Wal-Mart, si vous ne le savez pas déjà , est l’un des plus grands groupes US, et en tout cas l’un des principaux employeurs. En France l’équivalent s’appelle Carrefour, un nom qui inspire… la peur! Non ? He bien selon Le Monde La puissance de Wal-Mart commence à effrayer l’Amérique.
Le géant de la distribution, qui emploie 1,2 million de personnes aux Etats-Unis, aurait, grâce à ses prix bas, permis aux consommateurs américains d’économiser 120 milliards de dollars en 2003. Mais il est accusé de contribuer à la paupérisation et à la désindustrialisation du pays.
Donc il permet d’économiser des sommes considérables et emploie un tas de gens, réussit à faire des profits aussi (ce qui n’est pas abordé dans l’article) mais il appauvrit les gens. Accusation difficile à soutenir dans la même phrase! Quant à la désindustrialisation, si l’on entend par là « morts dans d’effroyables souffrances des pauvres ouvriers américains remplacés par des guatémaltèques payés en roubles soviétiques », c’est un drame, mais ce n’est que voir un aspect. L’autre c’est tout simplement que si les guatémaltèques acceptent de bosser comme ça c’est qu’avant ils ne travaillaient pas du tout ou dans des conditions pires, et que d’autre part le capital libéré aux USA sera réinvesti dans d’autres activités plus créatrices de richesses. Exit cette accusation.
Chaque semaine aux Etats-Unis, près de 140 millions de personnes passent à une caisse d’un supermarché Wal-Mart. Environ 30 % des couches, du papier toilette, des shampooings et des dentifrices vendus aux Etats-Unis le sont par Wal-Mart. Il faut y ajouter 20 % de la nourriture pour animaux domestiques, et 15 % à 20 % des CD, cassettes vidéo et autres DVD…
La démocratie, c’est un vote, une fois de temps à autre, adviendra ce qu’il adviendra car vos chances de changer le cours des choses est moindre encore que celui de gagner au loto, et que les « représentants » font ce qu’ils veulent de toute façon… Le marché par contre c’est un processus permanent. Quand chaque jour, 20 millions d’Américains font la queue dans un Wal-Mart, c’est une marque de confiance phénoménale. Cela veut dire que 20 millions de personnes différentes n’ont pas trouvé mieux pour faire leurs courses. (à l’échelle de la France cela représenterait 3 millions de personnes qui font leurs courses à Carrefour chaque semaine. C’est peut-être le cas d’ailleurs…)
Le premier magasin de la chaîne a été ouvert par Sam Walton en 1962 à Bentonville dans l’Arkansas. Selon le classement du magazine Forbes,ses cinq héritiers disposent aujourd’hui chacun d’une fortune évaluée à 20 milliards de dollars. Le chiffre d’affaires de Wal-Mart, 259 milliards de dollars (209,59 milliards d’euros), est supérieur au produit intérieur brut de la Suède.
C’est pas la supérette du coin…
Mais la puissance acquise par la plus grande entreprise du monde, qui emploie plus de 1,3 million de personnes dans ses 8 000 magasins (dont 3 400 aux Etats-Unis), commence à faire peur dans son propre pays. Selon le classement annuel publié par le magazine Fortune, le 8 mars, Wal-Mart est devenue l’entreprise la plus admirée et la plus détestée des Américains. Le groupe a annoncé son intention d’ouvrir 1 000 magasins supplémentaires sur son sol dans les prochaines années, dont 300 en 2004. Cela devrait lui permettre de contrôler, avant la fin de la décennie, la moitié de la vente des produits de consommation les plus courants.
Quelle puissance ? Que veut dire ce mot ? Moi quand j’entends « puissance » je pense immédiatement à l’usage de la force. L’entreprise Wal-Mart force quiconque à acheter les produits dans ses rayons ? Les 1,3 millions d’employés sont payés ou mis en cage le soir ?
Wal-Mart est aimé et haï par les mêmes personnes ? Les 20 millions d’Américains qui y font leurs courses chaque jour aiment-ils Wal-Mart ou détestent-ils Wal-Mart ? Que nous indiquent leurs actions répétées ?
Ouvrir des nouveaux magasins n’aura d’autre impact que de permettre à un tas d’autres Américains de profiter des prix de Wal-Mart… ou non car ils choisiront d’y aller ou pas!
Le slogan historique de la société, « Everyday, low prices » (des prix bas tous les jours), a permis aux consommateurs américains d’économiser directement 20 milliards de dollars en 2003, selon le cabinet New England Consulting, et encore 100 milliards indirectement en forçant les autres distributeurs à baisser leurs prix. Les analystes mesurent maintenant aux Etats-Unis un « effet Wal-Mart » à l’échelle macro-économique. Il se traduit à la fois par une baisse de l’inflation et une hausse de la productivité.
L’effet Wal-Mart. On avait le toyotisme, le fordisme… le wal-martisme ? J’ai lu un article sur le système d’information de Wal-Mart: quand ils ont changé ils ont dit à tous leurs fournisseurs: « mettez vous à notre norme or die ». Qu’ont fait les fournisseurs ? Ils ont accepté. Ils n’ont pas été forcés de le faire. Ils avaient le choix: trouver de nouveaux clients ou évoluer avec Wal-Mart. Autant dire que la plupart a rendu compatible leur SI avec les demandes de WM. L’investissement de WM dans le nouveau SI se comptait en milliards de dollars. Combinés avec les investissements des fournisseurs, voilà comment on arrive aux gains de productivité phénoménaux. Bien ou mal ?
Pour ses partisans, Wal-Mart est un agent économique vertueux. Il contraint les fournisseurs à devenir plus efficaces et répercute l’essentiel des gains aux consommateurs. « Wal-Mart est la meilleure chose qui soit jamais arrivée aux classes populaires américaines », affirme Michael Cox, économiste de la banque de Réserve fédérale de Dallas (Nevada). En moyenne, quand un supermarché du groupe ouvre ses portes, les prix baissent de 10 % à 15 % dans les magasins alentour. Revers de la médaille : sur les 65 000 fournisseurs de l’enseigne, certains ont été contraints de licencier après avoir perdu des marchés du jour au lendemain pour des prix supérieurs de quelques cents à un concurrent. D’autres, pour rester compétitifs, ont délocalisé leurs productions en Chine. « Wal-Mart oblige ses fournisseurs à être compétitifs sur le plan international et pas seulement local, comme auparavant », explique Michael Silverstein, du Boston Consulting Group. Il est dur mais honnête avec eux. Le système est transparent. Il n’y a pas de passe-droit et de dessous-de-table. »
Voyons, quel est l’intérêt de Wal-Mart ? Tuer ses fournisseurs et en rechercher de nouveaux avant de les asphyxier à leur tour, en chercher d’autres… ou… travailler en synergie avec les fournisseurs et les aider à faire des gains de productivité, garantir un volume d’activité, permettre un développement à long terme… Si vous changez de producteur tous les 6 mois, comment vous garantissez la qualité ? Comment vous expliquez à vos clients que dans vos rayons leur marque préférée apparaît et disparaît ? Impossible sauf sur de très rares produits totalement indifférenciés. Pour le reste, on connaît: ce sont les effets de la liberté… Notez que contrairement à d’autres pays où les lois interdisent de pratiquer les prix qu’on souhaite, il n’existe pas de surfacturation de prestations, de contrats de promotion bidons…
La montée en puissance de « l’ogre » de la distribution est devenu un sujet de la campagne électorale. « Les pratiques de Wal-Mart, en matière de couverture maladie, sont inacceptables. La manière dont cette entreprise traite ses employés n’est tout simplement pas équitable », a déclaré à plusieurs reprises, John Kerry, sénateur du Massachusetts et candidat démocrate à la présidentielle. Sa femme, Teresa Heinz Kerry, est encore plus critique : « Wal-Mart me rend folle. Ce groupe détruit les agglomérations. » Le groupe se heurte de plus en plus souvent, quand il veut implanter un supermarché ou un hypermarché, à une opposition locale forte.
Sujet de campagne électorale ? Ah évidemment il fallait que le gauchiste de service dise son mot. « Pas équitable » ? Ca veut dire quoi équitable ? Les employés veulent bien y bosser non ? Ils acceptent les conditions de leur employeur ? Faut-il imposer par la force des contrats spéciaux pour Wal-Mart ? Pour toutes les entreprises de distribution ? C’est quoi une entreprise de distribution ? Pour toutes les entreprises alors ?
Quant aux commentaires de Teresa, elle qui finance des organisations « controversées« , on aurait envie de lui parler des délocalisations de Heinz.
Ceci dit, si Wal-Mart se heurte à une forte opposition, de qui émane-t-elle ? Certainement pas des futurs clients… mais plutôt de la concurrence qui n’a pas envie de rogner ses marges ? D’habitude les gauchistes nous bassinent sur les sales profiteurs capitalistes exploiteurs, et quand un sale capitaliste a des marges faibles ils prennent parti pour les commerçants petits bourgeois ? Décidément le jour où ils auront une position cohérente…
Pour ses adversaires, le système Wal-Mart endommage irrémédiablement le tissu économique et social. La liste des reproches qui lui sont adressés est interminable : il mènerait à la faillite ses concurrents, viderait les centres-villes de leurs commerces, tirerait les salaires vers le bas, supprimerait ou réduirait les assurances sociales… Le distributeur, en multipliant les importations à bas prix, contribuerait à détruire les emplois aux Etats-Unis, et accélérerait la désertification des campagnes. « Wal-Mart est le point final d’une économie et d’une société dont la valeur dominante consiste à réaliser la meilleure affaire, résume Robert Reich, ancien secrétaire d’Etat au travail de l’administration Clinton. Les consommateurs tireront de grands bénéfices de Wal-Mart aussi longtemps qu’il devra faire face à une véritable concurrence. L’inquiétude est qu’il devienne trop puissant et étouffe toute compétition. »
La même chose qu’en France avec les hypers: le centre ville etc. Il y a bien longtemps que les centres-villes ne sont plus les lieux du commerce, supplantés par les banlieues où il y a de l’espace, et la clientèle aussi d’ailleurs. Tirer les salaires vers le bas ? Pourquoi les gens quitteraient leurs boulots mieux payés ? Parce que Wal-Mart fait concurrence ? Ce que les uns gagnent sera largement récupéré par les clients… et d’autres commerces ouvriront ailleurs avec les économies réalisées grâce à Wal-Mart! Quant à la désertification des campagnes, après la désertification des centres-villes…
Le commentaire de M. Reich est parmi les plus absurdes. Il devrait rencontrer personnellement les 20 millions de clients quotidiens de Wal-Mart et leur dire un par un qu’ils sont d’ignobles consommateurs avides de faire des affaires. Parce que bien sûr lui il doit fuire les prix bas. Forcément vous allez me dire, un ancien secrétaire d’Etat ça doit toucher suffisamment pour ne pas avoir à se compromettre avec la populace dans un Wal-Mart…
Et la concurrence existe encore, bien que K-Mart, principal concurrent, ait traversé des difficultés importantes. Ou sinon je vous parie qu’un Crossroad (Carrefour) verra le jour aux US…
D’ores et déjà , l’impact de Wal-Mart sur le marché du travail américain est considérable, bien au-delà de ses 1,2 million de salariés aux Etats-Unis. Le premier employeur privé du pays établit de fait une norme sociale. Elle est particulièrement basse. Selon les chiffres disponibles, en 2001 un employé de Wal-Mart gagnait en moyenne 13 861 dollars. Or, le seuil de pauvreté, selon le gouvernement fédéral, était alors de 14 630 dollars pour une famille de trois personnes.
Une norme ? 300 millions d’habitants aux USA. La population active est d’environ 75% des Américains, dont 95% environ a un emploi, cela fait au bas mot 230 millions. 1,2 millions de personnes permettrait d’établir une norme ? C’est prêter une énorme importance à une entreprise qui pèse même pas 1% du total… certainement beaucoup moins que les 20% d’Américains qui travaillent pour l’Etat..
Parlons maintenant du salaire moyen des employés de Wal-Mart. Que font-ils ? On pense aux caissières, aux magasiniers… emplois peu qualifiés, beaucoup de temps partiels… Salaire horaire moyen svp ? Ah dommage, on ne l’a pas… Combien ont un conjoint qui travaille ? Sachant que parmi la population active 95% des gens ont un travail, cela veut dire que la majeure partie des employés de Wal-Mart vit dans un foyer où il y a 2 revenus. Et que le fameux seuil (qui lui même est calculé selon une méthode absurde, puisqu’il correspond à la moitié du revenu médian, et à rien de concret, voir dossier pauvreté du QL) est donc forcément dépassé par tous les employés de Wal-Mart!
Wal-Mart fait face aujourd’hui à des dizaines de poursuites judiciaires pour avoir contraint son personnel à faire des heures supplémentaires sans être payé, pour employer des immigrés en situation irrégulière et pour pratiquer des discriminations sexuelles. Le groupe insiste sur le fait que ces affaires ne sont pas le reflet de la culture de l’entreprise mais de dérives locales. « Si les accusations sont prouvées, nous ferons ce qu’il faut pour que cela ne se reproduise plus », déclare Ray Bracy, son vice-président.
Nul doute que sur 3400 enseignes aux US même, il doit bien y avoir quelques brebis galeuses! Y en a-t-il plus que dans les autres entreprises ? Se retrouver accusé de telles pratiques n’est-il pas dommageable pour Wal-Mart, donc un comportement réprouvé sincèrement par la direction ? Vous imaginez l’impact en terme d’image de marque s’il s’avérait que de tels agissements soient cautionnés ou couverts par la direction ?
« La même volonté de faire baisser en permanence les coûts, qui a fait de cette entreprise un exemple extraordinaire d’innovation dans le domaine de la gestion, a aussi conduit à être un employeur sans conscience,estime James Hoopes, spécialiste de l’éthique des affaires au Babson College. La vie des travailleurs les plus modestes est devenue beaucoup plus dure dans ce pays qu’il y a un quart de siècle. La prospérité, au lendemain de la seconde guerre mondiale, a été construite sur la participation la plus large à un marché de consommation de masse, qui a créé une Amérique plus égalitaire. Ce système ne semble plus fonctionner, en partie à cause de la mondialisation, dont Wal-Mart est devenu un symbole. »
La vie des travailleurs « modestes » a empiré ? Chiffres s’il vous plaît! Ce genre d’affirmations sans chiffres n’a pas grande valeur. On se demande aussi comment « la participation la plus large à un marché de consommation de masse » a pu baisser! La faute à Wal-Mart, très certainement…
Ben oui les prix bas ça fait gagner du pouvoir d’achat aux consommateurs, ça veut dire qu’avec un euro on peut acheter plus de produits donc plus d’emplois au global aussi.
Pourquoi payer plus cher pour le même produit? Pour que le distributeur se fasse plus de marges? Est-ce que je préfére que l’argent soit dans la poche du distributeur ou dans la mienne?
Le succès du site Cdiscount sur le net en France face à la Fnac.com est aussi un exemple de cette règle.
En France au premier trimestre 800 000 personnes se sont abonnés à l’adsl (dont moi). Pourquoi parce que les prix ont été divisés par deux grâce à la concurrence.
c’est clair que 40 euros par moi c’était cher, à 15 ou 20 les gens adoptent le service qui se démocratise.
Il n’y a pas de secret !
« L’autre c’est tout simplement que si les guatémaltèques acceptent de bosser comme ça c’est qu’avant ils ne travaillaient pas du tout ou dans des conditions pires »
Alléluia ! Enfin un éclair de lucidité, enfin un îlot de vérité dasn ce site web ! Cette phrase est entièrement vraie. Entièrement. Dans les années 1980, les guatémaltèques n’avaient pas de conditions de travail aussi élevées. Ils se faisaient exterminer. Par des militaires soutenus par le gouvernement fédéral des États Unis d’amérique. Des milliers de morts.
Ce qui montre que les libertarian ne devraient jamais au grand jamais sortir de leur pratique constante de ne parler que d’abstrait et de ne jamais parler de la réalité.
C’est clair que les états unis ont soutenu des gouvernements pourris. Or les libertariens sont justement contre les états.
Quelqu’un peut il me dire quel état n’a pas commis ce genre de crime. La France non plus n’est pas toute blanche. On ne vaut pas bcp mieux que les américains sur ce plan et on ne peut que le regretter. (mais bon ça continue…)
Déjà avoir un travail est mieux que de ne pas en avoir, là on sera d’accord (à moins qu’on me donne un autre moyen pour vivre). L’idéé libérale est certes une idéé économique mais aussi politique et c’est indisociable (Qu’on ne vienne pas me dire que la Chine mène une politique libérale, d’ailleurs c’est aussi faux pour la France et les USA)
On ne peut pas être libéral seulement quand ça arrange. A ce moment là , être libéral c’est aussi respecter la liberté de l’autre et avoir une certaine idée de l’autre. Je pense que les valeurs libérales sous-tendent une vision humaniste en ce qu’elles croient en le positif qui peut sortir de l’être humain (de lui même)
Il est clair que la pauvreté (parfois et trop svt extreme + certaines pratiques à la limite de l’esclavage) dans les pays moins développé sont des reproches qui sont souvent faites à une idéologie qu’on nomme libérale pour la brocarder.
Alors je ne vois pas pourquoi il faudrait rester dans l’abstrait : clairement il ya une majorité de gens sur terre dans la difficulté. Faut’il soutenir les états et les luttes pour le pouvoir (imposer ses idées aux autres le contraire du libéralisme politique)qui en sont responsables? Le non est la réponse des libertariens. J’ai bien peur que l’autre choix que tu proposes (sous jacent s’il existe) ne mène au oui.
(ixpsen) « C’est clair que les états unis ont soutenu des gouvernements pourris. »
Hmm, vous me (#9897) répondez ?
(ixpsen) « J’ai bien peur que l’autre choix que tu proposes (sous jacent s’il existe) ne mène au oui. »
Merci et bravo pour cette application de mon conseil.
Un petit détail sur un truc de mauvaise foi assez
classique utilisé par les gauchistes durs pour tenter
de faire passer les groupes capitalistes pour des
ogres à la puissance incontrolable:
« le Chiffre d’affaires de wal mart est plus élevé que le
PIB de la suède »
Ce type de phrase, souvent utilisé dans la littérature
altermondialiste, est d’une connerie rare, pertinence
zéro. Comparer un Chiffre d’affaires à une somme de
valeurs ajoutées est absolument navrant.
Pour que la comparaison ait lemoindre début de
commencement de sens, il faudrait bien sur
comparer la VA de Wal Mart à un PIB, pas son CA.
« Alléluia ! Enfin un éclair de lucidité, enfin un îlot de vérité dasn ce site web
! »
C’est vrai, ce site n’est que désinformation ultra-libérale ! Je suis d’accord.
Je préfère le site web du Monde.
« Cette phrase est entièrement vraie. »
Vous n’avez pas perçu le second degré de cette phrase. C’était une
boutade.
« Dans les années 1980, les guatémaltèques n’avaient pas de conditions de
travail aussi élevées. Ils se faisaient exterminer. Par des militaires soutenus
par le gouvernement fédéral des États Unis d’amérique. Des milliers de
morts. »
Quel est le rapport avec K-Mart et la « désindustrialisation » ? Dans les
années 80, mon oncle Georges est mort. Quel est le rapport avec K-Mart ?
Aucun.
« Ce qui montre que les libertarian ne devraient jamais au grand jamais
sortir de leur pratique constante de ne parler que d’abstrait et de ne jamais
parler de la réalité. »
Vous vous trompez. Les gens qui s’expriment ici ne sont que dans la
réalité. Difficile de ne pas être dans la réalité quand on subit
quotidiennement les conséquences des mauvaises décisions et des
mauvais tours économiques de MM. Chirac, Jospin et Mitterand. Cela forme
l’esprit, le socialisme.
Pour revenir à K-Mart, je ne vois vraiment pas où est le problème : ils font
bosser des gens et offrent des produits pas chers.
Mensonge typique des communistes.
La société Guatémaltèque s’est défendue tout
seule contre l’agression de la terreur Cubaine.
Ils n’ont reçu aucune aide des USA, contrôlés
par les gauchistes démocrates.
Si il y a eu des excès, ce n’est rien à côté
des hécatombes à la Pol Pot que les Cubains
et leurs complices franchouillards auraient
commises.
Bravo au peuple Guatémaltèque pour avoir botté
le cul à la charogne cubaine et ses aides franchouillardes!!!!
« Ils n’ont reçu aucune aide des USA, contrôlés
par les gauchistes démocrates. »
Vous pourriez répéter cela devant des membres du gouvernement fédéral des USA de l’époque ?
http://www.walmarde.com/
:)
Wal-Mart à l’assaut du monde…
En 1992, le président des Etats-Unis eut cette formule : « Le succès de Wal-Mart est le succès de l’Amérique. » Désormais, la multinationale de la distribution est devenue la plus grosse entreprise du monde. Et le dumping social qu’elle pratique – elle vient d’être condamnée à 172 millions de dollars d’amende pour avoir refusé à ses employés une pause-déjeuner – contamine l’économie occidentale. Ainsi, au nom de la lutte contre Toyota, General Motors, qui a déjà annoncé 30 000 suppressions d’emplois, entend imposer à ses ouvriers une baisse des salaires, et à ses fournisseurs une réduction de prix. Delphi, le plus gros équipementier américain, voudrait carrément payer ses salariés 9,50 dollars de l’heure au lieu de… 28 dollars actuellement.
Par Serge Halimi
« Des haillons à la fortune » : cette définition rituelle du « rêve américain » de mobilité sociale doit dénicher en permanence son lot de jolies histoires qui entretiendront l’illusion commune. Ce fut John D. Rockefeller, petit comptable à Cleveland, métamorphosé à 31 ans en patron du pétrole le plus puissant du monde. Ce fut Steve Jobs quittant l’université sans diplôme pour fonder dans son garage une société, Apple, qui rendit le jeune Californien milliardaire à l’orée de son trentième anniversaire.
Au tour de Wal-Mart à présent, mais en plus grand. Au départ, une petite boutique dans un des Etats (l’Arkansas) les plus pauvres du pays. A l’arrivée, un chiffre d’affaires tournant autour de 310 milliards de dollars en 2005, une famille dont quatre des fils comptent au nombre des dix personnes les plus riches de la planète, une chaîne d’hypermarchés devenue à la fois la plus grosse entreprise du monde – elle a dépassé ExxonMobil en 2003 – et le premier employeur privé. Les seules ventes de Wal-Mart représentent 1 CD acheté aux Etats-Unis sur 5, 1 tube de dentifrice sur 4, 1 couche-culotte sur 3. Et, de façon plus significative, 2,5 % de l’ensemble du produit national brut (PNB) américain (1) ! Plus riche et plus influente que cent cinquante pays, l’entreprise doit aux règles qu’ils ont mises en place le pouvoir qu’elle exerce aujourd’hui.
A ce niveau de puissance, inutile en effet de s’étonner que la plupart des transformations (économiques, sociales, politiques) de la planète aient trouvé leur pendant – parfois aussi leur origine, leur courroie de transmission, leur accélérateur – à Bentonville, dans l’Arkansas, siège de la firme. Combat contre les syndicats, délocalisations, recours à une main-d’œuvre surexploitée que la déréglementation du travail et les accords de libre-échange rendent chaque année plus prolifique : c’est le modèle Wal-Mart. Pression sur les fournisseurs pour les contraindre à serrer leurs prix en comprimant leurs salaires (ou à s’implanter à l’étranger) ; flou des missions pour favoriser l’enchaînement des tâches et pourchasser ainsi le moindre temps mort, la moindre pause : c’est le modèle Wal-Mart. Construction de bâtiments hideux (les « boîtes à chaussures ») achalandés par l’armada des 7 100 camions géants de l’entreprise, roulant et polluant 24 heures sur 24 afin de bourrer à l’heure dite les coffres des millions de voitures alignées dans les parkings immenses de presque chacune de ces 5 000 grandes surfaces que la multinationale exploite : c’est le modèle Wal-Mart.
Et puis, quand les syndicats contre-attaquent, quand les écologistes se réveillent, quand les clients enfin mesurent ce que « les prix les plus bas » leur dérobent, quand des artistes oublient un instant de se vendre pour relayer le mouvement populaire, quand des citoyens font barrage à l’installation de nouveaux cubes de béton sur leurs territoires (lire « Résistances populaires »), c’est encore Wal-Mart, qui, cette fois, recrute d’anciens « communicants » de la Maison Blanche, démocrates ou républicains, et leur enjoint de blanchir l’image de l’entreprise, de saturer les médias (2). Ils diront : désormais, Wal-Mart est « éthique » ; elle ne cherche qu’à créer des emplois – certes médiocrement payés, mais mieux vaut peu que rien, et les clients aiment tant les prix bas… Ils ajouteront que la quête obstinée de rendement a permis d’améliorer la productivité nationale. Et que dorénavant l’entreprise défendra l’environnement comme elle a secouru les victimes de l’ouragan Katrina. Exploitation, communication : un modèle, encore… Au fond, comment s’en étonner vraiment ? On ne devient pas la plus grosse entreprise du monde par hasard, uniquement parce que, quarante ans plus tôt, le fondateur Sam Walton (décédé en avril 1992, quelques jours après avoir reçu des mains de l’ancien président George Herbert Bush une des plus hautes distinctions américaines) a eu l’illumination de vendre des pastèques sur le trottoir du magasin et d’offrir en même temps aux enfants de ses clients des promenades à dos d’âne sur le parking (3).
Profiter du libre-échange
Le premier Wal-Mart ouvre en 1962, à Rogers en Arkansas, dans une zone rurale et délaissée. Neuf ans plus tard, l’entreprise a élargi sa sphère d’influence à cinq Etats. Les premiers marchés qu’elle dessert, de faible densité, sont ignorés des grands distributeurs : Wal-Mart y assoira son monopole avant de s’étendre ailleurs. Elle privilégie la périphérie des centres urbains pour profiter à la fois de la clientèle des villes et du prix plus bas des terrains. Anticipant en 1991 l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) que le président William Clinton, ancien gouverneur de l’Arkansas, fait ratifier deux ans plus tard (4), le Petit Poucet de Bentonville s’internationalise et débarque au Mexique. Le Canada suit en 1994. Puis viennent le Brésil et l’Argentine (en 1995), la Chine (en 1996), l’Allemagne (en 1998), le Royaume-Uni (en 1999). En 2001, les recettes de Wal-Mart dépassent le PIB de la plupart des pays, dont la Suède. Carrefour, numéro deux du secteur (72 milliards d’euros en 2004), que Wal-Mart a envisagé de racheter en 2004, est plus présent à l’international. Mais l’entreprise fondée par Sam Walton se prévaut d’un atout maître : les 100 millions d’Américains qui iraient désormais chercher les « everyday low prices » (« les prix chaque jour plus bas ») qu’elle leur propose.
Plus bas, ils le sont. En moyenne de 14 % (5). Mais à quel prix ? c’est toute la question. La réponse diffère selon qu’on se soucie de l’individu-client à l’affût des meilleures affaires, ou plutôt des salariés des fournisseurs d’une entreprise assez puissante pour imposer à chacun de tenir – et de réduire – ses coûts. Pour que le client de Wal-Mart soit comblé, le travailleur doit souffrir… Pour que les prix de Wal-Mart et de ses sous-traitants soient toujours les plus bas, il faut aussi que les conditions sociales se dégradent alentour. Et mieux vaut par conséquent que les syndicats n’existent pas. Ou que les produits viennent de Chine (lire « Petites mains du Sud pour firme du Nord »).
La schizophrénie du client qui économise avec un tel acharnement qu’il contribue chemin faisant à appauvrir le producteur qu’il est aussi peut paraître théorique et lointaine. Compte tenu de la puissance que Wal-Mart exerce (8,5 % des ventes de détail des Etats-Unis, hors automobile), la contradiction devient vite réelle et immédiate. Ainsi, la firme de Bentonville se targue des « 2 329 dollars par an » qu’elle « permet d’économiser aux familles qui travaillent » ; elle affirme avoir accru en 2004 le pouvoir d’achat de chaque Américain de 401 dollars en moyenne et, la même année, permis la création, directe ou indirecte, de 210 000 emplois (c’est l’idée que l’argent économisé par ses clients a été affecté à d’autres consommations et a donc dopé l’activité ailleurs).
Les adversaires de la multinationale ont en tête des indicateurs moins affriolants. Les prix bas ne tombent pas du ciel ; ils s’expliquent pour partie par la baisse, de 2,5 % à 4,8 %, du revenu moyen des salariés dans chacun des comtés des Etats-Unis où la multinationale s’est installée. La firme déprime les rémunérations là où elle se déploie. Elle crée les conditions des « everyday low prices ». Au passage, elle multiplie le nombre des clients qui n’auront bientôt d’autre recours que de devoir économiser dans ses rayons.
Car, entre le pot de fer de la distribution et les pots de terre de la sous-traitance, des employés de la multinationale, des grandes surfaces rivales, le « jeu du marché » opère un triple effet de déflation salariale. D’abord, à cause de la domination d’une entreprise peu prodigue envers ses « associés » (le terme d’usage). Ensuite, à cause de la destruction de la plupart de ses concurrents ou de l’obligation qui leur est faite pour survivre de s’aligner sur son moins-disant social. Enfin, et surtout, à cause des oukases que Wal-Mart exerce sur ses fournisseurs, Etats compris, dont elle détermine souvent de fait les prix (en 2002, elle achetait par exemple 14 % des 1,9 milliard de dollars de produits textiles exportés aux Etats-Unis par le Bangladesh).
Au fil de ses pérégrinations, la firme de Bentonville n’a jamais renoncé à deux de ses caractéristiques d’origine : le paternalisme et l’aversion pour les syndicats. Dans le Sud américain, les Etats les plus pauvres – en particulier l’Arkansas du temps où M. Clinton en était le jeune gouverneur – se sont régulièrement vantés de la médiocrité des rémunérations locales pour attirer les investissements des entreprises. Les choses sont tout à fait simples pour les 1 300 000 « associés » de Wal-Mart aux Etats-Unis : il n’y a pas de syndicats. Mme Mona Williams, porte-parole de l’entreprise, s’en est expliquée : « Notre philosophie est que seuls des associés malheureux voudraient adhérer à un syndicat. Or Wal-Mart fait tout ce qui est en son pouvoir pour leur offrir ce qu’ils veulent et ce dont ils ont besoin. » A condition, on l’a compris, de ne pas avoir « besoin » de trop : « Est-il vraiment réaliste, interroge Mme Williams, de payer quelqu’un 15 ou 17 dollars de l’heure pour remplir des rayons (6) ? » Le PDG de l’entreprise, M. Lee Scott Jr, ne remplit pas les rayons. Il a donc reçu 17,5 millions de dollars en 2004.
Pour mieux se préserver de syndicats au réalisme incertain, chaque gérant de magasin dispose d’une « boîte à outils ». Dès la première sève de mécontentement organisé, il appelle une ligne rouge qui dépêche par avion privé un cadre supérieur de Bentonville. Plusieurs jours de pédagogie maison suivront, infligés aux « associés » pour les purger des mauvaises tentations (lire « Des « dirigeants à notre service »… »). En 2000 pourtant, rien n’y fait : le rayon découpe d’une boucherie texane de Wal-Mart s’affilie à une organisation ouvrière. L’entreprise supprime ce service et renvoie les « mutins ». C’est illégal, mais la procédure de recours, qui ne débouche jamais sur grand-chose (la déréglementation est passée par là ), est interminable. D’ailleurs elle dure toujours. L’année dernière, les « associés » d’une succursale québécoise veulent eux aussi être représentés par un syndicat. Wal-Mart ferme la boutique et explique : « Ce magasin n’aurait pas été viable. Nous avons estimé que le syndicat voulait altérer de fond en comble notre système d’opération habituel (7). »
Ce n’est pas faux. Pour réussir, le modèle Wal-Mart lui impose de payer ses « associés » 20 % à 30 % en dessous de ses concurrents du secteur, mais aussi d’être beaucoup plus chiche qu’eux quand il s’agit de déterminer les protections sociales (maladie, retraite, etc.) sur lesquelles ses employés peuvent compter. Comme souvent avec les patrons libéraux, l’Etat ou la charité servent de voiture-balais. Après qu’un rapport du Congrès eut estimé que chaque salarié de Wal-Mart coûtait 2 103 dollars par an à la collectivité, sous forme de compléments d’assistance divers (santé, enfants, logement), une étude interne de l’entreprise a admis : « Notre couverture sociale coûte cher aux familles à bas revenus, et Wal-Mart compte un nombre important d’associés et d’enfants d’associés sur les registres de l’aide publique. »
Guerre des supermarchés
Moins de 45 % des employés peuvent en effet s’offrir l’assurance médicale que leur propose l’entreprise ; 46 % des enfants d’« associés » sont soit dépourvus de toute protection, soit couverts par le programme fédéral réservé aux indigents (Medicaid). Profits privés (10 milliards de dollars en 2004), pertes publiques. Forçant un peu le trait, M. Jesse Jackson, candidat démocrate à la Maison Blanche en 1984 et en 1988, a récemment comparé les rayons de la multinationale à des « plantations » lui rappelant les conditions de travail des champs de coton du Sud.
Mais, cette fois, le Sud est en train de gagner la guerre. Celle des salaires. En 2002, Wal-Mart annonce qu’elle va s’attaquer au marché californien et installer dans la région de Los Angeles une quarantaine de ses supercenters où l’on trouve tout, de l’alimentaire à l’accessoire automobile. Réaction des concurrents menacés (Safeway, Albertson) ? Ils exigent illico de leurs employés – représentés par un syndicat, eux – une réduction des rémunérations et des garanties sociales. D’un côté, 13 dollars de l’heure et une bonne couverture médicale ; de l’autre (Wal-Mart), 8,50 dollars et une protection minimale. Le combat était inégal. En octobre 2003, les 70 000 employés des chaînes installées en Californie refusent les concessions qu’on leur réclame et se mettent en grève. Celle-ci dure cinq mois. Lock-out, recrutement de remplaçants : vingt-cinq ans de déréglementation du droit du travail confortent la riposte patronale. Le syndicat cède.
Quand Wal-Mart arrive, les petits commerces ferment. Depuis que la firme s’est installée en Iowa, au milieu des années 1980, l’Etat a perdu la moitié de ses épiceries, 45 % de ses quincailleries et 70 % de ses confectionneurs pour homme. Empruntant au registre habituel du « populisme de marché » de la droite américaine, l’entreprise assure néanmoins qu’elle ne fait que défendre des consommateurs désargentés qui, légitimement, réclament « les prix les plus bas » à des corporations grassouillettes de producteurs ou de détaillants nantis de rémunérations indéfendables. La multinationale amie du président Bush se prévaut d’être « élue » chaque jour par les dollars de ses clients rangés en files patientes devant les caisses enregistreuses de ses magasins (8.).
Pour M. Scott, tout le reste ne serait que vision « utopique » et pastorale destinée à des privilégiés pendant que les sans-grade, eux, « ne pourraient pas accéder à une vie agréable, uniquement parce que d’autres ont arrêté une image particulière de ce que le monde devrait être, au lieu de se soucier d’abord de la méthode la plus efficiente pour servir le consommateur (9) ». Et M. Scott menace à mots couverts : si une localité refuse Wal-Mart, sa voisine l’accueillera. La rebelle subira alors presque tous les inconvénients de la soumise (destruction des commerces de proximité, baisse des salaires) sans profiter d’aucun de ses avantages (emplois, recettes de l’impôt foncier).
Même liberté verrouillée pour les sous-traitants. Tel un Gosplan privé, le plus gros détaillant du monde peut déterminer les prix de ses fournisseurs, les salaires qu’ils versent, leurs délais de livraison. A eux ensuite de se débrouiller, d’employer des clandestins, d’aller se fournir en Chine. Qu’un « accident » survienne, et Wal-Mart pourra toujours prétendre que ce n’est pas directement son affaire, qu’elle est bien sûr outrée d’apprendre ce qui s’est passé… Mais quelle multinationale se comporte différemment ? Aux Etats-Unis, Sanofi Aventis sous-traite par exemple son nettoyage à une entreprise qui sous-paie ses salariés, ne leur procure aucune assurance-maladie et combat leur droit syndical. Wal-Mart va juste un peu plus loin que la plupart des autres : « Selon le journal mexicain La Jornada, certains [de ses] fournisseurs sont contraints de laisser leur puissant donneur d’ordres fouiller dans leurs comptes pour traquer les “coûts superflus†(10). »
Wal-Mart n’est au fond que le symptôme d’un mal qui va. Chaque fois que le droit syndical est attaqué, que les protections des salariés sont rognées, qu’un accord de libre-échange accroît l’insécurité sociale, que les politiques publiques deviennent l’ombre portée des choix des multinationales, que l’individualisme du consommateur supplante la solidarité des producteurs, alors, chaque fois, Wal-Mart avance…
Serge Halimi.
(1) The Wall Street Journal, 3 décembre 2005.
(2) Par exemple, MM. Michael Deaver, qui conseilla le président républicain Ronald Reagan, et Thomas Mc Larty, qui fit de même avec le président William Clinton. Sur les techniques qu’ils ont employées et auxquelles ils ont recours en ce moment, lire « Faiseurs d’élections made in USA », Le Monde diplomatique, août 1999.
(3) Anecdote racontée par George H. Bush lorsqu’il remit, en mars 1992, la Presidential Medal of Freedom à Sam Walton.
(4) Mme Hillary Clinton a appartenu au conseil d’administration de Wal-Mart entre 1986 et 1992.
(5) Steven Greenhouse, « Wal-Mart, driving workers and supermarkets crazy », The New York Times, 19 octobre 2003.
(6) The Wall Street Journal Europe, 7-9 novembre 2003.
(7) International Herald Tribune, 11 mars 2005.
(8.) Lire Thomas Frank, Le Marché de droit divin. Capitalisme sauvage et populisme de marché, Agone, Marseille, 2003.
(9) Cité par le Financial Times, 6 juillet 2004.
(10) Dans Walter Bouvais et David Garcia, Multinationales 2005, Danger public, Paris, 2005, p. 325.
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Mais à l’avance je devine un petit souffle, un soupir
Envoûtante émanation de tes délicieux poumons
Exprimer de cette façon une certaine réprobation.
Excellent post Hugo. Il montre admirablement que le Peuple qui par son comportement est le moteur de cette gigantesque, de ce gigantesque… bref de ce truc gigantesque que tu dénonces à juste titre (tout juste, bien juste), bref qu’on ne peut pas faire confiance au Peuple.
Il faut le rééduquer énergiquement sinon le grand programme de sauvetage de la planète : consommez moins, beaucoup moins, produisez localement, voyagez peu, respirez encore moins… est mal parti.