Rendez-vous compte: Sarkozy a osé recevoir Tom Cruise, ce vil scientologue qui ne se cache même pas de l’être.
Comme nous l’explique gentiment un certain Jean-Pierre Brard, « membre du conseil d’orientation de la mission interministérielle de lutte contre les sectes »,
« cette ‘Eglise’, considérée comme une secte en France, est « l’une des plus dangereuses connues actuellement ».
Eh oui ouvrez les yeux bonnes gens : la scientologie vous menace !
Certains imbéciles, apparemment, ne savent pas que des scientologues se font sauter quotidiennement dans des bus bondés, prennent régulièrement en otage des journalistes par dizaines et des enfants par centaines le jour de la rentrée des classes, font exploser des avions en vol, et contrôlent une bonne partie des continents africain et asiatique, pour ne pas dire plus. Cela crève pourtant les yeux.
D’ailleurs il suffit de regarder Tom Cruise pour voir les dégâts de cette idéologie totalitaire et meurtrière : ruiné et abandonné de tous, il a perdu tout goût à la vie. Un homme si bien, réduit à l’état de légume par ces ignobles scientologues, ça fait peine à voir. Il serait bien capable de faire sauter un train, celui-là . Mais que fait la police ?!
Ces mêmes imbéciles ne comprennnent toujours pas que l’Islam et le communisme (100 000 000 de morts, et ça continue) sont des religions –et non des sectes !- d’amour et de tolérance qui ne pourraient en aucun cas susciter des horreurs pareilles, et que comparés à ceux de la scientologie, leurs effets sont vraiment bénins.
Jean-Pierre Brard, lui, ne fait évidemment pas partie dÂ’une secte, car les idées sur lesquelles se fondent son très impartial « conseil d’orientation » ne sont certainement pas sectaires, contrairement à ce que des imbéciles pourraient penser. Heureusement quÂ’il est payé avec les sous des imbéciles pour leur dire où est le vrai danger, car sinon ils risqueraient de croire quÂ’il faut faire passer la réalité concrète avant la fiction délirante.
Allez, Jean-Pierre, avoue : Tom Cruise est beau, il est riche (mais à un point! même grâce à ton fromage, tu ne risques pas de lui arriver à la cheville) ; mieux : il a gagné sa fortune sans voler personne. C’est indigeste, ça, n’est-ce-pas Jean-Pierre ? Et bien sûr, il est américain. Le salaud !
Source : AFP, 16h54
http://www.antisectes.net/
http://www.antisectes.net/livre-version2pdf.zip
(cet exemple de site web n’est qu’un exemple, ca ne dispense pas d’une recherche sur google par ex).
« idéologie totalitaire »
Ca tombe bien parce que c’est le but de la chose…
« et meurtrière »
écoutons un peut ce que disent les « repentis », pas les vendeurs…
Le but de l’article n’est évidemment pas de défendre la scientologie, qui est évidemment nuisible en tant que foutaise de premier ordre. C’est un dérivé de la psychanalyse, qui est en effet une idéologie dangereuse.
Je voulais simplement souligner que si on reçoit, une fois, un scientologue ( et encore, ce n’est pas en tant que scientologue), on est un vilain; mais que si on reçoit les maîtres à penser de l’Islamisme et des adeptes du communisme le plus radical (comme l’est lui-même Jean-Pierre Brard -me fait remarquer Eric ABC), alors là on est quelqu’un de bien.
C’est cela que je dénonce et rien d’autre.
Je n’ai absolument pas critiqué, tu remarquera, ce point que tu soulignes avec lequel je suis en parfait accord.
J’ai seulement appuyé certains points (rappelé que la scientologie est dangereuse) et comme il me semble que nous soyons en accord sur la chose, je crois que tout est dit.
Bien vu!
En ce début de XXIème siècle, il serait vraiment temps de balancer un bon Cruise missile sur tous ses idéaux totalitaires communistes qui minent les syndicats, EDF, SNCF et bien sur l’organisation politique français.
Permettez-moi, Mickaël, de vous poser une question relative à la psychanalyse, que vous évoquiez dans un de vos commentaires? Entendez-vous la théorie freudienne en elle-même, ou le four-tout totalitaire et « freudo-marxiste » dominant dans les sciences humaines, lorsque vous énoncez qu’il s’agit d’une « idéologie dangereuse »? Je pense qu’un débat sur ce sujet (très sensible en France) serait instructif.
Il m’a semblé, à la lecture de ses textes (et non de ses épigônes français), que Freud s’inscrivait dans la mouvance des penseurs autrichiens de son temps, par opposition aux Maîtres-Penseurs allemands, selon l’expression de Glucksmann.
Je pense notamment à la « légitimité » biologique qu’il accorde à l’individu de satisfaire ses besoins (intérêts) et d’éviter la souffrance, de la concurrence (pas seulement sexuelle) inévitable avec ses congénères qui crée (spontanément) les limites de son action : l’individu est et demeure le fondateur de sa propre morale, « dissuasive », il renonce à une action mauvaise parce qu’elle va à l’encontre de ses intérêts. Pour le reste, et bien loin des lendemains enchanteurs et des fausses promesses faites par des disciples acquis à la cause communiste et surréaliste, la psychanalyse dresse un large éventail des symptômes que l’individu se crée pour affronter la réalité. Libre à lui d’y renoncer ou pas, même s’il s’en plaint.
Il est acquis que les régimes totalitaires ont exploité le filon de l’enfance pour créer l' »homme nouveau », des premières crêches collectivistes voulues par Trotsky à l’horreur des asiles de Ceaucescu et à l’enlèvement des enfants sous la Révolution Culturelle chinoise. Lénine a justifié le massacre de familles entières de paysans, parlant de ces moujiks qui « buvaient le lait réactionnaire au sein de leur mère » (sic). Les fourvoyeurs sont légions (même des pédophiles se réclament de la psychanalyse), il faut les combattre au même titre que les faux libéraux, car c’est eux qui, malheureusement aussi, mènent la danse.
Heureusement, Mithra, que vous vous rattrapez en disant que la
scientologie est de la merde, mais trop mollement. Brard y est allé de
sa dénonciation l’autre jour au sujet des Témoins de Jéhovah : en
fustigeant le président du syndicat des urgentistes, le Dr Pelloux,
avait discuté, eu une table ronde, etc.… sur la médecine, notamment
avec l’affreux avocat des témoins de Jéhovah, Maître Alain Garay, et
une association liée peut-être aux Jéhovah : l’Association Nationale
des Droits des Patients. Il laissait entendre, comprendre, qu’étant
donné la position des Témoins de Jéhovah concernant la tranfusion
sanguine, le Dr PellouxÂ… qui rétorqua qu’il transfusait lui-même des
gens. En cours, une plainte en diffamation contre Brard. Concernant
Cruise, Sarkozy a voulu rencontrer l’acteur de petite taille.
« Concernant
Cruise, Sarkozy a voulu rencontrer l’acteur de petite taille. »
!!!
C’est bien possible en effet. Cela n’augure rien de bon sur la psychologie du personnage, et sur son avenir politique: un futur petit dictateur ?
Voilà ce que je reproche à la psychanalyse:
– reposer sur des postulats non prouvés et contraires dans bien des cas à l’expérience -quand celle-ci est possible-, ce qui en fait dans une large mesure un mensonge.
– nier le libre arbitre de l’homme, avec toutes les conséquences d’une telle négation (danger pour la liberté…). Nier la rationalité de l’homme, ce qui revient à le priver de toute possibilité de comprendre et d’améliorer le monde.
– prétendre imposer une morale inaccessible: il faut se « purifier » en effectuant une « analyse », par définition jamais terminée, dont les objectifs sont flous, icompatibles entre eux, et inatteignables. C’est donc une morale anti-vie, anti-réalité, c’est-à -dire mortelle. Certaines conséquences bien connues sont: la culpabilisation de l’homme, qui a pour but de le réduire au stade d’animal terrorisé, la tentative de séparer l’homme du monde matériel (haine de l’argent, commune à toutes les idéologies totalitaires), ce qui revient en pratique à exiger qu’il vive à l’état de fantôme.
-servir en définitive de terreau à toute la pseudo-philosophie post-moderne qui énonce en dernière analyse que rien n’a de sens, qu’on ne peut comprendre l’homme et le monde, que le langage n’a pas de sens, que tout n’est que forme ou « sentiment ». Avec ses conséquences: que la liberté est une illusion (ou un « sentiment », comme l’énonce le pur produit de toute cette tendance El Niño) et qu’on peut donc asservir, brimer, enfermer les hommes comme du bétail. Parceque de toutes façons il n’y a pas de vérité
La psychanalyse prône la mort comme principe, comme éthique, comme moyen et comme fin.
t’as pensé à en suivre une Michael ???
Il en a bien besoin …
Mais je suis de son avis sur un point celà ne le sauvera
pas tampis
Un article fort intéressant sur le traitement de la rencontre Cruise Sarkozy et de la vacuité des opinions de ce dinosaure de Montreuil, M Brard:
Extrait de la chronique Bloc Note d’ivan Rioufol du Figaro 03/09/2004:
« Danger, Tom Cruise !
Scandale ! Nicolas Sarkozy a rencontré, lundi à Paris, l’acteur américain Tom Cruise : une «faute» pour le député Jean-Pierre Brard, membre de la mission interministérielle de lutte contre les sectes, qui a accusé Cruise d’être «un représentant ostensible de la Scientologie», considérée en France «comme une des plus dangereuses sectes». Je rappelle à M. Brard que les démocraties sont actuellement déstabilisées par la pire des sectes qui existent au monde : celle de l’islam wahhabite. Qu’attend-il pour la dénoncer ? »
La scientologie est un repaire d’escrocs, une pompe à fric qui arnaque de pauvres gens et leur soutire leur pognon. Il n’est vraiment pas inutile de le rappeler à mon avis.
Un bon point pour le chroniqueur, tout communiste qu’il puisse être donc.
Sinon, je ne suis pas un inconditionnel de la psychanalyse qui a inconstestablement ses calembredaines et ses charlatans.
Mais que dit-elle exactement et n’y a t-il pas en elle un fond de vérité néanmoins ?
(Je ne suis absolument pas un spécialiste donc corriger moi si je dis des bêtises)
1 – Que nous agissons conformément à des principes qui nous ont été inculqués pendant notre enfance.
2 – Que certains de ces principes peuvent être faux et donc nous rendre malheureux.
3 – Que nous ne sommes pas capables de nous libérer facilement de ces mauvais principes, que nous les appliquons inconsciemment et qu’il y a donc un travail d’analyse à effectuer pour s’en affranchir, s’en libérer et ainsi retrouver le bonheur.
Voilà qu’elle est ma compréhension de la psychanalyse, de la vraie psychanalyse. Elle me semble parfaitement rationnelle, parfaitement fondée. Freud n’a d’ailleurs absolument rien inventé. Les grecs longtemps avant lui pronait l’exercice de l’esprit, la philosophie, pour parvenir à la paix de l’âme, au bonheur en somme.
Freud a eu la chance d’avoir à soigner les âmes victimes des crétineries puritano chrétiennes et autres bondieuseries stupides qui avaient cours au 19ème siècle. Il a baptisé ça psychanalyse, car à l’époque on était en plein scientisme et que ça fait très classe d’avoir inventé sa propre discipline scientifique et médicale.
S’il avait été plus modeste il aurait simplement dit : « Je vais vous aider à vous sortir les stupidités catholiques de la tête ! »
Tout à fait d’accord, Mickaël, sur les conséquences totalitaires et négationistes de la pratique de la psychanalyse et de ses philosophies héritées! Mais les preuves de l’existence de la liberté individuelle et de la propriété privée ne dépassent pas encore la sphère de la philosophie du droit, voire de la théologie. La liberté est parce qu’elle est « instituée » comme telle. Si elle est inséparable de la raison, notamment de la raison scientifique, elle n’a pas de fondement dans la science biologique. Bien au contraire, la science du vivant, quand elle cesse d’être descriptive et déductive, elle interprète les processus de pensée, l’homme même, selon un schéma déterministe (voire marxiste quand elle prétend à une sociologie). Quant à la « culpabilisation » qui réduit l’homme au stade d’animal terrorisé, c’est exactement ce qu’a reproché Freud à la religion : de mettre en péril la raison, la morale et la civilisation. La négation de la rationalité, du sens et de l’argent, la séparation d’avec le monde matériel, l’analyse « interminable » comme purification de l’âme (non-sens sur l’emploi de « catharsis ») n’apparaissent pas (dans le sens que vous décrivez) dans le texte freudien. Lacan est déjà passé par là . (Il en est de même pour l’anthropologie de Marcel Mauss qui a été subvertie par le marxisme : dire que le biologique est aussi du social, que l’individu est un être social ne signifie pas que le biologique et l’individu sont « déterminés » par le social). Dire que l’homme est un animal n’en fait pas la créature de ses instincts et de la science d’Etat: ce constat ne jette pas la civilisation aux ordures.
L’individu humain est un animal capable de plaisir et de douleur; c’est entre les deux qu’il opte pour se frayer un chemin dans la réalité, peu importe que ça ait du sens pour les autres, du moment que ça constitue une valeur pour lui. C’est une liberté et une rationalité de fait que de s’auto-approprier ainsi et de créer de la valeur, par tâtonnement. Ita qui summus.
« L’individu humain est un animal capable de plaisir et de douleur; c’est entre les deux qu’il opte pour se frayer un chemin dans la réalité, peu importe que ça ait du sens pour les autres, du moment que ça constitue une valeur pour lui. C’est une liberté et une rationalité de fait que de s’auto-approprier ainsi et de créer de la valeur, par tâtonnement. »
C’est un plaisir de vous lire. Ne seriez-vous pas un chtounet relativiste? (gaffe dans ce cas, on va vous tomber dessus au nom du respect des concepts-avec-majuscule)
Arnold.
J’ai pour ma part simplement énoncé un certain nombre de traits (en forçant un peu, il est vrai) qui me paraissent inhérents à la psychanalyse (comme à de nombreuses autres doctrines d’ailleurs), sans faire les disctinctions subtiles et les remarques positives que vous faites.
Naturellement, vous connaissez beaucoup mieux le sujet que moi et je ne conteste pas qu’il puisse y avoir des choses intéressantes à tirer des divers fondateurs de la psychanalyse, de même qu’il y a des choses passionnantes et vraies dans la scientologie, l’Islam, le marxisme, etc.
Pour moi, c’est globalement plutôt négatif, voilà tout.
Je vous réponds plus tard dans le détails.
>il y a des choses passionnantes et vraies
>dans la scientologie, l’Islam, le marxisme, etc.
Hum, il y en a au moins 2 que j’enlèverais de ta liste
(scientologie, marxisme, pour l’islam je m’abstiens)… Dans la scientologie, la dianétique n’était pas une chose mauvaise en soi, mais l’inénarrable Hubbard a alors décidé d’en faire une secte (pour gagner des sous). Dans le marxisme, l’analyse critique de la société et des rapports de force qui y sont présents peut avoir son intérêt, mais la théorie de la valeur et l’eschatologie prolétarienne foutent tout en l’air.
En rassemblant le peu de souvenir que j’ai de mes lectures freudiennes, je crois pouvoir dire que Freud m’a toujours paru un honnête homme, défrichant scientifiquement (ou tout du moins rationnellement) un territoire encore inexploré. On ne peut pas en dire autant de ses épigones, qui ont souvent été des escrocs ou des farceurs (Lacan…).
« L’individu humain est un animal capable de plaisir et de douleur; c’est entre les deux qu’il opte pour se frayer un chemin dans la réalité »
Oui, enfin, ce qui le distingue des autres animaux, c’est quand même justement qu’il n’a pas que le plaisir et la douleur comme seules boussoles. Essayez de construire une centrale nucléaire avec comme seul guide vos sensations, et on en reparle.
cvincent.
Je suis d’accord avec ta vision de la psychanalyse: dans ce cas, ce n’est qu’une plate répétition de plates banalités. Cet aspect est important, en effet, et c’est une des raisons pour lesquelles les psychanalystes s’entourent d’un langage alambiqué et abscon: ils n’ont tout simplement rien d’intéressant ni de nouveau à dire.
« Ce n’est vraiment pas grave que ce soit un communiste qui le dise. C’est même à mettre à son crédit. »
Je ne pense pas. Il ne suffit pas de dire la vérité. Encore faut-il dire les vérités essentielles en priorité, en fonction du contexte.
Or les dangers, aujourd’hui, en France et dans le monde, c’est L’Islam radical et le communisme dans ses nouveaux vêtements, ce n’est pas la scientologie, ce n’est pas non plus l’Eglise catholique d’ailleurs. Présenter les choses comme le fait Brard, c’est de la diversion et c’est profondément malhonnête.
Le jour où des scientologues feront sauter des trains, et où des curés tiendront tête à l’armée en se retranchant avec leur milice à Notre-Dame de Paris, je les critiquerai.
A signaler à propos de la psychanalyse, le livre de Jacques Bénesteau (Mensonges Freudiens)
http://www.douance.org/psycho/mensongesfreud.htm
et pendant que j’y suis, l’article de Jean Brissonnet
qui ne me paraît d’ailleurs plus aussi convaincant que quand je l’avais lu il y a quelques années, quoique j’aime quand même la conclusion de Frank Sulloway:
» Les études de nombreux experts montrent en définitive que les déductions freudiennes, apparemment logiques, ainsi que les conclusions qui en découlent, ne sont tout simplement pas fondées. Un médicament doit faire ses preuves. Ce n’est pas le cas de la psychanalyse « . :
http://www.pseudo-medecines.org/articles.php?lng=fr&pg=26
« l’Islam et le communisme (100 000 000 de morts, et ça continue) sont des religions –et non des sectes !- d’amour et de tolérance »
il ne faudrait tout de même pas généraliser… l’arabe du coin n’est pas forcément un moudjahidin…
Gonzolo a pointé à juste titre mon non-respect typographique des « concepts-avec-majuscule ». Je me méfie des concepts qui font passer certains mots pour des réalités (y compris des réalités psychiques) : « Moi », « Surmoi », « Dieu » que la capitale suffit souvent à transformer en instances. J’écris la « raison » (et on la « Raison »), parce que la raison est un fonctionnement ordinaire du vivant, non un concept : la capacité à faire des choix entre le bien (ce qui est bon pour nous) et le mal (ce qui pourrait nous causer du tort) n’est pas le monopole de l’homme, ou de l’adulte, c’est le moteur de l’adaptation à la réalité. La raison est ordinaire et, contrairement à ce que proclame la « Raison », elle est effectivement faible et relative : elle a droit à l’erreur et tire enseignements de ses erreurs : on s’adapte ou on meurt. Le fait que l’homme soit faible et se trompe ne prouve pas l’existence prétentieuse d’une instance omnipotente et infaillible (Dieu ou la Raison).
En effet, on ne construit pas une centrale nucléaire avec le plaisir et la douleur pour seules boussoles (j’ai pêché par trop de biologisme). Mais les plans de la centrale, la physique nucléaire ne nous étaient pas données à la naissance. Les physiciens ont tiré de leurs expériences malheureuses et de leurs échecs la façon de construire une centrale sûre. Cela s’applique à toutes les activités humaines.
C’est le propre des sectes que d’invalider les sciences exactes sous prétexte que leurs vérités peuvent être remises en cause. C’est un des arguments du Marx de 1844 contre l’économie de marché : elle est imprédictible. Tel producteur se trompera sur la nature des besoins du marché et causera sa faillite. Tel autre s’enrichira, parce qu’il aura su flairer la demande à ce moment-là , mais pourra se tromper dans l’avenir. Cette économie est pourtant la seule qui soit réellement efficace (elle s’adapte). C’est un risque insupportable pour Marx : l’Etat doit ordonner ce « chaos », tout contrôler, tout savoir.
Arnold.
très intéressant, je souscris entièrement à vos dires. Mais je ne crois pas que vous ayez bien « compris » les propos de gonzolo.
Pour lui, les lois de la logique ne sont pas universellement vraies. Ce qui veut dire qu’à tout moment de la discussion, il peut vous sortir brusquement que ce que vous dites est « non prouvé » (en effet, la notion de preuve présuppose la reconnaissance des lois de la logique comme absolument valides).
La logique est vraie « dans un certain cadre » mais non en dehors de ce « cadre », et si vous lui demandez de nous décrire ce qu’il veut dire par là , il vous répondra ceci (comme il me l’a répondu ici)
Vous continuez à ne pas comprendre ma position puisque vous attendez que je vous délivre une vérité toute faite et certaine
Voilà dans quelles impasses vous arrivez si vous discutez avec cet individu.
>> Je suis d’accord avec ta vision de la psychanalyse: dans ce cas, ce n’est qu’une plate répétition de plates banalités. Cet aspect est important, en effet, et c’est une des raisons pour lesquelles les psychanalystes s’entourent d’un langage alambiqué et abscon: ils n’ont tout simplement rien d’intéressant ni de nouveau à dire.
C’est vrai que s’ils étaient honnêtes, les psychanalistes devraient jeter leur jargon à la poubelle et dire simplement : « Nous allons vous débarrasser des mauvais principes que vous avez dans la tête et qui vous font souffrir ».
>> Je ne pense pas. Il ne suffit pas de dire la vérité. Encore faut-il dire les vérités essentielles en priorité, en fonction du contexte.
Or les dangers, aujourd’hui, en France et dans le monde, c’est L’Islam et le communisme dans ses nouveaux vêtements, ce n’est pas la scientologie, ce n’est pas non plus l’Eglise catholique d’ailleurs. Présenter les choses comme le fait Brard, c’est de la diversion et c’est profondément malhonnête. Le jour où des scientologues feront sauter des trains, et où des curés tiendront tête à l’armée en se retranchant avec leur milice à Notre-Dame de Paris, je m’en prendrai à eux.
Les scientologues ne font pas sauter des trains certes. Mais ils mettent le grapin sur des personnes en état de faiblesse et leur pompent tout leur fric ! Qu’un communiste dénonce la scientologie est donc une bonne chose en soi. On peut certes rappeler que le communisme a fait autrement plus de victimes que la scientologie, mais pas déplorer cette condamnation comme semble le suggérer ton article.
Concernant la lutte actuelle contre les sectes dans notre pays, il semble intéressant de noter que la psychiatrie (d’inspiration psychanalytique ou autre) n’est d’aucun secours, même quand on s’appelle le docteur Abgraal. Seules les lois condamnant la fraude fiscale, l’escroquerie, les menaces de mort et les actes de barbarie sont efficaces, car se sont des faits plus tangibles que des états d’âme. Tom Cruise est peut-être un membre actif de la Scientologie, il ne s’est rendu coupable d’aucun de ces délits et crimes dans notre pays, ou dans le sien.
Une question, stupide me direz-vous : pourquoi la France lutte-t-elle contre les sectes? Pas par humanisme : le Patriarche et les Témoins de Jéhovah, les deux sectes récurrentes des Rapports interministériels, figurent avant tout parmi les plus gros propriétaires fonciers de France, hélas (pour l’Etat) soumises aux lois associatives et fonctionnant sur le don et le travail volontaire!
La « manipulation » psychologique et doctrinaire dont on fait état dans les sectes n’a rien d’extraordinaire : ce sont des recettes de persuasion et de séduction qu’on retrouve dans toutes les grandes firmes (Je ne parle pas des sectes criminelles qui droguent et contraignent par la force). Ceux qui se prétendent « victimes » (toute leur vie gâchée!) ont trouvé un temps leur compte. Certains en diraient autant de leur mariage ou de leur passé stalinien.
Le budget de la justice devrait-il prendre ainsi à sa charge la liberté négligée de ceux qui n’ont pas su cultiver leur propre jardin? Non. La justice doit condamner les actes contraires à la lois, non les pensées, aussi irrationnelles soient-elles! Dans un pays libéral, une seule garantie est suffisante pour « aider » la victime d’une secte : son excommunication par la secte ne peut être inscrite dans la loi comme un délit, ou reconnue comme tel. La loi n’a pas à trancher sur le désir d’un curé d’être marié contre l’avis du Pape : il crée son propre ordre religieux ou il rend sa robe!
Arnold,
Je vois ce que tu veux dire sans y souscrire complètement.
Ce que je reproche à la scientologie, c’est d’avoir escroqué sciemment des gens en état de faiblesse.
Ces faits ont existé, ont été établi et ont été jugé.
Tom Cruise n’aurait rien a voir la dedans s’il condamnait les agissements dont se sont rendus coupables ces scientologues escrocs.
Mais je crois qu’en bon scientologue, il a du se contenter de dire que c’était des mensonges, de la persécution religieuse, etc… bref les fadaises habituelles de la mauvaise foi aveugle des scientos.
Pour avoir une idée des agissements des scientos (de certains bien sur) allez sur le site indiqué par Richard M en début de post. Il y a des témoignages d’anciens adeptes. C’est édifiant !
Sinon voilà l’intégralité d’une « discussion » que j’avais eu avec un sciento suite à un article que j’avais écrit sur les sectes :
http://perso.club-internet.fr/cvincent/actualite/textes/discussionsciento.htm
« La justice doit condamner les actes contraires à la lois, non les pensées, aussi irrationnelles soient-elles! »
Tout à fait.
« La loi n’a pas à trancher sur le désir d’un curé d’être marié contre l’avis du Pape : il crée son propre ordre religieux ou il rend sa robe! »
Exactement.
cvincent.
L’investissement psychologique dans des idées / une morale irrationnelles, quelles qu’elles soient ne peut que rendre malheureux. Surtout le jour où on prend conscience qu’on s’est fait rouler.
C’est l’effet « Père Noël ».
Je vois maintenant ce à quoi vous faites allusion, Mickaël (merci pour le lien) : le « relativisme » et la logique dont il est question sur l’autre forum a fait l’objet de sérieuses critiques, notamment des sciences du langage (je pense aux travaux d’Henri Meschonnic). Mais c’est un sujet très fastidieux, qui peut partir dans tous les sens et n’aboutir à rien.
Et que dit-il , M. Meschonnic ?
Arnold.
« Mais les preuves de l’existence de la liberté individuelle et de la propriété privée ne dépassent pas encore la sphère de la philosophie du droit, voire de la théologie ».
Il n’y a pas à donner de preuves de l’existence de la liberté individuelle, il y a à la définir: La liberté (toujours individuelle) est la situation de celui qui n’est pas soumis à l’ingérence physique violente d’autrui sur sa propriété. Que nous soyons libres aujourd’hui ou non est une autre question. Mais que nous puissions l’être un jour est absolument certain d’un point de vue métaphysique.
Quand aux preuves de la propriété privée, vous en fournissez vous-même à chaque fois que vous postez sur cette page: vous prouvez par cet acte que vous possédez de manière exclusive certains moyens matériels, ne serait-ce que votre corps, ne serait-ce que votre cerveau. De sorte que venir dire ensuite que l’existence de la propriété privée n’est pas prouvée est une contradiction performative.
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec la notion de « contradiction performative », je donne des exemples:
– Tenter de prouver à l’aide d’arguments qu’il est impossible d’argumenter.
– Tenter de prouver sur le forum de la Page Libérale que ce forum n’existe pas.
– Tenter d’expliquer au moyen d’un langage que le langage n’existe pas
Etc..
A votre tour ! Entraînez-vous
Ah j’oubliais, pour les adeptes de la rengaine gödelienne:
– Tenter de prouver au moyen des théorèmes de Gödel que la logique n’est pas un présupposé nécessaire à tout raisonnement !!!
Dans un premier temps, je vais (modestement) essayer de résumer la pensée de Meschonnic. Selon lui, rien ne peut être caché dans le langage : l’éthique, l’esthétique et la politique dans les théories du langage (la linguistique, mais aussi la rhétorique, la stylistique, l’analyse psycho-linguistique, etc.) sont exprimées coextensivement. Ce qu’on fait du langage, c’est ce qu’on fait du sujet.
Ainsi, le marxisme, dans la lignée de l’esthétique hégélienne, fonctionne selon le paradigme suivant : les oppositions prose/poésie, collectif/individuel, social/sujet, objectivité/subjectivité, forme/contenu, énoncé/énonciation, pensée/vivant, raison/folie sont inséparables dans leurs dimensions et dans leurs effets éthiques et politiques. Elles constituent ce qu’il appelle la « métaphysique du signe » (en référence au dualisme signifiant-signifié), dont le marxisme certes n’a pas le monopole, mais en est l’expression théoriquement la plus aboutie, et, pratiquement, la plus extrême. Il montre que le mysticisme moderne (surréalisme, futurismes russe et italien) qui prétend renverser l’opposition entre la raison-science-conscience et la folie-poésie-inconscient est aussi un effet de cette métaphysique.
Pour la mystique, la subjectivité, le vivant et l’individu sont toujours des données irrationnelles et exclues du langage, et qui ne peuvent le traverser autrement que par une déviance, une violence, un morcellement des conventions du commun, du social-collectif (l’écriture automatique, l’anagramme, le « witz » lacanien comme seules énonciations possibles). La poésie-subjectivité ne serait que permutation aveugle de signifiants (d’où la mort du sens et le simulacre de sa destruction comme seul procédé artistique et « subversif » du modernisme), le sujet (confondu avec l’individu) qu’une aliénation au signifiant, d’où son reniement. On devine sans peine les effets éthiques et politiques de ces esthétiques : la place et le sort relatifs qui sont réservés (par l’Etat) à l’individu.
Mickaël Mithra a raison à propos de la psychanalyse et tout le discours freudien. Vers la fin de sa vie Sigmund Freud a écrit le livre » Malaise dans la civilisation « , et il avait trois fois raison. Mais il n’a jamais pensé que ce malaise c’était lui qui l’avait en partie créé. La psychanalyse tente de soigner la supposée faiblesse humaine, c’est d’ailleurs ce que Freud disait : après la découverte que la terre n’est pas au centre du monde et le darwinisme, il considérait sa théorie comme un troisième coup porté à la croyance en la perfection humaine et en la raison ( alors qu’au contraire les deux premières théories favorisaient l’ouverture d’esprit et l’idée du progrès humain continuel, Freud ne voyait pas qu’avant on considérait l’Homme non pas comme parfait mais comme imparfait et fixe ) !
C’est justement ça que la psychanalyse tente de soigner, la croyance des hommes en leur propre faiblesse, à la folie du monde et au non-sens des sentiments humains et de toute la vie, mais en encourageant cette idée ! ( Les malades mentaux hospitalisés pendant la première guerre mondiale sont devenus fous à force de voir des morceaux de cadavres trainer dans les tranchées. )
Maintenant, j’en viens à ce que vous disiez fort justement, car cela a un lien direct avec la « métaphysique du signe » que Meschonnic décrit : à savoir la « contradiction performative » de ceux qui énoncent aussi que le corps, la vie, la subjectivité ne passent pas dans le langage, qu’on ne « s’appartient » pas ou plus dans le discours, sinon sous des formes quasi pathologiques, dont la poésie continue à payer les frais. De la poésie, elle ne saisit que la rime et la métaphore. La première comme simple effet, la seconde comme « déviation » par rapport à un sens originel. La confusion entre le langage et la langue (la phonologie, les règles de grammaires, mais aussi le dictionnaire) dans la théorie du langage est un aspect de cette métaphysique. Ce qui ne peut pas être défini par elle n’existe pas, donc ne participe pas au sens du discours : exit la voix et le rythme, exit le faire du sens inséparable du sens lui-même, exit la trans-subjectivité du sens. Or, la poésie est tellement étrangère dans son art au discours courant, tellement jargonophasique et absconde, que tout le monde la comprend aisément. La métaphysique rend absurde.
Prenez ce vers de Nerval : « Un pur esprit s’accroît sous l’écorce des pierres ». La beauté et le plaisir poétiques sont inséparables du sens, du dire et du dit; elles ne sont pas un effet (un en-plus) « subjectif » que chacun ressent intimement et différemment : c’est parce que la subjectivité est sens, qu’elle seule peut s’approprier le langage, qu’elle se transmet, se comprend, agit. Et il en va de toutes les formes du discours. Le discours scientifique n’est pas subjectif au sens absolu que voudrait la métaphyque mystique (non objectif, relatif) pour mieux la disqualifier, mais au sens que la raison est aussi une action et une appropriation spécifique du langage. La remise en cause de la logique sous prétexte qu’elle ne s’appliquerait que dans un certain cadre n’est souhaitée que par ceux dont une autre logique a déjà ébranlé tous les cadres.
Messire chevalier de la Liberté,
la troisième « révolution copernicienne » à laquelle vous faites allusion (après Copernic lui-même et Darwin) ne vouera pas, rassurez-vous, la raison à sa destruction. Disant cela, Freud s’est accordé une once de vanité dans un monde de brutes. La psychanalyse ne nous apprend rien que nous ne sachions déjà sur la nature réelle de l’homme (cf. Han Fei zi, Montaigne, Hobbes et j’en passe). Fort à propos, Freud n’eût pas écrit son « Malaise » s’il n’avait été médecin sur le Front durant la Grande Guerre, et rencontré ces soldats traumatisés par les cadavres pourrissant dans les tranchées. Cette expérience, qu’il consigna dans son étude sur les névroses de guerre ou névroses dites « traumatiques », ébranla bien de ses illusions sur l’avenir de l’homme, sur le pouvoir libérateur de la science et du progrès, sur la force persuasive de la raison et, même aussi, sur les fondements « libérateurs » de sa psychanalyse.
Quelle idée au juste nous faisons-nous de l’homme, de l’individu souverain? Notre définition même de la liberté ne tient-elle pas pour possible l’éventualité de sa propre destruction (légitime par soi-même, illégitime par autrui)? Freud fut si « traumatisé » par la liberté qu’a l’homme de jouer avec sa propre vie (autant qu’avec celle des autres), qu’il avança la thèse d’un masochisme primordial. En d’autres termes : il y a quelque chose qui cloche chez l’homme, cet animal sensé pourvoir légitimement à ses besoins et ne poursuivre que leur satisfaction. Sartre reprochait à la psychanalyse de réifier ce qui est de l’ordre du choix. Le pessimisme freudien déplore le fait qu’une liberté puisse être destructrice autant que créatrice. La crainte que la confrontation (concurrence) des « instincts » (libertés individuelles) conduise en soi à une escalade irrationnelle et vers la pandestruction n’est pas fondée : l’humanité n’a jamais fonctionné autrement; elle a même plutôt bien survécue, sans l’aide d’un sens de l’histoire ou du progrès.
t’as entendu ce qu’a dit le monsieur gonzolo
La raison … tire enseignements de ses erreurs : on s’adapte ou on meurt.
c’est ce que tu fais avec succès dans ta vis privée. Deviens cohérent dans ton logos.
Longue vie gonzolo
non, pas d’amertume, gonzolo
de la facination
quelqu’un l’a dit ici nyarla peut être
Il y a de la fascination à voir se déployer….
Qu’apprends-je dans le journal espagnol El Mundo ? :
RECHAZADO POR CHIRAC. Tom Cruise, figura emblemática de la
Iglesia de la CienciologÃa considerada en Francia como una secta, ha
pedido en vano un encuentro con el presidente francés, Jacques
Chirac, durante su reciente visita a ParÃs para promocionar su filme
‘Collateral’. Y es que la reunión que Cruise mantuvo con el ‘número
dos’ del Gobierno y ministro de EconomÃa, Nicolas Sarkozy, el pasado
dÃa 30, hizo correr mucha tinta y suscitó protestas de miembros de
organismos de la lucha contra las sectas. (AP)
Autrement dit, Chirac a refusé de recevoir Tom Cruise à cause de
l’appartenance de celui-ci à la Scientologie. Tom Cruise étant de
passage à Paris à cause de son film « Collateral ». Il faudrait maintenant
demander à Chirac et à Sarkozy lequel va se ramasser les dommages
collatéraux.
« non, pas d’amertume, gonzolo
de la facination »
allons, allons, il n’y a pas de jugement dans la fascination… vous le savez bien. c’est de l’amertume vous dis-je…
j’invite tous ceux ou celle qui croient que l’islam est une religion de terrorisme à bien lire le coran et la sunna ( la vie du prophète Mohammed ) avant de trancher en plus si vous voulez savoir la vérité : je crois que la 1ére guerre mondiale a fait des millions de morts et comme vs le savez il y avait pas de musulmans ds cette gurre, maintenant qui est entrain de tuer les innocents en iraq et en Palestine ,ne vous laisser pas à la merci des médias vous avez des cerveaux faites bouger vos matiéres grises
Allah a dit dans son coran : « Et puis, quiconque Allah veut guider, Il lui ouvre la poitrine à l’Islam. Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s’il s’efforçait de monter au ciel. Ainsi Allah inflige Sa punition à ceux qui ne croient pas « Sourat les bestinaux verset 125.
A LIRE ABSOLUMENT : VIVE LE CORAN !
http://coranix.org/action/presentation_islam.pdf
Après la lecture de ces deux pages, vous pourrez répondre aux questions suivantes :
L’islam est-il une religion comme les autres? Est-ce une religion de tolérance et de paix?