Il se passe tellement de choses qu’il est impossible de parler de tout… en voilà quelques-unes qui m’avaient échappées. Les titres ci-dessous sont issus du 20 Minutes du 10 Mars, page 13 (économie).
265.000 chômeurs exclus
Alors c’est ça le super régime protecteur de l’Etat providence ? Les règles changent, les « assurés » ne bénéficient plus de rien. Vous cotisez un jour, et quand vous avez un pépin, pas de bol vous avez rien.
Imaginez vous maintenant les retraites. C’est la même chose en préparation. D’ailleurs c’est démographiquement et économiquement inéluctable. Et vous n’aurez rien à dire. Vous avez un contrat signé avec l’Etat ? Non ? Voilà bien une différence essentielle avec les vilains assureurs privés. Ils s’engagent, eux. L’Etat, lui, ne fait que promettre.
Altadis confirme son plan social
Altadis kezako ? C’est un cigarettier. Oh, surprise! Un fabricant de cigarettes en France licencie ? Non, comment se fait-il ? Les taxes prohibitives sur le tabac, qui doivent maintenant représenter 80% du prix du paquet comme pour l’essence, font de nouvelles victimes.
Qui ira se soucier de leur sort ? De toutes façons ils ne couteront pas bien cher à l’Etat, cf les nouvelles règles de l’ « assurance » chômage…
La vente d’alcool en Suède minée par le Danemark
Après le tabac, l’alcool. Dans les pays nordiques la consommation endémique d’alcool fait de réels ravages. En effet, dans les sociétés hyper-lisses et socialistes, sans parler de la météo, beaucoup de gens se réfugient dans l’alcool. En France on préfère les psychotropes divers, remboursés par la Sécurité Sociale, mais passons. Chacun sa came en quelque sorte. La notre est fournie par l’Etat.
Le gouvernement danois a baissé les taxes de 45% sur l’alcool récemment, tout simplement parce que les Danois préféraient se fournir en Allemagne (d’où, diront les thuriféraires du super Etat européen une nécessaire harmonisation). Conséquence: c’est maintenant les Suédois qui se fournissent au Danemark. Et un peu comme avec Altadis, la « contrebande » met sur le carreau des employés du monopole d’Etat de vente d’alcool en Suède.
Mêmes causes, mêmes effets, partout. C’est pourtant pas compliqué à comprendre, sauf pour les magiciens de l’Etat.
L’industrie du sport attaquée avant les JO
Typiquement français: des associations et des syndicats se préoccupent de l’éthique sociale des marques sportives. Je suppose qu’on va entendre parler de « sweatshop », de travail des enfants (qui sont bien contents de travailler à coudre des ballons plutôt qu’à fouiller les poubelles ou se prostituer), etc.
Le CIO (Comité International Olympique) ainsi est « sommé de se préoccuper de la qualité sociale » des produits griffés CIO, tandis que les distributeurs sont accusés de « favoriser des conditions de travail abusives en imposant des prix toujours plus bas et des délais de livraison toujours plus courts ».
Encore une fois c’est « j’me mêle de ce qui me regarde pas », alors que le tout implique des personnes consentantes, que les marques citées ont créé des richesses considérables et importé des méthodes de travail permettant ensuite à d’autres industries de naître etc. Le collectif des beuglards voudraient que tout arrive tout de suite tout cuit, comme si le développement avait lieu en un jour. Allez donc demander aux Africains s’ils sont contents d’être en marge des « délais de livraison raccourcis » et des « conditions de travail abusives ».
Toujours dans 20 Minutes du 10 Mars, page 3, une page consacrée aux « anti-pubs » dont le procès se déroulait ce jour là (et à ce jour je ne sais pas à quoi ils ont été ou non condamnés).
au pire la suppression de la publicité entraînerait une augmentation de 2% du prix du billet
Ca c’est le point de vue d’un « anti-pub ». C’est vrai que plutôt que de payer de sa poche en achetant tous les espaces publicitaires mis en vente par la RATP c’est plus simple de faire payer ses lubies par les autres. Quand il s’agit d’assumer, c’est toujours avec les moyens d’autrui.
D’après 20 Minutes, 3000 personnes auraient participé au moins une fois à une action « anti-pub ». Moi je pense que c’est bien plus que ça parce que tous les jours en prenant le courrier je jette 4 ou 5 prospectus et avec ma télécommande j’en évite encore plus tous les soirs. Dans le même temps, 75% des Franciliens n’approuvent pas les actions anti-pubs (sondage BVA pour la RATP, source 20 Minutes). Sauf que les « activistes » (moi j’appelle ça des vandales) ont droit aux honneurs médiatiques, au soutien des « intellectuels », des « féministes », et il y a même des universitaires pour se pencher sur leur cas.
Du coup, pourquoi ne pas continuer dans la dégradation et la violence ? Comme le dit Ahmed Meguini, présenté comme « militant altermondialiste » et « cadre de 26 ans » (un bobo en somme), « on aura une amende de 200 euros maximum« . 200 euros ? Pourquoi ne pas faire cotiser les 3000 vandales à 200 euros et ainsi acheter de la pub pour, par exemple, votre association anti-pub ainsi créée ? Mais non, le militant préfère un « quota de panneaux sans pubs ». C’est toujours plus facile d’utiliser la force que la persuasion, toujours plus facile de taxer que de créer, toujours plus facile de se donner bonne conscience que d’agir réellement.
Toujours dans 20 Minutes du 10 Mars, page 6 cette fois:
le bandana voilait trop, les profs font grève
Un petit prélude à la rentrée de Septembre, quand s’appliquera la loi sur le voile: une élève arrive avec un « bandana » qui ne découvre que son visage. Les profs se mettent en grève. La fille a 11 ans, d’origine turque. En Turquie le voile est interdit. En France on peut souvent lire des histoires de fille assassinée parce qu’elle voyait un « Français » (un blanc, un non musulman): un crime d’ « honneur » (voir les Dernières Nouvelles d’Alsace pour ça). En Turquie des jeunes fument des joints lors de concerts de « metal » en plein air. Pourquoi cette radicalisation ? Pourquoi au lieu de rêver à Shakira et Britney Spears cette fille porte le voile ?
Au-delà du voile il y a bien un grave problème culturel, d’acceptation et d’assimilation des valeurs et cultures occidentales par certains immigrés. Ce phénomène est récent. Mais face au discours sans ambigüité des islamistes, le kloubliboulga social-démocrate fait certainement peu rêver, et il se traduit dans les faits pour les immigrés par un taux de chômage élevé, des perspectives sociales peu réjouissantes, bref il les enferme dans le rôle de victimes du racisme et du « libéralisme », ce qui en passant ne peut que rejoindre le discours islamiste… et ce n’est pas en bannissant le voile des écoles que cela va changer.
Gaz de Pétrole Liquéfié ? ou Grand Penseur Libertarien ?
Jugez plutôt l’élévation de notre Kim Jong Il libéral:
« Je suppose qu’on va entendre parler de « sweatshops »,
de travail des enfants (qui sont bien contents de
travailler à coudre des ballons plutôt qu’à fouiller
les poubelles ou se prostituer). »
Mais oui, mon grand, mais oui.
Tu pourrais même rajouter qu’ils sont bien contents
de se prostituer plutôt que de mourir de faim.
Et pourquoi ne pas publier les témoignages enthousiastes de ces gamins si contents ?
Finalement, je vais faire un peu de publicité
à tes délires. Comme repoussoir définitif,
ton site se pose là .
Mademoiselle M., morte de rire.
Les situations que vous décrivez sont les situations existantes des pays communistes et nationalistes qui ont choisi une voiie de développement « autocentrée », autarcique en fait. En bonne alterpétainiste vous refusez de voir que les pays où la condition d el’en,fant s’améiore sont les pays qui choississent un développement libéral et l’ouverture vers le monde. C’est à Cuba que les enfants se prostituent, pas en Corée du Sud. C’est au Laos qu’ils sont enchainés dés 8 ans à des machines, pas à Taiwan. C’est au Zimbabwé qu’ils meurent dans des conditions effroyables du SIDA et d’autres maladies, pas au Botswana. Mais ça pour que vous vous en rendiez compte il vous faudrait deux qualités dont vous êtes radicalement privée : l’honnêteté et l’intelligence.
Taïwan et la Corée du Sud ont eu leur période « gamins qui cousent des ballons », la France a eu aussi sa période de développement au cours de laquelle des gamins ont bossé. Combien de temps cela prend pour qu’un pays soit suffisamment développé pour que le travail des enfants soit économiquement non viable et/ou que les parents préfèrent investir dans l’éducation ?
Réponse: aujourd’hui c’est un processus hyper rapide dans les pays ouverts.
Comme le dit M. Valium: ce sont dans les pays en dehors de la « mondialisation néo-libérale » que les mômes ne vont pas du tout à l’école et meurent de faim.