Financement de bulles financières et malversations comptables, c’est le double effet kiss-cool des entreprises bénéficiant de garanties d’Etat. La SEC (l’autorité des marchés US, l’équivalent de la COB en France) a ouvert une enquête sur Fannie Mae, une agence de refinancement des crédits immobiliers, qui couvre l’énorme somme de 1.000 milliards de dollars sur le marché du crédit immobilier (autant que son confrère Freedie Mac). Pour donner des équivalences à ceux qui ne se rendent pas compte de l’énormité de ce genre de chiffre, il faut savoir que celà représente, grosso modo, autant que la dette de la France ou 65% du PIB de la France, qui se chiffre à 1600 milliards d’euros.
WASHINGTON, Sept. 22 – A federal report accusing Fannie Mae, the giant mortgage company, of improper accounting has led to an informal investigation by the Securities and Exchange Commission, the company’s board announced Wednesday. Shares of the company fell $4.96, to $70.69, on the New York Stock Exchange.
With $1 trillion in assets and $53.8 billion in revenue, Fannie Mae ranks as the country’s 20th-largest industrial corporation and is second among the three largest financial institutions in the country, between Citigroup and the Bank of America.
(source: NY Times)
Il faut aussi rappeler que c’est ce genre d’institutions qui refinançant les crédits immobiliers ont contribué à la bulle immobilière.
Financement de bulle et malversations comptables, c’est le double effet kiss-cool des entreprises bénéficiant de garanties d’Etat. Ceci rappelle fortement Enron.
En effet, Fannie Mae a été créée en 1938 en plein New Deal, il s’agit d’une agence semi-gouvernementale, couverte par l’Etat. Au sujet de Freddie Mac et de Fannie Mae, les américains parlent de GSE (governement-sponsored enterprises)
Et si cette institution se trouve en réel défaut financier, et celà l’enquête de la SEC le dira, c’est le marché immobilier qui s’effondre, celà impactera aussi les banques, intermédiaires pour les crédits immobiliers, et par la même une bonne part l’économie.
La FED (banque centrale américaine, équivalent de la BCE) voulant éviter un effet boule de neige, refinancera cette institution avec de la monnaie fraichement imprimée. c’est ce qu’elle avait fait, à la fin des années 90, lors du scandale LTCM, un hedge fund qui faisait des placements à risques à découvert. cette intervention ne manquera pas d’avoir son effet sur l’inflation et sur la santé de l’économie et donc des citoyens.
Et à ce moment-là , ce sera encore vu comme une faillite du capitalisme financier. Alors qu’il s’agit de sociétés semi-étatiques couvrant des risques dans des proportions inimmaginables, et avec des inter-relations entre système monétaire, banquaire et financier entretenues par le monopole du système monétaire étatique.
à ce propos, dans les Echos du 27 septembre, un article sur le projet de faire une « Euro Fannie Mae »:
Bataille autour d’une « Euro Fannie Mae »
L’objet est de créer une « Euro Fannie Mae », une agence de refinancement pour l’ensemble de la place bancaire européenne, sur le modèle des agences américaines Fannie Mae et Freddie Mac. Deux mécanismes seraient instaurés. Soit l’agence achète aux banques leurs crédits immobiliers qu’elle finance par l’émission d’obligations sur son propre nom et se rémunère par une marge d’intérêt. Soit l’agence fait office de véhicule de titrisation pour les banques qui veulent garder leurs crédits immobiliers inscrits à leur bilan, mais en transférer le risque de crédit. Dans ce cas, elle garantirait le paiement des intérêts et du capital aux investisseurs des parts de crédits titrisées, moyennant une commission des banques émettrices.
[…]
La Fédération hypothécaire européenne tire la première. Elle s’attaque à un paramètre essentiel au fonctionnement de l’agence : la garantie de l’Union européenne, dont elle aura besoin pour émettre à moindre coût. Sans elle, les émetteurs auront avantage à émettre sur leur propre nom.
Source : Les Echos
A la vue des performances de Fannie Mae aux Etats-Unis, ce sera un superbe objet financier pour les boursicoteurs européens.
Mais peut-être pas pour le citoyen lambda, qui verra, à terme, son niveau de vie diminuer, son boulot disparaître et des difficultés pour nourrir ses enfants. Et c’est ce que nous pouvons observer depuis que les Etats et les banques ont monopolisés l’instrument de l’échange, la monnaie, dans le but de se financer sur le dos des citoyens. Cet instrument central dans la vie sociale, qui se doit d’être stable dans le temps, se trouve être manipulé rendant le futur de plus en plus incertain. Et celà , augmentant la peur envers le futur, diminue l’horizon temporel des individus. Nous nous trouvons donc dans une spirale inverse de celle qui a vu le sauvage passer au status d’Homme civilisé, processus qui va de pair avec l’allongement de l’horizon temporel.
Ce n’est pourtant pas bien compliqué de comprendre qu’un système qui fait porter les risques sur la collectivité ne peut conduire que vers plus de prise de risque (sans responsabilité équivalente), et donc vers plus de chaos social.
Article de Vincent Poncet.
La finance est un processus de réduction du coût de transaction temporelle, pour ne pas parler du coût de l’ignorance limitée, qu’évalue chacun.
Sans finance, pas d’épargne présente négative possible, c’est la vie au jour le jour forcée pour beaucoup de gens.
Les formes de la finance sont aujourd’hui multiples et leur évolution depuis une trentaine d’années a été époustouflante. Tout le monde a bénéficié de cela sans le savoir.
Malheureusement, la comptabilisation des opérations financières n’a pas suivi. Elle continue à se faire selon les règles d’avant 1970 et ne permet de rendre compte que d’une partie d’entre elles. Et c’est la porte ouverte à des malversations (donc à des coûts d’un genre particulier). Ces coûts qui apparaissent sont-ils supérieurs ou inférieurs aux coûts réduits ? En tant qu’économiste, je dirai que la réduction des coûts – qu’on n’évoque pas – est sans commune mesure avec l’apparition de ces coûts – sur quoi certains insistent -.
Pourquoi y insistent-ils ? Parce que dans la foulée, ils vont dire qu’ils ont la solution à ces coûts relatifs négligeables : c’est la réglementation de la finance. Le piège est trop visible pour s’y laisser prendre!
Que faire? Que les juristes commencent par comprendre les nouvelles formes de la finance, s’adaptent à l’évolution et ajustent en conséquence les règles de comptabilisation – ce qui n’est pas le cas actuellement -.Mais surtout ne braquons pas les projecteurs sur tel ou tel compartiments du marché financier, tant ceux-ci sont nombreux et sortent des limites de l’esprit de tout individu normalement constitué (bureaucrate ou non).A fortiori, ne braquons pas les projecteurs sur tel ou tel opérateur d’un sous-compartiment d’un sous-compartiment d’un compartiment du marché financier.
Fannie Mae est un opérateur, certes semi-public, du marché hypothécaire, sous-sous-…-sous compartiment du marché financier. Il n’a pas d’importance à recevoir sauf arrière-pensée de réglementation!
D’accord sur le fait que 1. une institution comme Fannie Mae remplit dans son principe un role utile dans l’economie, 2. qu’il ne faut pas surestimer son importance (ni meme l’impact d’une eventuelle faillite) a l’echelle de l’economie americaine et 3. que braquer les projecteurs sur cet operateur pourrait servir de pretexte a encore plus de reglementations malvenues.
Par contre, il me semble legitime de constater que les operateurs beneficiant de garanties d’Etat (explicites ou implicites), se sentant plus « intouchables » que les autres, sont en general tentes de prendre des risques excessifs (en tout cas superieurs aux risques qu’ils prendraient en dehors de ces garanties), et que lorsque ces risques se realisent, ce sont les contribuables qui paient les pots casses. C’est bien le principe meme des garanties d’Etat et des distortions introduites par l’existence d’intervenants publics/semi-publics dans la sphere financiere qui est en cause.
Je me rappelle une anecdote, il y a une dizaine d’annees, lorsque j’etais candidat a un poste dans une compagnie d’assurances alors nationalisee. Le Directeur Technique, pour me convaincre de rejoindre l’entreprise, me dit : « Vous savez, notre situation ficanciere est saine, pas de souci. Et puis, ne vous inquietez pas, si nous avions des deficits trop importants, l’Etat comblerait. »
C’est bien ce type d’attitude, qui peut sembler incroyable de la part d’un haut responsable, qui pose probleme.
Entièrement d’accord qu’il est
« legitime de constater que les operateurs beneficiant de garanties d’Etat (explicites ou implicites), se sentant plus « intouchables » que les autres, sont en general tentes de prendre des risques excessifs (en tout cas superieurs aux risques qu’ils prendraient en dehors de ces garanties), et que lorsque ces risques se realisent, ce sont les contribuables qui paient les pots casses. C’est bien le principe meme des garanties d’Etat et des distortions introduites par l’existence d’intervenants publics/semi-publics ».
Mais pas d’accord de stigmatiser la finance, « la sphere financiere ».
C’est d’ailleurs un abus de langage qu’il faut dénoncer que de parler des « garanties d’Etat », d’un Etat qui n’a pas de patrimoine sauf à lui reconnaître qu’il est maître du cheptel des êtres humains sous l’autorité de son législateur.
N’oublions jamais que c’est grâce à la finance que le rythme de la spoliation socialo-communiste dans la France du début de la décennie 1980 a été ralenti, voire que des désétatisations ont été pratiquées à partir de 1986.
Ce sera grâce à la finance que nous serons sauvés de la spoliation potentielle en route dans l’Union européenne.
Pour ne pas reprendre votre anecdote pour exemple : la compagnie d’assurance nationalisée que vous évoquez a aujourd’hui disparu (sauf si c’est la CNP), non pas qu’elle a été privatisée, mais qu’une fois privatisée, elle a été soit absorbée par une autre compagnie, soit filialisée. Et cela a été possible et la faillite évitée grâce à l’évolution de la finance.
Trés cordialement.
G.L.
Merci pour votre reponse. Je vous rejoins totalement, tant pour denoncer l’imposture des « garanties d’Etat » que pour saluer les progres des techniques financieres, qu’il s’agisse de la titrisation ou des produits derives souvent decries.
Ces progres permettent une gestion plus efficace des risques, c’est-a-dire en fait de notre ignorance (pour reprendre un theme qui vous est cher, je crois).
Meilleures salutations,
L.M.
Ce thème m’est en effet particulièrement cher et c’est la raison pour laquelle je compléterai ce que vous écrivez en insistant sur la distinction à faire entre
* l’ignorance limitée de chacun sur la réalité où il vit et dont il est un élément – ce qui l’amène d’ailleurs à mener des actions, à commencer par se former des espérances morales, des anticipations avec incertitude – et
* le coût – relatif – auquel il évalue, consciemment ou non, sa situation comparée à une situation d’ignorance limitée moindre – voire de certitude – qu’il imagine et dans laquelle il préférerait se trouver.
Dans certains cas, l’être humain réussit à réduire à la fois son ignorance et le coût à quoi il l’évalue : c’est par exemple le cas de ce qu’on dénomme « découverte » ou « progrès scientifique ou technique ».
Dans d’autres, il réussit seulement à réduire le coût relatif à quoi il évalue son ignorance.
La « gestion plus efficace du risque » de prix, de taux de change ou de taux d’intérêt, que permet aujourd’hui « la » finance et qu’elle ne permettait pas il y a une trentaine d’années, illustre ces deux types de cas mais, parfois, les mélange.
Je donne un cours de microéconomie financière à Dauphine dont je donne le suivi sur
http://monsite.wanadoo.fr/micro_financiere/
qui, en particulier, vise à faire apparaître la différence de nature de ces deux types de cas et la fausse opposition que certains établissent entre économie et mathématiques.
Contrairement aux apparences, l’emploi des mathématiques permet de réduire le coût de l’ignorance limitée évalué par chacun alors que celui des sciences économiques a réduit, réduit et réduira encore l’ignorance et son coût évalué par chacun.
Cordialement
G.L.
Actuaire de formation (meme si je ne pratique plus), je suis aussi passionne par ces questions et je decouvrirai votre site avec interet. J’aime beaucoup le concept d’ignorance limitee comme moteur de l’action (en connaissance parfaite, les concepts de choix ou d’action perdraient leur sens, comme d’ailleurs la distinction entre passe et futur).
J’ai bien note les deux types de mecanismes (reduction de l’etendue de l’ignorance vs. seule reduction de sa « desutilite subjective »). A ce titre, je me demande ou placer tout ce qui concerne le calcul des probabilites, l’emploi des statistiques, les observations de frequences et correlations (observations purement empiriques en l’absence de « theorie scientifique »), etc.? Permettent-elles, comme les mathematiques, de ne reduire que le cout relatif, ou peut-on considerer qu’elles peuvent aussi contribuer a reduire l’ignorance elle-meme?
Cordialement,
L.M.
Dans la mesure où vous ignorez de façon limitée la réalité, dans la mesure où vous êtes incertain sur celle-ci, vous vous formez diverses espérances morales, diverses anticipations sur les grandeurs de la réalité qui vous importent. L’ensemble des espérances morales, des anticipations constitue ce que je dénommerai une espérance morale, une anticipation formée avec incertitude.
Mathématiquement, l’ensemble est identifiable à un vecteur ou à une matrice d’espérances morales, d’anticipations.
L’introduction de probabilités mathématiques se fait par une association d’une matrice de probabilités à la matrice des espérances morales. Elle permet de calculer des espérances mathématiques, des variances, etc.
Elle permet le cas échéant d’identifier un vecteur d’espérances morales, i.e. une espérance morale formée avec incertitude, à la valeur numérique de l’espérance mathématique calculée … étant donné la variance calculée et « interprétée économiquement » comme une mesure du « risque », ce que font les « économistes mathématiciens »…
L’introduction des probabilités mathématiques – qu’on se donne – ne réduit pas l’ignorance limitée, puisqu’on se les donne. Mais elle permet des calculs, forme de réduction de coûts.
Reste la grande question des probabilités : où les prend-on ? sont-elles subjectives ou objectives ?
Laurent et Georges
Pardonnez cette intrusion dans votre conversation.
J’aimerais me réconcilier avec les mathématiques en économie. Je comprends l’intérêt de calculs de type actuariel, mais en micro-économie ça coince dès le début.
Ainsi je n’arrive pas à prendre au sérieux le théorème présenté comme fondamental :
« à l’équilibre les taux de substitution marginale entre deux biens sont égaux aux rapports des prix de ces deux biens » – et donc identiques entre individus.
Cela signifie qu’à l’équilibre général, tous, nous échangeons deux à deux tous les produits en petites quantités, dans un même rapport, celui des prix, et restons également indifférents ou satisfaits. Aussi bien la choucroute et les pieds de cochon que le cirage et la bière. Nous avons les mêmes goûts marginaux.
On a présenté le fait qu’il n’y avait pas de troc sur le parking en sortie de supermarché comme une vérification de ce théorème. Les TMS ont été déjà égalisés dans le magasin.
Quand on voit comment sont faits les achats, les impulsions, les bas de rayon et les têtes de gondole, le fait que chaque acheteur a pratiquement un surplus (non mesurable faute d’être « en situation »), la taille de lÂ’unité « marginale », les compromis à lÂ’intérieur dÂ’un groupe – lÂ’individu nÂ’est pas « atomisé », il reste social et familial – on est dubitatif sur la signification de tout cela.
Quant aux courbes d’utilité et d’indifférence, en passant sur les questions de continuité et de dérivabilité, comment raisonner sur des objets que l’on ne peut pratiquement pas obtenir? Un vieux classique « The Hidden Persuaders » de Vance Packard s’ouvre sur un chapitre désabusé. Des gens très motivés pour orienter leurs productions enquêtent auprès de leurs clients et constatent qu’ils mentent. Ce qu’ils déclarent sur leurs goûts est en contradiction avec la réalité des ventes.
Donc ça coince.
Où est ce que je me trompe?
Merci de votre aide.
Etes-vous prêt à échanger une chose A que vous possédez contre une autre B que vous aimeriez posséder, étant donné le patrimoine W que vous possédez ? Si oui, vous avez une préférence pour la chose B, et vous avez un certain taux marginal d’échange de A contre B : l’utilité marginale, la valeur que vous accordez à B est plus grande que celle que vous accordez à A, l’utilité marginale relative de B par rapport à A est > 1.
C’est le principe logique.
Vous apprenez que quelqu’un est prêt à vous acheter la chose A au prix en monnaie pA et qu’un autre, qui peut être le même, est prêt à vous vendre la chose B au prix pB tel que la condition d’échangeabilité soit pA.A=pB.B.
Si vous êtes cohérent – rationnel -, vous allez procéder aux échanges – vente d’un côté et achat de l’autre – car cela vous procure un gain en termes de satisfaction (ou d’utilité) et le rapport des prix pA/pB démontre le taux marginal d’échange que vous avez, il est égal à l’utilité relative de B par rapport à A. Il démontre aussi les taux marginaux d’échange de vos semblables, leurs utilités marginales respectives.
Maintenant, vous pouvez compliquer les hypothèses en particulier en multipliant les choses. Mais le principe reste le même. Les prix relatifs démontreront vos divers taux marginaux d’échange, vos utilités marginales relatives.
Et si je ne connais pas les prix, a fortiori je ne connaîtrais pas vos taux marginaux d’échange. Mais dans la mesure où vous aurez procédé à des échanges, ceux-ci me démontreront que vous avez obtenu des gains en échangeant et me donneront une idée sur vos goûts relatifs.
Quant aux clients « menteurs », je ne comprends pas ce que cela veut dire. Par définition, un client achète ou n’achète pas en raison de ses taux marginaux d’échange, il ne répond pas à un questionnaire. C’est le questionné qui répond au questionnaire et, s’il ment, tant pis pour le questionneur : son questionnaire est mal conçu ou il ne rémunère pas suffisamment le questionné.
Fannie Mae to Correct Accounting and Boost Capital
Sept. 27 (Bloomberg) — Fannie Mae, the biggest U.S. mortgage buyer, will set aside more capital, reducing its earnings, after its federal regulator found accounting errors.
Fannie Mae will « recalcuate »’ how it defers expenses and accounts for hedging transactions designed to protect its $895 billion mortgage portfolio from swings in interest rates, the regulator said. Fannie Mae will conduct an independent review of its organizational structure, « focusing on but not limited to » Chief Financial Officer J. Timothy Howard.
The agreement follows the biggest weekly drop in the shares of the Washington-based, government-chartered company since 1984, after the Office of Federal Housing Enterprise Oversight released its report on Sept. 22. Details were put on Ofheo’s Web site.
« This looks like a pretty complete cave in » by Fannie Mae, said Thomas Dehudy, a fund manager at MTB Investment Advisors in Baltimore, which has $14 billion under management, including Fannie Mae shares. « This will be seen as a positive by investors and a sign Fannie Mae wants to put this behind it quickly. »
Shares of the company today fell 3 cents to $65.48 at 11:35 a.m. in New York Stock Exchange composite trading, after initially rising as high as $67.56.
Directors of Fannie Mae and Ofheo agreed to take « immediate action to address the improper accounting and inadequate controls detailed » by the regulator last week, according to statements from the company and Ofheo.
Ofheo said other matters it raised, including management accountability, remain under review. Ofheo last week said Chairman and Chief Executive Franklin Raines oversaw a system of checks and balances that posed a conflict by putting Howard in a position of both setting and meeting financial targets.
à suivre
Suite et fin
Capital Surcharge
Fannie Mae within 270 days will increase its capital to a level 30 percent above the required minimum. Fannie Mae said in July it exceeded its minimum capital requirement of $31.4 billion by $4.7 billion. Fannie Mae must keep capital to at least its August 2004 level until the changes, Ofheo said.
To meet the 30 percent capital surcharge, Fannie Mae would have to raise $2.5 billion of capital, which may include the sale of preferred stock or a slowing of growth, Moshe Orenbuch, an analyst at Credit Suisse First Boston, said in a report to clients. He rates Fannie Mae « market weight. » Fannie Mae has the ability to generate capital « very quickly, » Standard & Poor’s analysts said on a conference call today.
Fannie Mae and McLean, Virginia-based Freddie Mac were chartered by the government to spur homeownership by purchasing mortgages from banks with the proceeds from bond sales. They own or guarantee almost half the $7.3 trillion mortgage market. Until 2002, they were exempt from filing financial statements with the SEC. Freddie Mac said last year it violated accounting rules to make earnings less volatile, understating earnings about $5 billion over a three year period.
`Cookie Jar’ Reserves
Fannie Mae is the second-largest debtor in the U.S. after the government, with $942 billion as of July 31. Ofheo is part of the Department of Housing and Urban Development. Fannie Mae earned $7.91 billion in 2003, up from $3.91 billion in 1999.
Ofheo last week said Fannie Mae executives applied accounting methods and practices that don’t comply with generally accepted accounting principles, or GAAP, for hedging transactions and used improper « cookie jar » reserves to smooth earnings volatility. Fannie Mae also deferred expenses to meet executive bonus targets, it said.
Ci-dessous une illustration du fait que Fanny Mae est peanut sur le marché financier.
Can You Hedge Your Home Price and Beat the Bubble?: John Wasik
Sept. 13 (Bloomberg) — Is it time to hedge your home?
While predicting home-price movements is as dicey as long- term weather forecasting, there’s reason to believe that home prices may be easing. If you are bullish on the $15 trillion U.S. residential market, it may be time to curb your enthusiasm.
Homeowners « should not expect double-digit price increases year after year, » Frank Nothaft, chief economist at McLean, Virginia-based Freddie Mac, one of the largest purchasers of home loans, said in an interview last week. « That’s just not going to happen. »
With home prices rising at double the rate of wage growth over the past three years — which many economists say could reflect bubble conditions — the boom in housing appreciation may be slowing or even receding.
It’s difficult to say if a bubble is ready to burst or a mild slowdown is imminent, especially in the face of industry predictions that home sales will reach a record high this year. Whatever the case, there’s no better time to consider how to prepare for the housing market’s day of reckoning.
Chip Hanlon, who manages $350 million for Newport Beach, California-based Euro Pacific Capital Inc., said « the pace of (home sale) transactions seems to be slowing and price increases are pausing. Is this the start of a correction or only signs of cooling? »
à suivre
(suite)
Home Sales Slip
In July, existing single-family home sales declined 2.9 percent from June, according to the National Association of Realtors, an industry association.
Sales of new, single-family homes also declined — by 6.4 percent in July from June — according to the U.S. Commerce Department, which was more than expected.
The median new-home price fell 2.6 percent to $207,400 in the month, while the median existing home price rose just 0.2 percent to $191,300, according to Realtors.
Using the most recent broad benchmark of housing prices, though, prices appear to be robust, confounding those in the lonely, but growing, bubble camp.
According to the U.S. Office of Federal Housing Enterprise and Oversight, an agency that tracks housing prices, average home prices climbed 9.4 percent in the second quarter, up from an 8.3 percent increase in the previous quarter.
Of the strongest-appreciating markets tracked by the agency, 13 were in California, including Riverside-San Bernardino (24.7 percent over the past year through the second quarter); Orange County (21.6 percent); Los Angeles-Long Beach (21.5 percent); San Diego (20.2 percent); and Ventura (21.2 percent).
Las Vegas Leads
Markets where a combination of short housing supply and low mortgage rates continue to drive demand include Las Vegas (the top market with an increase of almost 25 percent); Atlantic-Cape May, New Jersey, (17.4 percent); New London-Norwich, Connecticut/Rhode Island (13.2 percent); and New York (11.7 percent).
The looming possibility of a bubble has inspired a leading financial economist to create a derivative based on home prices.
à suivre
Suite et fin
Robert Shiller, a Yale economics professor and author of « Irrational Exuberance, » has repeatedly warned that bubbles are forming in several markets, mostly concentrated on the east and west coasts. He’s also a partner in a firm called Macro Securities Research LLC ( http://www.macromarkets.com ), which is creating a « Macro » security that will be based on a reference index for home prices in several urban areas.
Shiller’s firm will be selling the securities later this year. They will be sold in pairs to offer investors a chance to bet that home prices will increase — or decline — in the largest markets.
Hedging Home Values
An « up » security would be a bet that home price indexes will rise, while its « down » is a wager that prices will fall and provide a hedging instrument. The vehicles may also be tradable and pay a dividend.
« People who don’t want to play the game don’t have to play the game, » Shiller says. « You can own a home and hedge it. »
Hedgestreet ( http://www.hedgestreet.com ), which is slated to become available to investors in October, is also offering trading vehicles based on housing prices.
Trading what it calls « Hedgelets, » the retail derivatives exchange company will offer contracts also indexed to regional housing prices in the Chicago, Los Angeles, Miami, New York, San Diego or San Francisco metropolitan areas.
The Hedgelets are based on the quarterly housing-price indexes of the Office of Federal Housing Enterprise and Oversight for those areas. For example, if you wanted to buy a Hedgelet for the New York market, you would buy a minimum $10 unit representing a « yes » or « no » decision on whether housing prices would rise more than the agency’s latest housing average for that market […]
Mes remarques, si j’ai bien compris l’article:
– Fannie Mae est effectivement peanuts sur le marche
– sa situation ne semble pas si desesperee que ca et les « erreurs » du passe sont en voie d’etre corrigees
– la periode de « bulle » semble toucher a sa fin (mais pas partout): crash ou simple retour au calme a prevoir?
– des produits derives sur le marche immobilier sont entrain d’apparaitre. Je me demande d’ailleurs pourquoi ils ont mis si longtemps a apparaitre apres les instruments de couverture sur les actions, les taux d’interet, les taux de change et les matieres premieres.
Cela dit, le scenario du boom and bust, du a l’inflation de masse monetaire et de credit orchestrees par la Fed, (pour reprendre l’explication autrichienne), me semble credible.
Concernant le TMS, la reponse de George Lane me semble claire. Ma comprehension du TMS est qu’a l’equilibre, les agents sont « indifferents » entre echanger ou ne pas echanger aux prix de marche.
Les reticences de Pleutre sur les notions d’equilibre et d’indifference m’evoquent l’approche autrichienne de la « preference revelee par l’action », selon laquelle l’utilite ne peut pas etre quantifiee, mais seulement « ordonnee » (l’action montrera que je prefere A a B, mais jamais de combien). De meme, la notion d' »indifference » est rejetee puisque l’action peut reveler que je prefere A a B, ou B a A, mais elle ne peut jamais reveler l’indifference. Du refus de quantifier l’utilite (autrement que par une relation de « pre-ordre ») decoule l’exclusion a priori des mathematiques du champ de la science economique.
Pour moi (il ne s’agit que d’un avis personnel de non-specialiste), l’approche autrichienne possede une coherence interne indeniable et a de nombreux merites (theorie des cycles notamment), mais le « prix a payer » de l’exclusion des mathematiques me semble eleve, pour le matheux que je suis.
Je dirais que si l’ecole autrichienne denonce a juste titre la confusion utilitariste qui consiste a considerer la fonction d’utilite comme une fonction « intrinseque » (et a etablir des comparaisons interpersonnelles d’utilite qui servent souvent de base aux theories redistributives), elle ne m’a pas pour autant convaincu que tout enonce utilisant les fonctions d’utilite est absurde. On peut tres bien choisir un representant U, parmi la « classe d’equivalence » des fonctions d’utilites qui respectent une relation de pre-ordre donnee (revelee par l’action) -et pendant qu’on y est, autant la prendre continue et derivable- et obtenir un enonce valable qui ne depende pas de l’unicite (du caractere intrinseque) de U. C’est le cas de bon nombre d’enonces en theorie economique.
Faisons le point.
R1. « Concernant le TMS, la reponse de George Lane me semble claire. Ma comprehension du TMS est qu’a l’equilibre, les agents sont « indifferents » entre echanger ou ne pas echanger aux prix de marche. »
Mon commentaire C1 : si vous voulez continuer à ne rien comprendre, faites référence aux concepts d' »indifférence » -de fait, d’équivalence- et d' »Ã©quilibre ».
R2. « Les reticences de Pleutre sur les notions d’equilibre et d’indifference m’evoquent l’approche autrichienne de la « preference revelee par l’action ».
C2. Ce sont les miennes.
R3. « L’utilite ne peut pas etre quantifiee »
C3. Les utilités ne peuvent pas être comparées sauf par celui qui les a.
R4. « la notion d' »indifference » est rejetee puisque l’action peut reveler que je prefere A a B, ou B a A, mais elle ne peut jamais reveler l’indifference. »
C4. De plus, toute action est coûteuse, l’indifférence, de fait l’équivalence, cache une substitution à utilité totale constante et substituer est une action coûteuse, donc l’utilité totale ne peut être constante.
R5. « Du refus de quantifier l’utilite (autrement que par une relation de « pre-ordre ») decoule l’exclusion a priori des mathematiques du champ de la science economique. »
C5. Plusieurs erreurs : cf. ci-dessus.
R6. « l’approche autrichienne possede une coherence interne indeniable et a de nombreux merites (theorie des cycles notamment) »
C6. Entièrement d’accord.
R7. « mais le « prix a payer » de l’exclusion des mathematiques me semble eleve, pour le matheux que je suis. »
C7. Il ne s’agit pas d’exclure les maths. Il s’agit qu’après une prise en considération de la réalité, d’hypothèses en relation de la réalité et, en particulier d’une référence à la logique, on résume ou schématise ce qu’on vient de développer par de l’algèbre ou de la géométrie.
R8. « Le prix à payer de l’exclusion »
C8. C’est le coût de l’action humaine « exclusion »
(Ã suivre)
R9. »le prix à payer de l’exclusion élevé »
C9. Chacun est face au choix d’action : « inclure » ou « exclure » les maths. Le coût de l’inclusion sera élevé pour l’un et le coût de l’exclusion sera élevé pour l’autre.
R10. « l’ecole autrichienne … ne m’a pas pour autant convaincu que tout enonce utilisant les fonctions d’utilite est absurde. »
C10. De quelle fonction parlez-vous : totale, marginale ?
A quelle forme algébrique utopique de la fonction faites-vous référence? C’est tout cela en quoi consiste l’absurdité de la théorie microéconomique traditionnelle.
R11. »On peut tres bien choisir un representant U, parmi la « classe d’equivalence » des fonctions d’utilites qui respectent une relation de pre-ordre donnee (revelee par l’action) -et pendant qu’on y est, autant la prendre continue et derivable- et obtenir un enonce valable qui ne depende pas de l’unicite (du caractere intrinseque) de U. C’est le cas de bon nombre d’enonces en theorie economique. »
C11. Et c’est d’ailleurs une de leurs absurdités. Tout cela cache des coûts d’action qui sont trés élevés et sur quoi on ne s’interroge pas. En quoi le continu et a fortiori le dérivable décrivent-ils l’action discrête et élémentaire de l’individu ?
Je ne saurais trop souligner le tête à queue que les microéconomistes ont fait subir à la méthode de Lagrange : Lagrange intègre son système d’équations pour obtenir le mouvement de son système, le microéconomiste qui ne connaît rien à l’esprit de la méthode de Lagrange se donne une fonction d’utilité totale et via la baguette magique de ce qu’il dénomme la « fonction de Lagrange » et de ses fonctions dérivées, il établit un système d’équations différentielles qu’il interprête comme des relations faisant intervenir des fonctions d’utilité marginale.
TMS
Grand merci Georges pour le temps et le soin que vous avez pris pour répondre. Je fais un copier coller vers mes références.
Votre exemple tout simple est vraiment excellent comme point de départ de réflexion. Il montre que la valeur mathématique du TMS pourrait être quelconque tant que les prix pA et pB sont tels qu’ils conservent le sens des inégalités, donc le sens des actions. Il n’est ainsi pas raisonnable de vouloir lui donner une valeur chiffrée, par contre on voit des positions relatives.
Vos commentaires à Laurent sont aussi très éclairants.
En particulier, la toute dernière partie qui me fait comprendre ce que je ressentais confusément sans arriver à l’exprimer clairement : Un usage dévoyé, à rebours, de théories mathématiques et physiques.
On pourrait dire que c’est, dans l’esprit, pire que ce que Briquemont et Sokhal (orthographe?) reprochaient aux philosophes et sociologues. S’il y avait un dévoiement de métaphores par légèreté et ignorance prétentieuse qui prête à rire, il y a ici un dévoiement méthodologique par ignorance véritable de ce à quoi sert l’outil intellectuel.
Merci aussi à Laurent. De la discussion jaillit….
Si je parle d’indifference ou d’equilibre pour decrire la theorie classique (TMS, equation d’equilibre du marche), c’est que la theorie classique (telle qu’elle m’a ete enseignee en tout cas), s’y refere constamment. Ce qui ne veut pas dire que je lui accorde beaucoup de credit.
Je comprends tout a fait que les notions d’indifference, d’equivalence, de « continu et derivable », ne decrivent pas des phenomenes reels, mais il est vrai que j’avais considere jusque la qu’elles pouvaient presenter un certain interet dans le raisonnement economique, a condition d’etre conscient de leur caractere « imaginaire » (au meme titre par exemple que l' »Evenly Rotating Economy » de Mises/Rothbard) – ce que ne fait pas la micro-economie classique, j’en suis bien d’accord. Si je vous comprends bien, les notions d’equilibre (etc.), loin de clarifier le raisonnement ou de posseder un potentiel pedagogique, ne font que repandre la confusion. J’y prendrai garde a l’avenir!
Je suis aussi bien conscient que des utilites ne peuvent pas s’agreger (ni s’egaler) – on n’observe que des relations entre utilites marginales (> ou <). En fait, je n'exprimais qu'une "nostalgie" toute personnelle du fait que l'ecole autrichienne, dont les auteurs m'ont paru si convaincants et coherents, ne me permet pas de m'adonner a un passe-temps que j'apprecie (maths, proba et stats), au-dela de la schematisation des raisonnements par l'algebre et la geometrie. Alors, a l'occasion, je fais un tour sur le site de David Friedman, qui, meme s'il prend parfois quelques "libertes" avec la modelisation de la realite et s'il prend parfois des raccourcis "commodes", me donne l'occasion de passer des moments agreables voire amusants. Lorsque le besoin de serieux revient, je me replonge dans les auteurs autrichiens! Merci encore pour tous vos eclaircissements.
Je suis le premier à employer les maths – et surtout la géométrie – pour essayer d’être le plus clair possible, ne pas faire d’erreur de logique. Mais cela seulement après avoir cerné la question littérairement, bref pour résumer.
C’est la raison pour laquelle j’insiste tant sur le point de l’ignorance limitée de chacun – point autrichien – que les économistes dits de l’incertitude laisse de côté pour mieux faire joujou avec les probabilités mathématiques. Ces mathématiciens qui se prennent pour des économistes passent à côté de l’une des questions économiques fondamentales. Et ils n’hésitent pas à déduire ce qu’ils dénomment l’incertitude de ce qu’ils posent au départ comme la certitude, via des processus mathématiques plus ou moins complexes, découverts récemment. Ils n’apportent rien.
J’insiste : l’application de la méthode dite « des multiplicateurs de Lagrange » est en opposition avec l’esprit de la démarche de Lagrange et du calcul des variations.
Quant à la théorie de l’équilibre économique générale à la « Arrow Debreu », elle n’est qu’une application de la théorie des ensemble. Debreu en 1960 fait explicitement référence au groupe Bourbaki dans l’exposé de sa « Value Theory » : il résume la théorie de Bourbaki en 21 pages et l’applique pour démontrer ce à quoi il veut arriver : l’explication de l’équilibre économique général dans un monde sans ignorance.
Complément d’informations
The mortgage market and consumer debt
http://www.federalreserve.gov/boarddocs/speeches/2004/20041019/default.htm
In recent years, banks and thrifts have been experiencing low delinquency rates on home mortgage and credit card debt, a situation suggesting that the vast majority of households are managing their debt well. Yet many analysts focusing on broader macroeconomic conditions are far less sanguine in their assessments. They have been disturbed particularly by the rising ratio of household debt to income and the precipitous decline in the household saving rate. The analysts point out, correctly, that the ratio of household debt to disposable income has risen especially steeply over the past five years and, at 1.2, is at a record high. Moreover, many have recently become increasingly concerned about the exceptional run-up in home prices. They argue that a collapse of such prices would expose large, recently incurred mortgage debt to decreasing values of home collateral.
These concerns cannot be readily dismissed. Debt leverage of all types is often troublesome when one judges the stability of the economy. Should home prices fall, we would have reason to be concerned about mortgage debt; but measures of household financial stress do not, at least to date, appear overly worrisome.
About three-fourths of all outstanding first-lien mortgages were originated with a loan-to-value ratio of 80 percent or less, and in aggregate, the current loan-to-value ratio is estimated to be around 45 percent. Even though some down payments are borrowed, it would take a large, and historically most unusual, fall in home prices to wipe out a significant part of home equity. Many of those who purchased their residence more than a year ago have equity buffers in their homes adequate to withstand any price decline other than a very deep one.
à suivre
Suite et fin.
Housing price bubbles presuppose an ability of market participants to trade properties as they speculate about the future. But upon sale of a house, homeowners must move and live elsewhere. This necessity, as well as large transaction costs, are significant impediments to speculative trading and an important restraint on the development of price bubbles.
Some homeowners drawn by large capital gains do sell and rent. And certainly in recent years some homebuyers fearful of losing a purchase have bid through sellersÂ’ offering prices. But these market participants have probably contributed only modestly to overall house price speculation.
More likely participants in speculative trading are investors in single residence rental and second home properties. But even though in recent years their share of purchases of single family homes has been growing, in 2003 their mortgage originations were still less than 11 percent of total home mortgage originations. Overall, while local economies may experience significant speculative price imbalances, a national severe price distortion seems most unlikely in the United States, given its size and diversity. […]
In summary, although some broader macroeconomic measures of household debt quality do not paint as favorable a picture as do the data on loan delinquencies at commercial banks and thrifts, household finances appears to be in reasonably good shape. There are, however, pockets of severe stress within the household sector that remain a concern and we need to be mindful of the difficulties these households face.
In addition, a significant decline in consumer incomes or house prices could quickly alter the outlook; nonetheless, both scenarios appear unlikely in the quarters immediately ahead. If lenders, including community bankers, continue their prudent lending practices, household financial conditions should be all the more likely to weather future challenges
BREF, PEU IMPORTE FANNY MAE;
Le probleme n’est pas Fannie Mae mais la politique d’inflation monetaire, de baisse artificielle des taux et d’expansion du credit, orchestree par la Fed, qui a joue un role preponderant dans la bulle immobiliere qui finira par eclater, entrainant peut-etre une recession (comme l’expliquent les economistes autrichiens, le probleme n’est pas dans l’eclatement de la bulle ou la recession, qui sont des phenomenes correcteurs necessaires, mais dans l’expansion artificielle initiale).
Il n’est donc pas etonnant d’entendre Alan Greespan repeter a l’envi « qu’il n’y a pas de bulle immobiliere ».
Chapeau Georges
Tu as un don pour l’explication claire et synthétique
Merci de nous en faire profiter
Pour conclure mon mail precedent : une fois de plus, les consequences nefastes d’une distortion creee de toutes pieces par les « gouvernants » vont etre mises sur le dos de la « speculation financiere ».
The Director of Fannie’s Follies Deserves to Go: David Pauly Nov. 29 (Bloomberg)
Fannie Mae, the biggest player in the $7.6 trillion U.S. home mortgage market, should fire Chief Executive Officer Franklin Raines — no matter the outcome of investigations into whether the company fiddled with its earnings.
The U.S. government, which created Fannie Mae in 1938 to make more mortgages available to home buyers, should then cut its ties with both that company and mortgage-buying rival Freddie Mac, prodding them to break up into less-risky parts.
Washington-based Fannie Mae has anointed itself guardian of the American dream. Equating its role in fostering mortgages to motherhood required the company to be squeaky clean. Though Raines, 55 and CEO since 1999, insists that Fannie Mae’s accounting was acceptable, he shouldn’t have allowed the least suspicion to arise.
That was especially imperative after Freddie Mac was caught managing earnings last year and had to dump its CEO and pay a $125 million fine. Raines’s personal reputation required more, too: This year, he helped set up an institute for corporate ethics at the University of Virginia.
Mortgage Money
Freddie Mac, which the government formed in 1970, and Fannie Mae buy mortgages from lenders, providing cash that can be used for additional mortgages. The companies profit from interest on their mortgage holdings and from fees for guaranteeing mortgages they package for investors.
These so-called government-sponsored companies have fulfilled their public purpose. Sixty-eight percent of Americans now own their homes, according to the National Association of Home Builders.
In recent years, the companies catered more to their shareholders than to home buyers, hurting both in the process. By taking on riskier loans to keep profits growing, Fannie and Freddie exposed stockholders to losses and provided more liquidity than home buyers needed, helping overheat the housing market.
(suite et fin)
Tougher regulation — particularly a permanent increase in the capital Fannie and Freddie must keep in reserve for losses on bad loans — would reduce their risk. Breaking up the companies would help even more.
Five From Two
Fannie Mae could spin off at least two companies, giving each a third of its mortgages and a third of its $940 billion in debt. Freddie Mac could split in half and divide its mortgages and $666 billion in debt in two.
Fannie and Freddie now own or guarantee about half of all U.S. home mortgages. Five companies would increase competition for mortgages as well as spread the risk. Competition would be enhanced further if the government ended its relationship with the mortgage companies. Eliminating the notion that the U.S. all but guarantees the companies’ debts would let banks compete for mortgage funds on equal terms.
While Raines insists he and his company are innocent, smoke has been emanating from Fannie Mae. Armando Falcon, head of the Office of Federal Housing Enterprise Oversight, which regulates the government-chartered companies, said Fannie Mae’s accounting misdeeds were « a continuous effort, » including an instance where earnings were inflated to ensure executives got bonuses.
A former accounting employee said the company harassed him after he complained about policies. And Fannie Mae agreed to increase its required capital by 30 percent more than the required amount and to change the way it accounts for hedges against its mortgage holdings.
Raines, who was director of the U.S. Office of Management and Budget from 1996 to 1998, will be a hard man to push. But he must go, and Fannie Mae should search for his successor outside the company. Freddie Mac had to do that last year after replacing CEO Leland Brendsel with insider Gregory Parseghian — who then was found to have been implicated in the accounting subterfuge.
Fannie Mae: le scandale coûte leur prime 2004 aux dirigeants samedi 22 janvier 2005
Le géant américain du refinancement hypothécaire a décidé de ne pas verser de bonus au titre de 2004 à ses principaux responsables et a annoncé le départ de sa principale responsable de la comptabilité, dans des documents déposés auprès du gendarme de la bourse américain.
L’entreprise est en pleine transformation après avoir été reconnue coupable de fraude comptable et accusée d’avoir versé des primes faramineuses à ses dirigeants.
L’entreprise a révélé vendredi que Leanne G. Spencer, la principale responsable de la comptabilité au sein du groupe avait donné sa démission. Elle pourra néanmoins rester conseillère spéciale auprès du numéro deux Michael Williams au plus tard jusqu’au 31 janvier 2006.
Elle est remplacée par David Hisey, qui vient d’être embauché et qui est notamment un ancien partenaire du cabinet d’audit KPMG.
A la suite du scandale, le PDG Franklin Raines et le directeur financier Timothy Howard, avaient tous deux été limogés le 21 décembre.