Il est 23h42mn, un samedi soir. Des gens font une fête (?) dans un immeuble proche, ils sont excités, ils parlent fort. D’un coup ils démarrent en choeur:
C’est la lutte finale
pour un monde nouveau
l’internationale
sera le genre humain
Les voix sont claires, jeunes. C’est à la mode ? Et pourquoi pas le Horst Wessel Lied(l’hymne du IIIème Reich) tant qu’ils y sont ?!? Après tout, quand on est à 100.000.000 de morts, on est plus à 20 millions de victimes près!
ben quoi ? dans un pays socialiste il n’est pas surprenant d’entendre des chants socialistes ! N’oubliez pas que notre Guide Suprême (loué soit son nom par tous les travailleurs) a vendu l’Huma dans sa jeunesse !
« N’oubliez pas que notre Guide Suprême (loué soit son nom par tous les travailleurs) a vendu l’Huma dans sa jeunesse ! »
et qu’il le subventionne abondamment dans sa vieillesse !
L’internationale de la connerie sera toujours tendance, il n’y a pas besoin de posséder un cerveau pour en faire partie, ce serait même plutôt un handicap.
Je me souviens qu’étant étudiant (il n’y pas si longtemps que ça), nous chantions cette chanson mais c’était plutôt cynique. Je connaissais aussi par coeur « Maréchal nous voilà » et nous le chantions également. La plupart du temps (toujours?), nous étions bourrés. Il ne faut pas voir de la politique dans tout ça à mon avis mais une alternative à « elle aime à rire, elle aime à boire ».
Que « l’internationale » devienne une chanson de pochtron, ça me fait plutôt rire.
LOL !!!
« Salin marche dans les traces d’Hayek »
Pauvre Hayek, il va se retourner dans sa tombe.
Petit rappel :
«En ce qui concerne les libertariens, dont plusieurs se réclament aussi
de lui, Hayek a pris clairement ses distances. Il n’aime pas la
connotation anarchiste de leurs positions. L’anarchie est pour lui une
variante du totalitarisme. Et contrairement aux libertariens, Hayek
donne une place importante à l’Etat dans son système. Quoique limité
par la règle de droit, l’Etat n’en dispose pas moins du monopole de la
coercition. C’est lui qui encadre l’ordre spontané ; la cattallaxie a
besoin d’un support juridique. La privatisation de la police, de l’armée
et de la justice prônée par les anarcho-capitalistes est donc
inconcevable pour Hayek.» Gilles Dostaler, le libéralisme de Hayek.
« »Salin marche dans les traces d’Hayek »
Pauvre Hayek, il va se retourner dans sa tombe. »
Si marcher dans les traces d’untel signifiait recopier textuellement ce qu’untel a écrit, il n’y aurait aucun renouvellement, aucun progrès de la pensée.
La pensée, libérale en particulier, évolue parceque les disciples remettent en cause l’enseignement des maîtres, dans une démarhce de réfutation et d’approfondissement
On peut être en désaccord avec quelqu’un et pourtant s’en réclamer.
Ayn Rand se réclamait bien d’Aristote…
à Mickaël Mithra:
« La pensée, libérale en particulier, évolue parceque les disciples remettent en cause l’enseignement des maîtres, dans une démarhce de réfutation et d’approfondissement »
J’approuve tout à fait. Mais j’ai lu des méchantes langues qui disaient que Ayn Rand n’appréciait pas particulièrement cette démarche… Qu’en est-il?
gonzolo.
décidément nous occupons tout l’espace de discussion à nous deux…!
» J’approuve tout à fait. Mais j’ai lu des méchantes langues qui disaient que Ayn Rand n’appréciait pas particulièrement cette démarche… Qu’en est-il? »
Je me moque pas mal de ce que Ayn Rand appréciait ou pas (non, j’exagère… mais c’est l’idée). Ayn Rand était une femme assez autoritaire qui aimait bien avoir raison. Cela ne l’empêchait pas d’avoir effectivement souvent raison, à mon avis. Et parfois tord (« fumer » n’a rien de particulièrement « rationnel », surtout quand on meurt d’un cancer du poumon inavoué…). Et après ?
« décidément nous occupons tout l’espace de discussion à nous deux…! »
comme dirait Billou, c’est pas de notre faute mais celle de la concurrence…
« Ayn Rand était une femme assez autoritaire qui aimait bien avoir raison. »
Ce n’est pas tout à fait à ce défaut assez commun que je faisais allusion mais à quelque chose de plus institutionnalisé et qui est très gênant pour un penseur se réclamant du libéralisme.
http://herve.dequengo.free.fr/Rothbard/Sociologie.htm
qu’en pensez-vous? En fait, connaissant encore mal le domaine, plus je me renseigne sur les libéraux du genre anarcho-capitalistes et plus je constate des chamailleries doctrinaires sur des petits points de détail invisibles au néophyte assorties d’excommunications et autres ego surdimensionnés qui me font très fort penser aux groupuscules gauchistes.
La recherche de « pureté » intellectuelle est en effet à double tranchant… c’est le cas dans un tas de milieux très restreints où il n’y a pas de place pour tout le monde. Ca arrive aussi dans les milieux académiques, qui partagent pas mal de caractéristiques.
Personnellement j’aimerais oublier ces querelles, comme je le dis sur ma page perso de la PL. Faisons semblant de les ignorer. Ici sur la PL on a de tout, et je souhaite que ça continue. On peut ne pas être d’accord et être d’accord pour ne pas l’être. Il n’y a pas à « prendre la tête du mouvement libéral » ou autres conneries…
« plus je constate des chamailleries doctrinaires sur des petits points de détail invisibles au néophyte assorties d’excommunications et autres ego surdimensionnés qui me font très fort penser aux groupuscules gauchistes. »
Cela prouve que la recherche en droit et en philosophie n’est pas achevée.
Vous connaissez beaucoup de domaines de la recherche où il n’y a aucune chamaillerie doctrinaire ?
Ce qui différencie les anarcho-capitalistes des autres « groupuscules », c’est qu’ils ne posent pas de bombes. Les chamailleries restent orales. Mais peut-être ce détail est-il sans importance à vos yeux.
« Cela prouve que la recherche en droit et en philosophie n’est pas achevée. »
certes.
« Vous connaissez beaucoup de domaines de la recherche où il n’y a aucune chamaillerie doctrinaire ? »
Je vous l’accorde, mais ce n’est pas vraiment cela que je décrivais. Einstein, par exemple, s’est opposé à Heisenberg et d’autres mais ce n’est pas pour autant qu’il déniait le titre de scientifique à ses contradicteurs. Ici, l’on est tout de suite un vrai ou un faux libéral, un génie ou un idiot malhonnête, etc.
« Ce qui différencie les anarcho-capitalistes des autres « groupuscules », c’est qu’ils ne posent pas de bombes. Les chamailleries restent orales. Mais peut-être ce détail est-il sans importance à vos yeux. »
Pas du tout, c’est très important et c’est pourquoi je suis ici à discuter gentillement plutôt que de m’énerver sur un site gauchiste (j’en ai fréquenté parce que j’aime aussi parfois m’énerver). Mais je n’arrive pas à croire qu’il n’y ait pas eu un seul penseur anarcho-capitaliste ne prônant pas la lutte violente contre l’état. A moins que ce ne soit une des choses différenciant anarchisme et anarcho-capitalisme?
« Ici, l’on est tout de suite un vrai ou un faux libéral, un génie ou un idiot malhonnête, etc. »
N’exagérons rien quand même. Les auteurs (en tous cas ceux que j’ai lus) ne sont pas aussi désagréables que vous le dites. Si on prend par exemple la fin de « l’éthique de la liberté » où Rothbard critique une à une plusieurs conceptions différentes de la sienne, que ce soit celles de Berlin, Rand ou Nozick, il le fait de manière très correcte.
De toutes façons, des phrases tranchantes et fortes sont beaucoup moins ennuyeuses que des affirmations floues et pleines de compromis. C’est aussi un procédé littéraire.
« A moins que ce ne soit une des choses différenciant anarchisme et anarcho-capitalisme? »
Pour moi, l’anarchisme est l’anarcho-capitalisme. Il n’y en a pas d’autre. Ce qu’on appelle ordinairement « anarchisme » ne peut subsister sans un pouvoir politique fort. De toutes façons, ce que disent les « anarchistes » est incompréhensible pour l’essentiel. C’est un tissu de contradictions, et (tiens!) de vols de concepts.
Bon pour être plus précis, ce qui différencie les anarcho-communistes des anarcho-capitalistes, c’est une conception différente du mot « liberté ». Pour les premiers, la liberté consiste à être affranchi des lois de la nature (vivre dans un monde « postérieur à la rareté », où tout le monde se la coule douce sans travailler. Utopie absurde et impensable qui ne se peut se traduire que par des massacres en masse). Pour les seconds, cela consiste à être affranchi de la violence des autres hommes (parfaitement réaliste).
« Si marcher dans les traces d’untel signifiait recopier textuellement
ce qu’untel a écrit, il n’y aurait aucun renouvellement, aucun progrès
de la pensée.»
Avec de telles différences, il ne s’agit plus de renouvellement.
Se réclamer d’Hayek (tout en jugeant qu’il n’est pas un véritable libéral
!), c’est une façon fort grossière pour un libertarien de tenter une
« OPA » sur le libéralisme.
« Se réclamer d’Hayek (tout en jugeant qu’il n’est pas un véritable libéral
!), c’est une façon fort grossière pour un libertarien de tenter une
« OPA » sur le libéralisme. »
On peut se réclamer d’Hayek sur certains points et pas sur d’autres. Je ne vois pas où est le problème.
à Mickaël Mithra:
« Pour les seconds, cela consiste à être affranchi de la violence des autres hommes (parfaitement réaliste). »
C’est avec des affirmations comme celles-là que l’on reconnaît un utopiste. Un utopiste n’arrive pas à voir en quoi son utopie est utopique, sans quoi il ne serait plus utopiste…
Comment voulez-vous cher ami être affranchi de la violence des autres hommes? Dès qu’il y a deux hommes côte à côte et avant même qu’il n’y eu échange verbal ou gestuel ou quoique ce soit d’autre, il y a déjà violence (ne serait-ce que parce qu’un espace est ainsi occupé par l’autre et donc nous est interdit, ce qui constitue une violence).
Etre affranchi de toute violence des autres hommes, est-ce même souhaitable? Un homme affranchi de toute violence des autres hommes survivrait-il longtemps à la violence de la réalité (nature, sentiments propres, etc)?
re: Envie de rire…
Posté par: pleutre rieur le Dimanche 13 Juin 2004 à 18:44:12
LOL !!!
« Salin marche dans les traces d’Hayek »
Pauvre Hayek, il va se retourner dans sa tombe.
Petit rappel :
«En ce qui concerne les libertariens, dont plusieurs se réclament aussi de lui, Hayek a pris clairement ses distances. Il n’aime pas la connotation anarchiste de leurs positions. L’anarchie est pour lui une variante du totalitarisme. Et contrairement aux libertariens, Hayek
donne une place importante à l’Etat dans son système. Quoique limité par la règle de droit, l’Etat n’en dispose pas moins du monopole de la coercition. C’est lui qui encadre l’ordre spontané ; la cattallaxie a
besoin d’un support juridique. La privatisation de la police, de l’armée et de la justice prônée par les anarcho-capitalistes est donc inconcevable pour Hayek.» Gilles Dostaler, le libéralisme de Hayek.
————
Hayek n’est pas allé au bout de sa logique de l’ordre spontané. Par ailleurs il a commis de très lourdes erreurs de logique (logique: organon de la pensée http://membres.lycos.fr/mgrunert/ORGANON.htm
), voir Hoppe sur Hayek, http://www.liberalia.com . Un libéral est aussi quelqu’un qui essaye de penser par lui-même, quitte à réfuter ses propres maîtres. Pascal Salin, comme tout libéral, se préoccupe davantage de vérité que d’alliances. Alors, en effet, s’il fallait présenter les choses de manière logique, il faudrait plutôt dire que Salin a dépassé Hayek, qu’Hayek a marché dans le sillage de la vérité et que, sur ce terrain-là , il a été dépassé. Tout le monde peut se tromper, n’est-ce pas ?
gonzolo.
Ceci est mon dernier post à votre intention. Je viens de me rendre compte que ça ne m’apportait rien de discuter avec vous. Pour vous, les lois de la logique sont « arbitraires », chercher à diminuer la violence entre les hommes est « utopique », car tout est violence, n’est-ce-pas ?
Si vous pensez qu’il s’agit là d’un point de vue intéressant et original, vous vous trompez: c’est l’homme de la rue qui croit qu’il n’y a pas de vérité et que tout se vaut. Décidément, Georges Lane avait bien raison. Vous êtes un nihiliste. Et je pense réellement qu’il est vraiment dramatique d’avoir fait cinq ans de philo pour en arriver là (d’ailleurs ce n’est même pas vrai, puisqu’il n’y a pas de vérité. Vous êtes donc un menteur.)
Je vais vous compter une anecdote: Il y avait dans mon bureau une stagiaire particulièrement imbue d’idées toutes faites telles que « chacun a sa logique », « chacun a sa vérité ». Un jour d’hiver, comme il faisait très sombre dans le bureau, elle m’a demandé mon accord pour allumer la lumière. Pour ma part, j’avais ma lampe personnelle, et j’y voyais très bien. Je lui ai donc répondu: « mais… elle est déjà allumée. C’est une question de point de vue. Dans TA logique elle est éteinte, mais dans la mienne elle ne l’est pas. » Elle a donc passé l’après-midi dans le noir. Malheureusement, dans la vie de tous les jours, ce sont ces gens-là qui sont au pouvoir. Gare au jour où ils le perdront: on pourra alors très bien les fusiller en leur hurlant que tout cela n’a aucune aucune importance, n’étant qu’une question de point de vue.
Si vous pensez qu’en concluant ainsi, je suis désagréable à votre endroit, dites-vous bien que cette pensée est futile puisqu’il n’y a pas de vérité. On pourrait tout aussi bien dire le contraire, et si vous refusez de l’admettre, c’est que vous êtes un utopiste. Vous êtes d’ailleurs aussi un violeur d’enfants: puisqu’il n’y a pas de vérité, c’est aussi vrai qu’autre chose.
à Mickaël Mithra:
« Ceci est mon dernier post à votre intention. Je viens de me rendre compte que ça ne m’apportait rien de discuter avec vous. »
Vous voulez dire que vous sentez votre foi faillir?
« Pour vous, les lois de la logique sont « arbitraires », chercher à diminuer la violence entre les hommes est « utopique », car tout est violence, n’est-ce-pas ? »
En gros, c’est ça.
« Si vous pensez qu’il s’agit là d’un point de vue intéressant et original, vous vous trompez: c’est l’homme de la rue qui croit qu’il n’y a pas de vérité et que tout se vaut. »
Je n’ai pas dit ça et d’ailleurs quel est le rapport avec la logique arbitraire et la violence omniprésente de la phrase précédente? Je vous ai déjà dit qu’il y avait des vérités et que par conséquent tout ne se vaut pas.
« Décidément, Georges Lane avait bien raison. Vous êtes un nihiliste. »
Voir plus haut.
« Et je pense réellement qu’il est vraiment dramatique d’avoir fait cinq ans de philo pour en arriver là (d’ailleurs ce n’est même pas vrai, puisqu’il n’y a pas de vérité. Vous êtes donc un menteur.) »
Voir plus haut.
Tout le reste est à l’avenant. Comment pourrais-je être plus clair? Il existe des vérités mais pas LA VERITE. Toute vérité est contextuelle. Ex: « un corps pèse x kilos sur Terre », « ce même corps pèse y kilos sur Jupiter ». Ce sont deux vérités. Par contre il n’y a pas de VERITE ABSOLUE qui serait « ce corps pèse z kilos ».
Alors, svp, arrêtez de m’attaquer sur des opinions que je n’ai pas. Vous n’avez par contre rien répondu aux vrais problèmes que je vous posais concernant la VERITE ABSOLUE, ETERNELLE, UNIVERSELLE. Et je vous sens incapable d’y répondre. Peut-être qu’une petite relecture de vos évangiles objectivistes vous aideraient à trouver des réponses ou du moins un réconfort.
gonzolo:
« cogito ergo sum » est une vérité absolue en philosophie,
les constantes universelles de la physique (nombre d’Avogadro, constante de Planck, charges et spin des particules élémentaires) sont invariants par changement de référentiel donc sont des vérités absolues en physique,
L’existence ou la non existence de Dieu est une vérité absolue
L’eros et le thanatos sont deux vérités absolues
La vérité absolue, éternelle et universelle existe en dehors de nos référentiels culturels.
« Toute vérité est contextuelle. »
y compris cette phrase ?
Vous êtes dérisoire….
» Ex: « un corps pèse x kilos sur Terre », « ce même corps pèse y kilos sur Jupiter ». Ce sont deux vérités. Par contre il n’y a pas de VERITE ABSOLUE qui serait « ce corps pèse z kilos ». »
Et en plus vous confondez masse et poids… mécanique niveau seconde. Apprenez, pour votre gouverne, que la masse du corps x est la même partout. C’est son poids qui change en fonction du champ gravitationnel… par définition de la masse et du champ gravitationnel (conformément donc aux définitions de ces concepts, et donc au principe d’identité…)
suite du précédent post. (c’était moi).
…mais cela ne vous empêche évidemment pas de savoir ce que sont « la bonne science et la bonne philosophie ».
Ce que de toutes façons, vous ne savez pas, selon votre propre aveu, puisque d’après vous, on ne peut pas démontrer l’existence de concepts tels que « science » et « philosophie »… car il faudrait d’abord « démontrer » le principe d’identité, ce qui n’est pas fait d’après vous.
Donc vous êtes un menteur quand vous prétendez savoir ce que sont « la bonne science et la bonne philosophie ».
« »cogito ergo sum » est une vérité absolue en philosophie »
ce n’est pas une vérité absolue. Il faut qu’il y ait pensée pour que cette proposition soit vraie. Imaginons que l’espèce humaine disparaisse et donc que plus personne ne pense et ne formule « cogito ergo sum » et cette proposition ne sera plus une vérité.
Pour qu’elle devienne une vérité absolue, il faut démontrer qu’une pensée éternelle existe. Ce à quoi Descartes (et d’innombrables autres après lui) s’est attaché à démontrer avec peu de succès. Ce sont les fameuses preuve de l’existence de Dieu qui n’ont d’autre intérêt que celui-là : fonder une vérité absolue.
« les constantes universelles de la physique (nombre d’Avogadro, constante de Planck, charges et spin des particules élémentaires) sont invariants par changement de référentiel donc sont des vérités absolues en physique »
Il n’y a pas de vérité absolue en science, par principe (puisqu’il faudrait tout connaître pour pouvoir l’affirmer avec certitude). Il y a des travaux existants sur la variation des constantes universelles comme les observations le laissent penser.
Tapez par exemple « variation des constantes universelles » sur google si vous désirez de plus amples renseignements.
« L’existence ou la non existence de Dieu est une vérité absolue »
Aucune de ces deux propositions n’a été correctement démontrée, et encore moins vérifiée.
« L’eros et le thanatos sont deux vérités absolues »
Allah et Odin aussi.
Plus sérieusement, savez-vous ce qu’est une vérité absolue? Peut-on parler d’eros et de thanatos par exemple en physique? Sont-ce deux principes applicables aux électrons?
« La vérité absolue, éternelle et universelle existe en dehors de nos référentiels culturels. »
Amen.
nono.
« cogito ergo sum » est une vérité absolue en philosophie, »
vrai.
« les constantes universelles de la physique (nombre d’Avogadro, constante de Planck, charges et spin des particules élémentaires) sont invariants par changement de référentiel donc sont des vérités absolues en physique, »
Faux. Il n’y a pas de certitude à cet égard. Tout cela est subordonné à des théorie physiques qui ne sont pas logiquement prouvées. Je peux très bien m’apercevoir que les théories sur le spin de l’électron sont fausse (ou en tous cas approximatives). Par contre, je ne peux pas « m’apercevoir » que je n’existe pas.
« L’existence ou la non existence de Dieu est une vérité absolue »
Vrai.
« L’eros et le thanatos sont deux vérités absolues »
heu…
« La vérité absolue, éternelle et universelle existe en dehors de nos référentiels culturels. »
Vrai. Prétendre le contraire est contradictoire, donc faux.
gonzolo.
je suis incorrigible, j’avais dit que je ne vous parlais plus… mais je ne peux pas laisser passer ça.
» « »cogito ergo sum » est une vérité absolue en philosophie »
ce n’est pas une vérité absolue. Il faut qu’il y ait pensée pour que cette proposition soit vraie. Imaginons que l’espèce humaine disparaisse et donc que plus personne ne pense et ne formule « cogito ergo sum » et cette proposition ne sera plus une vérité.
Pour qu’elle devienne une vérité absolue, il faut démontrer qu’une pensée éternelle existe. »
Vous ne comprenez rien. Il ne s’agit pas de dire que la pensée existe de toute éternité, comme ça, dans l’espace. Il s’agit de dire que toute personne qui ouvre la bouche pour dire quoi que ce soit ne peut pas prétendre qu’elle n’existe pas. Pas « la pensée transcendantale », mais elle-même, la personne qui parle, ici, maintenant. Vous, moi, nono, nous ne pouvons pas prétendre que nous n’existons pas, chacun pour ce qui nous concerne, sans nous contredire.
« cogito ergo sum ». JE pense donc JE suis. C’est une vérité absolue concernant celui qui parle au moment où il parle. Point.
Ce n’est quand même pas sorcier.
« y compris cette phrase ? »
Peut-être. Comment pourrai-je vous affirmer avec certitude que ce que je dis est vrai ou faux? Peut-être que toutes les vérités sont contextuelles, peut-être pas, c’est indémontrable.
Sur ce genre de paradoxes:
http://www.astrosurf.com/lombry/philo-sciences-mathematiques3.htm
Mais vous avez raison de mettre le doigt sur cela. Il m’arrive aussi parfois de me laisser aller à affirmer des vérités générales, c’est dans la nature humaine.
« Vous êtes dérisoire…. »
Pas d’attaques sur la personne, svp.
« »Vous êtes dérisoire…. »
Pas d’attaques sur la personne, svp. »
Attaque: concept non démontré. Démontrez-moi que ce concept existe avant de m’en parler, s’il vous plaît.
à pleutre anonyme (ou Mickaël Mithra):
« Et en plus vous confondez masse et poids… »
C’est possible. En quoi?
« Apprenez, pour votre gouverne, que la masse du corps x est la même partout. C’est son poids qui change en fonction du champ gravitationnel… »
C’est ce que je croyais avoir dit dans mon exemple: « Un corps pèse… » et non « un corps a une masse de… »
En ce qui concerne la masse, elle n’est pas la même partout, comme vous dites. La relativité restreinte dit: « Tout comme le temps et l’espace, la masse d’un objet dépend de la vitesse de l’observateur qui la mesure. »
» Mais vous avez raison de mettre le doigt sur cela. »
Il m’arrive aussi parfois de me laisser aller à affirmer des vérités générales, c’est dans la nature humaine. »
Prétendez-vous que cette phrase est vraie ? Mais alors, vous vous êtes laissé aller à affirmer une vérité générale, là !!!
Vous reconnaissez vos erreurs, et vous persévérez ? Vous êtes un peu hypocrite, non ?
« La relativité restreinte dit: « Tout comme le temps et l’espace, la masse d’un objet dépend de la vitesse de l’observateur qui la mesure. » »
Vous preniez un exemple dans le domaine de la mécanique classique. Je vous ai répondu dans ce registre. C’était un exemple pédagogique, et c’est dans ce sens-là que vous l’entendiez. Ne soyez pas de mauvaise foi.
Une dernière fois, cela ne remet pas en cause le principe d’identité. Le principe d’identité ne dit pas que la masse est constante, il dit que « la masse est la masse », « un corps est un corps », « A est A ». « Si la masse varie en fonction de la vitesse, alors la masse varie en fonction de la vitesse ». Point.
Quand vous prétendez que le principe d’identité est « arbitraire » ou « non démontré », vous dites qu’il faudrait démontrer que « la masse est la masse » et qu’ « un corps est un corps ». Une telle exigence est un non-sens.
Je ne comprends pas comment vous faites à ne pas comprendre…
à Mickaël Mithra :
« …mais cela ne vous empêche évidemment pas de savoir ce que sont « la bonne science et la bonne philosophie ». »
La bonne science oui car il y a des critères communs et acceptés par tous. La bonne philosophie c’est plus subjectif.
« Il s’agit de dire que toute personne qui ouvre la bouche pour dire quoi que ce soit ne peut pas prétendre qu’elle n’existe pas. »
Bien sûr. Mais il s’agit là d’une vérité contextuelle. La formule de Descartes se résume à « s’il y a pensée, il y a existence et il y a pensée puisque je pense ». Si on démontre que le « il y a pensée » est toujours vrai, c’est bien une vérité universelle. Sinon, non, puisqu’elle est relativisée par l’existence accidentelle (non nécessaire) de cette pensée.
Vous l’avez-vous même résumé ainsi: « Pas « la pensée transcendantale », mais elle-même, la personne qui parle, ici, maintenant. » Ici… Maintenant… Donc pas de vérité absolue, elle est bien contextuelle.
« C’est une vérité absolue concernant celui qui parle au moment où il parle. »
Vous ne savez pas ce qu’est une vérité absolue sinon vous ne diriez pas des phrases pareilles où vous accolez « vérité absolue » à « concernant » et à « celui qui » et à « au moment où ». Ce sont des incohérences logiques.
« Ce n’est quand même pas sorcier. »
En êtes-vous si sûr?
il y a quelques cours de philos sur le web (classe de terminale):
http://philolycee.free.fr/math.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9rit%C3%A9
http://www.philagora.net/philo-reperes/absolu-relatif.htm
« Ex: « un corps pèse x kilos sur Terre », « ce même corps pèse y kilos sur Jupiter ». Ce sont deux vérités. Par contre il n’y a pas de VERITE ABSOLUE qui serait « ce corps pèse z kilos ». »
Je vais vous expliquer pourquoi j’ai pensé que vous confondiez masse et poids.
Il n’y a aucune raison pour que votre exemple, « ce corps pèse z kilos », soit une vérité absolue. Non seulement ce n’est pas une vérité absolue, mais si on admet la validité de la mécanique classique (au moins comme bonne approximation), ça ne peut pas être vrai par définition. Donc, voilà ce que vous avez tenté de faire: en prenant pour exemple une affirmation fausse par définition, et on constatant qu’elle n’est pas absolument vraie, vous avez prétendu me démontrer qu’il n’y a pas de vérité absolue.
C’est absurde. Comme c’était absurde, j’ai pensé que vous ne compreniez pas que ça l’était, car sinon, j’imagine que vous auriez pris un autre exemple.
J’ai donc pensé que vous aviez fait une confusion. Comme la confusion masse/poids est extrêmement courante, j’ai pensé qu’il s’agissait d’elle.
Mon intuition a été renforcée par le fait que le poids ne se mesure pas en « kilos » (abréviation pour kilogrammes), mais en Newton. Donc, si vous voulez parler de poids, dans ce contexte, en montrant bien que vous ne confondez pas avec la masse, n’employez pas les unités concernant la masse pour parler du poids, sinon, ne vous étonnez pas qu’on pense que vous confondez.
Bref, soit vous avez fait une confusion, soit votre exemple est absurde.
Dans tous les cas, il ne remet absolument pas en cause le principe d’identité, que manifestement vous ne parvenez pas à comprendre.
« Vous ne savez pas ce qu’est une vérité absolue sinon vous ne diriez pas des phrases pareilles »
Ah ??? Parceque vous, après avoir affirmé qu’ il n’y avait pas de vérité absolue, vous prétendez m’enseigner ce que c’est ? Mais quel genre de pître êtes-vous donc ???
Une vérité absolue, c’est une vérité qui correspond absolument aux faits. Si je dis: « j’existe », c’est une vérité absolue.
Car dans le mot « j’existe », le concept « maintenant » est inclus puisque cette phrase est dite au présent. Par ailleurs, le concept « je » inclue une notion de lieu. « Je » suis forcément quelque part. Donc, dire « j’existe » est une façon abrégée de dire « j’existe ici et maintenant ». Et c’est une vérité absolue, qui correspond absolument aux faits.
Vous êtes dur à cuire.
gonzolo:
« La formule de Descartes se résume à « s’il y a pensée, il y a existence et il y a pensée puisque je pense ». Si on démontre que le « il y a pensée » est toujours vrai, c’est bien une vérité universelle. Sinon, non, puisqu’elle est relativisée par l’existence accidentelle (non nécessaire) de cette pensée. »
je suis navré mais c’est faux. Vous travestissez la pensée de Descartes. Quand il dit « cogito ergo sum » il dit bien « je pense donc je suis » et non « s’il y a pensée, il y a existence ». Il dit bien que ma première certitude, vérité universelle, est d’exister par la pensée puisque cette pensée, vraie ou fausse, est présente en tout instant. Dire que la pensée est accidentelle et non nécessaire crée deja la pensée. Même si vous niez le cogito ergo sum il faut vous penser pour le nier et par là même vous existez. Tout le reste, corps, monde, autrui, peut ne pas exister. Mais la pensée ne saurait se nier elle-même.
« Ce sont des incohérences logiques. »
Pour quelqu’un qui refuse d’admettre les lois de la logique, c’est un peu fort d’écrire ça !!!!
Confusion sur confusion…
à Mickaël (on est intimes maintenant):
« Mon intuition a été renforcée par le fait que le poids ne se mesure pas en « kilos » (abréviation pour kilogrammes), mais en Newton. Donc, si vous voulez parler de poids, dans ce contexte, en montrant bien que vous ne confondez pas avec la masse, n’employez pas les unités concernant la masse pour parler du poids, sinon, ne vous étonnez pas qu’on pense que vous confondez. »
Je suis démasqué. Et je rigole pas. J’y connais rien en physique. Mais j’ai du bagoud.
En plus, même si j’avoue tout ça, vous allez croire que je me moque de vous. Je suis trop fort. Mon père m’avait pourtant bien dit de faire mon droit…
« Bref, soit vous avez fait une confusion, soit votre exemple est absurde. »
Minute de vérité vraie: un peu des deux.
« Dans tous les cas, il ne remet absolument pas en cause le principe d’identité, que manifestement vous ne parvenez pas à comprendre. »
Je le comprend très bien. Mais je ne l’aime pas. J’aimerai tant, tel Rimbaud être un autre.
Cherchez plus le sens, je fatigue… mais je ne céderai pas… Rhaaaaaaaaa.
« Ah ??? Parceque vous, après avoir affirmé qu’ il n’y avait pas de vérité absolue, vous prétendez m’enseigner ce que c’est ? Mais quel genre de pître êtes-vous donc ??? »
j’allais exposer mon primo, mon deuxio, etc mais les forces n’y sont plus. Donc: je suis un gonzolo moâ môsieur!
Vous êtes un coriace, vous. Mais j’en ai maté de plus durs que ça en Indochine…
« Vous êtes dur à cuire. »
Zut, vous l’avez dit avant. Putain de journée… Heureusement qu’il y a l’Euro (pas la monnaie, le foot).
« Pour quelqu’un qui refuse d’admettre les lois de la logique, c’est un peu fort d’écrire ça !!!!
Confusion sur confusion… »
Vous m’accusez d’être fou alors que je vous le dis depuis le début? Mais vous êtes fou!
« Vous n’avez par contre rien répondu aux vrais problèmes que je vous posais concernant la VERITE ABSOLUE, ETERNELLE, UNIVERSELLE »
Voilà : il est absolument, éternellement et universellement vrai que toute personne qui ouvre la bouche pour affirmer qu’elle n’existe pas est en train se contredire. ça vous va ?
« Voilà : il est absolument, éternellement et universellement vrai que toute personne qui ouvre la bouche pour affirmer qu’elle n’existe pas est en train se contredire. ça vous va ? »
ça me va… sauf que j’ai jamais dit qu’elle n’existait pas. J’ai dit que son existence était indémontrable. Votre Branden repassera.
(j’ai été fumer une clope, j’ai repris des forces)
Mais vomis, vomis donc!! Jusqu’Ã en crever si possible!!