Comme la semaine dernière il avait invité deux communistes du P.C.F, il fallait bien qu’il fasse l’équilibre cette semaine. C’est donc tout à fait logiquement que Marc-Olivier Fogiel avait invité hier soir une socialiste – Elisabeth Guigou – et un communiste de la L.C.R., le gentil facteur Olivier Besancenot… En plus bien sûr de plein de gens du show-bizz qui pensent plus ou moins comme l’une ou comme l’autre et qui, concernant ce dernier, aiment bien dire des choses comme (je résume) « même si c’est utopique, les idées révolutionnaires anti-capitalistes, ce sont des belles idées »Â…
Par provocation j’ai bien envis de répondre au prochain guignol qui me dit qu’il est communiste que moi, je suis Nazi, et que donc on doit pouvoir s’entendre..
-Ado
Comment voulez vous que des émissions qui sont dépendantes des techniciens intermittents, donc de la CGT, soient objectives? C’est impossible. Tout le monde peut se rendre compte au travers des dossiers brûlants de l’unedic, de la secu, d’edf, entre autres, que ce sont les syndicats qui gouvernent le pays. Fogiel, Ardisson ou d’autres ne sont que des pions aux ordres du système.
Cher ABC
Pardonnez-moi d’avance, mais je condamne avec la dernière énergie ceux qui emploient le mot « pluralisme ». Ce mot n’a pas de signification, il ne désigne pas une réalité. Son emploi dans un propos détruit le propos, quel que soit l’objet du propos.
C’est un cheval de Troie socialiste. Les socialistes ont deux domaines de départ favoris pour dénaturer la réalité et tenter d’arriver à leurs fins : l’arithmétique (avec égalité et inégalité) et la grammaire (avec masculin-féminin, ou singulier-pluriel).
L’échafaudage socialiste de dénaturation contient en effet l’alternative grammaticale « masculin-féminin » : masculin-féminin, soit, mais ils vous diront qu’en chaque être humain, il y a une part de masculinité et une part de féminité ; ils montent en épingle l’alternative grammaticale logique pour mieux la détruire ainsi que la réalité qu’elle désigne.
Ils laisseront de côté l’alternative logique « unique-non unique » qui les coince dans leur oeuvre de destruction.
Ils préféreront l’alternative grammaticale « singulier-pluriel » : la « trop fameuse » « gauche plurielle », en définitive un simple oxymore, en est un exemple qui n’a fait frémir personne.
Singulier-pluriel : et alors, me direz-vous ? Je vous répondrai qu’ils montent en épingle l’alternative grammaticale logique pour mieux la détruire. Le singulier, c’est a priori vous, moi, individu autonome, de libre arbitre, propriétaire, responsable qui leur fait en définitive horreur, mais qu’ils ne peuvent pas éliminer physiquement (quoiqu’il y ait eu des gens pour déclarer, depuis Robespierre, qu’on ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs et pour faire des omelettes : les oeufs en question sont toujours des êtres humains !).
Alors ils vont l’éliminer par d’autres moyens qu’ils diront « démocratiques ». Ils déclareront que les individus sont membres de …, appartiennent à « une » société. Et le tour est joué : « la » société devient singulière et l’emporte sur les individus, les « animaux sociaux », son pluriel.
Réponse à Georges Lane.
Merci de ces précisions, les questions de
vocabulaire sont en effet fondamentales.
En fait c’est toujours par ironie que j’emploie le mot
« pluralisme » dans ce contexte (de même que,
ailleurs, « justice sociale », « développement durable », « dialogue social »,
« engagement citoyen », « économie solidaire », « commerce équitable », « santé publique »Â etc.).
Pour qu’il n’y ait pas d’ambiguité, je mettrai
désormais des guillemets.