opération « testing »

LÂ’opération « testing » menée par SOS racisme est encore un mauvais coup porté aux droits de propriété et donc au droit d’exclure sans justification des clients indésirables, bref au droit individuel de discriminer.

(En pièce jointe plus bas, le communiqué de l’agence de presse AP.)

Il y aurait une vraie analyse à faire sur la confusion volontaire des gauchistes entre racisme et discrimination. Lorsque celle-ci est imposée par l’Etat la discrimination sur des bases ethniques n’est en effet rien d’autre que du racisme puisqu’elle réduit par la force de la loi l’individu à son identité ethnique pour lui accorder ou lui retirer des droits spécifiques. Mais la discrimination privée n’est que l’usage des droits légitimes de propriété, un usage non pas aveugle comme les lois « anti-discriminatoires » mais un usage raisonné et appliqué à des cas singuliers. La discrimination des individus avec lesquels on choisit dÂ’entrer ou non en relation implique aussi une connaissance que lÂ’Etat ne peut posséder puisquÂ’elle est liée à des situations particulières.

SOS-racisme, avec la complicité de la « loi », dépossède les propriétaires légaux pour s’ériger en « propriétaire » économique. On savait que les droits de propriété n’existaient plus réellement en France. En voici une preuve supplémentaire. La racaille « de couleur » pourra ainsi entrer par la force de la loi dans les boîtes de nuit et y semer le trouble. Quant à la racaille blanche (car il y en a aussi), celle-ci pourra être refoulée sans que SOS-racisme n’y voit rien. Les droits de propriété sont des coquilles vides si le droit de discriminer, cÂ’est-à-dire dÂ’exclure quelquÂ’un de lÂ’usage de sa propriété, nÂ’existe pas.

En général, ce ne sont pas la couleur ou l’origine ethnique que les propriétaires refoulent mais les comportements. S’il y a une corrélation entre l’origine ethnique et les comportements indésirables -c’est une hypothèse que font les propriétaires- ils ont sans doute de bonnes raisons pour cela. En l’espèce il n’y a pas de racisme mais simplement un jugement de cause à effet. Celui qui investit un capital dans une entreprise de service ne veut pas le voir saboté par des clients violents. Les sélections préventives effectuées à lÂ’entrée de boîtes de nuit sont le résultat de comportements indésirables qui sont, pour la majorité, le fait de ceux que SOS racistes veut protéger.

————————–
PARIS, 19 déc (AP) — Pour lutter contre les discriminations à l’entrée des boîtes de nuit, SOS Racisme a organisé samedi soir sa quatrième édition de la « nuit du testing » avec ses militants dans une quinzaine de grandes villes de province et à Paris.

Dans un communiqué, SOS Racisme affirme que « des flagrants délits de discrimination ont été constatés (…) à l’entrée de 20 boîtes de nuit sur 65 testées, soit 31% », avec « en tête de classement: Strasbourg, Paris, Beauvais ».

Selon l’association, qui rappelle que « lors de la nuit du testing de 2001, la proportion de boîtes de nuit pratiquant la discrimination était de 42,11% pour Paris et 44% pour la Province », « il existe toujours des discriminations même si cette tendance diminue au niveau national »

Affirmant que sa campagne contre les discriminations menée « depuis octobre 1999 continue de porter ses fruits », SOS Racisme annonce que « la nuit du testing sera rééditée régulièrement jusqu’à ce que disparaissent définitivement ces pratiques discriminatoires ». AP