiens qui avaient critiqué la théorie de Weber?
Et plutot que de faire un pari,je vais faire un constat:
-La Scandinavie,avec sun climat froid non propice à l’agriculture a réussit le tour de force de devenir une zone puissante économiquement.
-La Grande-Bretagne,qui tout comme la Scandinavie est entrée dans la Renaissance tardivement et qui était éloignée du centre de l’économie moderne est entrée la première dans la Révolution Industrielle,la Banque d’Angleterre est apparue vers 1660 devant la masse énorme de l’épargne
-Les Pays-Bas sont devenus une fourmilière de banquiers,de marchands,un lieu privilégié pour la bourgeoisie montante et l’initiative privée.
Quant à l’Europe du Sud,elle a décliné spectaculairement:
-L’Italie du Nord,qui avait failli connaitre le démarrage capitaliste a décliné par rapport aux Pays-Bas qui n’étaient certainement pas aussi avancés à la fin du XVème siècle
-L’Espagne,qui était innondée d’or venu d’Amérique latine et qui aurait pu ainsi piller les richesses européennes a décliné à la fin du XVIème siècle.
-Meme chose pour le Portugal.
Les idéologies ont eu un impact inimaginable dans l’Histoire.Récemment,pour vérifier la théorie de Weber,j’ai réalisé un tableau à partir du livre « la grande chronologie illustrée de l’histoire mondiale » en me basant sur la proportion de découvertes scientifiques à partir du début du XVIème siècle et jusqu’au début du XIXème siècle dans tous les pays d’Europe.Il est apparu plus que clairement que l’Europe du Sud a régressé considérablement par rapport à l’Europe du Nord au début de l’époque moderne…
En fait,le protestantisme affirmait des valeurs qui sont celles de la civilisation capitaliste:travail acharné,sinon c’est l’Enfer,épargne,sinon c’est l’Enfer,ne pas refuser une méthode de production plus performante sinon on refuse le cadeau de Dieu et c’est l’Enfer.Tout cela a développé l’esprit rationnel,l’épargne,l’investissement,la productivité,l’efficacité,la responsabilité(dans l’idéologie protestante Dieu n’aide jamais l’Homme et c’est à lui de se prendre en main).
Le catholicisme,c’était exactement le contraire!!!
Au fait,pour l’anecdote,les Etats-Unis aussi sont un pays protestant,les premiers arrivants avaient foi en Dieu,et sur le billet américain est marqué « in god we trust »,ce qui a fait du capitalisme la seule issue pour le Paradis dans l’esprit des premiers immigrés américains.Aujourd’hui,les Etats-Unis sont la première puissance de la planète.
Et est née la puissante industrie qui absorbe des tonnes de monnaie et en ressort des Ford T,des machines à laver,des frigos,des fours à micro-ondes et Internet…
Tout ça grace à une idéologie qui dit que le Paradis est prévu pour ceux qui réussissent en affaires,et surtout qui EPARGNENT.Et ça ça n’a pas plu du tout du tout aux keynésiens!!!!!!!
Dans l’article « Italie au XVème siècle » j’ai écrit que la Peste Noire avait tué un tiers de la population mondiale,mais je me suis trompé,c’est un tiers de la population européenne…
D’ailleur,à propos de la relance par la demande keynésienne,cette théorie est absolument ridicule.
La monnaie est neutre,comme l’a montré Jean-Baptiste Say je crois.La masse monétaire,et la masse de consommation,n’ont aucune importance sur le long terme,car LES PRIX S’AJUSTENT A LA CONSOMMATION,et s’ils ne s’ajustent pas de manière directe,le problème est de toute façon réglé par la création d’entreprises et l’initiative privée qui,faut-il le rappeler,devrait etre considérée comme la norme,et non pas le salariat.Et après ça les prix baissent forcément par la concurrence.
La monnaie est neutre ?
Alors pourquoi les monétaristes ont ils confié la gestion de la BCE à un techno-banquier indépendant plutot qu’à un chimpanzé ou même à un politicien ?
Ce n’est pas parce que les monétaristes n’arrivent pas à faire entrer la monnaie dans leurs modèles que cela prouve quelque chose.
Berlusconiste-thatchérien, juste ce petit commentaire en passant : comment concilies-tu l’énorme masse d’épargne privée de l’URSS dans les années ’80 avec son gigantesque plongeon dans la faillite et l’après-communisme ? La monstrueuse épargne privée japonaise, avec les 15 années de déflation et de marasme économique qui viennent de s’écouler, dans lequelles l’Empire du Soleil Levant est encore enfoncé jusqu’au cou ? L’importante épargne privée européenne, et le faible niveau de croissance de notre continent ?
Et – last but not least – l’ENDETTEMENT PRIVÉ RECORD DES MÉNAGES AMÉRICAINS, avec le niveau de croissance enviable des USA, ces dernières années ?
« comment concilies-tul’énorme masse d’épargne privée de l’URSS dans les années ’80 avec son gigantesque plongeon dans la faillite et l’après-communisme? »
Les pays de l’Est qui ont appliqué la thérapie de choc n’ont pas connu un gigantesque plongeon mais une gigantesque remontée.
« La monstrueuse épargne privée japonaise,avec les 15 années de déflation et de marasme économique qui viennent de s’écouler »
7 plans de « relance » et la liberté économique qui,elle,a fait un plongeon(index of economic freedom)
« l’ENDETTEMENT PRIVE RECORD DES MENAGES AMERICAINS ET LE NIVEAU DE CROISSANCE ENVIABLE DES USA,ces dernières années? »
ultra-libéralisme
Bill Clinton a ramené le budget américain d’une situation de déficit époustoufflant à un excédent,ce qui pose évidemment un problème pour « la théorie de la demande »…
Et 8 années de croissance ininterrompue à 3% l’an
environ,avec un taux de chomage de 4%en l’an 2000…!
L’épargne,c’est le moteur de la croissance et de la puissance des entreprises.
Théorie générale de l’emploi,de l’intéret et de la concurrence,aux chiottes!!!(et tirez la chasse)
« …sachant que 1
Y’a plein de commentaires qui ne sont pas affichés.
Ecoute berlusconiste, ta démonstration est peut-être sidérante, mais comme c’est hyper long en plusieurs épisodes et pleins de formules, je l’ai enlevée.
Si tu veux la réécrire, la reformuler en la démontant de A à Z (cà d en posant les hypothèses keynésiennes et en étudiant les formules, point à point histoire de larguer personne), je te propose alors de m’envoyer ton script et je vois si ça peut faire un article en soi.
Si tu reprends les bases mêmes du raisonnement de Keynes tu devrais pouvoir démontrer qu’il a tort sans aucun calcul…
$=demande
A=demande des salariés
B=demande des entrepreneurs
x=salaires
y=prix
P=plus-value
E=emploi
Hypothèse de John Maynard Keynes:l’augmentation des salaires créé de l’emploi et non l’inverse,car pour vendre il faut d’abord de la consommation!!!
Eh bien,la deuxième partie est juste,mais pas la première.
Poussons donc la théorie de Keynes à son extrémité.
Soit x=0 pour l’ensemble des salariés.
La plus-value totale des entrepreneurs est égale à la différence entre les prix et les salaires+matières premières,multipliée par l’ensemble des ventes,c’est à dire par la Demande.
Mais meme sans compter le cout pour l’entrepreneur des matières premières,il est facile de démontrer que Keynes fait une erreur.
P=$(y-x)
P=(A+B)(y-x)
P=(0+B)(y-0)
P=yB
Posons l’hypothèse que les entrepreneurs consomment au moins une toute petite partie de leur revenu.
Si 0% < B < ou=100%,P>0.
E=100%,plein-emploi,car l’emploi dépend de la plus-value des entreprises.Si les profits sont toujours là ,il y aura toujours des ventes et donc de l’embauche.
Ainsi,on le voit,Keynes omet de considérer le salaire comme un cout pour l’entrepreneur.Or,l’entrepreneur n’aurait aucun intéret à payer plus son salarié pour qu’il dépense cette somme dans son entreprise,car il n’en retirerait aucun profit,et son activité économique n’aurait pas de sens.Ce fut la grande erreur de keynes de considérer le salaire uniquement comme un débouché pour l’entreprise et pas comme un cout,car alors tout s’effondre.
Posons maintenant l’hypothèse selon laquelle x=y (le salaire serait égal au prix).
P=$(y-x)
P=(A+B)(x-x)=0
E=0:chomage généralisé
Meme si le salarié consommait davantge en proportion de son revenu que l’entrepreneur,ce qui reste encore à démontrer étant donné qu’une personne à faible revenu aura plutot tendance à épargner par prévoyance en cas de maladie,de licenciement…meme selon cette hypothèse,le profit sera évidemment nul si le salaire est égal au prix.
Dans ce cas,les entrepreneurs peuvent augmenter les prix.
Mais attention!Si les prix sont poussés à augmenter tandis que la masse monétaire,elle,reste stable,le pouvoir d’achat disparait en fumée.
Et le voilà le vrai danger de la théorie keynésienne: l’inflation! Puisque les entrepreneurs voient leurs profits diminuer et courent le risque que le salaire soit supérieur au prix,ils augmentent leurs prix.Cela rétablit l’ordre économique,mais avec moins de consommation possible,
et donc,à la clé,du chomage…
Inversement,certains ont préconisé un gel des prix et des salaires pour remédier au chomage,notamment Raymond Barre en France à partir de 1976.Mais il semblait avoir oublié que dans une économie de marché,les pattes sales de l’Etat ne sont jamais les bienvenues.Au bout du compte,l’activité des entreprises aura été déréglée,certaines ayant BESOIN d’augmenter leurs prix(il est vrai que bon nombre d’économistes de salon ne peuvent pas le comprendre).
En réalité,et l’exemple anglo-saxon nous le montre,la seule voie pour rétablir le plein-emploi dans cette France décadente consiste à libérer l’activité des entreprises et la liberté d’entreprendre pour que l’économie nationale puisse enfin fonctionner harmonieusement de manière automatique.
Quand je dis que moins de consommation créé du chomage, c’est uniquement dans le cas où les prix seraient forcés à augmenter à cause de la diminution des profits des entreprises.Comme les entreprises ne peuvent pas baisser leurs prix,c’est le licenciement,et si madame Laguiller l’interdit,c’est la faillite.
Dans l’article « vive l’épargne »,je disait que pendant 8 ans les Etats-Unis avaient fait 3% de croissance par an environ(je ne savais pas exactement),mais d’après les chiffres que j’ai lu sur le site « libres » pour les années 1999 et 2000 c’est beaucoup plus…!
Sur le site libres:
« La croissance américaine au 2ème trimestre vient d’etre révisée à la hausse à 5,6%(contre une prévision de 5,3% au mois d’aout dernier).Clinton a annoncé,mercredi 27 septembre dernier,un excédent budgétaire record qui s’élèverait à 230 milliards de dollars pour l’année fiscale 2000.Des dépenses et une dette publique à la baisse(223 milliards de dollars sont consacrés à son remboursement cette année),la pauvreté au plus bas depuis 20 ans:tout confirme la bonne santé économique des Etats-Unis.La liberté économique y va de pair avec le progrès social.(…)
Enfin,ce qui attie le plus l’attention,c’est que ce désengagement de l’Etat de la vie économique,déclenché à l’époque par l’administration Reagan ,profite à tout le monde mais surtout aux familles les plus pauvres.(…)
A l’exception des Blancs avec une baisse de la pauvreté peu marquée,les performances économiques ont profité à tous les groupes ethniques(8,4 millions en 1999 contre 9,1 millions en 1998 chez les Noirs et 7,4 millions contre 8 chez les latino-américains). »
Au fait,là -bas,le seuil de pauvreté est à 65000 F/an,le pouvoir d’achat d’un portugais moyen…
Et ce qui m’énerve le plus en fait,c’est de lire sur le meme site qu’en 2000,Chirac a trouvé stupide la formule de Clinton pour les pays en développement, »traid,not aid ».
Y’a des jours où j’ai envie de le frapper ce connard,ce salopard…
cf:Taiwan,Corée du Sud,Chili,Hong-Kong,Mexique,Bostwana, Chine,Singapour,Thailande,Brunei,etc,etc,etc…
Et USA au XIXème siècle!
Les chiffres de croissance ils sont annualisés évidemment!
Je me demande si Chirac a pris connaissance du livre de Mamadou Koulibaly,qui s’intitule « le libéralisme:seul espoir pour l’Afrique ».
Au fait,au Sénégal,Abdoulaye Wade a gagné les élections avec le soutient de Alain Madelin himself…
Le Bostwana,pays le plus libéral d’Afrique avec un indice de liberté économique de 2,5(meilleur que la France),a un PIB/hab 7 fois supérieur à celui de son voisin,le Zimbabwe,qui avec 4,4 frole le niveau de liberté économique de l’Ile de Castro.
Et puis,ce qui est amusant,c’est que les « pays pétroliers » (ceux qui sont riches) ont tous une bonne liberté économique.Cependant,il y a un autre pays pétrolier,il me semble:l’Irak dont la liberté économique était égale à celle de la Corée du Nord sous Saddam Hussein et qui crève la misère.
Le PIB/hab de Hong-Kong est 10 fois supérieur à celui de la Chine.
La Corée du Sud était moins développée que la Corée du Nord avant 1945.Son PIB/hab est 10 fois plus important aujourd’hui.
Les Etats-Unis étaient colonisés avant la guerre d’indépendance.
Il me semble que le cerveau de Chirac n’est pas assez performant pour qu’il puisse méditer ces quelques chiffres et informations et surtout en tirer les conséquences…
En passant par Staline,Hitler ou Mao, ce type est comme eux. Chirac se prend pour un type géniale qui a 82% de la pop avec lui. Il est donc comme tout gauchiste incapable de reconaitre ses erreurs, pas comme Johan Norberg par exemple. Les programes d’aide et de solidarité vers les pays pauvre ont échoue depuis 40 ans! Ils (les gauchistes) ne veulent pas admettre leurs erreurs et sont prêts à sacrifier des vies (du tier monde). Les américains sont des gens qui regardent le passé afin de ne pas recomencé les erreurs du passé ( chez eux ou chez les autres). C’est pour çà qu’il n’y a pas beaucoup de socialistes aux USA.
Je me demande ou va la FRANCE et le reste de l’europe… Il ne me reste plus qu’à me racrocher à mon arche de Noé : USA.
Je suis con j’ai écrit « traid »,mais ça s’écrit « trade ».
chirac ne fait à mon sens ,ni parti de la gauche ni parti de la droite, chirac est plutot ce que l’on pourrait qualifier d' »invertebre ideologique »ses paroles et ses actes ne sont que par une seule chose :son electorat
L’électoralisme résume pour lui toute
l’action politique…..
qu’il balance des conneries sur le liberalisme,qu’il se presente comme le garant de la paix ou qu’il se fasse le porte drapeau de l’ecologie ne veut pas dire grand chose en fin de compte sur la realite du personnage…
Selon Guy Millière,dans un ancien numéro des 4 vérités,Alger Hiss,chef de réseau du KGB,fut l’un des négociateurs américains de Yalta.
Mais les intellectuels français continuent de dire que le très lucide Joseph mcCarthy était un imbécile.Et les manuels scolaires écrivent qu’il était « démagogue »…
Alors maintenant je vais vous révéler quelque chose qu’on ne lit pas dans les manuels scolaires: au milieu du XXème siècle,il s’en est fallu de peu pour que le monde entier retourne au paléolitique.
Dans le capital de ce mois ci, ils disent que la france dépense plus que pour le budget de la justice en aide au pays pauvres. Et bien sur, c’est une énorme gabgie…
« ses paroles et ses actes ne sont que par une seule chose:son éléctorat »
Faux:il est vraiment de gauche,il défend l’exception française,il est absolument hostile au libéralisme et il aime l’économie mixte,mais il est simplement un peu plus rationnel que Jospin.
Blair ne réussit meme pas à le convaincre de l’absurdité et du crime contre les PVD qu’est la Politique Agricole Commune,Clinton ne réussit meme pas à le convaincre que le libre-échange sort un peuple de la misère et que l’aide publique aux PVD c’est de la drogue…
Pour en revenir au commentaire « destruction de la théorie de Keynes »,HAYEK,qui fut un farouche opposant à John Maynard Keynes et un grand visionnaire,avait donné une très pertinente définition du libéralisme:l’Ordre Spontané.
Aurait-il pu changer le cours de l’Histoire?