Les égalitaristes n’ont absolument pas la même définition de l’égalité que les libéraux: pour les libéraux, égalité s’entend en Droit (principe de non agression, droit de propriété, etc). Pour les égalitaristes, l’égalité s’entend en toutes choses. Ainsi les femmes doivent gagner la même chose que les hommes (et peu importe les écarts de productivité), les femmes doivent être élues autant de fois (ah quels mauvais citoyens nous sommes!)… Pour cela, bien sûr il faut instituer un racisme institutionnel anti-hommes qui ne dit pas son nom.
Dernier exemple en date en Espagne, où une loi spéciale « violence envers les femmes » va probablement être votée. Vous imaginez une loi punissant spécialement les Bretons ivres parce qu’ils conduiraient plus souvent bourrés que les autres Français ?
Mise à jour: entretemps je viens de tomber sur un article de tf1.fr sur les « obèses victimes de discrimination à l’embauche ». Bientôt un quota d’obèse dans les entreprises ?
L’égalitarisme est probablement l’idéologie la plus meurtrière de tous les temps. Elle est d’autant plus dangereuse que ses ramifications s’étendent absolument à tous les aspects de la vie humaine.
J’avais commis un petit article là -dessus, pour ceux que ça intéresse.
Bon le lien n’a pas fonctionné. Le voilà :
http://members.fortunecity.fr/mymithra/egalitarisme_contre_la_vie.html
« Globalia » est décidemment de plus en plus d’actualité.
curieux excès. alors que l’argumentaire existant contre l’égalitarisme est à mon avis assez fourni, vous maltraitez vos exemples pour défendre cette position
« Ainsi les femmes doivent gagner la même chose que les hommes (et peu importe les écarts de productivité) »
dans les argumentaires pro-égalitarisme, l’exemple est généralement avancé dans le cadre d’une comparaison à niveau de formation/experience/rendement similaires. quid alors de cet « écart de productivité » ?
« Dernier exemple en date en Espagne, où une loi spéciale « violence envers les femmes » va probablement être votée. Vous imaginez une loi punissant spécialement les Bretons ivres parce qu’ils conduiraient plus souvent bourrés que les autres Français ? »
l’objet de cette loi n’est pas caractérisé par sa fréquence mais par sa nature. ainsi que peut le faire une loi sur la violence envers les enfants, ou une disposition considérant comme facteur agravant le fait qu’une violence soit commise par le dépositaire d’une autorité sur la victime. il me semble que la contestation devrait plutôt porter sur la caratérisation générale induite (ou explicite, que dit ce texte ?) de la gente féminine
« Pour cela, bien sûr il faut instituer un racisme institutionnel anti-hommes qui ne dit pas son nom. »
le terme « discrimination positive » est communément et officiellement utilisé. un NOM donc, qui biaise mais affirme tout de même la nature du sujet
hervé, ne vous laissez pas emporter par votre humeur si vous voulez vraiment convaincre.
cordialement
Non, pas à rendement égal. Le rendement s’évalue dans les usines, et dans les métiers « intellectuels » il est très délicat à observer, sauf par l’employeur lui-même.
Cette loi punira les hommes parce qu’ils sont des hommes (au sens « genre »). La femme qui tapera son mari aura une peine plus légère parce que fracasser son mari c’est moins grave que de tabasser sa femme.
Remplacez « hommes » et « femmes » par « blanc » et « noir » ou « juif » et « arabe » et vous prendrez peut-être conscience de l’énormité de vos propos.
Je n’ai pas cité les défenseurs de cette loi, aussi je vais vous expliquer leur argumentation: puisque les hommes sont plus violents et puisque les femmes sont plus victimes, il faut donner une protection légale supérieure aux femmes.
(Sous-entendu: les hommes qui se font taper dessus soit ça n’existe pas, soit ils l’ont mérité ?)
Bref c’est bien axé sur une « fréquence », une proportionnalité, une statistique. L’exemple des Bretons répond parfaitement à ce schéma. Puisqu’ils seraient plus souvent saouls que les autres, il faudrait plus les punir. Ils auraient une punition spéciale « Breton » ?
Si on découvre que les viols en réunion sont majoritairement le fait d’une partie de la population, faudra-t-il punir spécifiquement le viol quand il est commis par cette partie de la population ?
Idem pour le crime en bande organisée, les picpockets, le vol de voiture et que sais-je encore.
je disais qu’un crime est un crime, quel qu’en soit l’auteur. Qu’un meurtre ait été commis par un blanc, un noir, un vert, un rouge ne change rien aux faits!
Ce terme sert à cacher ce qu’il veut réellement dire. On appelle ça de la novlangue. C’est du racisme institutionnel envers certaines catégories de la population.
avant de les considérer sous l’angle de la novlangue, il peut être utile de regarder le sens « anclangue » des mots. ici : discrimination, « fait de distinguer des autres un groupe (social) et de restreidre ses droits ». lorsque « racisme » aura été assimilé dans la novlangue francophone, comment direz vous alors ?
l’employeur est donc seul juge de la discrimination dont il pourrait être coupable ?
admettons : s’il y a disparité de salaires, c’est donc
1) qu’il y a disparité de rendement, jugée par l’employeur
2) qu’il y a égalité de rendement mais discrimination, acceptée ou entretenue par l’employeur
tout repose alors sur la possibilité que l’employeur n’ait pas pour principal soucis le rendement. possible ? impossible ?
vous ségmentez et inversez l’ordre de mes propos, vous avez tort. l’énormité que vous me reprochez est exactement l’axe sur lequel il faut à mon avis fonder la critique de cette loi : le fait de caractériser (j’entend les caractères physiques et/ou psychiques attribués à ) une femme comme une généralité, catégorisation abusive dans ce cadre. je veux bien admettre un problème de lisibilité de ma part.
je ne connais cependant de cette loi que sa promotion fondée sur l’idée que les femmes sont plus VULNERABLES pour des raisons physiques, ce qui justifie, en l’absence de précisions de votre part, ma réponse. vos précisions restent d’ailleurs équivoques : « plus » =
1)fréquence
2)gravité
Séparée de la « propriété », de la « responsabilité » et de l' »Ã©change-contrat », conditions de l’action de tout être humain ignorant en partie de la réalité, l' »Ã©galité » est la notion « prix d’appel » des socialo-communistes.
De fait, le fonds de leur discours n’est pas l' »Ã©galité », mais la « non égalité », l’inégalité, des inégalités ponctuelles : ils seraient bien en peine de définir l’égalité qu’ils soutiennent dans leur monde où ils font table rase de tout. Bref, l' »inégalité » socialo-communiste est d’abord un vol de concept.
Mieux, au moins me le font-ils penser, leur fonds de commerce est la prétendue inégalité qu’ils mesurent ou font mesurer à des statisticiens à tout bout de champ. Le vol de concept se transforme alors en leurre.
Pour cette raison, je ne m’étendrai pas sur le sujet.
Mais, comme toujours, ils ont le culot de tirer des conséquences politiques du vol de concept et du leurre. La dernière qu’ils semblent avoir trouvée et qu’ils montent en épingle avec l’aide des journalistes et autres commentateurs est la « discrimination positive ».
« Discrimination positive » est une traduction dévoyée de la notion d' »affirmative action », notion chère à la gauche amèricaine, aux « liberals », Hillary Clinton en tête. La bonne traduction serait tout simplement la « privilègiature ». Mais une once de cohérence amène nos socialo-communistes à ne pas employer l’expression car le mot « privilège » n’a pas bonne réputation dans leurs rangs et puisque, de jure, depuis un certain 4 août, leurs prédécesseurs auraient aboli les privilèges en France … au plus grand bien de tous.
Il reste qu’aux Etats-Unis, aujourd’hui, le mouvement de l' »affirmative action » est en miette tant les effets désastreux prévisibles et prévus par ceux qui s’y sont toujours opposés – les libéraux au sens français -, sont désormais reconnus par des thuriféraires importants d’hier.
Mais les socialo-communistes ont au moins encore une dizaine d’années de retard sur la « gauche américaine ».
réponse ici: Réduisez de 24% votre masse salariale!
Je ne pense pas que la loi soit criticable parce qu’elle donne dans le « femmes=victimes » mais parce qu’elle condamne les hommes en tant qu’hommes. Evidemment je trouve aussi qu’établir cette égalité est débile.
C’est forcément le 1, car le 2 la loi le prévoit déjà : plus les actes sont violents plus la peine est lourde…
???
puisqu’on semble s’éloigner du sujet et faire dans les généralités, précisons que contrairement aux mentions suivantes
la « discrimination positive » n’est ni la dernière conséquence politique trouvée ou tirée par les socialo-ommunistes, ni l’exclusivité de ceux ci (cf n. sarkozy et la nomination d’un préfet musulman). soyez aimable de m’éviter la pirouette qui consiste à dire que vous considérez tous les hommes politiques actuels sont socialistes, j’ai bien lu « socialo-communistes » et non « socio-démocrates », terme habituellement utilisé en pareil cas
veuillez m’excusez pour cette digression
Marilou, dans le vocabulaire de Georges Lane, socialo-communiste englobe tous les politiciens français…
Il ne s’agit pas d’une digression.
Dès lors qu’on ne respecte pas les règles de droit que sont la propriété, la responsabilité et l’échange-contrat ou qu’on les ampute, on est socialo-communiste ou par euphémisme, socio-démocrate (décennie 1930 aux Etats-Unis, puis après 1945, en RFA). C’est le cas de Sarkozy (atteintes à la liberté de circulation sous prétexte qu’on se déplace en automobile), pour ne pas parler de ce que prépare son ami Borloo (concilier propriété et son contraire, le « droit au logement », qui va amener à ne pas obliger les locataires à respecter leurs engagements envers le propriétaire).
Tous les hommes politiques actuels français sont effectivement, « à des degrés divers », socialo-communistes dès lors qu’ils ne condamnent les hérissons ou les oursins sur laquelle la France est obligée d’évoluer depuis 1945, à savoir l’organisation de la sécurité sociale, monopole privilégié obligatoire para-étatique aux mains des syndicats et sans comptes sociaux dérivant des règles de droit.
Mais peut-être vous flattez-vous que la France meure de cette organisation parce que, à en croire nos hommes politiques de tout bord, le monde entier nous l’envierait !
Nos messages se sont croisés.
Un dernier mot, chère Marilou : je ne digresse, ni ne généralise, mais appelle un chat un chat et non un animal à quatre pattes, qui pourrait avoir zéro, une, deux, trois, cinq … pattes, être blanc,noir, à reflets, etc.
peut être georges lane devrait il ajouter systématiquement un renvoi (hyperlien ou reference) en entête ou fin de ses posts vers son lexique personnel, l’échange s’avérant particulièrement ardu dès lors que chacun a sa propre défnition des termes. il me semble avoir lu dans les sites et forums de tendance libérale (toutes variantes confondues. liens à partir de la selection de la page libérale) l’utilisation commune des termes « socio-démocrates » ou « étatistes » pour désigner l’ensemble des hommes politiques actuels, par opposition à de potentiels hommes politiques réellement libéraux
je me retourne à présent vers hervé
peut être qu’une courte synthèse introductive eut été un luxe, il me faudra probablement en effet un certain temps pour parcourir toutes les références secondaires de ce lien mais pourquoi pas, un peu de lecture en ce dimanche un peu frais, après tout. petite réserve cependant : le premier texte répondant au lien ne répond pas en lui même au problème, il ne semble pas non plus annoncer une réponse à l’hypothèse qu’un employeur puisse faire ses choix pour d’autres motivations que le seul rendement de l’entreprise
il me semble que la loi ne regroupe pas tous les actes de violence sous un seul article mais caractérise ou précise séparemment des actes différant sur un ou plusieurs critères, la gravité étant l’un de ces critères (« barbarie » pour le degré de gravité le plus élevé). il n’est dans ce cas pas absurde de considérer le terme sous le sens de « gravité », un rapport supposé des forces physiques en présence conduisant à éstimer l’acte comme produisant forcément des dommages plus élevés.
Toutes violence est condamnable pourquoi en punir une plus sévérement si ce n’est que l’on veut introduire que la violence entres hommes et une chose normale, qu’il s’entretue entre eux pourrait on dire , mais la violence envers une femme elle n’est pas acceptable (aucune violence n’est acceptable naturellement et ce quelle que soi le sexe des protagonistes)Pourquoi distinguer une violence si ce n’est que l’on veut créer une distinction de droit entre individus. cette loi n’a pas plus de sens que celle qui punissait avant plus sévérement les actes de violence contre les blancs.L’argument que l’homme est doté d’une plus grande force physique et donc ce qui le porte plus facilement à la violence n’a guére de sens à notre époque ou une balle suffit à terraser un ennemi bien plus fort que soi.
La justice ne juge que des actes si elle s’attarde sur le genre, race, ethnie, religion elle rentre dans des considérations idéologiques qui la rende dépendantes des idées du moment. La justice est dit on aveugle c’ est pour juger objectivement. la justice imprégnée d’idéologie est la pire des choses.
la possibilité qu’une telle loi soit contredite efficacement passe à mon sens par la compréhension de ses motivations exactes. il me parait interressant dans cette optique de chercher à voir un peu plus loin.
si on se base sur l’article du monde, cette loi se base en fait sur deux présupposés. 1) une « situation d’inégalité », que je traduit par une force physique considérée supérieure chez l’individu de genre masculin 2) le genre comme motivation même de cette violence.
citer l’utilisation possible d’une arme n’a peut être que peu de sens ici. je pense que la loi se fonde sur l’idée de l’acte qui peut être exécuté spontanément, à partir de la constitution même de l’individu, donc exclusif à celui ci et justifie sa distinction de genre non comme un choix exterieur à l’acte mais comme résultant de la motivation de l’acte
hervé, concernant la question de la discrimination salariale, aucune réponse dans les textes que j’ai lu pour l’instant. la psychologie évolutionniste était elle sensée s’en charger ? je vais maintenant lire l’ouvrage de Kammer. sait on jamais
Il répond à une problématique simple: celle du prétendu « rendement égal ». Si le « rendement » était égal, les femmes auraient un taux de chômage bien plus faible tout simplement parce que moins bien payée elle serait bien plus « rentables »!
Or ce n’est pas le cas, donc c’est qu’il y a bien une différence de productivité « agrégée », CQFD. (ce qui ne veut rien dire sur les cas individuels…)
Hola! Si la loi prend déjà en compte la gravité, alors pourquoi faudrait-il une seconde loi punissant spécialement les hommes (qui sont supposés commettre des actes plus graves si je vous comprends bien) ?
C’est donc bien que la loi punit les hommes en tant qu’hommes.
1/ oui les femmes sont plus faibles physiquement, et donc ? Si la femme tue son mari, on pourra dire: « ah oui mais bon elle était plus faible, elle s’est bien battue: 10 ans de prison » alors que dans le cas inverse on entendra: « ah quel salaud elle avait aucune chance: perpétuité » ?????
C’est une question d’égalité des chances ???? La justice devra pondérer en fonction de critères de taille et de poids ? Ou alors la justice deviendra « collective » et punira un homme parce qu’il est homme ?
le point 2 est lui aussi énorme de connerie:
les crimes « passionnels » sont moins punis qu’un crime « prémédité », ou pire encore, un crime « raciste »!
Ah et puis si jamais il vous prend l’envie de tuer quelqu’un, faites en l’écrasant avec votre véhicule. Les meurtres automobiles sont très faiblement punis (5 ans max aux dernières nouvelles, c’est bien ça ?).
Le résultat compte. L’acte. Pas l’intention. Si X a envie de tuer un tas de gens mais ne le fait jamais, pas grave. Si Y n’avait envie de tuer personne mais écrase un môme qui traverse la rue, grave.
Chère Marilou.
Je n’emploie pas un vocabulaire spécifique, j’emploie le vocabulaire qui n’a pas été perclus par les fléaux socialistes.
Il faut prendre en considération que, pour arriver à leurs fins, les socialistes, c’est-à -dire les non libéraux, déforment, dénaturent en toute impunité les mots les plus simples et les plus clairs de différentes façons. On n’est plus sourd aujourd’hui, on est « mal entendant » de sorte que le mot sourd n’est plus employé. A la limite, si vous dites à quelqu’un qu’il est sourd et s’il est conditionné, il ne comprendra pas ou prendra ce que vous avez dit pour une insulte. On n’est plus aveugle, mais « mal voyant », on est « technicien de surface » et non pas ?, etc.
Une autre façon suivie consiste à adjoindre au mot un qualificatif qui va anéantir le mot sur lequel il porte : intérêt … général, utilité … publique, service … public, sécurité…sociale, protection…sociale, justice … sociale, etc., ultra…libéraux, extrême…droite, droite…républicaine, parti communiste…républicain !
Et, conditionné ou non, sans y prendre garde, on emploie l’expression … pour soi-disant être compris et celle-ci fait florès et finalement on ne sait plus de quoi on parle.
Une façon originale apparue récemment mérite d’être soulignée : elle consiste à dire que « telle ou telle chose a vocation à … » ou bien que « telle ou telle chose est de nature à … »
Cela étant, je n’invente rien. Il y a près d’un siècle Vilfredo Pareto dans un article intitulé « le péril socialiste » et paru dans le Journal des économistes de mai-juin 1900 faisait le point sur la question en établissant une typologie des sectes socialistes qu’il constatait déjà alors être en très grand nombre.
à suivre
j’ai lu de nombreuses explications, lexiques, analyse portant sur la novlangue et le détournement de sens du langage. cependant, comme indiqué plus haut, l’expression que vous avez employée est non seulement différente des expressions communément utilisées sur les forums et sites proposés dans les liens de la page libérale pour décrire l’ensemble des hommes politiques actuels, mais encore est utilisée dans un sens différent. il est facile dans ces conditions de jouer de l’équivoque, d’où ma réponse – pas inutile à mon avis puisqu’elle a permi de clarifier le terme, sans équivoque justement
(là , c’est moi que. je cite)
(là aussi)
je ne sais pas si vous lisez vraiment les posts avant de répondre, je vous signale à tout hasard que depuis le début j’essaie de cerner ce sur quoi repose vraiment ce projet de loi, pas à en défendre le contenu. si ça peut vous permettre d’économiser quelques « ? », vous n’aurez pas tout perdu, moi non plus
merci de ne pas tout mélanger. je traite ici la deuxième remarque de mon premier post : l’hypothèse que ce projet de loi envisage la gravité de l’acte, non sa fréquence.
quel raisonnement ! votre proposition de départ comme sa déduction évacuent toute autre cause possible de discrimination pour l’une, de chomage pour l’autre.
le chomage des femmes est il constant selon le niveau de poste ?
le rendement est il le seul facteur qui influence les choix d’un employeur ?
si une majorité d’employeurs pratiquent la discrimination, la compétitivité est elle remise en cause ?
je viens de finir Jack Kammer. pour être exacte, j’ai arrêté aux deux tiers. rassurez moi, ça se veut de l’humour ? au moins dans la forme ?
Suite et fin.
Pareto distinguait :
– les socialistes scientifiques en désaccord avec le livre de Marx et sans trop d’influence
– les marxistes intransigeants ou socialistes orthodoxes dont l’influence pratique est considérable,
– les socialistes vulgaires qu’ils subdivisent en :
* Fabians en Angleterre,
* les socialistes chrétiens, catholiques ou protestants en Allemagne,
* les socialistes de la chaire
* les éthiques
* les socialistes hygiénistes « qui veulent jouer le rôle du médecin de Sancho Pança »
* les socialistes moralistes
* les socialistes humanitaires « qui substituent aux raisonnements des déclamations vides et creuses », Kouchner n’a rien inventé !
* les radicaux socialistes « les plus nombreux, les plus influents, les plus nuisibles de tous ».
Et Pareto d’écrire une phrase que je fais mienne : « Aujourd’hui [on est alors en 1900], l’individu qui ne croît pas au triomphe du socialisme n’a qu’à regarder autour de lui, il trouvera partout des socialistes et, s’il interroge sincèrement sa conscience, il découvrira peut-être qu’il l’est lui-même. Les socialistes révolutionnaires, s’ils étaient seuls, seraient peu à craindre, ce sont les socialistes vulgaires qui sapent les bases de notre société ».
J’ajouterai qu’ils les sapent en faisant des distinctions là où il n’y a rien à séparer : socio-démocrates, étatistes, social-démocratie, démocratie sociale, parti communiste républicain (nouvelle appellation du PC à l’Assemblée nationale), RPR, PS, UDF, UMP, etc., ce n’est que du socialisme dont Pareto stigmatisait le péril en 1900.
Parce que Pareto, malgré sa clairvoyance, avait sous-estimé l’originalité des communistes et n’avait pas prévu la scission communiste – autre socialiste d’une part et la scission communiste léniniste – trotskyste (et pour cause) d’autre part, parce que ces éléments ne doivent pas être oubliés quinze ans après la destruction du mur de Berlin et la disparition de l’URSS, je parle et parlerai toujours des « socialo-communistes ».
Preuve de ce que je viens d’avancer : la position officielle de l’UMP sur la prétendue réforme de la SS maladie. Je cite :
« Communiqué du 16 juin 2004
Le projet de loi de réforme de l’assurance maladie tient ses promesses !
Yves Censi, porte parole de l’UMP pour les questions sociales, indique que le projet de loi de réforme de l’assurance maladie présenté aujourd’hui en Conseil des Ministres par Philippe Douste Blazy tient ses promesses : c’est un projet d’envergure nourri par les principes de solidarité comme de responsabilité chers aux Français depuis la création de la Sécu.
Cette vraie réforme donne aux assurés, comme aux acteurs de la santé, le cadre et les moyens de maintenir notre protection sociale à un haut niveau d’excellence, pour nous-mêmes et pour les générations futures.
Face à cette réforme, le Parti Socialiste et le Parti Communiste qui n’ont rien fait lorsqu’ils pouvaient faire, ne proposent qu’une stratégie déclarée d’obstruction totale, même plus par idéologie mais par simple dépit. Hier comme aujourd’hui, ils ne veulent toujours pas de réforme et préfèrent se déployer dans le mensonge et la désinformation.
Nous attendons que la prochaine étape soit celle d’un vrai débat à l’Assemblée nationale. Il mérite d’être constructif, y compris de la part de l’opposition, au moment où nous sommes en passe de vivre un moment historique ».
Si on laisse de côté que le scribe ose parler de responsabilité alors que les gens sont obligés et que leur capacité de ne pas respecter l’obligation est très réduite – employés, ce n’est pas eux qui versent leurs cotisations obligatoires, c’est leur employeur -, le projet tiendra ses promesses comme, pour ne remonter trop loin dans le passé, le « plan Juppé de 1995-97 » et les mesures du gouvernement Jospin ont tenu leurs promesses ! Des effets désastreux que les libéraux prévoyaient et prévoient en long et en large et que nous n’aurons pas fini de supporter jusqu’au jour où …
Voilà le socialo-communisme !
C’est bien connu, les chefs d’entreprises -toutes concurrentes- s’organisent en cartel machistes quand il s’agit de payer et de faire travailler les femmes.
L’article de Phillipe Gouillou, puisque vous ne l’avez pas compris, dit ceci:
1/ si les femmes sont vraiment équivalentes aux hommes en tous points
2/ et qu’elles sont moins payées
3/ alors il suffit d’embaucher une majorité de femmes à tous les postes pour réduire sa masse salariale
Il constate que cela n’est pas le cas. C’est donc qu’il y a quelque part un écart.
Vous pouvez attribuer cet écart à une conspiration machiste, soit, mais pourquoi les femmes entrepreneurs ne changent pas la donne ? Parce que le complot interdit aussi de faire appel à des entreprises majoritairement féminines ? non, tout cela ne tient pas debout…
«Dès lors qu’on ne respecte pas les règles de droit que sont la
propriété, la responsabilité et l’échange-contrat ou qu’on les ampute,
on est socialo-communiste»
Encore un effort : comment définit-on les droits de propriété ?
la caricature est un moyen sur de simultanément ridiculiser un argument et montrer le niveau de reflexion qu’on est prêt à investir sur un sujet.
c’est bien connu
si vous pensez serieusement que votre exercice logique en trois points est vraiment logique et pertinent, vous êtes comme un enfant fasciné par le petit chateau de sable qu’il arrange tout en oubliant la plage, la mer, le ciel qui l’entourent.
gouillou entend démontrer (c’est un bien grand mot) par l’absurde. il pousse donc la logique et aboutit à la conclusion d’une entreprise 100% féminine. sa non-existence invalide le tout. bingo.
il semble que vous comme lui semblez avoir du mal à envisager des raisonnements qui sortent du champ de la bijection. en outre, un système qui fonctionne à petite échelle mais s’éffondre dès lors qu’on l’étend à grande échelle par exemple, est ce une notion qui vous est étrangère ?
(apparte: avez vous une source ayant analysé les différences dans les entreprises dirigées par une femme ? ça m’interresse assez, les résultats et la méthodologie. je pense que le nombre de sujets serait trop réduit pour permettre des conclusions solides mais je peut me tromper lourdement sur ce point)
le postulat qu’une femme dirigeant une entreprise se comporte différemment ou mieux qu’un homme est un simplisme. si l’appartenance à un genre peut être à l’origine d’un comportement particulier, l’appartenance au genre opposé n’implique pas necessairement le comportement opposé
C’est pourtant bien ce que vous affirmez, en disant que les salaires « faibles » des femmes sont certainement dûs à autre chose qu’un « rendement » inférieur (en général).
Si ce n’est pas dû à une productivité inférieure, c’est donc qu’il y a une autre explication: celle du fait que les hommes tiendraient les femmes pour inférieures, et qu’en conséquence ils les payeraient plus mal. Vous prêtez donc à tous les hommes qui prennent des décisions cette idée, et vous pensez même qu’elle est tellement bien ancrée que les femmes aussi en sont convaincues, car il y en a beaucoup à des postes de direction qui décident directement des salaires d’autres femmes.
Bref c’est de la théorie de la conspiration. Un coup de rasoir d’Occahm (la théorie la plus simple est souvent la meilleure) me fait dire que les femmes sont généralement moins productives que les hommes.
D’autre part, non je ne dispose pas d’études spécifiques. Pour cause: les seules études publiées et commentées font état du seul chiffre « à niveau égal les femmes sont payées x% de moins », sans jamais préciser où/quand/quelles conditions etc, c’est une énorme généralité qui est envoyée, sans « contestation » possible, c’est « comme ça » nous dit-on.
Sur le fond, je suis persuadé que la différence ne doit pas être si grande que les écarts mesurés, et qu’elle ira s’amenuisant, le comportement professionnel de nombreuses femmes s’alignant sur celui des hommes et vice-versa (enfants + tardifs, hommes + attentifs à la vie familiale, investissement professionnel très important en début de carrière).
soit
notez que je vous ai trouvé caricatural par l’emploi de l’argument massue « c’est bien connu » (axiome principal de la théorie du « bon sens »), suivi d’un choix de vocabulaire et une tournure enfermant mes propos dans une radicalité qu’ils ne contiennent pas.
bonne soirée
« A niveau égal » — et à congés maternité égaux? à baisse de productivité mensuelle égale? À investissement personnel égal dans le travail plutôt que dans les enfants? À expérience égale, compte tenu de l’accumulation de ces congés, défaillances et absence d’investissement?
Les statistiques sont souvent beaucoup plus parlantes par l’analyse du choix de ce qui est mesuré ou non-mesuré que par le résultat de la mesure. Si on ne mesure que des « diplômes » académiques, sans tenir compte de l’engagement personnel dans le travail, alors forcément, on va truquer beaucoup de choses. La statistique est l’art du mensonge étatiste.
Encore une fois, en empêchant la liberté individuelle d’établir ses critères de choix, les égalitaristes ne font qu’établir une discrimination légale faisant que tous ceux qui travaillent vraiment devront payer pour des parasites qui ne travaillent pas — au détriment de tous.
Relire ce qu’écrit Ayn Rand sur « l’altruisme »…
Merci Faré, il était temps.
Pour appuyer ce que vient d’écrire Faré, j’évoquerai Bachelard.
Dans La formation de l’esprit scientifique, Bachelard écrit :
« Mesurer exactement un objet fuyant ou indéterminé, mesurer exactement un objet fixe et bien déterminé avec un instrument grossier, voilà deux types d’occupation vaines que rejette de prime abord la discipline scientifique » (Bachelard, 1972, p.213)
La statistique, art du mensonge étatique, est à cheval sur ces deux types d’occupation.
Mais j’ajouterai à cela que les hommes de l’état tirent des conséquences de la statistique.
L’une d’elles est ce que certains dénomment la « conjoncture économique » (ensemble de gloses sur les « dernières » statistiques disponibles) qui n’est en fait que l' »alibi du dirigisme » : sous prétexte d’un taux de croissance de ceci ou cela jugé insuffisant, d’un « déficit de la balance des paiements » trop élevé, d’une égalité insuffisante, d’une inégalité qui s’accroît, etc., les hommes de l’état vont vous infligez telle ou telle taxe en plus ou font faire varier les assiettes des impôts en place.
Bref, statistique au mauvais sens du terme (le bon étant par exemple celui employé en assurance, synonyme d’actuariel), c’est à la fois étatique et non scientifique.