Un petit tour d’horizon comme j’en ai l’habitude, en feuilletant 20 Minutes.
En gras les sujets abordés, avec mes commentaires à côté.
Comparatif public/privé: Une étude de l’Education Nationale montre que les résultats du privé sont meilleurs. Evidemment tous les journaux ont repris l’explication officielle de l’écart: les élèves du privé sont meilleurs parce qu’ils sont de famille « favorisées » (par quoi ? par le travail acharné de leurs parents ?).
Pourtant la même étude dit clairement qu’à « situation sociale égale, l’écart est toujours en faveur du privé » (20 Minutes n°549 du 6/07/04)…
Delanoë libertarien ?:
L’Etat doit nous rembourser, à l’euro près, ces sommes dérobées aux Parisiens
En fait il s’agit d’une affaire de gros sous entre l’Etat et la Mairie de Paris… pour lui « Mairie de Paris »= »Les Parisiens »…
Pollution online: Airparif, une association para-administrative « en charge de la qualité de l’air », publiera tous les matins une carte de l’air. Vous pourrez ainsi vous abstenir de respirer si l’indice de pollution est trop élevé dans votre coin.
Subventions aux HLM: en échange d’une augmentation des constructions de logements HLM de 5% pendant 3 ans, les 8 plus gros offices HLM vont pouvoir recevoir un tas de subventions, des prêts spéciaux etc. Le marché ? Connait pas.
Zéro sanction, sinon ça va péter
Ca c’est la déclaration pleine d’intelligence, pleine de bonne volonté, d’un agent d’EDF. Couper l’électricité sur les lignes de la SNCF au petit matin, et gêner 500.000 personnes, le tout sans aucune sanction, c’est possible en France. Je croise les doigts pour que les syndicalistes responsables soient licenciés. Le contraire serait franchement scandaleux… et oseront-il mettre leurs menaces à exécution s’ils sont enfin sanctionnés ?
Première conférence contre l’exclusion: avec une hausse du nombre de RMIste de 9,6% l’an dernier, le nombre d’ « exclus » progresse vite. Il faut bien une conférence avec petits fours et cocktails pour remonter le moral des experts qui planchent sur le sujet, non ?
Les viticulteurs dans la rue: celui qui gueule le plus fort arrache la subvention. Alors ils gueulent. Ils ont compris comment ça marchait…
Charte de la fraternité
Une centaine de maires de grandes villes -dont Paris, Marseille et Lyon- ont signé une charte de la Fraternité. Ils s’engagent à « valoriser la convivialité, l’écoute et l’entraide » dans leur ville
Magique, hein ? Et à part une occasion à faire la fête, ça sert à quoi ?
Le squat de la rue de Rivoli légalisé:Le « collectif » Chez Robert va pouvoir occuper légalement un immeuble squatté rue de Rivoli. La Mairie de Paris va payer les travaux pour rénover l’immeuble, et ensuite pas de loyer, pas de CRS pour expulser. A 10.000 euros le m², sans compter le coût des travaux, ces artistes ont gagné en un trait de plume de Delanoë plus que moi en dix ans…
Voilà l’actualité française: intervention de l’Etat ici, absurdités festives là -bas, le tout sur fond de revendications corporatistes… la France est un pays à la dérive, avec des élites auto-proclamées vivant dans une bulle. Et pendant ce temps les RMIstes survivent avec 400 euros par mois, à peine de quoi nourrir un ministre pour deux jours…
Décidément, l’ambiance dans ce pays devient de plus en plus nauséabonde.
La chute finale… c’est pour bientôt!
Ca sent la fin de règne pour cette caste d’Indigents, de profiteurs de la République qui ripaillent à grand coups de Champagne, de petits fours, de caviars, …à grand frais, vu que leurs sauteries, colloques, sommets labellisés Républicains, donc payés par l’ensemble des Citoyensde cette contrée, Nous, véritables esclaves d’une Nomenklatura perverse qui nous abreuvent de pseudo réformes à longueur de journées via sa propagande officielle, et qui à force de se couper de la réalité et des véritables enjeux sociaux & économiques, tel le Titanic se dirige droit sur l’Iceberg de la Ruine…
« Evidemment tous les journaux ont repris l’explication officielle de
l’écart: les élèves du privé sont meilleurs parce qu’ils sont de famille
« favorisées » (par quoi ? par le travail acharné de leurs parents ?).
Pourtant la même étude dit clairement qu’à « situation sociale égale,
l’écart est toujours en faveur du privé » »
Tout cela n’est pas contradictoire, car il existe des effets de groupe
(émulation). A situation sociale égale, on réussi mieux dans le privé,
car on y travaille avec des élèves « favorisés »…
«tel le Titanic se dirige droit sur l’Iceberg de la Ruine»
Pourquoi les libéraux de café du commerce passent t-ils autant de
temps à se plaindre de la dette publique ? C’est pourtant à cette dette
que l’on doit et devra l’essentiel du recul de l’intervention de l’Etat.
C’est aussi en bonne partie à elle que l’on doit la « mondialisation
capitaliste ».
« C’est aux exactions nazies qu’on doit la résistance au nazisme et sa défaite. » Certes.
Seule la confusion d’une pensée statique incapable de distinguer causes et effets peut aboutir à la contemplation de tels « paradoxes » qui ne démontrent que l’absurdité d’une proto-pensée émotionnelle anti-rationnelle, où la corrélation a remplacé la causation.
C’est une analogie hors de propos. Si la dette est de nature a réduire
l’intervention de l’Etat, ce n’est pas parce qu’elle provoque un
changement idéologique, une réaction de rejet de l’Etat dans la
société, mais au contraire parce que la contrainte énorme qu’elle
représente sur les finances publiques entraîne une modification des
dépenses de l’Etat (réallocations au profit du service de la dette) qui
ne correspond pas à un changement idéologique.
Pour revenir au sujet de la démocratie, je vous fais remarquer que le fait d’être contre la démocratie est en contradiction avec l’idée libérale/libertarienne que les hommes sont plus efficient pour prendre des décisions que des personnes placées au dessus d’eux : Votre position supposerait que les décisions individuelles ne seraient pas bonnes lorsquÂ’elles sont prises dans le cadre dÂ’un consensus. De plus, cÂ’est en contradiction avec le fait, maintes fois répétées, que les décisions prises par le peuple (référendumÂ…) ont toujours été plus sages que les décisions prises par des hommes politiques (ex : référendums en Suisse). Pour penser ainsi, il faut vraiment avoir vraiment une mauvaise opinion du peuple, ou bien se croire tellement au-dessus du peuple.
De plus, c’est décider que les décisions collectives sont forcément moins efficaces, ce qui n’est pas vrai en général, quand lÂ’information nÂ’est pas corrompue (ex : la construction d’une autoroute qui permet de développer le pays. Essayez de construire une autoroute dans une société sans état pour voir si c’est facile !).
Enfin, je suis d’accord qu’il y a de bonnes démocraties et de mauvaises. La bonne est celle où les décisions sont prises au plus près de l’intérêt de gens.
Mais comme le dit Churchill, « la démocratie et le pire des systèmes après tous les autres ». La démocratie représentative, sans les dérives totalitaires, n’est pas parfaite, mais finalement, c’est encore le meilleur système, selon moi. Une monarchie, en revanche, peut devenir facilement une tyrannie ou une monarchie absolue (voir histoire de France).
(Ã suivre)
(fin)
Enfin, la préférence pour des auteurs libertariens était très subjective pour un libéral, même s’il y a de bonnes idées à en tirer. Mais noter ainsi la contradiction :
Il n’est pas possible d’imaginer une société avec des gens en dehors de l’état et d’autres dans l’état (qui payeraient des impôts), car les gens en dehors de l’état profiteraient des équipements collectifs de l’état (comme les autoroutes, les routes, les squares, …) sans les payer.
Ce qui veut dire qu’une société libertarienne est en totalité libertarienne ou ne l’est pas et, par conséquent, étant donné que vous pouvez avoir 100% de libertariens, une société purement libertarienne, c’est une utopie pour moi.
Je pense qu’on pourrait trouver également d’autres incohérences dans l’idéologie libérale classique (sans aucune intervention de l’état qui n’est que la représentation du peuple dans une vraie démocratie). Je vous en ai déjà signalé quelques unes.
Pour conclure, je trouve qu’il a beaucoup plus d’incohérences dans votre position que celle des libéraux-conservateurs que vous traitez d’incohérents.
Cordialement
Sujet déjà traité en long et en large.
http://www.pageliberale.org/billet.php?niw=778
Observateur:
« Votre position supposerait que les décisions individuelles ne seraient pas bonnes lorsquÂ’elles sont prises dans le cadre dÂ’un consensus »
Voir théorème d’Arrow, de Gibbard-Satterthwaite, etc…
http://heresie.org/imposture_democratique.html
Le pleutre rieur et l’observateur démontrent qu’on peut enfiler des mots d’une façon qui n’a rien à envier à celle que « la page libérale » a primée.
Faré, Turion, Mi…Mi…, vos réponses sont bonnes, mais n’oubliez pas la référence au « N°1 du concours ».
Un seul petit exemple emprunté au pleutre rieur :
« Si la dette est de nature à réduire l’intervention de l’Etat etc. », cela me semble rivaliser avec le « contre l’en-deçà du profit etc. »
« Voir théorème d’Arrow, de Gibbard-Satterthwaite, etc…
http://heresie.org/imposture_democratique.html »
Etes-vous un libertarien cohérent, c’est-à -dire, condamnez-vous
aussi l’Entreprise ?
« Un seul petit exemple emprunté au pleutre rieur : »
Votre présence me manquait. Qui a dit que les fonctionaires ne
travaillent pas pendant les vacances ?! D’ailleurs à ce propos, je vous
rappelle que vous avez une lecture de
vacance à faire ! (cf
Juste un mot.
Pour paraphraser une phrase célèbre de Xavier Raufer,
« Les truands ne s’arrêtent que quand on les arrêtent »
Je dirais à mon tour : « Les socialistes ne s’arrêtent que quand on les arrête ».
Vous pouvez bâtir toutes les théories du monde dont certaines bonnes, d’autres moins heureuses, ou vous offusquez autant que vous voulez de la situation actuelle, tant que les socialistes actuels resteront au pouvoir, en ne les incitant pas ou en ne les forçant pas à partir par les élections, il n’y aura aucun changement.
Et tout le reste est littérature!
Pour l’instant, cher pleutre rieur, la lecture de vacances n’est qu’une vacance de lecture. Ressaisissez-vous !
pleutre rieur.
« Etes-vous un libertarien cohérent, c’est-à -dire, condamnez-vous
aussi l’Entreprise ? »
Mais je ne « condamne » rien. Je ne « condamne » pas la démocratie. La démocratie, telle qu’elle est définie dans l’imaginaire populaire est un concept logiquement impossible. Ce n’est pas de ma faute. C’est ainsi.
Quand à « l’entreprise », je ne vois pas le rapport. L’entreprise de qui ? La mienne ? Je n’en ai pas. Celle des autres ? Au nom de quoi la « condamnerai »-je ? Ce ne sont pas mes affaires.
Cher MM, Vous condamnez le processus qui porte, à tort ou à raison,
le nom de démocratie…
Pour ce qui est de l’entreprise, il se trouve que si l’on lui applique les
arguments que les libertariens appliquent à l’Etat, il est impossible de
comprendre l’existence d’autre chose que la petite entreprise.
L’entreprise, qui est, comme le définit Coase, un noeud de contrat,
consiste à remplacer une logique de marché par une logique de
hiérarchie, c’est à dire, passer d’un système de prix à un système
d’ordre. C’est le pendant du passage du marché au dirigisme dans un
pays, et cela entraîne de mauvaises allocations de ressources du
même ordre ainsi que, selon la logique libertarienne, des problèmes
de légitimité. Les agents n’étant pas forcés de se réunir en entreprise,
si les arguments libertariens étaient valident, le marché du travail
seraient un marché de louage de services.
Alors pourquoi l’entreprise existe ? Vous trouverez encore une fois la
réponse avec Coase : parce que les relations marchandes impliquent
des coûts de transactions.
Vous devez, dans votre réfléxion sur la ««««société libre»»»»,
clairement confronter les coûts de transaction des relations
marchandes aux coûts de l’oranisation étatique : vous pouvez allors
percevoir la rationalité de « l’étatisme »…
pleutre rieur.
» Cher MM, Vous condamnez le processus qui porte, à tort ou à raison,
le nom de démocratie… »
Je ne condamne rien. Cessez de m’attribuer des propos que je ne tiens pas, ou il n’y a plus de discussion. Le processus qui porte le nom de démocratie ne correspond à aucune réalité. Si vous n’êtes pas d’accord, contestez les démonstrations d’Arrow et de Gibbard.
« Pour ce qui est de l’entreprise, il se trouve que si l’on lui applique les
arguments que les libertariens appliquent à l’Etat, il est impossible de
comprendre l’existence d’autre chose que la petite entreprise. »
Quels arguments ?
Les libertariens pensent que personne n’a le droit de prendre l’initiative de la force contre autrui et sa propriété légitime. Un point c’est tout. Tout le reste est du développement. Notamment le fait que les hommes de l’Etat violent le droit puisqu’ils prennent précisément ce genre d’initiative.
Je ne vois pas le rapport avec l’impossibilité « de comprendre l’existence d’autre chose que la petite entreprise ».
Vous n’avez aucune rigueur, vous ne faites qu’embrouiller les choses.
« L’entreprise, qui est, comme le définit Coase, un noeud de contrat,
consiste à remplacer une logique de marché par une logique de
hiérarchie, c’est à dire, passer d’un système de prix à un système
d’ordre. »
C’est le prétendu « droit du travail » qui est la cause de tout cela. A cause du « droit du travail », effectivement, il y a une hiérarchie (l’employeur est l’otage des salariés, essentiellement). Mais le droit du travail est en contradiction avec les principes libéraux… Dans une société libre, il n’y a pas de hiérarchie, par définition.
A moins que vous n’appeliez « hiérarchie », par métaphore, la situation où quelqu’un donne de l’argent en échange d’un bien/service, auquel cas tout le monde dirige tout le monde (puisque tout le monde échange dans les deux sens), ce qui réduit à néant, l’idée de « hiérarchie ».
Vous ne maîtrisez pas les concepts de base
Je zappe vos discussions linguistiques sur le « processus
démocratique »…
« Les libertariens pensent que personne n’a le droit »
Oui, les libertariens défendent un droit. Pour autant, les libertariens
passent leur temps à faire des démonstration d’ordre utilitaire. Ce qui
est normal, car rien ne sert d’examiner la légitimité s’il n’y a pas de
possibilité.
» C’est le prétendu « droit du travail » qui est la cause de tout cela. A
cause du « droit du travail », effectivement, il y a une hiérarchie »
Ce qui caractérise la firme, ce n’est pas seulement la relation
salariale… La concentration verticale, par exemple, n’a rien à voir avec
le droit du travail.
Vous devriez vous intéresser sérieusement à la question des coûts de
transaction dans une ««««société libre»»»». Vous n’êtes pas obligé de
lire chez Coase que ses imprécisions historiques sur les phares
anglais…
Pleutre rieur.
»
Oui, les libertariens défendent un droit. Pour autant, les libertariens
passent leur temps à faire des démonstration d’ordre utilitaire. »
Eh bien, je pense qu’ils ont relativement tord, ceux dont vous parlez en tous cas. Les gens qui insistent lourdement sur l’aspect utilitariste et jamais sur l’aspect « juridique » (au sens du droit naturel) emploient au fond des arguments bien fragiles, et ils ne comprennent pas toujours les choses en profondeur. Ceci dit, il y a des écoles utilitaristes qui se défendent bien (David Friedman).
Il est vrai également qu’on parvient mieux à convaincre par des arguments utilitaristes que par des arguments jusnaturalistes, mais ça c’est de la psychologie. Les gens sont plus sensibles au spectaculaire qu’à la raison.
« Vous devriez vous intéresser sérieusement à la question des coûts de
transaction dans une ««««société libre»»»». Vous n’êtes pas obligé de
lire chez Coase que ses imprécisions historiques sur les phares
anglais… »
Pourquoi pas, en effet ? Les coûts de transaction sont un sujet fort intéressant. Avez-vous des textes précis à me proposer, de préférence en français ?
Je doute cependant d’en arriver aux mêmes conclusions que vous, mais on ne sait jamais.
« Pourquoi pas, en effet ? Les coûts de transaction sont un sujet fort
intéressant. Avez-vous des textes précis à me proposer, de
préférence en français ?
Je doute cependant d’en arriver aux mêmes conclusions que vous,
mais on ne sait jamais.»
Le concept a initialement été développé pour tenter d’expliquer
l’existence des firmes. (ce n’est qu’une explication parmis d’autres)
Il a ensuite été repris et étendu à l’ensemble des domaines de la vie
par O. Williamson.
Pour autant je ne connais aucun article qui s’intéresse en détail aux
coûts de transaction d’un monde libertarien. Il n’en existe peut être
pas car:
– les libertariens n’écrivent pas (ou rarement) d’articles allant contre
leur dogme
– il n’y a pas de statisitiques
– tout ceux susceptibles d’écrire un tel article ont mieux à faire que
de contester des arguments développés par … 0,001 % des individus ?
« Pour autant je ne connais aucun article qui s’intéresse en détail aux
coûts de transaction d’un monde libertarien »
De quoi me parlez-vous alors ? Que me conseillez-vous de lire, exactement ?
« – les libertariens n’écrivent pas (ou rarement) d’articles allant contre
leur dogme »
J’adore… comme si tous les libertariens ne l’étaient pas précisément parcequ’ils avaient rejeté des dogmes. Croire à la nécessité de l’Etat, ce n’est pas un dogme, ça?
Vous êtes aussi comique que les gens qui viennent m’expliquer que ne pas croire en leur dieu, c’est une attitude « dogmatique »…
« De quoi me parlez-vous alors ? Que me conseillez-vous de lire,
exactement ? »
Pour vous faire une idée des concepts de base, vous pouvez lire cette
présentation de… B. Lemennicier !
» la nécessité de l’Etat, ce n’est pas un dogme, ça? »
Non.
Soyons trés simple.
Toute action humaine est coûteuse (à commencer par le temps qu’on y dépense sur notre capital temps qu’on ignore et qu’on pourrait employer à faire autre chose).
Echanger une chose contre une autre, est une action coûteuse. Il faut être Walras et ses thuriféraires pour dire que l’activité d’échange n’est pas coûteuse ou pour dire qu’on simplifie en supposant que le coût de l’activité d’échange est nul. Première définition du coût de transaction : le coût de l’action d’échange d’une chose contre une.
On n’échange pas dans le monde merveilleux d’Alice, mais dans un état de droit. On n’échange pas une chose contre une autre, mais une chose en propriété contre une autre en propriété.
Et envelopper une chose qu’on cerne de la propriété, d’un droit de propriété est une action humaine, donc coûteuse.
Dans certains cas, envelopper une chose de la propriété, d’un droit de propriété ne pose pas de difficulté, le coût est faible ; dans d’autres, c’est difficile, le coût est élevé.
Une fois enveloppée de la propriété, d’un droit de propriété, la chose peut encore être volée. Si elle n’est pas susceptible d’être volée, on dit que la propriété est efficace à 100% (« parfaite ») ; si elle peut l’être, elle n’est efficace à x %.
Dans tous les cas, il en résulte qu’il y a un coût en relation avec la propriété.
D’où seconde définition du coût de transaction: tous ces coûts en relation avec la propriété, les droits de propriété, leur respect.
Il y a une relation entre la première et la seconde définition du coût de transaction qui est un thème de recherche des économistes et sur lequel, pour ma part, je travaille.
J’en suis arrivé à considérer que le coût de transaction n’est rien d’autre que le coût de l’ignorance partielle de chaque individu au niveau où il se trouve aujourd’hui réduit par les sciences et les expériences (exemples concrets de réduction : la monnaie, la firme, toute organisation, la finance, l’assurance, les NTIC).
Votre première définition renvoit au coût d’opportunité du moment de
l’échange. (plus simplement, le temps que l’on consacre à l’échange).
Mais j’ai du mal à cerner votre deuxième définition. Dès lors que l’on
considère la transaction, cela suppose que sont définis au préalable
des droits de propriété (que les choses sont enveloppées dans un
droit de propriété :o) ).
Mais la transaction consiste en un contrat qui va redéfinir les droits de
propriété : est-cela votre idée ? N’est-ce pas alors qu’un cas
particulier de transaction ?
Ce n’est pas mon idée. Il y a une littérature abondante sur le sujet qui a vu le jour vers la fin de la décennie 1960.
L’échange est effectivement un type de contrat défini par exemple par le Code Civil.
Mais l’échange ne redéfinit pas les propriétés, il est convenu entre les deux titulaires de droits de propriété qui vont s’accorder pour s’échanger librement leurs droits de propriété.
Le cas échéant, le contrat qu’ils mettent au point contribue à mieux définir les propriétés respectives des choses, faisant apparaître ainsi une fois de plus que la propriété réduit l’ignorance dans laquelle se trouve toute personne et dont celle-ci n’a pas toujours conscience (orgueil mal placé de l’omniscience, vanité de l’omniscience des hommes de l’état).
>les élèves du privé sont meilleurs parce qu’ils sont de famille « favorisées » (par quoi ? par le travail acharné de leurs parents ?).
premiere contradiction interne, les fils de « fegnant » devrais donc payer la « fenéantise » de leurs parent? inversement les fils de « travailleurs »(riche, pour moi c’est pas pareil) partirez donc « beneficiaire » d’un travail non accomplis par eux…?
ou est la sois-disante egalité des chances, pronée (officielement) par les liberalistes…!
ca me semble une mauvaise fois a peine voilé!
Raisonnement tautologique : pour un liberaliste, ne travaille que celui qui gagne de l’argent
celui qui n’en gagne pas, ne travaille donc pas (par definition)
en confondant travail, et salaire le liberaliste s’imunise contre toute critique! difficile de le contredire, c’est donc qu’ils a raison…
>Première conférence contre l’exclusion: avec une hausse du nombre de RMIste de 9,6% l’an dernier, le nombre d’ « exclus » progresse vite.
pourquoi « exclus » est il entre guillemets?
>Le squat de la rue de Rivoli légalisé:Le « collectif » Chez Robert va pouvoir occuper légalement un immeuble squatté rue de Rivoli. La Mairie de Paris va payer les travaux pour rénover l’immeuble, et ensuite pas de loyer, pas de CRS pour expulser.
>le tout sans aucune sanction, c’est possible en France. Je croise les doigts pour que les syndicalistes responsables soient licenciés. Le contraire serait franchement scandaleux..
le pouvoir executif n’est bon que si il respecte les interets des plus riches?
Et puis si ils sont licencié, tu sera le premier a les traiter d' »oisif » et de fegnant! lol
vous etes votre propre caricature
>Et pendant ce temps les RMIstes survivent avec 400 euros par mois, Ã peine de quoi nourrir un ministre pour deux jours…
exact! mais selon votre logique, le ministre travaille, pas le rmiste : la preuve l’un gagne bcp, pas l’autre (et comble su scandale, il en gagne un peu!)
Pas ici. Trouve un seul texte ici des auteurs de ce site qui se réclame de l’égalité des chances et je t’offre un carambar.
Encore un idiot qui pense savoir ce que les autres pensent à leur place…
respect du droit de propriété.