Grâce à une loi de M Fillon (un socialiste dit « de droite »), un syndicat majoritaire (*) peut s’opposer à la direction d’une entreprise lors de « plans sociaux » (licenciements de plus de x salariés **). Les actionnaires évidemment n’ont pas leur mot à dire, la loi s’impose sans discussion, leurs droits sont totalement bafoués… mais c’est pas grave, vive la démocratie syndicale populaire!
*: plus de 50% des salariés ayant voté pour cette organisation
**: si vous savez à combien se monte ce x je suis preneur!
hé bien, au lieu de licenciements il y aura des faillites puis la reconstitution des entreprises à l’étranger… sans compter que vu l’absence d’adhérents de la CGT, en dehors du public (« tu adhères ou tu oublies ta promotion », ou « on te fera la peau lors de la prochaine réunion de la commission paritaire »), 55% des voix doit représenter les 10/15 communistes qui parasitent l’entreprise. A sa manière, la CGT tente d’imposer le type d’emploi à vie qui était la norme dans les pays communistes.
l’amnistie sur le rapatriement des fonds illégaux placés à l’étranger est dans la même logique ubuesque: si l’on s’est donné la peine d’échapper à la fiscalité française, ce qui est signe d’un esprit déterminé et rationnel, pourquoi donc rapatrierait-on ses fonds, en payant en plus une taxe de 10 à 20 % ? C’est aussi le signe de l’impuissance grandissante (mais coûteuse) de l’Etat français, incapable d’empêcher la fuite des capitaux qu’il a lui-même provoquée. Quand je dis que la classe politique, et notre gouvernement anti-libéral, sont complètement déconnectés.
A ce que ca nous ferait du bien à tous une bonne Nuit du 4 Aout pour enfin remettre ce pays dans le droit chemin et en sortir de la Diktature UMPS!!!!
Mon commentaire :
Grâce à une loi de M Fillon (un socialiste dit « de droite »)
– on est donc dans la jungle politique –
un syndicat majoritaire (*)
– une meute de loups –
peut s’opposer
– par recours à la loi de la jungle –
à la direction d’une entreprise
– les entreprises tombent donc du ciel ? –
lors de « plans sociaux »
– le discours de la jungle politique appliqué à une organisation créées par des hommes engageant leurs patrimoines respectifs en totalité ou en partie –
(licenciements de plus de x salariés **)
– absurdité socialo-communiste qui fait abstraction de l’arbitrage fondamental qu’est toute action : l’abrogation de « x » contrats de travail pour que les « y » autres puissent continuer à exister et pour que leur enveloppe, la « sus nommée entreprise, puissent continuer à exister, i.e. vendre ce qu’elle fabrique -.
Les actionnaires évidemment n’ont pas leur mot à dire,
– ils le feront savoir si l’entreprise est cotée en bourse –
la loi s’impose sans discussion,
– la loi de la jungle est la raison du plus fort, mais les lois du droit s’imposent progressivement, à l’échelle de l’expérience, bien sûr : n’oubliez jamais ce que s’est produit à la fin de la décennie 1980, il faut le rappeler en permanence –
leurs droits sont totalement bafoués…
– sur l’instant, mais pas nécessairement à terme, question d’arbitrage : à terme, ils pourront être réparés –
mais c’est pas grave, vive la démocratie syndicale populaire!
– c’est l’illusion dont ils sont victimes : ne la relayons pas telle que. Faisons valoir que la décision prise, une fois connue, va déclencher des arbitrages qui ne sauraient être cernés par le petit esprit de M. Fillon, mais a fortiori ne sauraient être résultés en un processus aléatoire comme les économistes (mathématiciens ou non) du politiquement correct veulent le faire croire.
Cette décision démontre une incohérence de plus du gouvernement et, à cause de cela, l’état de la jungle politique ne pourra qu’évoluer.
Pas beaucoup de choses n’ont changées depuis ces lignes écrites par Raymond Aron en… 1962 dans Dix-huit leçons sur la société industrielle:
« LÂ’hostilité au capitalisme du milieu social, hostilité que Schumpeter considérait comme une des causes de destruction du capitalisme, existe en France, à un degré extrême. Mais lÂ’hostilité du milieu ne suffit pas à paralyser les mécanismes. […]
La France est en effet un cas extrême de société où le régime pratiqué nÂ’est pas accepté par la majorité de ceux qui font lÂ’opinion, où le pouvoir politique est obéi mais dans lÂ’ensemble plutôt méprisé par ceux même qui lui obéissent. À cet égard, le cas français est le cas pathologique de lÂ’affaiblissement des structures sociales et morales qui protégeaient le fonctionnement du régime du marché. »
Méprisons, méprisons le cas pathologique français, il en restera toujours quelque chose.
Emma