Je reviens sur le thème de l’immigration en relation avec l’entrée probable � moyen terme de la Turquie dans l’UE. Certes, on ne pourra plus parler « juridiquement » d’immigration puisque tous les citoyens de l’UE peuvent piétiner les espaces publics de tous les pays membres, que cela plaise ou non. Et ceux qui s’arrogent illégitimement les « droits de propriété » sur ces espaces sont des propriétaires illégitimes: les hommes de l’Etat.
La liberté d’immigrer, un droit fondamental
Le point de départ d’une réflexion libérale sur l’immigration consiste � reconnaître la liberté d’émigrer et la liberté d’immigrer comme un droit de l’homme fondamental. Comment pourrait-on défendre le libre-échange, c’est-� -dire la libre circulation des marchandises et s’opposer par la force au libre mouvement des hommes ? Ainsi, les barrières � l’entrée dans un pays – les interdictions d’entrée, les quotas d’immigration ou même la simple obligation de détenir un passeport et un visa – constituent une atteinte aux droits légitimes des gens. Par conséquent, aucun argument ne peut permettre de justifier les politiques d’immigration pas plus, bien sûr, que les politiques de limitation de l’émigration mises en place par tant de régimes totalitaires ! La meilleure politique d’immigration consiste donc � ne pas en avoir.
Mais, dira-t-on, si l’on renonçait � toute politique d’immigration, si l’on supprimait tout contrôle aux frontières, notre pays ne risquerait-il pas d’être submergé par des hordes d’immigrants ? Certainement pas, � condition que les droits de propriété légitimes des uns et des autres soient respectés.
Vous avez tout à fait raison, Marc, la condition sine qua none de cela est le respect des droits de propriété de manière absolue que ce soit depuis l’origine de l’immigrant jusqu’à l’endroit ou il souhaite arriver.
Cependant cette condition n’est pas respectée, que ce soit dans la région d’origine des immigrants (ce qui compte pour beaucoup dans leur migration) ni chez les accueillants (ou l’état pioche dans les porte monnaie sans honte ni regret).
La solution serait que les droits de propriété soient respectés ? Sans vouloir vous insulter, il n’est nullement fait mention dans l’histoire d’un endroit tel que vous le rêvez ! Les pays les plus libéraux portent encore le nom de pays et l’impôt y est une obligation.
Certes on constate une amélioration dans le respect de la propriété depuis quelques millénaires, mais il est certain que pour nous (à l’heure actuelle) ce désir ne reste qu’un rêve.
Les fabriquants de cauchemar ont encore de beaux jours devant eux…
BIen entendu, dans une societe libre et ou tout l’espace serait prive, le probleme de l’immigration ne se poserait pas : il y aurait ou il n’y aurait pas violation de propriete.
En attendant, nous vivons dans une societe avec un etat, des escpaces publics et des programmes de « redistribution ». Que faire? Je crois que Hoppe, dans « Democracy, The God that Failed » a propose une immigration « restreinte » soumise aux conditions suivantes :
– contrat de travail dans le pays d’accueil
– offre de logement
– ineligibilite absolue aux programmes d’assistance sociale pour l’immigrant et sa famille
– engagement d’un « citoyen » a pourvoir aux besoins de l’immigrant si ce dernier n’avait plus de ressources (et s’il refusait de rentre dans son pays d’origine)
– veriication que l’immigrant parle la langue du pays d’accueil et a des valeurs et des pratiques compatibles avec les lois du pays d’accueil (et expulsion en cas d’infractiona ces lois).
Je ne sais pas si c’est applicable dans les moindres details, mais ca me semble clairement de nature a limiter les degats.
En effet cette condition (en gras dans le texte) n’est pas remplie. Et Salin le sait très bien aussi. Il faut donc bien comprendre que dans l’utopie étatique, fondée sur 1+1=3, l’immigration libre est en fait impossible. Cette utopie est imposée par la force, en piétinant les droits de propriété. J’attire donc votre attention sur le fait que l’existence d’une contrainte étatique n’est pas plus une loi historique que 1+1=3 n’est vrai. L’utopie des hommes de l’Etat ne vaut pas mieux que celle des communistes. Elle est irréaliste et illégitime.
« Sans vouloir vous insulter, il n’est nullement fait mention dans l’histoire d’un endroit tel que vous le rêvez ! » (Richard)
Hayek vous a déjà « répondu » mais « Quand une tête et un livre en se heurtant rendent un son creux, cela vient-il toujours du livre ? » (Lichtenberg). Cela dit, sans méchanceté.
Hayek, les intellectuels et le socialisme, http://herve.dequengo.free.fr/index1.htm
« La leçon principale que le vrai libéral doit apprendre du succès des socialistes est que c’est leur courage d’être utopique qui leur a apporté le soutien des intellectuels et donc une influence sur l’opinion publique qui rend tous les jours possible ce qui semblait encore récemment tout à fait lointain. Ceux qui se sont limités exclusivement à ce qui semblait possible dans l’état actuel de l’opinion ont toujours pu constaté que même ceci est rapidement devenu politiquement impossible à cause des changements de l’opinion publique qu’ils n’ont rien fait pour guider. A moins que nous ne puissions refaire de la construction des fondations philosophiques d’une société libre une question intellectuelle d’actualité, et de son accomplissement une tâche qui soit un défi pour l’ingéniosité et l’imagination de nos esprits les plus vivants, l’avenir de la liberté est effectivement sombre. Mais si nous pouvons retrouver la croyance au pouvoir des idées qui était la marque du libéralisme à sa meilleure époque, la bataille n’est pas perdue. Le renouveau intellectuel du libéralisme est déjà en cours dans plusieurs parties du monde. Sera-t-il à l’heure au rendez-vous ? »
Qu’y a t’il de moins libéral et de moins civilisé que ce qui est raconté là ?!
« Allez-y lâchez les pitts, cassez les vitres, quoi
Rien à foutre, d’façon en face c’est des flics
C’est U.N.I.T.Y., renoi, rebeu, babtou, tway
Mais si on veut contrôler Paris tu sais que ça sera tous ensemble
Ca y est les pitts sont lâchés,
Les keufs sont lynchés, enfin, ça soulage,
Faut que Paris crame
Ce soir à mort Le Pen, on redémarre la guillotine, pire qu’à Djibouti
Poitiers brûle et cette fois-ci, pas de Charles Martel
On vous élimine, puisque C’EST TROP TARD
La France pète, j’espère que t’as capté le concept »
Groupe de rap Salif
« Un jour des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord, et non pas de manière amicale. Ils viendront pour le conquérir, et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire. »
Discours prononcé par Houari Boumedienne, ancien président algérien, aux Nations Unies en 1974
Je ne comprends rien. Pourriez-vous renoncer un instant à la mauvaise poésie et vous exprimer dans un langage clair et direct ?
Les raisonnements libéraux proposés par Pascal Salin et Max Grunert sont d’une cohérence parfaite, qu’il ne me serait jamais venu à l’idée de remettre en cause ou de contester. En particulier dans un modèle de société libérale en état de fonctionnement effectif on ne voit pas comment admettre la libre circulation internationale des produits et des capitaux sans admettre aussi celle des hommes. Et dans cette perspective les limitations éventuellement apportées aux flux migratoires constitueraient une hérésie. En outre le marché doit parfaitement être capable d’en réguler la quantité et d’en sélectionner la qualité. Et il le ferait assurément si l’occasion lui en était donnée. OK, rien à dire à ce stade.
Seulement voilà : nous vivons plutôt dans un système social démocrate qui s’est insidieusement et progressivement installé et développé dans ce pays, depuis la fin du premier conflit mondial peut-être. Le phénomène n’est pas récent. Et les dégâts causés en termes de flux migratoires (puisque c’est l’objet de ce débat) par la paralysie, savamment organisée, des mécanismes du marché, sont désormais considérables et de moins en moins supportables (c’était bien là le sens de ma dernière intervention dans La Page Libérale). Que nous proposent sur ce point les libéraux ? De patienter indéfiniment, sans réagir ou sans tenter de s’organiser dans le cadre de la société où nous vivons concrètement, en attendant l’avènement à date fort indéterminée de la « Vraie » et définitive Société Libérale ? D’attendre indéfiniment l’avènement d’un « Matin Radieux » comme d’autres attendent un certain « Grand Soir » ?
Expliquer comment pourrait fonctionner un vrai système libéral est une chose à la fois intéressante et fort efficace. Nous dire comment, en attendant, sortir définitivement des difficultés induites par le guêpier socialisant en srait à mon sens une autre dont l’ugence est de plus en plus grande. Les deux étant, selon moi, d’une extrême utilité….
Vous déformez et dénaturez les propos des libéraux en écrivant :
« Que nous proposent sur ce point les libéraux ? De patienter indéfiniment, sans réagir ou sans tenter de sÂ’organiser dans le cadre de la société où nous vivons concrètement, en attendant lÂ’avènement à date fort indéterminée de la « Vraie » et définitive Société Libérale ? DÂ’attendre indéfiniment lÂ’avènement dÂ’un « Matin Radieux » comme dÂ’autres attendent un certain « Grand Soir » ? »
Les libéraux proposent tout simplement de faire respecter les droits de propriété des êtres humains, fondement de la société où nous vivons. Cela n’a rien à voir avec la patience, l’absence de réactions.
Ils proposent de faire en sorte que les hommes de l’Etat cessent de les réduire comme ils l’ont fait dans le passé et comme ils continuent à le faire aujourd’hui (par exemple, la discrimination positive, mauvaise traduction de l' »affirmative action » des gauchistes américains d’il y a une vingtaine années, à quoi ceux-ci renoncent aujourd’hui à la lumière des dégats produits !). Cela n’a rien à voir avec la construction d’une société meilleure, mais tout avec un terme mis à la destruction de chacun !
Ils expliquent que les privilèges que « donnent » les hommes de l’Etat à certains, les fameux « droits à « , sont à la fois le contraire des droits de propriété et des armes de destruction massive future des droits de propriété existant encore. Cela n’a rien à voir avec l’attente de je ne sais quel avénement.
Le chien ne miaule pas, le chat n’aboie pas.
cela existe depuis tjs pourkoi etre pour les libertes et pas cellela le nord a le droit daller ou il veut et pas le sud regardez on dit que les pieds noirs les juifs les harkis ne peuvent venir en algerie c faux ils peuvent circuler mais nous on est separe actuellement de nos famille s par les quotas les expulsions l’espace chenguen les algeriens pouvaient aller en france avant 1962 il ni avait pas denvahissement le bjr
Le message précédent est une illustration inespérée des destructions que provoque l’arme de destruction massive (ADM) que constituent les « droits à « .
En l’espèce, il s’agit du « droit à l’immigration ».
Effrayant !