Une fois n’est pas coutume, je voudrais publier un texte qui n’est ni de moi ni d’aucun auteur de la PL.
L’auteur est Bill Whittle, du site Eject Eject Eject!. Le texte ci-dessous est franchement superbe, plus peut-être le début que la fin, mais tout de même.
A mes yeux il montre que les Américains ont des valeurs, contrairement aux Européens. Il faut lire ce texte pour le comprendre, et peut-être comme moi vous en tirerez cette conclusion: je dois aller vivre dans ce pays au plus vite. Un soir, j’étais assis dans un nightclub, peut-être pour la première ou seconde fois de ma vie. J’avais à peine plus de 18 ans, et pour autant que je me souvienne, on avait le droit de boire en ce temps là . Mais peu importe. C’était un endroit étrange: des cercles concentriques de tables sombres arrangées autour d’un entre, un centre qui n’était pas la piste de danse, qui était sur le côté. Le centre était bien mieux éclairé, presque comme un showroom de concessionnaire automobile.
Et là , pile au centre, éclairé par une grappe de lampes, était assise une femme en robe blanche, toute seule. La qualifier de » belle » c’est comme dire du parc Yosemite qu’il vaut le coup d’oeil. Elle était stupéfiante. A la « Grace Kelly » ou Catherine Deneuve. Platon a écrit à propos d’une chaise qui n’était en réalité que l’ombre pâle projetée par l’idéal d’une chaise (??). Hé bien, au diable l’ombre pâle, celle là c’était l’idéal! Et elle était là , seule, rayonnant dans la pièce, peut-être à 3 mètres de là où nous étions assis, moi et mes trois amis, discrètement attablés, nos petits yeux rouges jetant des regards à droite à gauche, à l’image de petits blaireaux terrifiés que je m’imaginais être à l’époque.
j’allais apprendre une leçon très importante. Attendez, je reformule: j’allais recevoir une leçon très importante. Je ne l’ai vraiment appriseque 10 ou 15 ans plus tard. Mais les 10 minutes qui allaient suivre n’étaient rien sinon de l’éducation.
Alors que j’étais assis, berçant mon cocktail, je regardais une suite sans fin d’hommes faire le trajet dans ce court espace découvert, se poser à côté d’elle, et commencer à parler. Ils n’arrivaient pas à finir une seule phrase. Ils n’étaient pas abattus. Ils se faisaient atomiser. Vaporiser. L’instant d’avant ils étaient là , celui d’après il n’y avait plus rien sauf une vague trace grasse sur le sol.
Et ces mecs étaient vraiment beaux, eux aussi. Beaux à la « Don Johnson ». Ils avaient tout l’attirail de l’époque (et puisse Miami de 1978 brûler en enfer pour l’éternité). Ce n’étaient pas de vulgaires citrouilles comme moi. C’étaient des professionnels.
A présent, la plupart d’entre vous est assez vieux et sage pour comprendre comment fonctionne l’esprit d’un adolescent, parce que plus elle envoyait par terre d’hommes, plus elle me semblait belle. Comme dans la Quatrième Dimension où un couloir rallonge alors que vous courrez vers la porte pour en sortir. Lointaine. Inaccessible. AHhhhhhh!
Je pouvais à peine l’entendre, d’ailleurs.
– Voulez vous dancer ?
– Non, je ne veux pas. S’il vous plaît, allez vous en, vous m’embêtez.
– désolé
Souvent suivi par un « quelle garce! » grommelé alors qu’ils revenaient couverts de honte vers leurs amis. J’ai pensé: « elle doit être là juste pour briser des coeurs. Elle n’a pas envie de danser, ni de prendre du bon temps. Elle est juste là pour détruire des gens« .
A ce moment, je peux dire en toute honnêteté que j’aurais plutôt tenté l’ascension de l’Everest que de faire les 3 mètres qui nous séparaient.
Mais il y avait un de mes amis qui regardait lui aussi, sans être intimidé. Sa colère montait. Comme moi, il était jeune, un peu gauche, et habillé tout à fait conventionnellement par rapport aux coqs du lieu. Mais alors que mes yeux reflétaient la terreur de l’adolescent, les siens se rétrécissaient en deux fentes à la vue de la Parade Sans Fin des Damnés vers le hachoir à viande.
Finalement, il en eut assez. Comment j’ai compris ça ? Eh bien, il a jeté un oeil vers ses pieds, et a murmuré « Assez maintenant! » à travers sa mâchoire serrée. C’était l’indice.
Il a jeté à terre sa serviette, pris une gorgée de son verre, et fit le tour de notre table, direction La Dame du Lac. Je me souviens que j’ai presque aggripé ses jambes, comme un soldat confédéré suppliant un camarade de ne pas avancer vers le feu faucheur descendant de Cemetery Ridge. « Non Jim, n’y va pas » j’imaginais « Personne ne peut prendre cette colline. Essayer, c’est mourir« .
Il s’est placé derrière elle, et je n’en ai pas cru mes yeux, /il lui a tapé sur l’épaule/. J’ai couvert mes yeux avec mes mains. Elle a pris son temps pour se tourner vers lui. Elle l’a dévisagé, le vin blanc dans ses mains de la même teinte que ses jeux, et ses yeux bleus froids le balayant du bas vers le haut, ses chaussures décrépies, son pantalon chiffonné, sa chemise à peu près okay, jusqu’à le regarder droit dans les yeux. Elle ne disait rien.
– voulez vous dancer ?
Instantanément:
– non, je ne veux pas, ce que je voudrais c’est que tu ailles voir ailleurs.
Elle s’est retournée sans un autre mot, et a trempé ses lèvres dans son vin. J’ai pu entendre quelques ricanements derrière moi.
Jim s’est remis en route, mais au lieu de revenir dans le Cercle des Défaits, il s’est mis en face de sa petite table à cocktail. Non, Jim, noooonnnnn!. Et il s’est penché en avant, à quelques centimètres de son visage. Et il lui a dit quelque qui sautait aux yeux, à un tel point que cela est inscrit dans mon cerveau atrophié et que jamais au grand jamais je ne l’oublierai. Il a dit:
« écoute Princesse, je viens juste de raccrocher le téléphone. Il semble que le cheval du Prince Charmant a perdu un fer, et il sera un poil en retard ce soir. Maintenant pourquoi au lieu de montrer à tout le monde à quel point tu te sens seule, tu ne poserais pas ton verre et viendrait danser avec moi ? »
Elle l’a dévisagé un moment. Et elle s’est mise à sourire. Et ensuite elle a fait exactement ça: danser.
Nous sommes partis environ une heure après. Jim et la Vision avaient dansé tous les deux une dizaine de minute. Il n’y avait plus de raison de rester après un tel show.
La prochaine fois que vous regarderez la lune, imaginez vous qu’il y a des empreintes de pas là haut. Des empreintes et aussi des traces de pneus. Et trois voitures électriques, et une balle de golf.
Pourquoi sont elles là haut ? Parce qu’on a décidé d’aller sur la Lune, voilà pourquoi! Quelle pensée typiquement arrogante, unilatéralement Américaine! Et c’était sacrément bon, et cette empreinte de pas dont vous connaissez tous la photo, sera toujours là , inchangée, dans un million d’années. Dans 10 millions d’années, les contours de l’empreinte s’adouciront peut-être un peu sur les bords. Mais dans un milliard d’années, à un millier de millions d’été d’aujourd’hui, elle sera toujours là , à côté d’une petite pyramide d’alumium et d’or dégradée lentement par le rayonnement solaire constant et les collisions de micrométéorites.
Dans 5 milliards d’années environ, le Soleil brulera tout l’hydrogène, et commencera à brûler de l’hélium. A ce moment, il grossira, englobant Mercure, Venus, alors qu’il entrera dans sa phase de Géante Rouge. Les forêts seront réduites en cendres, les océans s’évaporeront, et seront engloutis dans l’espace avec toute l’atmosphère. La vie sera éteinte depuis bien longtemps.
Mais sur la Lune, il restera six morceaux de tissu coloré. Des bandes rouges et blanches s’élevant au dessus du sol gris lunaire; peut-être une ou deux étoiles sur un fond bleu alors que le Soleil aura déjà réclamé la Terre. Très probablement, ce seront là les derniers vestiges, monuements préservés de notre présence en tant qu’espère à la face de la troisième planète, maintenant consumée dans le feu solaire.
Eventuellement, ils bruleront aussi. Le soleil se contractera en naine blanche, le système solaire proche réduit à l’état de cendres noires, les planètes externes en astres rabougris et froids. Peut-être d’ici 15 milliards d’années, dans un temps aussi lointain que nous le somme du début de l’Univers, il n’y aura plus rien ici qu’une naine blanche consumée à l’extrême et froide.
Mais quelque part ailleurs, quelque part, il y aura toujours quatre morceaux d’aluminium et de titane méconnaissables, leurs noms rappelant l’état d’esprit dans lequel ils furent jetés vers l’abîme: Pioneer, et Voyager. Et le jour avant la fin de l’Univers, vous pourrez toujours relier les points et les bandes et lire dans cet ancien langage, fruit d’une ancienne course dans un lointain passé, quand les étoiles étaient jeunes et pleines de vie, les mots suivants: UNITED STATES OF AMERICA.
Il y a au moins 5 nations sur Terre qui ont les capacités techniques, sans compter l’argent, de faire quelque chose d’aussi grand et noble et surtout d’immortel que cela. Pourtant, une seule l’a fait. Pourquoi nous ? Pourquoi pas eux ?
La confiance. Voilà pourquoi.
Nous formons une nation forte. Nous ferions plutôt de l’être, car nous portons les gènes et la mythologie des individus les plus confiants de la planète, des gens qui refusaient l’oppression, la persécution, l’esclavage en prenant leur chance dans un terre qui leur était inconnue, à part peut-être dans leurs rêves. Nous sommes venus de tous les pays du monde, du libre et prospère comme de l’enfer le plus noir. Chaque immigrant, des Indiens traversant le Bering, de ceux d’Ellis Island ou Los Angeles Airport (LAX), a fait preuve d’optimisme et d’espoir pour un meilleur lendemain.
Et nous sommes une nation confiante. D’ailleurs, la qualité, plus que toute autre, qui est admiré par nos amis et ennemis est celle de notre optimisme, notre sens de l’espoir pour le futur. Ils nous blâment peut-être pour nos nombreux défauts, mais il est difficile de se quereller avec un optimiste qui est prêt à retrousser ses manches. Et quand nous, en tant que nation, décidons de faire quelque chose, c’est fait. Parfois, on échoue. On paye le prix, on répare, on avance. Des pas sur la Lune.
L’optimisme et la confiance donnent des couleurs à tout ce que nous touchons, de nos films et notre musique à nos gratte ciel et téléscopes spatiaux. Comment expliquez autrement l’universalité de l’attractivité du Rêve Américain, sinon justement par son universalité: liberté, sécurité, prospérité, and un tas d’adjectifs qui peuvent être résumés dans cette phrase jamais évoquée dans un document politique: La poursuite du bonheur.
Il est difficile pour nous les Américains de mesurer l’effet que nous avons sur l’inconscient du monde, de comprendre la profondeur de la pénétration de la culture Américaine. Nous dominons politiquement, économiquement, militairement, scientifiquement, et culturellement comme jamais une autre nation ne l’a fait. Cette influence est invisible pour l’Américain moyen, car c’est simplement une extension des institutions qui lui sont familières. On ne pense rien de voir un MacDonald’s ou des posters de Matrixà Singapour, Kiev ou Rio de Janeiro.
Mais imaginez un paysage dans lequel, par exemple, la France aurait le même impact culturel sur nous: MacDonald’s racheté et remplacé par « Le Baguette », des longues files d’attente devant les multiplexes pour voir « Jules et Jean 2000« , des troupes françaises avançant sur l’autoroute Washington-Miami en longs convois, des chasseurs français volant de bases en bases françaises ici et là au milieu de ce qui était des terres agricoles, la télévision remplie de sitcoms doublés en anglais appelés « Mon Dieu! » et « Les Amis« , et partout dans les JT des reportages sur ce que le gouvernement français a décidé, et de quelle façon ça va nous affecter.
Okay, arrêtez l’expérience, car vous pouvez déjà sentir vos neurones souffrir! Mais c’est exactement cela l’effet qu’on a. Et il y a des forces, à part celles du terrorisme islamique, qui voudraient voir rien d’autre que les USA, confiants, déterminés, baisser d’un ton. Ou de deux. Ou de 20.
Ce sont des temps difficiles, psychologiquement, pour une personne qui aime l’Amérique. Difficiles, parce que, vraiment, on aimerait être aimés du reste du monde. Difficiles parce que nous savons dans nos coeurs que nous sommes un peuple bon, décent, qui ne sautent pas de joies à l’idée de répandre le sang de nos enfants et dépenser des trésors juste pour avoir un frisson haineux, pornographique, en voyant d’autres gens être réduits en morceaux.
Et pourtant, nous sommes accusés d’exactement ceci, et même pire. Des sondages disent que plus de 75% des anglais ou des français voient dans les USA le plus grand danger du monde, et cela nous choque profondément. « Non, c’est pas possible. Se peut-il vraiment qu’ils pensent ça ?« .
Certains le pensent. Beaucoup en fait.
Une partie de cette émotion est sincère, une vraie peur panique à la vue de notre succès inégalé, et nos erreurs passées. Une part résulte de la jalousie, pure et simple. Une part est due à la douleur, la douleur de la perte d’un passé glorieux. Une part résulte de la projection: quelle tentation cela doit être de posséder un tel pouvoir, surtout pour des pays avec des Histoires et de vrais emprires, de vrais gouverneurs, une vraie domination!
Une grande partie de cette émotion est dirigée envers notre morale, notre restreinte et notre isolation, notre désir de retourner à nos vies heureuses et tranquiles, et de tourner le dos à ce monde perdu dans la pensée que nous cherchons à le dominer, le posséder.
Les manifestants que nous avons vu récemment savent cela. Ils nous accusent d’être des nazis. Les gens de Santa Monica ou Berkely crient que l’on vit dans un Etat policier, pas mieux que celui d’Irak. Ils prétendent qu’on ne veut rien d’autre que le pétrole, une richesse dégoutante et accolent à notre action déterminée les pires motifs qu’ils peuvent imaginer: le profit brut. Mais aussi: racisme, culpabilité paternelle, soif de sang. La liste est interminable.
Comme les terroristes auxquels nous faisons aussi face en ces temps désespérement calmes, ces gens cherchent à nous attaquer là où nous sommes le plus vulnérable, et pour les masses anti-américaines, cela veut dire notre confiance. Ils savent aussi bien que nous que si nous étions vraiment les tueurs cruels assoifés de sang qu’ils décrivent ils seraient tous morts dans des fosses communes. Gandhi, après tout, a réussi à libérer l’Inde parce que sa stratégie non-violente était dirigée vers l’Angleterre, terre d’un peuple fondamentalement juste et humain. Aurait-il essayé avec Hitler ou Staline que l’on n’aurait jamais entendu parler de lui, car il aurait fait partie de la cohorte des millions sans-nom et sans visage emportées dans la nuit, et que l’on ne reverra jamais.
Sachant que nous sommes un peuple moral, sachant que ce que l’on veut par dessus tout est faire la chose juste, sachant que l’idée d’une invasion et de la guerre est détestable et désespérée à nos yeux, ils drigient leurs messages vers nos consciences et notre confiance, petits missiles à tête chercheuse de morale, tels que BUSH=HITLER, PAS DE SANG POUR LE PETROLE et DONNEZ UNE CHANCE A LA PAIX. Ces gens savent que la seule chose capable d’arrêter l’Amérique, c’est l’Amérique elle-même. C’est pour cela qu’ils attaquent notre confiance, de tant de façons différentes, de tous les côtés.
Est-ce que ça marche ?
Oui, ça marche.
Il y a beaucoup d’Américains avec des principes, patriotiques, qui sont opposés à la Bataille d’Irak. Au moins, j’assume qu’il y en a, parmi les lunatiques fêlés que nous avons vu dans les rues du monde ces derniers temps.
Je ne devrais pas être si dur avec ces gens, parce que beaucoup d’entre eux souhaitent clairement le bien. Incapable, ou peut-être n’ayant pas la volonté de regarder en face les faits historiques qui leur sont présentés, ils manifestent contre la guerre parce qu’ils ressentent la même sympathie pour le peuple irakien qu’ils ont ressenti pour le peuple viêtnamien. L’idée qu’une guerre courte et décisive puisse actuellement être une BONNE chose pour les Irakiens n’est pas quelque chose qui peut arriver à leurs esprits. Beaucoup de ces manifestants étaient dans le vrai il y a 30 ans. Mais aujourd’hui ils sont du côté des tyrans, violeurs, bourreaux et génocidaires. Apparement ils préfèrent ce côté que de changer d’avis.
Mais il y a une classe différente de manifestants que nous avons vu récemment, et ils n’ont pas les bonnes intentions des gens qui cherchent à éviter un bain de sang. Ce sont des manifestants comme « International ANSWER », subdivision du Parti des Travailleurs Mondial, soutenu par la Corée du Nord, et ces gens sont, pour employer un terme déjà usé, même nostalgique, rien d’autre que des cocos puants.
Vous pourriez penser que j’ai honte d’utiliser un tel cliché, tel que « cocos puants ». Non, je ne le suis pas. Je parle d’une philosophie qui a fait plus de 60 millions de morts, au travers d’exécutions, de famines organisées, goulags et autres Grand Bond en Avant. Ils nous ont attiré dans les pires batailles d’Asie, Afrique, d’Amérique du Sud, nous ont conduit à entamer durablement notre honneur national en menant des guerres brutales, et même poussés à soutenir des potentats locaux, des dictateurs qui n’avaient d’autres qualités rédemptrices que celle de leur promesse de stopper la contamination de cette maladie.
Comme les Fondamentalistes Islamistes, ils sont complètement sidérés par une idéologie fantasque qui promet la revanche et la révolution, et des récompenses auxquelles ils ne pourraient jamais prétendre sans travailler. En se cachant derrière Robin des Bois, ces gens veulent voler les riches et garder le butin pour eux.
Les Américains qui pensent qu’il est de leur devoir patriotique de manifester pour ce qu’ils pensent être une guerre injuste font à leur cause un mal incalculable en marchant aux cotés de ces menteurs incontinents. Ils ont raison de dire que tous ne sont pas anti-Américain, ou Marxistes, ou les deux. Mais peut-être peuvent-ils nous pardonner d’avoir cette impression, qu’un coup d’oeil à ces manifestants nous confirme.
Vous ne me croyez pas ? Ne me prenez pas au mot. Consultez notre agent secret, mon ami Russel Wardlow, aussi connu sous le nom de Méchant Monsieur Moutarde (http://meanmrmustard.net). C’est un homme qui en a, un conservateur à Berkeley qui tient ses informations de première main.
Si vous n’avez pas visité son site web, vous devriez aller à http://www.meanmrmustard.net/archives/000659.html#000659 . Lisez les banderoles des manifestants disant: « WELLSTONE A ETE ASSASSINE » et « SEULE LA REVOLUTION SOCIALISTE METTRA FIN AUX GUERRES IMPERIALISTES ». Ces gens ne manifestent pas contre la guerre en Irak. Ils sont directement intéressés dans la destruction à petit feu des USA. Ils savent qu’ils ne peuvent nous faire face de front. Ils n’en ont plus les moyens militaires, maintenant que l’arsenal de l’Union Soviétique retourne en poussière. Ils ne semblent pas non plus avoir de travail, et ne sont mêmes pas une force économique. Et partout où leurs opinions politiques ont été mises en pratique, le résultat a été spectaculaire: effondrement et ruine dans le meilleur des cas, tortures et génocides dans les pires.
Ce sont des échecs à la fois politique, économique, et culturel. Ce sont des perdants. Mais ils ont une arme secrète. Sil ils ne peuvent nous attaquer de front, à la lumière du jour, alors peut-être peuvent-ils éroder, flétrir, ruiner nos fondations morales, imperceptiblement, lentement. Et ils le font. Et ça marche.
Si notre propre peuple peut confondre le Président des Etats Unis avec Adolf Hitler, si nous pouvons croire que les USA sont la source de toute la misère du monde, que nous nous détestons ainsi que notre Histoire, et que nous nous attendons à être aimés pour cela, si la certitude et la confiance peuvent être raillées comme ridicules anachronismes, si nos institutions peuvent être foulées aux pieds, notre drapeau brûlé, et notre éthique attaquée, si tout cela peut se produire en public, alors nous l’acceptons simplement, alors il y a effectivement quelque chose de très mauvais dans nos fondations, et nous devrions au plus vite y prêter attention, pendant qu’on peut encore sauver la maison.
Mais je vais vous dire un truc. Je suis content qu’ils manifestent. Je suis même heureux qu’ils le fassent au grand jour, dans les rues, agitant des signes tels que « LE 11 SEPTEMBRE EST L OEUVRE DE LA CIA ». Comme les attaques du 11 Septembre, ils nous ouvrent les yeux sur une menace que l’on a ignorée pendant 30 ans.
Ces gens ont lancé un assaut frontal coordonné sur notre confiance, qui est le moteur de notre grandeur, de notre succès, de notre force.
Nous devons les battre. Notre survie en tant que nation, en tant qu’idéal de nation, est l’enjeu de cette bataille. Parce que beaucoup de manifestants marchant dans les rues étaient simplement réduits au silence quand on les confrontait à l’idée que nous n’avons pas mis Saddam au pouvoir, que des étudiants gauchistes comme moi mettaient des autocollants « SUPPORTEZ L’EFFORT DE GUERRE IRAKIEN », supportant Saddam dans sa lutte contre les Mollahs Fous d’Iran, que nous n’avons pas de desseins pour le pétrole irakien, que nous n’entrerons pas dans Baghdad en conquérants mais en libérateurs, et que les mensonges et tromperies Chomskystes mêlées à des demi-vérités qu’ils érigent en vision en papier mâché de l’Histoire ne tient pas la route face aux faits et à l’Histoire.
Nous pouvons argumenter sur ces points jusqu’à ce que nous soyons verts de rage. Mais la façon la plus simple de convaincre les gens est peut-être de leur dire de demander à un Polonais, un Cubain, ou Cambodgien ce que c’est que de vivre dans cette Amérique corrompue. Ils devraient peut-être poser ce genre de questions derrière une vitre blindée parce que les réactions de réfugiés qui ont connu la vraie misère, l’oppression, est généralement explosive, un déferlement de rage, de fureur à l’insulte qui leur est faite.
Parce que c’est une insulte. Ces gens ont perdu leur liberté, leur propriété, des membres de leurs familles, à une vraie tyrannie, de vrais assassins, une vraie répression. Ils ont vécu dans de vrais Etats policiers. Il n’y a rien de réthorique dans les bastonnades qu’ils ont enduré. Et d’avoir un étudiant Américain, suffisant, moralement aveugle, leur dire que ce qu’ils vivent ici est pareil que ce qu’ils ont quitté est pour eux une insulte mortelle à leur douleur et à celle de leurs biens-aimés disparus.
Je souhaitais que ces anti-américains Américains crédules, aillent vivre dans un pays tel que l’Irak, Cuba, ou la Pologne d’avant sa libération, et pas en tant que célébrités baladées pour la propagande, mais en tant que citoyen lambda. Mais cela était cruel de ma part, parce que vraisemblablement on n’aurait plus plus jamais revu aucun d’entre eux. Alors je fais un souhait différent. Je voudrais maintenant qu’ils passent une soirée en tête à tête avec des gens qui ont risqué leur vie pour s’échapper d’une telle brutalité, pour voir la profondeur de l’émotion et de la colère que les mensonges font monter en eux.
Alors, à vous les indécis, ou ceux contre la guerre de Libération de l’Irak, qui prétendent que le Peuple a parlé pendant les manifestations, j’ai une seule question pour vous:
pendant ces manifestations, où étaient les Irakiens ? Il y a des dizaines de milliers d’entre eux qui habitent ici et à l’étranger. A priori, ils sont passionément pour l’intervention pour libérer leurs compatriotes et leurs familles. Si votre théorie est correcte, ils seraient les voix les plus fortes pour appeler à la paix et un retrait Américain.
Alors je vous le demande encore: Où sont les irakiens ?
Avant, pendant, et après que j’ai écrit sur le besoin d’une intervention militaire en Irak, j’étais consumé par le doute. Après réception de beaucoup de lettres me disant que ce que j’avais écrit leur avait fait changer d’avis, les avaient rendu favorables à une intervention militaire, j’ai passé une autre journée entière me demander: et si j’avais tort ? Et si les manifestants avaient raison ? Et si c’était nous les meurtriers méchants, aveugles, cupides qu’ils décrivent ?
Ce n’est pas un sentiment agréable. Mais il est nécessaire.
Nous savons pourquoi nous nous battons. Mais parce que nous avons une morale, une conscience, une confiance, pour les sauvegarder, nous devons nous poser cette question: est ce que nos valeurs valent la peine d’être défendues ?
Il y a peu, le journal français Le Monde mettait en couverture une photo d’un cimetière US en Normandie. Sur la une il y avait une sorte de lettre ouverte à l’Amérique. C’était une tentative pour comprendre la profondeur de nos sentiments après le 11 Septembre. Une phrase était particulièrement mémorable.
Ce quotidien français, écrivait: « les masses françaises, comme d’habitude, n’ont absolument rien compris« . Il continuait ensuite en expliquant que même les intellectuels ne pouvaient comprendre pourquoi nous sommes si déterminés à renverser Saddam que dans le même article ils nommaient « Saddam le dictateur sanguinaire« .
Je prendrai le lot de consolation: Pourquoi êtes vous déterminés à renverser un dictateur sanguinaire ? J’ai une réponse facile, en deux parties, à cette question:
1. Il est sanguinaire
2. C’est un dictateur.
Mais revenons à la première phrase. Laissons l’autre de côté un moment.
Y a-t-il aucune limite au mépris de son propre peuple dans cette seule phrase ?
Parce que cela, plus que tout, est ce qui divise le Vieux Monde et le Nouveau: notre choquante, inexplicable et simpliste croyance dans le peuple.
Ils adorent se moquer des mécanismes de notre démocratie (aheum aheum, collège électoral), mais la vraie foi, la vraie confiance dans le peuple est quelque chose que les socialistes européens ne peuvent pas comprendre. La tâche des masses est de payer des taxes et de supporter l’Etat. Les masses, comme d’habitude, ne comprennent absolument rien. Nous, les éduqués, les lecteurs de Sartre, astiqués, effrayés par la sueur, l’élite, nous ferons toute l’analyse.
Ils pensent qu’une commission du Plan à Paris, composées de bureaucrates incompétents, paresseux, ignorants, en sait plus sur comment faire fonctionner une station service que la personne qui tient la station service.
C’est cette philosophie qui voit dans notre expérience du Marché Libre et de la Loi du Peuple comme une menace intolérable à leur longue histoire d’élite dirigeante.
Comment vous sentez vous ? Est-ce que notre philosophie culturelle, comme le communisme, est une recette pour l’échec programmé ? A-t-il engendré la prospérité pour les aristocrates, les dictateurs dans les paradis socialistes où elle a été employée ? Ou a-t-elle généré d’immenses richesses, libéré les corps et les esprits de millions de personnes, et procuré une certaine sécurité, liberté et prospérité jamais égalées dans l’histoire de l’Humanité ? Les sociétés sont des expériences. L’Histoire constitue les données.
Je ne suis pas férocement fier d’être Américain à cause de mon éducation, ou d’un accident génétique. Je lis. Je réfléchis. Je prononce mes propres jugements. Je base ce sentiment sur des preuves. Si je vivais ailleurs, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vivre ici. Comment je sais ça ? Eh bien, parce que si un jour il existe une société qui est plus libre, plus juste, plus morale; qui soit aussi plus forte, plus intelligente, plus accueillante, et plus généreuse; qui fasse preuve de plus de passion, qui laisse à tous des opportunités, qui soit bâtie sur des mythes plus puissants, avec un peuple meilleur, alors je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aller là -bas et m’y établir, moi et ma descendance.
Toutefois, mes valises ne sont pas bouclées, ma voiture est au garage, et je ne retiens pas mon souffle.
Malgré nos défauts manifestes, je suis confiant dans le fait que le Rêve Américain soit le plus beau réalisé à ce jour, en tant qu’espèce. Bien sûr, vous pouvez ne pas être d’accord. Et c’est aussi l’un des petits bénéfices de notre mode de vie.
Un ou deux après avoir pris cette leçon de confiance au nightclub, je me suis retrouvé sur la scène du théâtre de Gainsville. J’accompagnais ma petite amie qui prétendait à un rôle. Comme ils manquaient d’hommes pour l’audition, le staff m’a demandé de donner la réplique aux filles. Je lisais juste à partir du livre.
J’ai eu le rôle principal, et mon amie n’a rien eu, et on s’est séparés très peu de temps après.
Quoiqu’il en soit, j’étais là , dans ma seule et unique prestation théâtrale sur scène, jouant Tony Kirby dans You can’t take it with you, qui, pure coïncidence, était la première que j’ai vue et aussi l’une des meilleures comédies américaines de tous les temps.
Nous étions au début de Novembre 1980, pendant ma seconde année à l’Université de Floride. Alors qu’on passait nos costumes et qu’on se maquillait, on montait nos plans habituels pour sortir prendre une bière après la représentation, et peut-être qu’on regarderait aussi les résultats des élections présidentielles.
Juste avant l’entrée en scène, une femme est apparue sanglotant hystériquement dans les loges. J’aimerais fabuler, mais ce n’est pas le cas
–Reagan a gagné! Il a gagné! Mon Dieu, on va tous mourir!
–Hé, non relax, c’est pas possible. Les sondages sont parus il y a quelques minutes à peine, et c’est à peine sur la Côte Est—
–Il a gagné je vous dis! Carter l’a reconnu! Oh mon Dieu, il va y avoir une guerre nucléaire
Même à ce moment là , au sommet -désolé- de la profondeur de ma réflexion gauchiste, je pensais que c’était quand même tiré par les cheveux. Je n’aimais pas Reagan, certes. D’ailleurs, je ne pouvais pas le supporter. Je le trouvais vieux, froissé par le temps, arriéré, et complètement à côté de la plaque avec son patriotisme rétro et son permanent sourire imbécile.
Vous voyez, j’avais 20 ans. On formait une toute nouvelle génération. Les lois de la physique ne s’appliquent pas aux gens de 20 ans, encore moins les leçons de l’Histoire.
J’ignorais tout. Ce que je savais de la vie en Union Soviétique, je l’avais appris de mes professeurs de sociologie qui avaient eux-mêmes vécu dans le même confort avec la même liberté que moi. J’étais un idiot. Eux aussi. Ils auraient du savoir. C’est pour cela qu’ils touchent un salaire.
Peu après ça, j’ai rencontré un ami qui, plus que quiconque, m’a poussé à écrire sérieusement. C’était un Bulgare, poète et réfugié, un homme qui avait risqué sa vie en se glissant au travers de frontières, se cachant dans les champs, trompant la vigilance des gardes qui avaient ordre de le tirer à vue. Et cet homme était un intellectuel, l’un de leurs plus brillants. Il était une victime privilégiée, avec accès aux bons appartements, les magasins achalandés, et il avait même droit aux livres et magazines occidentaux. Et c’était ça l’erreur à ne pas commettre, vous comprenez ? Il savait ce que la vie à l’Ouest était. Et il a risqué sa vie – sa seule vie- pour venir ici.
C’est avec lui que j’ai démonté les doutes et les suspicions que j’avais à propos de mon pays, pensées placées là par mon sens égoïste de la rébellion contre mes parents et par des professeurs avec une liste d’échecs personnels, des yeux aveuglés par l’amertume et le dégoût. C’est avec lui que j’ai appris, de première main, ce que la vie dans un vrai Etat policier signifie pour quelqu’un qui portait sur son visage la peur, la colère, le mépris à chaque fois qu’il parlait de son pays natal; sa patrie qu’il considérait comme un laboratoire de la misère humaine où même les actes les plus insignifiants – voyager, acheter de la nourriture -, étaient tournés en des milliers de leçons de brutalité et d’humiliation.
On s’est battus contre cette philosophie. On a gagné ?
Eh bien, les Soviétiques sont finis. Et comme on vient de le voir récemment, la mémoire de ces nations libérées de leurs chaînes n’a pas disparu aussi vite que celle de nos prétendus « alliés ». Ces nations récemment libérées d’Europe de l’Est respectent et admirent l’Amérique parce que nous nous sommes élevés contre la tyrannie – et avoir la mémoire toute fraîche de la tyrannie dans vos esprits ça vous aide à vous rendre compte.
D’un autre côté, ces idées anti-Américaines, et leurs concepteurs, n’ont pas dispaures. Elles ont même prospéré et se sont répandues dans les universités, sans effort pour leur faire contrepoids, et laisser faire le marché des idées et le débat vigoureux. La vague d’auto-détestation, de mensonges s’est levée bien haute, bien plus haute que tout ce que j’ai pu connaître au début des années 80. Cette bataille est toujours en cours. Et nous ne gagnons pas. En fait, on est même en grande difficulté.
J’ai remarqué aussi qu’en même temps que ces fractions radicales gagnaient du terrain dans nos universités, notre vision devenait de plus en plus timorée, nos ambitions revues à la baisse, et nos espoirs moins nobles et dignes d’efforts. Dans les années 60, pendant la course à la Lune, les scientifiques de la NASA chuchotaient: « Saturn dans les années 70!« . Eh bien, pourquoi pas ? La vision et la confiance faisaient partie de notre monde en ce temps là . Je me rappelle en regardant « 2001: L’odyssée de l’espace« . Quand il est sorti en salles en 1968, j’ai pensé: « Putain! Dans 30 ans c’est tout ce qu’on pourra faire ? Une station spatiale de 200 personnes en orbite, une navette régulière de la Pan Am et un seul vaisseau vers Jupiter ?« .
Enfant de la génération « Apollo » pris dans le rush des idées devant réalité, avec les rêves les plus fous prenant vie à la télévision -couleur-, je pensais que « 2001: L’odyssée de l’espace » était bien trop conservateur. Maintenant on y est, deux ans après cette date mythique. Voilà plus de 30 ans qu’on a posé le pied sur la Lune. Nous avons trois hommes dans des gros tubes en orbite. Et c’est à peu près tout.
Mais on a des jeans délavés à l’acide et la réal-TV.
Qu’a-t-on fait de nos rêves ? Dans sa fameuse allocution « Moon message », le Président Kennedy disait: Nous avons choisi d’aller sur la Lune. Nous avons choisi de le faire pendant cette décennie et de faire d’autres choses; non pas parce qu’elles sont faciles, mais parce qu’elles sont dures.
Parce qu’elles sont dures. Qu’est-il arrivé à cette voix puissante, confiante ? Qu’est-il arrivé à cette vision, cette capacité à voir à nos pieds quelque chose d’invisible aux autres, loins à l’horizon ? Où est notre foi dans une nation qui à la différence de toute autre peut faire de grands rêves, souder et riveter ensemble les projets les plus audacieux, et au sens figuré, aller où personne d’autre n’est jamais allé (where no man has gone before, phrase clé de la série Star Trek) ?
Qui accomplira ces rêves ? Si nous nous retirons du business des idées, quand verrons nous des choses telles que l’alunissage ? Et par qui ? Les chinois en 2011 ? Les brésiliens en 2054 ? Qui ? Quand ?
Le temps renvoie toutes ces choses dans le passé. Et nous, en tant que peuple, nous avons à prendre: on va de l’avant, on écrit de nouvelles pages, on continue de remonter le courant, ou on s’arrête, on se cale devant nos PlayStations et nos 215 chaînes cablées et on laisse quelqu’un d’autre s’en charger ? Peut-être que personne ne le fera. Peut-être personne n’a suffisamment de confiance pour ne serait-ce qu’essayer, et encore moins pour réussir. Pet-être que le sommet de l’ingéniosité humaine a été atteinte le 20 Juillet 1969, et que après cela tout n’a été qu’une longue et lente descente vers le tribalisme et la superstition.
Personnellement, je refuse de le croire. Je suis confiant dans le fait que ça ne se passera pas comme ça. Je sais au fond de mon coeur, et vous aussi, que nous avons la capacité de toujours nous renouveler. Les temps dangereux vont passer, et alors, peut-être, nous pourrons fondre nos chars et nos canons et en faire des moteurs à plasma et des réservoirs de carburant. Saturne dans les années 70 est une occasion manquée. Saturne en 2017, pas encore. Et il y a beaucoup, beaucoup d’autres challenges, plus difficiles, plus audacieux, plus magnifiques que nous pouvons accomplir quand notre confiance et notre vision sont à leur zénith.
On peut tout faire. Tout.
La floraison des drapeaux Américains après le 11 Septembre a choqué et horrifié beaucoup de ceux qui espéraient avec ferveur que de tels sentiments avaient disparu à la façon du programme Apollo. On a appris beaucoup en ce jour terrible. J’ai appris que notre fierté était là , sous la surface. Elle avait toujours été là .
Certaines personnes lisant ceci sont certainement trop jeunes pour se souvenir de l’Amérique de la fin des 70’s. Alunissage ? Ouais, on l’a fait. Nous revenions juste d’une guerre sans fin, amère. Nous avions vu des émeutes, des assassinats, l’inflation, la stagnation, et l’impotence internationale. La fonction présidentielle venait d’être entâchée par le scandale et la corruption, le mensonge et le camouflage, et semblait ne jamais pouvoir s’en remettre. Nous étions faibles, apeurés, inquiets et timides. Nous étions, en fait, comme moi dans ce nightclub, paralysé par la peur de l’échec. L’idée que nous pouvions réussir quelque chose de grand et noble avait le goût sucré de la nostalgie. Notre vision s’était envolée. Notre confiance mise en morceaux, dans des rizières, dans une bibliothèque de Dallas, dans la cuisine d’un hotel de LA, et dans un immeuble de Washington.
Et là est arrivé cet homme, cet ancien maitre nageur, et d’un coup, il avait une confiance d’airain pour dire quelque chose comme ceci:
Les Démocrates disent que les Etats Unis ont eu leurs jours au soleil, et que notre nation a passé son apogée. Ils attendent de vous que vous disiez à vos enfants que le peuple d’Amérique n’ont plus la volonté de faire face à leurs problèmes, que le futur sera fait de sacrifices et de peu d’espoir. Mes chers concitoyens, je rejette catégoriquement cette vision.
Et depuis, tout est reparti dans la bonne direction.
Des millins d’individus prenant leurs propres décisions au sein du marché libre, feront toujours mieux qu’une planification d’un gouvernement centralisé.
Exactement, Monsieur le Président. Et une autre:
Comment reconnaissez vous un communiste ? Eh bien, c’est quelqu’un qui a lu Marx et Lénine. Et comment vous reconnaissez un anti-communiste ? C’est quelqu’un qui a compris Marx et Lénine.
Génial. Franchement, je pensais que ce type était un idiot. Et si une seule fois dans ma vie je pouvais écrire une phrase aussi forte et précise, je serais furieusement content. Encore une:
Des quatre guerres dans ma vie, aucune n’est apparue parce que les USA étaient trop forts.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, je reste sans voix.
Shelby Foote, écrivant dans sa trilogie mémorable, La guerre de sécession, décrit le talent de Lincoln pour écrire et communiquer comme de la musique comme dans « et la musique de Lincoln retentit« .
Ronald Reagan avait cette musique. On peut l’entendre encore et encore, cette note pure de confiance, cette certitude que ce que l’on fait est juste.
Qui échouerait à voir la différence entre « Les masses, comme d’habitude, ne comprennent rien. » et cela:
« Toujours mettre en avant le peuple a été l’arme secrète de l’Amérique. C’est notre façon de garder vivant l’esprit de notre Révolution. Un esprit qui nous conduit à rêver et à tenter, à prendre de grands risques pour un avenir meilleur. »
Moi, je me battrai pour ça. Je me battrai pour cette idée de l’humanité. Je le ferai, avec l’aide de Dieu.
Et pour tous ceux qui aiment cette nation et son idéal, on pourrait comparer l’Amérique à cette vision:
Durant toute ma vie politique, j’ai parlé de cette ville rayonnante, mais je ne sais pas si j’ai vraiment bien communiqué ce que je voyais quand j’en parlais. Mais dans mon esprit elle était grande, fière, bâtie sur des fondations plus fortes que les océans, les vents, bénie, et animée d’un peuple de tous horizons vivant en paix et harmonie; une ville avec des ports libres, foyers de commerce et de créativité. Et si il devait y avoir des murs à cette ville, ces murs auraient des portes, et ces portes seraient grandes ouvertes à quiconque aurait le coeur et la volonté d’y vivre.
Après 200 années, deux siècles, elle est toujours debout, sur son socle de granit, et sa lumière a toujours rayonné, à travers toutes les tempêtes. Et elle est toujours un repère, un aimant pour tous ceux qui veulent la liberté, pour les pèlerins de toutes ces contrées perdues qui traversent les ténèbres, vers leur patrie.
Note aux inquiets: notre hymne dit: « Viens et prospère » et pas: « Allons les piller! »
J’étais l’un de ces pèlerins, faisant ma voie au travers des ténèbres de ma propre ignorance, vers cette patrie que nous partageons et chérissons plus que nos vies et celles de nos enfants. Je suis heureux d’être à la maison. Enfin.
Excusez moi, Ronald. Je n’avais aucune idée.
Et si cette Dame à la Torche lit ceci: envoie un email. Je passerai te rendre une visite.
Je voudrais remerci John Hawkins pour son inappréciable « Right Wings News » (http://www.rightwingnews.com), ainsi que toutes les citations de Ronald Reagan qui m’ont redonné courage dans les moments difficiles. Lisez les tous.
Ecrit par Bill Whittle
La version anglaise peut être trouvée à : Eject Eject Eject!
« il défend l’exception française,il est absolument hostile au libéralisme »le francais moyen ne l’ est-il pas?
L’Européen moyen a un surmoi marxiste.
Au fait,j’ai une question qui passionnera les gauchistes de Porto Alègre,qui sucitera tout un tas de débats houleux dont il ressortira les mots(dans le désordre)rapacité exploitation capitalistes neolibéralisme prolétariat pouvoirs publiques services publiques darwinisme social sauvage anti révolution état lutte travailleurs soir déterminisme :
Comment se fait-il que les Etats-Unis soient riches et l’Amérique latine pauvre alors que les Etats-Unis étaient un pays colonisé et que l’Amérique latine s’est décolonisée à la meme époque ???
Vous avez quelle est la nouvelle mode dans le campus universitaire pourri de Grenoble?
Coller des billets de couleur verte n’importe où avec l’inscription « The United States of Agression » et la photo de Bush sur le billet.
Il y a quelques semaines j’en avais aperçu un comme ça mais je m’étais dit que ce n’était qu’une plaisanterie passagère…
Mais rassurez-vous:c’est loin d’etre la seule plaisanterie non passagère…
« Comment se fait-il que les Etats-Unis soient riches et l’Amérique latine pauvre alors que les Etats-Unis étaient un pays colonisé et que l’Amérique latine s’est décolonisée à la meme époque ??? »
Parce qu’ils ont tué les peaux-rouges ?
:o)
Parce que les USA ont adopté une constitution libérale,contrairement aux pays d’Amérique latine(faut regarder la différence de niveau de vie entre les habitants du Mexique et des USA des 2 cotés de la frontière:LE CHOC!) .
D’ailleurs,avant le petit ralentissement passager actuel,les USA avaient une croissance de leur PIB SUPERIEURE à celle de l’Europe occidentale des 30 glorieuses(!) dont la croissance avait été tirée par la prospérité des USA et la reconstruction(et ralentie par le dirigisme),et une croissance du PIB/hab bien supérieure à celle de l’Europe occidentale des 30 glorieuses…
(!!!!!!!!!!!)
Pierre Lance,dans les 4 vérités,a posé un principe: »Une nation démocratique n’a le droit d’en bombarder une autre,si détestable que puisse etre le gouvernement de cette dernière,que si elle est réellement menacée elle-meme. »
Non content de nous dire qu’il a été contre l’intervention américaine instinctivement(c’est à dire sans réfléchir),voilà qu’il nous chante un principe absurde s’il est poussé jusqu’à sa dernière extrémité.
Imaginons un monarque qui décide,pour s’amuser, d’exterminer la totalité de sa population,un quart dans des chambres à gaz,un quart sur le bûcher,un quart par torture,un quart par famine…Puisque,comme nous le dit Pierre Lance,les démocraties ne doivent pas se méler militairement des problèmes politiques du monde,les USA suivent ce bon conseil et ne déclenchent pas de guerre.
En fait,ce principe est égoiste:puisque ce n’est pas notre pays qui a un problème,ça ne nous concerne pas,on n’en n’a rien à foutre,on ne fout rien…
« En fait,ce principe est égoiste:puisque ce n’est pas notre pays qui a un problème,ça ne nous concerne pas,on n’en n’a rien à foutre,on ne fout rien… »
Je suis tout à fait d’accord avec toi là dessus ! C’est une question de morale. La souveraineté doit s’effacer devant la préservation des libertés. Comme l’a d’ailleurs développé Madelin dans son essai « La loi du plus faible » aux éditions Robert Laffont.
Je sais, je suis barbant avec ce bouquin mais je fais ce que je veux avec mes cheveux ! :)
Décidément,Pierre Lance nous surprendra toujours:après avoir affirmé que l’Univers n’a ni début ni fin et qu’il est infini,après avoir fait sienne les thèses des écologistes,après avoir affirmé qu’il y a trop d’êtres humains sur Terre,après avoir affirmé que les êtres humains sonts divisés en races,après s’être vigoureusement opposé à l’intervention américaine contre l’Irak,après avoir fait preuve d’antiaméricanisme,après avoir prétendu que l’antiaméricanisme n’existe pas,après avoir avoué qu’il avait été contre la guerre en Irak « instinctivement »,voilà que dans le numéro des 4 vérités de cette semaine il nous parle des kabyles et se félicite de leur caractère aryen(!!)contrairement aux autres populations maghrébines!!!!!!!!!
Avant le commentaire dans lequel j’avais prouvé l’absurdité de la théorie de la demande,j’avais dit que le Japon avait fait 7 plans de relance depuis le début de la crise.En fait,il y en a eu au moins 11 !!!!!
Héhéhé…Quand on voit l’état actuel de l’économie japonaise,ça fait plutôt pleurer que rire…
Au fait, hier sur Europe 1, j’ai entendu le commentaire d’un journaliste : « Les ministres des finances se sont réunis et se sontentendus pour ne rien faire. » En gros ils se sont réunis pour refuser une « relance » keynésienne. Les méchants garçons !
A propos,j’entendais sur LCI il y a une semaine une analyse de la baisse du dollar.Ce serait les autorités monétaires américaines qui laisseraient baisser exprès le dollar(sic) afin d’embéter l’Europe.Le but de tout ça serait que Dusenberg baisse les taux d’intérêt dans la zone euro(re-sic).
Bref:c’était une explication typiquement française…
-La baisse d’une monnaie serait une bonne chose pour l’économie,car cela favoriserait l’exportation(aussi absurde que de dire que si mon voisin imprime des billets ça sera bon pour moi,mais bon,les économistes de nos jours ne sont pas très intelligents…Ah,Say,Turgot,le bon vieux temps…)
-La baisse des taux d’intérêts serait une bonne chose(Vive l’instant présent!….)
Il me semble que je suis un des rares à réfléchir sur Terre.Les « économistes » qui ont fait de longues années d’études à l’EducNat semblent avoir abandonné ce bon vieux procédé…
Au fait,dans « espoir immense provoqué par Reagan » je me suis un peu trompé:la croissance américaine d’avant la mini-stagnation actuelle etait « SEULEMENT » la même que celle de l’Europe occidentale des 30 glorieuses…!
J’ai dit « aussi absurde que de dire que si mon voisin imprime des billets ce sera bon pour moi ».
En fait,j’aurais dû plutôt dire que c’est aussi absurde que de dire que lorsqu’on perd de l’argent c’est une bonne chose,mais que c’est mauvais pour les autres!
La bétise simplifiée apparaît dans toute sa splendeur…
voilà l’avis d’un optimiste pour la croissance mondiale dans les mois à venir:
http://www.les4verites.com/les4verites/articles/399_052003a.htm
Il est vrai que ça ne ferait pas plaisir à certains,à qui la poursuite de la récession donnerait des arguments démagogiques.
Notre planète est en train de se transformer à une vitesse très importante.Mais d’où ce phénomène vient-il?
En réalité,au moment où la prospérité se diffuse dans l’ensemble du monde,la liberté fait des progrès considérables.La liberté,fondée sur la propriété,se charge de diffuser l’économie capitaliste sur toute la surface du globe.L’origine du système capitaliste et du modèle occidental se trouve en Grèce antique,au premier millénaire avant notre ère,au moment où se développaient la science, l’art, la philosophie…tout ceci dans le cadre de la liberté.Ce modèle libéral qui aujourd’hui se diffuse dans le monde entier sous le regard effrayé des antis et des alters,s’exporta ensuite dans une autre partie du continent européen:la péninsule italienne.Rome,après avoir dominé l’Italie,entreprit de porter la pax romana aux alentours du bassin méditerranéen.L’internationalisation des échanges n’est pas seulement un phénomène du vingt-et-unième siècle. Il avait débuté dès l’antiquité,d’abord entre les Mésopotamiens, Egyptiens, Phénitiens,etc…
Mais ce sont les Grecs qui ont inventé le modèle occidental,celui qui est redécouvert aujourd’hui depuis la chûte du Mur de Berlin qui coupa la planète en deux:d’un côté le monde libre,porteur de progrès; de l’autre la barbarie, les ténèbres du bolchevisme et du maoïsme,qui ont fait parvenir les nations dans lesquelles elles se sont installé à un niveau de fascisme jamais égalé dans l’histoire de l’humanité.
Lorsque l’Empire romain fut anéanti par les Huns, Wisigoths, Ostrogoths, et autres peuples primitifs, l’Occident perdit son caractère libéral.Le Moyen-Age se poursuivit jusqu’à la Renaîssance,où l’imprimerie permit de diffuser les textes anciens datant de l’Antiquité gréco-romaine.A partir de ce moment, les idées de liberté se développèrent à toute vitesse en Europe.En Angleterre,le roi Charles Ier tenta au XVIIème siècle de renforcer son pouvoir sur le modèle français.Cela lui coûta la vie.La Grande-Bretagne retrouva le modèle libéral gréco-romain. Cela avait déjà commencé dans l’Italie du Nord des XVème-XVIème siècles avec l’humanisme, la république de Venise, etc…
Mais au XVIIème siècle,le modèle libéral s’étendit sur toute la surface de la Grande-Bretagne.Cela eût un impact particulièrement important sur les intellectuels de l’époque,non encore atteints par le cancer marxiste « progressiste »,ainsi que les économistes libéraux, nouvelle espèce née au XVIIIème siècle,comme Turgot, les physiocrates…Les intellectuels furent français, un pays qui avait vu se développer un Etat fort, absolutiste, dirigiste, l’antithèse du modèle anglo-saxon.
Au XVIIIème siècle, les idées de liberté furent plus fortes que jamais elles ne l’avaient été auparavant.Cela déboucha en France sur la Révolution, qui ne put malheureusement se défaire des machoires du temps(comme dirait Marx), et sombra très vite dans le nationalisme, le dirigisme et la fascisme…
Mais les idées de liberté n’avaient pas disparu.Elles s’étaient largement diffusées,et surtout dans une colonie britannique.Cette colonie se révolta au nom de la Liberté. Elle devint un modèle pour les peuples européens, mais aussi pour l’ensemble du continent américain.La mondialisation libérale commença.
De plus,la modèle libéral britannique du XVIIIème siècle, qui fascinait les Philosophes des Lumières français, créa la Révolution industrielle,tandis que la France sombrait dans le corporatisme.Au XXème siècle,les anglo-américains sauvèrent le vieux continent de l’idéologie dans laquelle il s’était jeté.
Bref.Tout ça pour dire aux communistes de base que le néolibéralisme triomphant sur la planète Terre n’est pas un accident de l’Histoire.Il EST le modèle occidental.Tous ceux qui défilent actuellement pour maintenir le système fasciste des retraites sont du côté de Hitler,Staline et Ben Laden.Ils brandissent le Drapeau Rouge.C’est le drapeau anti-occidental.C’est le drapeau de la Barbarie,la bararie la plus extrème.
Je crois que j’ai compri,en relisant les textes de Frederich Nietzsche de mes cours de philosophie de terminale,quel était le sens de la philosophie de Nietzsche:obtenir que l’humanité se surpasse en affranchissant l’Individu des valeurs serviles que la société occidentale a accumulé au fil des siècles(christianisme, nationalisme ,militarisme, travail, morale, pitié, ressentiment, dépendance face à la société).
« Il ne manque pas de gens au monde qui ne comprennent pas, ou qui prétendent ne pas comprendre quel est l’enjeu entre le communisme et le monde libre.Qu’ils viennent à Berlin. »
J.F.Kennedy
cher monsieur whittle dans votre article vous soutenez que les etats unis sont une nation bonne decente et qui veut etre aimes du reste du monde puis je vous suggerez de relire l’histoire de votre pays de ses 50 dernieres annees et vous constaterez que vous n’etes pas vierge de tout reproche
en effet je pense qu’il est utile de rappeler un certain nombre de fait comme le renversement du populaire premier ministre iranien et de son remplacement par le shah d’iran par la cia de meme que l’assassinat d’allende elu democratiquement et remplace par pinochet sans parlez de panama du nicaragua et si je me souviens bien de la trahison faite a l’irak durant la guerre iran irak un autre points qui m’enerve sont les insultes subies pendant des mois du fait de notre non soutien a la guerre irakienne au motif d’arme de destruction massive qui n’existe pas le pentagone l’a avoue lui memeainsi on se pose la queston de savoir pourquooi la guerre et un mot vient a l’esprit le PETROLE au fait nous n’avons pas oubliez le 6 juin 44 mais vous vous avez oubliez la guerre d’independance et les soldats français mort pour vous liberez des anglais encore une chose la premiere democratie ne fut pas les usa mais athenes dans la »vieille europe » a mon avis personnel la guerre d’irak va vous valoir un malheurex second 11 septembre qui va encore tuer des innocents mais si cela arrive il ne faudra pas vous posez la question pourquoi
en esperant une reponse de votre part sur ce meme site au revoir
C’est amusant, je retrouve ce type de discours chez tous les anti américains. Un exemple :
http://clefdroit.free.fr/Derives.doc
Sur Allende, toujours les mêmes poncifs. Le seul problème est qu’il a avoué lui-même être un admirateur des régimes communistes. Et ses mesures, et sa politique en général, n’étaient guère « convaincantes ».
« En Amérique Latine, l’antiaméricanisme est organiquement lié à l’histoire de ce sous-continent. Il y sert de fantasme compensatoire à l’échec relatif de l’Amérique du Sud par rapport à l’Amérique du Nord. » Jean-François Revel.
Plus intéressant, les propos du penseur vénézuélien Carlos Rangel : « C’est, pour les Latino-Américains un scandale insupportable qu’une poignée d’Anglo-Saxons, arrivés dans l’hémisphère beaucoup plus tard que les Espagnols et dans un climat si rude qu’il s’en fallut de peu qu’aucun ne survive aux premiers hivers, soient devenus la première puissance du monde[…] C’est pourquoi, tout en sachant que c’est faux, chaque dirigeant politique, chaque intellectuel latino-américain est obligé de dire que tous nos maux trouvent leurs explications dans l’impérialisme nord-américain. »
« la trahison faite a l’irak durant la guerre iran irak »
Soit la victoire de Saddam Hussein, soit la victoire des fondamentalistes. Les USA ont choisi le match nul pour que ces 2 forces s’annulent. C’était le bon choix.
« au motif d’arme de destruction massive qui n’existe pas le pentagone l’a avoue lui meme »
1ère nouvelle. Tu as des sources ? Parce que là faudrait les prévenir qu’ils savent déjà qu’il n’y en a pas.
« memeainsi on se pose la queston de savoir pourquooi la guerre et un mot vient a l’esprit le PETROLE »
Quel talent ! Quelle révélation ! Et tu en as d’autres des comme ça ? Parce que nous avons déjà démontré l’ineptie de cette approche par des chiffres et des raisonnements, pas par des lieux communs. De plus, je te conseille de LIRE, car même ceux qui, de bonne foi, s’opposaient à cette guerre ne croient pas au prétexte du pétrole. En te renseignant un peu, en LISANT, tu constateras une nouvelle politique internationale des USA, bien plus complexe que la recherche de cette source d’énergie.
« mais vous vous avez oubliez la guerre d’independance et les soldats français mort pour vous liberez des anglais »
Personnellement, ça risque pas de m’arriver car à Brest il y a un monument offert par les USA à la France pour le soutien, au cours des années 1780, de la France aux USA. D’ailleurs, la Déclaration de Virginie influença aussi bien les USA que la Déclaration des Droits de l’Homme. Donc en aidant les USA, la France s’est elle-même aidée en somme.
Ce que nous reprochons principalement à la France, ce n’est pas de refuser d’aller en Irak se battre, c’est d’avoir fait un blocage total contre les USA, avec un déchainement médiatique en France, proprement insultant et antérieur à la « riposte » américaine (freedom fries…).
Ton intervention sur le 11 septembre est à vomir. De plus, cela permet de constater que tu ne lis pas ou que tu te contentes des livres d’Eric Laurent ou Jean Guisnel. Le 11 septembre n’est pas une simple attaque des USA, c’est l’attaque du modèle occidental dans sa représentation : les libertés, la démocratie, la richesse (grâce à l’adoption du capitalisme et du progrès technique et philosophique)… Ton propos est tout simplement abject. La libération d’un peuple du joug d’un dictateur vaut des milliers de morts chez le libérateur ? Donc pour toi, il vaut mieux s’accomoder des dictatures ? Tu méconnais totalement le monde arabe mon pauvre. Il est complètement usé par les dictatures et la pauvreté, issue de ces régimes totalitaires. Les arabes ne veulent pas détruire les USA, ils veulent la liberté. Vas-tu la leur refuser ? Pas moi. Es-tu de ceux qui pensent qu’ils ne sont pas prêts pour la démocratie ? Pas moi, ils n’attendent que ça. Ton propos est raciste. Il revient à ça : « Les arabes vont t’exploser ta tronche avec des boeings. Laisse-les dans leurs dictatures, ils sont pas assez intelligents pour être libres ! ». Car, enfin, quelle alternative proposez-vous, vous les anti-guerre en Irak ?
« encore une chose la premiere democratie ne fut pas les usa mais athenes dans la »vieille europe » »
Les USA sont la plus ancienne démocratie encore en activité. Athènes n’était pas une démocratie dans le sens moderne du terme. Là encore, un peu de lecture s’impose. Et un peu de droit constitutionnel aussi.
La bourse française a progressé de 3% depuis le début de l’année,tandis que la bourse américaine a progressé de 30%.
Apparement,la lutte pour saccager les valeurs occidentales et l’image des Etats-Unis dans le monde s’exerce aussi aux Etats-Unis,et même avant le 11 septembre et avant l’élection de George Walker Bush:
http://www.educweb.org/AlterFocus/Opinions/USA/index.htm
On dirait que Arnold Schwarzenegger a envie de marcher sur les traces de Ronald Reagan:il sera candidat au poste de gouverneur de Californie pour le Parti Républicain.
Et s’il allait jusqu’à la Maison Blanche?Sa musculature symboliserait bien la puissance de l’Amérique!!!(de plus,l’idéal d’ascention sociale se pourrait se disséminer dans le Tiers-monde…)
Schwarzy ne sera jamais président pour cette raison :
« Nul ne pourra être élu président s’il n’est citoyen de naissance, ou s’il n’est citoyen des États-Unis au moment de l’adoption de la présente Constitution, s’il n’a trente-cinq ans révolus et ne réside sur le territoire des Etats-Unis depuis quatorze ans. »
Source : http://clefdroit.free.fr/nouveau_fichier44.html
Et oui ! Je suis ma propre source :)
Rhhhaaahgggh…g h.. comme c’est frustrant!Il faudrait modifier cette puta+*µ| »Ã¹#¤@]^\&-g]}h=°! de constitution rien que pour que Shwarzenegger puisse devenir Président!!
(non je suis un peu sévère avec la Constitution qui,si elle avait été davantage respectée,aurait tout de même permit d’éviter la dérive de l’Etat fédéral vers un Etat-Providence à l’européenne à partir de Lyndon Johnson et même depuis Roosevelt…)
Voici le seul candidat à l’investiture du parti démocrate à défendre le libéralisme:
http://www.infinit.com/infos/lemonde/archives/2003/01/20030113-114723.html
http://www.joseph2004.org/
http://solidariteetprogres.online.fr/Campagne2004/breve02.html
Pour stopper la montée en flèche de l’anti-américanisme dans le monde entier,il doit être élu président.