La voiture, c’est pas bien ont décrété nos zélites, et pour enfoncer le clou c’est aujourd’hui la « Journée sans voiture ». Et pour une fois je vais être un gentil citoyen, car… je n’ai pas de voiture. Malheureusement il semblerait que je sois l’un des seuls à entreprendre cette démarche civique car Le Monde titrait hier:
La cause de cet échec est simple:
Faute d’implication de l’Etat et des grandes municipalités
Pour passer d’un échec à un succès en France, il suffit de faire intervenir l’Etat!
Les cyclistes de l’association Vélorution ironisent à peine : » Vélorution se félicite du décès de cette opération [la Journée sans voiture], qui laisse apparaître au grand jour la dramatique nullité des politiques publiques pour réduire la pollution liée aux transports »
Traduction: le cache-sexe festif de la Journée sans voiture vient de tomber, et les ayatollahs de la bicyclette s’en réjouissent puisqu’ils vont maintenant pouvoir militer pour L’année sans voiture, avec barrages aux portes de Paris pour empêcher ces vilains banlieusards de polluer les tranquilles quartiers boboïsés! Gare au contrevenant, il se verra non pas retirer son permis de conduire mais sa voiture, qui sait!
la Journée sans voiture, lancée en 1998 dans l’enthousiasme, s’est racornie au fil des années, au point que l’édition 2004, mercredi 22 septembre, devrait être particulièrement terne. Seuls quelques quartiers de Paris seront fermés à la circulation, 56 villes mèneront des actions contre 72 l’année précédente – déjà décevante -, et le ministère de l’écologie s’abstiendra de toute communication d’envergure, en s’en remettant aux municipalités et aux médias.
L’enthousiasme des bobo-écolos, des socialo-démagos et des journalistes. Le commun des mortels, lui, prendra son mal en patience, puisque personne n’ira le consulter: métros encombrés, embouteillages monstres, perte de chiffre d’affaire pour certains commerces…
Mais le faible lustre annoncé de cette Journée sans voiture, et la faible implication gouvernementale est aussi, selon Michel Destot, député et maire (PS) de Grenoble et président du Groupement des autorités responsables de transport (GART), le reflet de la politique du gouvernement de M. Raffarin : « Il est difficile pour le gouvernement de faire la leçon : en 2004 comme en 2005, il a complètement annulé les financements de soutien aux tramways dans les villes – à l’exception d’une mesure de 65 millions d’euros dans le collectif budgétaire – et il a coupé la bourse, zéro euro, zéro centime, aux plans de déplacement urbain, qu’étudient les villes petites et moyennes. »
Les tramways: le nouveau gouffre financier des mairies, le métro de la ville moyenne. Ca marche très bien les trams, c’est rapide, c’est « propre » (dans la mesure où ils sont électriques et que la pollution est déplacée…) mais ça coûte très cher, il faut former des agents de maintenance, de conduite, des entrepôts dédiés, construire les voies, poser les caténaires… Au final ne serait-il pas moins coûteux d’acheter des bus, pour lesquels il existe déjà des infrastructures (dépôts/routes), des mécanos et des chauffeurs, que de tout recommencer à zéro ? A Paris notamment un projet de tramway ceinturant la capitale entrave déjà la circulation alors qu’il existe déjà des voies de bus « en site propre » sur le même trajet, et qu’il suffirait d’augmenter la fréquence pour un coût bien inférieur… (pour le meilleur réquisitoire contre ce genre de dépenses, rien ne vaut un épisode des Simpsons: Marge versus the Monorail)
M. Destot vante au contraire la Semaine du transport public, qui implique du 16 au 22 septembre près de 150 villes, sous le slogan : « Citoyens, engageons-nous pour le développement durable et utilisons les transports publics ! » C’est que la Journée sans voiture n’est pas sans défaut : « Elle est perçue comme une agression contre la voiture, poursuit l’élu de Grenoble, et pour plusieurs maires qui sont déjà engagés dans de lourds travaux dans le centre-ville pour réaliser une nouvelle ligne de tramway, comme à Grenoble ou à Bordeaux, ajouter la fermeture totale du centre-ville serait contre performant. »
Ah, le beau slogan: à bas la voiture, vive les transports en commun, votre façon de contribuer à la sauvegarde de la planète! Une agression contre la voiture ? Non, vous n’y pensez pas, il y a juste des policiers pour vous empêcher de circuler, sauf si vous arborez une cocarde bleu-blanc-rouge! Et il est possible de construire un tram sans pour autant empêcher les gens de circuler librement…
C’est sans doute dans les têtes des automobilistes que se joue le succès de l’opération, qui vise à désintoxiquer les Français de leur automobile.
On va vous guérir de votre automanie qu’ils nous disent! C’est vrai quoi, on a pas besoin de voiture pour faire de courses, emmener les enfants à la crêche, partir en weekend, aller voir un client… Une bonne cure de désintoxication étatique: prohibition, flics, amendes, éventuellement prison pour les contrevenants ?
« Cette année, il n’y a pas d’enthousiasme, pas d’envie, pas de plaisir », dit Denis Baupin, adjoint (Verts) au maire de Paris et qui fut, en tant que conseiller de la ministre Dominique Voynet en 1998, un des initiateurs de la première Journée sans voiture. « Cette opération doit être une sorte de fête, pour que l’on ait envie de la refaire tous les dimanches, voire d’autres jours dans l’année. » En juin prochain, la Ville de Paris organisera ainsi sa propre journée libérée des automobiles, sur un vaste périmètre, de façon à « revenir à l’esprit initial de la fête dans la ville, que les gens aient du plaisir, profitent des animations, redécouvrent les rues et les avenues sans voiture ».
La voiture est un moyen: les gens ne la prennent pas par plaisir, et s’ils doivent laisser la voiture au garage celà veut dire qu’ils doivent aussi abandonner ce pourquoi ils prenaient leur voiture, ou trouver des alternatives moins pratiques. Et ce n’est pas en parsemant les rues de cracheurs de feu, de troupes de théâtres de rue et autres « intermittents du spectacle vivant » que les Parisiens auront « plaisir » à être entravés dans leurs activités quotidiennes, puisque ceux qui vivent de leur travail et non d’argent « public » doivent aller travailler malgré les obstacles…
Il reste que le faible intérêt des gens découle peut-être des idées fausses qu’ils se font : selon un sondage réalisé par l’IFOP pour Direct Assurance, une filiale d’Axa, 70 % des personnes interrogées jugent que la pollution produite par leur automobile n’est pas importante. « En 2003, renchérit M. Destot, nous avons fait pour le GART une conférence des citoyens, avec un groupe d’accros à la bagnole. Au bout de la session, ils nous ont dit qu’il fallait plus leur parler de responsabilité collective si l’on voulait promouvoir les transports en commun. »
C’est quoi un « groupe d’accros à la bagnole » ? Des gens qui préfèrent leur voiture, le soleil ou la pluie, et gaspiller leur pognon dans l’essence et l’entretien de leur voiture ? Mauvais citoyens! Il faut les « responsabiliser collectivement ». Allez savoir ce que ça veut dire, moi je ne sais pas. Que ce sont les comportements individuels qui font le Grand Tout et nous précipitent vers le Grand Réchauffement ? Ah oui, ça doit être ça. Et quand ça ne suffira pas, il y aura une taxe supplémentaire , de moins en moins de places de parking, et leur prix s’élèvera jusqu’à ce que ne circulent plus dans Paris que les très riches, les ministres, les ambulances et la police…
« Les gens n’ont plus l’excuse de ne pas savoir que la pollution est importante et qu’il y a un risque de changement climatique, pense quant à lui Anthony Fonteyne, de Vélorution. Simplement, la mayonnaise ne prend pas. » Alors que le Mondial de l’automobile s’apprête à drainer près d’un million et demi de visiteurs, il est clair que les opposants à l’impérialisme automobile ont encore du pain sur la planche.
Il y a un risque de changement climatique, le mot est lancé! Sur ce sujet voir le dossier Ecologie et réchauffement. Concernant l’impérialisme automobile, je ne sais pas si on doit rire ou pleurer devant la connerie de cette expression. Et même si je n’ai pas de voiture, j’irai au prochain Mondial de l’automobile car entre les taxes et le manque de places de stationnement je fais déjà partie des « exclus »…
M. Lepeltier devait annoncer, mardi 21 septembre, le déblocage de 40 millions d’euros pour encourager les recherches sur les « voitures propres ».
Ce qui va réellement encourager les « voitures propres », ce sera le manque de pétrole… plus le prix est haut, plus les automobilistes se tourneront vers d’autres énergies, enfin, les constructeurs. Il faut d’ailleurs noter que des investissements colossaux (on parle en milliards d’euros) sont consacrés aux solutions « hydrogène » « électrique » etc par les constructeurs…
De son côté, l’association Agir pour l’environnement lance une campagne contre les 4 – 4 : « Nous voulons l’établissement du bonus-malus écologique sur les voitures, dit Stephen Kerckhove, son porte-parole, un étiquetage des consommations des voitures, et la possibilité pour les municipalités d’interdire la circulation des véhicules les plus polluants lors des épisodes de pollution. »
Les voitures écologiques sont celles produites dans les 5 dernières années, bien réglées et bien entretenues. Entre une Twingo de 1990 et un 4×4 de 2003 lequel pollue le plus d’après vous ? Et quid des habitants de province où des 4×4 sont utiles, voire même indispensables. Pourquoi devraient-ils payer plus cher leur voiture ? Et pour l’interdiction de circuler avec « les voitures les plus polluantes », il faudra combien de flics pour contrôler tout ça ?
Bref tout cela nous promet de belles campagnes de communication (où les bobos de la com vont pouvoir s’enrichir), des subventions à des associations citoyennes (donc écolos), des intermittents heureux, des flics avec un boulot pas trop compliqué ni risqué (mettre des amendes à des innocents), des bobos heureux (car le bobo parigot est content quand il a la rue à lui tout seul pour faire du vélo en regardant les cracheurs de feu), des politiciens satisfaits d’eux-mêmes (comme ils le sont toujours de toute façon)… le tout sur votre dos, puisque vous payerez les campagnes de pub, les intermittents, les tramways (même si vous habitez la Lozère), votre voiture plus cher (surtout si vous habitez la Lozère), et vous perdrez du temps à cause des embouteillages, des métros en grève, etc. Tout cela au nom d’un réchauffement hypothétique, épouvantail moderne pour citoyens festifs sensibilisés.
Pour les etatistes, toujours une catastrophe a l’horizon necessitant la « conscientisation » des masses et l’intervention urgente des pouvoirs publics: pollution, rechauffement, OGM, mondialisation, surpopulation, etc.
Pour moi, ce qui caracterise le liberal/libertarien avant tout, c’est qu’il percoit l’aventure humaine avec optimisme et confiance, malgre toutes les aberrations observees.
Pour ma part, j’ai failli contribuer malgre moi au succes de la journee sans-voiture, n’en possedant pas (tout comme Herve). Heureusement, j’ai pu eviter la honte en montant dans un taxi.
« Heureusement, j’ai pu eviter la honte en montant dans un taxi. »
Quant à moi, je me rendrai ce soir à l’autre bout de Paris en voiture: en temps ordinaire, j’aurais hésité à y aller en métro, mais là le doute n’est pas permis.
« ce qui caracterise le liberal/libertarien avant tout, c’est qu’il percoit l’aventure humaine avec optimisme et confiance »
Heureux les simples d’esprit.
Ce qui est plaisant pour moi, c’est une journée sans voir de politiques à la télé ni PV, c’est pourquoi je n’ai ni télé ni voiture. Il existe une chanson du Nord comme ça :
« Si tu veux pas qu’ta femme t’emmerde,
Te marie pas, te marie pas!
Si tu veux pas qu’ta femme t’emmerde,
Te marie pas, elle t’emmerd’ra pas! »
Ils sont curieux tous ces fonctionnaires qui s’imaginent que les autres gens vivent comme eux :
Ils croient que tous ces millions d’automobilistes ne se rendent pas à leur travail (ou ne travaillent pas), mais se promènent.
Un point pour nos politiques, tout de même : Ils pratiquent depuis longtemps le co-voiturage. En effet, ils ont toujours su poser leur séant dans une caisse qu’ils n’ont jamais payé à leur frais; ça c’est de l’écologie!
« Heureux les simples d’esprit »
Optimiste = debile mental?
L’absence de cerveau -ainsi qu’une certaine forme d’optimisme beat, d’ailleurs- ne caracteriserait-il pas plutot celui qui est persuade que les pouvoirs publics peuvent nous sauver d’une catastrophe imminente?
Dieu était le premier des libertariens d’ailleurs : aide-toi et le ciel d’aidera…
Cher Arnold
« Ils croient que tous ces millions d’automobilistes ne se rendent pas à leur travail (ou ne travaillent pas), mais se promènent. »
Vous travaillez vous ?
Ce sont les horaires de vos post qui me suggère cette question.
Ah oui je me souvient à mi-temps de 14h à 22h. c’est ça
Mes plus plates excuses.
Je ne vois pas le rapport : le travail n’est pas aussi terrible que certains veulent le faire croire, ça laisse parfois du temps…
Clairement la majorité vont bosser…
C’est pas beau de se moquer de ceux qui n’ont pas d’emplois : quelle manque de solidarité!
Comme d’habitude l’article d’Hervé est parfait. Bravo !Tout y est. Rien à ajouter, rien à enlever. La journée sans voiture est du même tonneau que les Journées du Patrimoine dont les Français sont friands : ils font respectueusement la queue pour visiter les ors de la République où s’engloutissent pas mal de leurs impôts, aux Fêtes de la lecture et de la musique où le « bobo festif », avatar de la société sociale-démocrate, se rend avec son sourire béat et ses rollers.
Soyons en sûrs, il disparaîtra avec elle. Patience, patience…
Emma
Quelle experience Emma,on sent bien le vecu.
« Vous travaillez vous ?
Ce sont les horaires de vos post qui me suggère cette question. »
On peut être au travail et poster (personne ne passe 100% de son temps à bosser). Moi par exemple…
Heureux d’échapper en tous temps aux transports en commun,si peu fiables,inconfortables et mal famés,je me
dis qu’après tout si la bagnole pollue,mon auto c’est ma
liberté!
Je ne plaide donc pas pour l’amélioration des transports publics,qui pourrait empirer la situation.En guise d’exemple : des villes belges ont instauré les bus gratuits…c’est-à -dire aux frais des automobilistes,et
de tous ceux qui les évitent soigneusement…
Cette parenthèse peut paraître hors sujet,sauf si l’on
perçoit que le pouvoir social-démocrate veut tout régenter,et perpétuer l’utilisation de ses « services »
publics,tout en cajolant le peuple par des journées
festives…
A quand la journée sans voies réservées aux transports en commun? On peux rêver ,non? Mais faut pas trop y croire, beaucoup d’embouteillages disparaitraient comme par magie.
Oh oui, Cher Stinky, je travaille depuis près de quinze ans et je puis même vous dire, pour ma fierté personnelle, que je n’ai jamais eu recours une seule fois dans ma vie aux ASSEDIC, tout en changeant d’entreprise.
Votre question me laisse à penser que vous ne connaissez pas notre monde du travail, du moins tel qu’il existe en France : à cause des 35 heures, j’ai souvent l’impression que les collégiens, entre leurs cours et leurs devoirs, bossent plus que moi. Je puis vous dire aussi que j’ai perdu 20% de mon salaire à cause des 35 heures (« interdiction » des heures supplémentaires : on appelle cela le partage du travail!!!) On ne dirait pas, comme ça, mais je suis un libéral de condition modeste, issu d’une longue lignée prolétarienne….:-)
Cher ancien Belge,
Vous êtes en plein dans le sujet : dans les entreprises de plus de 9 salariés, le patron paie un « versement transport », dont le taux serait calculé sur la taille de nos agglomérations. Je ne sais pas où ça va exactement (je n’ai jamais approfondi la question), mais je crois bien qu’il s’agit d’une énième contribution au service public des transports en commun. Quelqu’un peut me dire de quoi il en retourne?
Cher Wakrap,
Je confirme vos observations, et même plus : quand les transports en commun sont en grève un lundi, vous avez l’impression que c’est encore dimanche. C’est un vrai plaisir de traverser le centre-ville, à pied ou en voiture, pour se rendre à son travail…
Arnold
« On ne dirait pas, comme ça, mais je suis un libéral de condition modeste, issu d’une longue lignée prolétarienne….:-) »
C’est normal. En France les riches sont trop proches du pouvoir pour être libéraux.
La liberté profite surtout aux pauvres, aux gens de « condition modeste ».
Le socialisme est l’idéologie de la classe dominante, comme le christianimse dont il a pris le relai.
[Vous travaillez vous ?
Ce sont les horaires de vos post qui me suggère cette question.]
RTT mon gars.
Soit près de 11 semaines de congés par an.
Vive Jospinou mon idole.
Cher Arnold, je ne sais si cette comparaison avec les jours de grève est la meilleure car les voitures, utilisent-elles les voies réservées ces jours là ? Je prendrait plustôt comme exemple une image qui m’avait marqué il y a quelques années à Nice. J’arrivais en avion et devais me rendre à la gare SNCF donc je pris un bus. C’était l’heure de pointe et j’ai été sidéré sur le trajet d’être sur des rues à 2 voies dont une était réservée à mon bus avec 5 individus à l’intérieur, aucun autre véhicule sur cette voie à part un taxi parfois, et je dominais des voitures toutes bloquées dans des embouteillages monstres sur la voie de gauche. 5 passagers avaient le privilège de disposer de 50 % de l’espace public. Qques années plus tard j’ai découvert Auckland (encore la NZ désolé)entre 1 et 2 million d’habitants, très peu de ralentissements aucune voie réservée, peu de transports en commun. Je n’ai pas étudié précisément les raisons qui permettent à la circulation d’être si fluide, mais c’est certain ce n’est pas une solution étatique ou collectiviste qui l’a permis; on y verrai presque « la main invisible » à l’oeuvre
Bonjour à tous.
Je découvre votre site, vos discutions et disputes.
Pour les coûts relatifs aux transports en communs en IdF, vous pouvez jeter un oeil sur les chiffres du STIF (Syndicat des Transporteurs en IdF): http://www.stif-idf.fr/chiffres/compte_regio/main.htm
Ils datent de 2001, personne n’a publié de mise-à -jour depuis. Espérons que cette administration a des chiffres plus récents en interne…
Quant à ma pomme, cadre moyen catégorie « BOUBA » (BOUlot BAnlieusard), je roule en moto depuis 15 ans à Paris. Sans accident, ce qui me place dans les rangs des « miraculés » chez mon assureur.
Si les transports en commun (à part ceux pratiqués en chambre ;-) vous répugnent et que la voiture devient un boulet, pensez donc à un bon scooter, on en fait des très efficaces, avec un petit toit au-dessus : le costard reste impec’ même sous la pluie.
A part celà , plutôt obligé de faire « des » économies que l’étudier, je continuerai la lecture de vos pages pour savoir si j’adhère ou non à vos théories. A vous de vous montrer convaincants !
C’est pas tout, ça, je retourne bosser !
A plus !