Voilà plusieurs semaines que je ne m’étais pas exprimé ici, sur la Page Libérale. A force de pester contre ceci ou cela, je commence à avoir l’impression non seulement de radoter, mais d’être un vieux (à 28 ans!) grincheux, aigri et perpétuellement déçu. Je dois ajouter à cela que mon attachement aux valeurs libérales tient à la fois d’un raisonnement parti d’un constat (voir ma « bio »), mais aussi d’une adéquation primaire, viscérale entre les valeurs libérales et ma façon d’aborder le monde, la vie: je déteste foncièrement qu’on me dicte ma conduite, qu’on réduise arbitrairement mon choix, ou pire: qu’on me prenne pour un débile et qu’on me demande de sourire quand je me fais racketter. Pour ces raisons je me prenais des vacances, loin des médias, loin des conversations « politiques », loin de l’absurdisme ambiant et des pensées déprimantes. Je reviens juste le temps de cet article. En France, le travail est extrêmement réglementé (vous avez déjà lu votre convention collective ?), les impôts très élevés (et suffisamment progressifs pour vous faire passer l’envie de gagner plus, ou de partir ), les médias sont complices de l’Etat (ils s’y opposent seulement pour en demander plus), de nombreux secteurs sont sous contrôle quasi-total de l’Etat (santé, éducation, 90% contrôlés par l’Etat, et vous payez deux fois sinon), d’autres sous contrôle partiel (logement notamment)… Malgré les cris bovésiens (j’avais envie d’écrire bovins), il faut se rendre à l’évidence la France est un pays SOCIALISTE. L’un des résultats les plus évidents: le chômage. Corollaire: la perte de confiance en l’avenir. La France est un pays qui coule, dans un continent qui coule. Illustration via quelques articles trouvés sur les sites du Monde et TF1.
Dimanche 10 Avril, Chômage : Raffarin met de l’eau dans son vin (TF1):
Après avoir longtemps affirmé que la croissance atteindrait les 2,5% en 2005 et que le chômage baisserait de 10%, le Premier ministre, dans un entretien que publie Nice-Matin, se montre plus mesuré dans ses prévisions.
Après avoir raconté des bobards qui ne l’engageaient à rien, notre premier ministre se décide à dire la vérité. Mais peut-être croyait-il vraiment ses mensonges ? Les ministères, bercés par leurs savantes équations keynésiennes, à grands renforts d’effet multiplicateur de la dépense publique, sont-ils à ce point auto-intoxiqués de leur propre poison intellectuel ? C’est bien possible: tous formés dans les universités (où je suis passé) et grandes écoles publiques (donc d’Etat) les serviteurs de l’Etat partagent la même idéologie, les mêmes opinions, et soutiennent les mêmes thèses, lisent les mêmes journaux. Ce sont des clones intellectuels: pourtant différents à l’extérieur, à les écouter il est impossible de les distinguer. Voilà pourquoi année après année ils nous promettent la croissance, soutenue par les dépenses publiques, la consommation, et jamais par l’investissement, le travail, les baisses d’impôts ou autres facteurs absents de leurs équations mirifiques.
Jean-Pierre Raffarin, tout en se disant confiant dans les résultats de sa politique économique et sociale, se montre désormais très prudent sur la baisse du chômage, le taux de croissance en 2005 ainsi que le rythme de baisse de l’impôt sur le revenu. Dans un entretien que publie Nice-Matin, le Premier ministre reconnaît en effet pour la première fois que sa promesse de baisser de 10% le nombre de demandeurs d’emploi sur l’ensemble de l’année 2005, réaffirmée à plusieurs reprises, risque de ne pas être respectée dans les temps et que sa réalisation sera « peut-être décalée de quelques mois » en raison, selon lui, du « nouveau choc pétrolier ».
J’aimerais savoir… quand on définit une politique, cela signifie quoi, concrètement ? En fait un politicien constate un >problème (ou plutôt, l’invente, quand il ne l’a pas lui-même créé). Il va donc puiser dans son idéologie une cause (à gauche, l’ultralibéralisme, à droite, l’ultralibéralisme), et une solution (à gauche, plus d’intervention de l’Etat, à droite, plus d’intervention de l’Etat). Ensuite, le politicien décide d’un budget, de diverses mesures: ce sont les moyens dont il dispose pour appliquer sa méthode, il ne connaît que ceux-là de toute façon. Il ne sait d’ailleurs pas qu’il existe une société civile (et non pas une France d’en bas), terme qu’il rencontre parfois dans ses discours, écrits par ses conseillers en communication.
Et il s’arrête là . Définir une politique n’inclut pas l’essentiel, à savoir caractériser la réussite, développer des critères de mesure du succès (ou plutôt de l’échec). Il y a bien quelques indicateurs chiffrés, dont celui du chômage, mais la plupart des objectifs sont formulés en des termes vagues, volontairement imprécis, sur lesquels on pourra débattre à l’infini, remettre en cause les moyens, jamais suffisants…
Dans le cas présent, cet idiot de Raffarin avait promis une baisse du chômage, avec un objectif chiffré. Ses adversaires doivent encore se tenir les cotes, même s’ils savent très bien que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Alors pour faire pardonner son échec, que fait Raffarin ? Facile: c’est la faute au choc pétrolier! Les plus perspicaces diront même que c’est la faute aux Américains, et à Bush en particulier.
Tout en réaffirmant son « ambition » de parvenir à cette baisse de 10%, Jean-Pierre Raffarin semble partager les doutes récemment émis sur cet engagement par son ministre du Travail Jean-Louis Borloo, qui avaient, selon la presse, provoqué des tensions entre les deux hommes. « Il reste que, selon l’Unedic et plusieurs instituts, le nombre de demandeurs d’emploi devrait diminuer de 120.000 cette année. Nous pouvons faire encore mieux », assure le Premier ministre. Mais une baisse de 10% du chômage en 2005 devrait concrètement se traduire par 250.000 demandeurs d’emploi en moins. La possibilité de tenir de cette promesse a été mise en doute par certains experts, les syndicats et le patronat, alors le taux de chômage est remonté à 10,1% de la population active et que l’on frôle désormais la barre des 2,5 millions de chômeurs.
Nous pouvons faire mieux ? Qui est « nous » ? Lui et ses ministres ? Ou les chefs d’entreprise, les artisans, les employés, la France productive ? Si le chômage baisse c’est grâce à sa politique, si il augmente c’est la faute au choc pétrolier ? Le reste n’a aucune importance: nous, les Français d’en bas, ne sommes même pas des variables dans ses équations.
Quant à la baisse de l’impôt sur le revenu, « l’orientation est maintenue » mais le gouvernement la conditionne et décidera des nouvelles réductions, notamment dans l’élaboration du budget 2006, « en fonction du rythme de l’activité économique ». « Nous avons déjà baissé l’impôt sur le revenu de plus de 10% depuis 2002 », souligne le Premier ministre. « Notre politique est globale, nous actionnons tous les leviers possibles », le premier étant « la consommation » : augmentation du Smic, « garantie de maintien du pouvoir d’achat des fonctionnaires », développement de l’intéressement des salariés et « déblocage des revenus tirés de la participation », lutte « contre les marges excessives de la grande distribution » via l’amélioration de la loi Galland. Le gouvernement soutient également l’investissement, « notamment par l’exonération de taxe professionnelle avant qu’un nouveau dispositif, plus favorable à notre industrie, ne soit arrêté pour 2006 », ajoute Jean-Pierre Raffarin.
Quel paragraphe terrible à lire. Quelle catastrophe que ce gouvernement soi-disant « ultra-libéral ».
1/ Les baisses d’impôts, il ne faut pas y compter. L’effet Laffer est inconnu de Raffarin: baisser les impôts pour voir les recettes augmenter, tout simplement parce que la motivation à gagner plus revient, n’est pas à l’ordre du jour. Si la croissance est « bonne », et bien sûr il ne donne pas de chiffre, alors les impôts baisseront. Promesses en l’air. La croissance ne sera jamais assez bonne, et les déficits abyssaux ne seront jamais comblés (en tout cas, pas par ce gouvernement, pas dans ce pays, pas dans ce continent): les impôts seront donc toujours aussi élevés. Ah oui, ils ont baissé nous rappelle le premier clown. Enfin, seulement l’impôt sur le revenu: 50% des Français ne touchent même pas assez pour le payer, et passé un certain seuil de revenus il est plus intéressant de payer un conseiller fiscal qui vous permettra de passer à côté. Qui le paye, alors ? Les « classes moyennes supérieures »! Et pas qu’un peu. 10% de moins ? non, 10% sur les taux. Pas 10% du montant. Au final quel gain réel ?
2/ Il actionne tous les leviers possibles. Tout à fait keynésien ça comme discours. A part ça Raffarin est un ultralibéral à la solde du MEDEF (ultra-néolibéraux ceux-là ). Et quels sont ces leviers ? Le SMIC, la première arme anti-emploi: augmentez le SMIC de 10% et vous faites des dizaines de milliers de chômeurs en plus. Comment ? Mais simplement: ceux qui n’ont pas la productivité nécessaire pour gagner ce salaire sont licenciés, à plus ou moins brève échéance, que leur employeur fasse faillite, qu’il délocalise, réorganise sa production… Le pouvoir d’achat des fonctionnaires ? L’argent vient des impôts des autres. La « garantie de maintien du pouvoir d’achat des fonctionnaires » c’est la garantie pour les autres de voir le leur stagner. Ils travailleront pour maintenir celui des fonctionnaires. Le reste des « leviers » ? Un point intéressant mais qui ne changera pas la vie des Français, et une attaque frontale contre la grande distribution, dont le succès est certainement dû aux marges excessives (c’est quoi une marge « excessive » ?) et non pas aux millions de Français qui s’y précipitent tous les jours pour y profiter des meilleurs prix.
Ouf, voilà pour le premier article… mais il y en a encore, dans la même veine. Je vous le dis: pour me faire sortir de mon confort intellectuel retrouvé, de ma paisible retraite, il a fallu que j’en lise des conneries! Je vais donc continuer avec un 2nd article sur le thème du chômage, pour enfoncer le clou.
Mis en ligne le 31 mars: Le chômage poursuit sa progression (TF1):
Il s’est accru de 0,5% en février après une hausse de 0,7% en janvier. Le ministre de la Cohésion sociale a estimé que l’engagement du premier ministre d’une réduction de 10% du chômage en 2005 ne sera pas tenu.
[…]
« On n’a pas de bons chiffres, comme on s’y attendait », a reconnu le ministre délégué aux Relations du travail, Gérard Larcher. « Dans une conjoncture du marché du travail toujours très hésitante, il n’y a pas de créations d’emplois dans le secteur marchand », déplore le ministre. « Le problème, c’est qu’on ne crée pas assez d’emplois pour absorber la croissance démographique jusqu’en 2006 », a-t-il résumé.
Ensuite le vieillissement fera le reste.
Invité sur Europe 1 jeudi, le ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, a estimé que l’engagement de Jean-Pierre Raffarin d’une baisse du chômage de 10% en 2005 ne serait « probablement pas tenu précisément sur les chiffres annoncés ». « Je pense en revanche que le deuxième semestre 2005 verra une amélioration très significative », a ajouté le ministre.
Et moi je pense que le deuxième semestre va être comme le premier. Pourquoi serait-il différent ? Quelles données fondamentales vont changer ? Les « moi je pense que » devraient être réservés pour les discussions de comptoir.
Reconnaissant qu’il s’agissait d' »un très mauvais chiffre », le ministre délégué à l’Industrie, Patrick Devedjian, a néanmoins considéré jeudi sur RMC que l’objectif fixé par Jean-Pierre Raffarin pourrait être atteint, notamment grâce à « un grand projet de développement des services à la personne ».
Il pourrait être atteint dans une France libre, où je pourrais faire repeindre mon appart sans devoir payer 75% d’impôts (charges sociales+taxes diverses), où je pourrais épargner ce que je mets de côté au lieu de tout balancer au fisc, où je pourrais choisir ma sécurité sociale, faire le plein et parcourir 800 bornes parce que j’ai envie de me dépayser sans me ruiner… « Services à la personne », quelle foutaise. Evidemment aujourd’hui il existe toute une classe d’entrepreneurs spécialisés dans la captation de rentes étatiques: ils sont au service de l’Etat.
Passons maintenant à un article paru dans Le Monde (le 4 avril): L’atonie de la croissance française inquiète les patrons
Les doutes sont revenus. Alors qu’à la fin de l’année 2004 les chefs d’entreprise pariaient sur un rebond de l’économie, ils s’inquiètent à nouveau. Leurs carnets de commande sont en baisse, le taux d’utilisation des équipements est retombé sous la normale, les investissements sont suspendus, les tensions sur les trésoreries réapparaissent. En un mot, l’activité est décevante.
Je vous passe les détails et j’en arrive directement à l’essentiel:
Les pronostics, certes, divergent selon la taille des entreprises et leur secteur d’activité. Dans les grands groupes très mondialisés, comme Schneider Electric, L’Oréal et LVMH, le nouveau refroidissement français et européen est à peine un sujet. La croissance est ailleurs, comme le confirme Henri Lachmann, PDG de Schneider : » Les Etats-Unis vont mieux que prévu en ce début d’année. En Asie, on continue à avoir une croissance formidable, même si elle est un peu moins soutenue qu’en 2004. Et puis il y a des zones de résistance en Europe, comme l’Espagne et le Royaume-Uni. »
Et encore:
Après avoir connu un dernier trimestre 2004 très actif, de nombreuses entreprises travaillant dans la mécanique, la fonderie, le plastique, enregistrent, depuis janvier, un net recul de leur carnet de commande. « Il n’y a pas de crise mais une mévente. Nous sommes obligés de nous adapter. Nous sommes en permanence dans une économie de « stop and go »« , constate Jean-Pierre Frot, le patron de la fonderie CF2M.
Vous êtes toujours là ?
Le sujet de préoccupation qui fait l’unanimité chez les chefs d’entreprise, c’est l’euro. Les sociétés françaises subissent toujours le contrecoup d’une appréciation de 38 % de la monnaie européenne face au dollar en dix-huit mois. Rien ne leur permet, à court terme, de compenser une telle perte de compétitivité. Souffrant d’une spécialisation insuffisante, d’un manque d’innovation et de valeur ajoutée, elles voient leurs parts de marché s’effondrer. Les difficultés de l’Allemagne, premier client de l’économie française, aggravent encore la situation. Pour résister à la concurrence internationale, beaucoup de patrons ne voient, comme réponse rapide, que la délocalisation vers les pays de l’Est. Même les PME commencent à prendre le chemin de la Roumanie, de la Pologne ou de la Slovaquie.
L’euro miraculeux devait résoudre tous nos problèmes économiques, il n’en est, évidemment, rien. Mais pire que ça: si les entreprises délocalisent, c’est qu’ici en France il n’y a pas de raisons suffisantes pour rester. Innovation ? pfft! Valeur ajoutée ? Nada!
En résumé, cet article du Monde montre simplement qu’en Europe il reste une île de croissance, le Royaume Uni (quel hasard: le pays le moins socialiste!), et que pour le reste il faut voir ailleurs: en Asie, aux USA. Evidemment tout cela pèse sur le moral, notamment des décideurs, les cadres. Et justement ils viennent de faire l’objet d’une petite enquête…
TF1.fr, le 04 avril: Le blues des cadres
Plus de quatre cadres sur dix pensent que d’ici un an, le niveau de vie en France va se dégrader et 61% ne font pas confiance au ministre de l’Economie Thierry Breton pour améliorer la situation économique, selon un sondage Louis Harris pour le Figaro Entreprises et diffusé sur France Inter. Les cadres ne sont ainsi que 13% à penser que le niveau de vie en France « s’améliorera » d’ici un an. Ils étaient 12% à le penser en février, mais 17% en décembre et 19% en mai 2004. 43% pensent qu’il « se dégradera » (42% en mars 2004)
Sur le front de l’emploi, 56% des cadres estiment que le nombre de chômeurs en France « augmentera » dans les mois qui viennent. Ils étaient 60% à le penser il y a un an. Les cadres ne voient pas d’un meilleur oeil leurs perspectives professionnelles puisqu’ils sont 79% à estimer qu’elles sont « faibles » : 36% d’entre eux estiment même qu’elles sont « inexistantes ». Seulement 2% considèrent qu’elles sont « très importantes ». 18% des cadres interrogés croient que leur situation financière « va se dégrader ». 22% estiment qu’elle « va s’améliorer » (21% en mars 2004). Enfin, 51% des cadres jugent leurs collaborateurs « pas motivés » contre 46% il y a un an. 48% sont convaincus du contraire contre 54% il y a un an.
Pessimisme ou réalisme ? Les cadres ont accès à plus d’informations que le reste de la population, ils prennent leurs décisions en se basant sur ces informations. Et que disent-ils, en masse ? Que la situation est déplorable. Qu’ils ne voient pas de perspective, ni pour eux, ni pour leurs équipes, ni pour l’économie en général. Cela veut simplement dire que pour les cadres tous les signaux sont au rouge. Quand ils feront leurs rapports sur les besoins d’investissement, sur une embauche éventuelle, qu’écriront-ils aux dirigeants, aux actionnaires ? Quand ils iront négocier une augmentation, pour eux ou leurs équipes, comment négocieront-ils s’ils pensent que de toute façon c’est perdu d’avance ? Les cadres ce sont justement ceux qui payent l’impôt sur le revenu, les plus taxés de France, à part peut-être les nouveaux riches de l’île de Ré, les plus harassés de travail, les plus emmerdés par les réglementations sur le travail etc… ils n’ont visiblement pas vu leur niveau de vie augmenter suite à cette mirifique baisse de 10% de l’impôt sur le revenu!
Alors les cadres rêvent… et c’est ainsi que je tombe sur un autre article sur TF1.fr:
31 mars 2005, Cadres, n’écoutez pas les sirènes des States
Les cadres gagnent mieux leur vie aux Etats-Unis qu’en France. Le résultat de l’étude de l’Association pour l’emploi des cadres publiée jeudi ne surprend guère. Cependant, en tenant compte des principaux postes de dépenses, des retraites, du taux de change ou encore du temps de travail, la situation peut tourner à l’avantage de la France, tempère l’étude. L’Apec a comparé la rémunération et les principaux coûts (logement, éducation des enfants, voiture) d’un cadre tout au long de sa vie en France et aux Etats-Unis et s’est intéressée aux cadres moyens et supérieurs des filières production et vente.
Le résultat de l’étude ne surprend guère, puisqu’on savait déjà que la France a le meilleur système de soins, de retraites, d’éducation, de réseau routier et ferré… Et si au lieu de tenir compte du taux de change l’APEC avait parlé en termes de parité de pouvoir d’achat ? On roule combien de kilomètres avec 10$ ? Avec 10 euros ? Une famille avec un cadre a combien de m² pour vivre ? Combien de véhicules ? Et un cadre français, il travaille combien d’heures (oh oui, les 35 heures, la bonne blague!) ? Au niveau des congés par contre je veux bien croire qu’on en a plus en France, si il y a un domaine sur lequel nous sommes imbattables c’est bien celui-là !
Elle en a conclu que « la situation est plus favorable aux Etats-Unis qu’en France en termes de revenus ». Si l’on s’en tient au salaire brut cumulé tout au long de sa carrière (en raisonnant sur un taux de change euro/dollar de 1,24), celui d’un cadre moyen de la filière production est supérieur de 17% aux Etats-Unis par rapport à la France, à parcours équivalent. Il est supérieur de 29% dans la filière vente.
Même en prenant un taux de change largement favorable à l’euro, les salaires sont nettement supérieurs aux USA. Si maintenant on fait le compte du pouvoir d’achat d’un dollar, il est évident que les salaires aux USA sont le double de ceux pratiqués en France.
Mise à jour: un lecteur perspicace me fait remarquer qu’effectivement l’étude est réalisée en BRUT et non en NET. Quelle blague, mais quelle blague! Mon salaire net est égal à 50% de mon brut, aux USA il serait égal à 75%. Rien que le fait de vivre aux USA augmenterait mes revenus, à brut égal, de 50%.
Mais si l’on prend en compte les principaux postes de coût, les écarts se réduisent, en particulier lorsque le cadre est marié. Le revenu cumulé tout au long de la vie d’un cadre moyen est alors supérieur de 8% aux Etats-Unis dans la filière production et de 14% dans la filière vente. La pression fiscale, selon l’Apec, est équivalente dans les deux pays, sauf pour les cadres supérieurs célibataires, moins favorisés en France. Mais la couverture retraite est plus avantageuse en France : le cadre moyen reçoit une pension qui représente en moyenne 55% de son dernier salaire brut, contre 40% aux Etats-Unis. Enfin, « il existe une différence importante entre le nombre annuel d’heures de travail » dans les deux pays : il s’élève à 1.561 heures en France contre 1.843 aux Etats-Unis.
La pression fiscale est équivalente ? What a joke! Ils doivent oublier de compter les charges sociales j’imagine, 50% d’impôts (vous avez déjà essayé de ne pas payer les charges ?) avant même de toucher un centime (et de repayer l’impôt sur le revenu, la TVA, la CSG et je ne sais quoi).
Quant au délire sur les retraites, il ferait sourire si la situation n’était pas tragique: je ne connais aucun cadre qui pense sérieusement qu’il touchera un jour une retraite de l’Etat français. A vrai dire je ne connais personne qui imagine toucher sa retraite, cadre ou pas. Et d’ailleurs, à quel âge ? 75 ans ? 80 ? Ou alors payée en monnaie de singe, dans un euro dévalué ? Cette étude est complètement débile et les lecteurs de TF1.fr ne s’y sont pas trompés, voici quelques extraits des commentaires:
- Pourquoi se prendre la tete? les USA creent des emplois alors que la France compte 10% de chomeurs. Faudrait que les Francais (surtout les jeunes diplomes) laissent de cote leur anti-americanisme de base, et commencent leur carriere aux USA, ou je peux vous dire que je gagne quasiment le double de ce que j’aurais espere en France (sachant que je sors d’une grande ecole d’ingenieurs). Y a certes pas les 35 h ici mais je n’en fais pas tout un plat. Pour les sceptiques, je crois que le cas (tres mediatise) de Sophie Talneau avec son livre « on vous rappellera », les incitera a reflechir…
- C’est ça, bientôt, on va nous faire croire que les français ont un pouvoir d’achat supérieur aux américains… En attendant, avec 4,5% de taux de chômage, 60% des pauvres propriétaire d’un logement de 200m² en moyenne et de leur voiture, des salaires au minimum 2 à 3 fois plus élevés que les salaires que l’on est en droit d’attendre en France, sans compter des gens bosseurs, la quasi-absence de grèves et de syndicats, une fonction publique digne de ce nom, et des prix largement inférieurs à ce que l’on connaît en France, il fait certainement meilleur travailler de l’autre côté de l’Atlantique. Après, si la finalité de la « qualité de vie » c’est se complaire au RMI ou au chômage en se répétant qu’à la retraite on aura 55%… Chez moi, il vaut mieux 40% de beaucoup que 55% de pas grand chose ! Mais bon, la dizaine de correspondants que j’ai, qui sont répartis sur tous les États-Unis, ainsi que les membres de ma famille qui y ont émigré, doivent certainement être des privilégiés !
- Etude interessante, mais le taux de change pris en compte est ridicule.
- Etude inutile. Tout le monde sait que c’est « mieux » en France. Toutefois ils sont des milliers à partir non pas pour péparer une « meilleure retraite » mais pour aller chercher une bien meilleure liberté d’action (cas du chercheur célèbre qui était obligé de prendre sa retraite à 60 ans et qui a trouvé refuge aux USA), y trouver une hierarchie quasi-inexistante, qui n’a de hiérarchique que le nom et, des moyens conséquents le tout enveloppé dans un esprit concurentiel motivant et ouvert sur la créativité et le positivisme. Si le salaire est supérieur tant mieux mais ce n’est pas cela qui motive principalement les cadres et les chercheurs de haut niveau.
- La situation peut tourner à l’avantage de la France si l’on prend en considération le temps de travail ? Quelle douce plaisanterie ! C’est oublier un peu vite que les 35 heures ont abouti à des cadences de travail plus dures qu’auparavant
- Je ne sais pas comment ils ont fait leur etude mais bon…. J etais cadre en France et je le suis aux USA a NYC depuis plus de 6 ans. Ce que je peux vous dire c est que nous travaillons autant ici qu en France (j etais en France avant les 35 Heures) je peux meme vous dire que j avais l impression de travailler plus en France (Paris)car je passais 2 heures dans la voiture aller retour + 1 h 30 pour le dejeuner. ici, meme si j habite plus loin de mon job, je passe 2 fois – de temps et nous avons que 20 Mns pour le dejeuner qui est pris sur place. = resultat je suis bcp plus tot chez moi le soir qu en France et je profite de ma famille. Sujet salaire = C est paye 2 fois plus en moyenne. Sujet Retraite, tous cadres superieurs a des plans de retraites prives qu on appelle 401 K ou autres qui sont tres biens, et en plus grace a un protocole signe entre Mitterand et Bush senior, le temps travaille aux USA est calcule dans le nombre de trimestre necessaire afin de beneficier de la retraite Francaise. Consequence, Il vaut mieux travailler aux USA qu en France…… La seule chose qui manque aux Francais aux USA c est leur famille, et l incontournable bonne humeur des francais surtout a Paris
- On ne part aux States pour l’argent ! Heureusement qu’il n’y a pas que le pognon dans la vie. On part dans un pays anglo-saxons quand on en a raz le bol de voir la résistance au changement dans notre pays et l’incapacité de certaines castes (certains fonctionaires, personnes protégées par leur statut tel EDF, SECU, URSSAF, etc et syndicats) à se remettre en cause pour le bien des générations futures. Bye bye
Et justement, parlons-en des générations futures:
Dimanche 10 avril: le Vieux Continent perd ses enfants (tf1.fr):
Selon une étude du Conseil de l’Europe, la population de l’Europe, en proie à un vieillissement inéluctable, devrait diminuer de 13 à 22% d’ici à 2050 par rapport aux chiffres de 1995. A cette date, la population européenne (sans la Turquie, les pays du Caucase et Chypre) était de 728 millions d’habitants. En 2050, elle pourrait en compter près de 100 millions de moins dans l’hypothèse d’un indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) qui se redresserait jusqu’à 1,85. Cet indicateur n’était que de 1,42 entre 1995-2000, selon l’étude publiée jeudi lors d’un colloque à Strasbourg intitulé « La cohésion sociale face aux défis démographiques ».
« Au cours des quelques années à venir, la population européenne continuera à augmenter légèrement, mais ensuite elle va commencer à décroître, si bien que vers 2010-2015 nous allons être confrontés à des problèmes très graves, notamment pour le financement des retraites », a souligné Charlotte Höhn, présidente du Comité européen sur la population. Selon ces projections, la perspective de déclin démographique est particulièrement alarmante en Europe orientale, où la population pourrait diminuer d’un tiers entre 2005 et 2050. Dans l’ensemble de l’Europe, la pourcentage de personnes âgées de plus de 65 ans pourrait atteindre 25 à 33% de la population en 2050, contre 14,7% en 2000.
Autrement dit l’étude de l’APEC c’est du flan car il sera impossible de payer les retraites. Mais il y a plus que ça: les entreprises n’innoveront plus car il n’y aura plus assez de jeunes, les décisions seront prises par des vieux, forcément plus résistants au changement (dont moi, heh!)… Il est triste mais édifiant de constater que les pays les plus touchés par cette crise sont ceux de l’Est, où la tendance est encore plus accentuée qu’à l’Ouest: en Russie c’est 1 million de Russes en moins chaque année (non non, c’est pas une blague).
Or, ce déclin démographique a peu de chance de pouvoir être contrebalancé par l’immigration, estime le rapport, car il faudrait à l’Europe « 1,8 million de migrants par an » d’ici à 2050 pour maintenir sa population au niveau de 1995, « 3,6 millions » pour maintenir la population en âge de travailler, et même « 25,2 millions » pour maintenir le rapport entre actifs et retraités.
Faites les comptes. La France, et toute l’Europe, est en train de mourir étouffée par le socialisme. Et remplacer la population européenne par une population immigrée ne la fera pas revivre, cela la tuerait plus sûrement et rapidement que cette mort lente, ce suicide démographique. Qui croit encore en l’avenir en Europe ? Tous les protocoles de Lisbonne (objectif 2010: être plus compétitif que les USA), la Constitution européenne, l’euro… tout cela n’y changera rien. Les Européens n’y croient plus.
Ben moi je soutiens que la France est un pays communiste, mais c’est un détail :
http://www.liberaux.org/lofiversion/index.php?t5131.html
Je suis suisse mais étant suisse Roman, je subit de plein fouet les média français (et oui la suisse c’est petit)… Et à mon grand malheur l’influence française gauchissante envahi de plus en plus mon joli petit pays (pour preuve ce week-end le parlement de mon canton vire à gauche pour la première fois depuis l’après-guerre, une première en suisse).
C’est dramatique et en cela je hais « l’exception française » son sois-disant système politique si différents qui marche si bien mais qui empêche l’économie française de croître, de faire baisser le chômage, au nom de koi??? de la toute puissance de l’Etat.
Et mon pays si précieux et si libéral à ses heures de gloire (principalement en suisse romande) suis à grand pas le faux frère français.
La différence entre le communisme de l’URSS, Chinois ou Nord-Coréen, le « communisme » français laisse croire à la population française qu’elle est libre, heureuse et fière de son modèle économique qui ne marche pas…
Je suis attristée par cette constatation mais il faut bien le dire, il n’y a pas un seul média francophone de droite… et de média européen il faut les chercher (Angleterre excepté).
J’espère que vous, très chère collègues libéraux français trouverez les solutions pour raisonner le peuple (comme j’ai décidé de m’y atteler chez moi, j’ai 18ans et j’ai donc un peu de temps devant moi pour mon entrée en politique) Bonne chance, votre forum est génial
Yannamael,
D’accord avec votre analyse, mais je n’irais pas jusqu’a mettre la victoire du PS aux elections de Neuchatel sur le dos des francais ! Meme si le systeme suisse est incomparablement plus liberal que le systeme francais, l’etatisme est malheureusement un mal qui y sevit aussi, les depenses etatiques n’ayant pas cesse d’augmenter au cours des 15 dernieres annees, parallelement a une faible croissance economique. Mais gageons que, grace a l’UDC de Blocher, le pragmatisme finira par l’emporter en Suisse. Je suis nettement moins optimiste pour la France.
Bravo pour votre article.
Il traduit la vacuité du discours de nos politiques et de nos média.
Nous pourrions nous demander « Quand les Français se rendront-ils compte de cet engrenage étatiste? »
En fait, il y a fort à parier que c’est la faillite qui les fera changer et non la raison :
– les Français ont le gouvernement qu’ils méritent.
– nos politiques gagneraient 10 fois moins en perdant leurs mandats.
– les fonctionnaires tueraient tout changement dans l’oeuf.
Il n’y aura pas de sortie. Pourquoi ? Facile. Ce soir il y avait un débat sur la constitution européenne sur la 2: invités Olivier Besancenot, Jean Marie Cavada, Marine Le Pen, Pierre Moscovici et Clémentine Autain.
Le « moins » taré de toute cette bande c’est Cavada, qui à lui tout seul en tient déjà une couche sympathique en tant que social démocrate bon teint. Mais ce qui est troublant, c’est que le jour où ce régime débile s’effondrera, et que nous n’aurons plus le choix, les vautours que j’ai cités se dévoreront entre eux. Sur qui vous pariez ? Cavada ou Moscovici ? Autain ou Le Pen ? Besancenot ? Kerensky ou Lénine ? Ensuite l’Histoire dira si c’est Trotsky ou Lénine qui conservera le pouvoir…
Je ne crois absolument pas à une issue positive au niveau « collectif ». Le mouvement a été enclenché il y a bien trop longtemps et l’inertie est trop forte. Quand les USA et l’Angleterre ont eu leur Révolution Conservatrice la France a eu sa révolution socialiste avec Mitterrand. Maintenant, c’est trop tard. Ce n’est pas Chirac qui changera quoi que ce soit, ni aucun autre. Sauvez vous, mettez les voiles, et oubliez ce continent.
Pour Yannamael :
– http://www.prolibertate.org/index.php
– http://www.freegoat.org/
– http://www.institutconstant.ch/
– http://www.capitalism.ch/f/
–
http://www.stephane.info/show.php?code=weblog&lg
=fr
– http://www.agefi.com/
–
http://www.ejpd.admin.ch/f/dv/content/dv_view.php?dvI
D=125
– http://www.udc.ch/
– http://www.asin.ch/
–
http://www.protell.ch/Aktivbereich/01Homepage/fr/defa
ult_f.htm
– http://www.swissguns.ch/
– http://www.checkpoint-online.ch/
– http://www.oidel.ch/menu_fr.htm
Mes enfants envoyés pour une mission temporaire aux US, ne veulent plus revenir.
Pourtant ils travaillent plus de 35 heures !
Ils sont sains d’esprit !
Spartacus
Malheureusement, votre analyse est bonne sur de nombreux points.
Sur la situation française d’abord. Quand un gouvernement ne respecte pas les lois fondamentales de l’économie, la sanction tombe inévitablement. Nos keynesianos-marxistes ont 40 ans de retard, mais eux seuls ne le savent pas. La seule solution est une baisse de la dépense publique de 60 milliards d’euros ( notre déficit), et très vite. Le secteur concurrentiel, est en train de s’asphyxier pour maintenir à flots le secteur soviétique, et l’on peut d’ores et déjà parier que le nombre de faillites va exploser dans les mois à venir. Cela fera plaisir à nos politiques qui détestent tant les bénéfices. La victoire programmée du non au référendum constituera un nouveau soubresaut politique, mais ne sera une fois de plus pas suivie de décisions courageuses. En effet, le sérum marxiste innoculé aux français fonctionne très bien, puisque c’est le libéralisme qui est coupable de tout, et non pas l’incurie de nos politiques. La France sera bientôt une URSS qui aura lamentablement échoué, comme toutes les URSS passées et futures.
Sur l’exil ensuite. Il y a effectivement de grandes chances que les plus motivés partent sous des cieux plus cléments, non pas pour des raisons bassement matérielles, mais pour être reconnus et surtout pour être réellement libres de choisir leur avenir. C’est un choix que j’envisage de plus en plus de faire, car je crois que nous allons vers une crise sociale dramatique.
J’admire Claude Reichman et son optimisme…
Mais je pense que vous avez raison, Hervé.
Ce qui est difficile à concevoir, c’est l’empoignade qui aura lieu lors de l’effondrement.
Quand vous savez que les élus gagnent de 7 à 15 000 euro par mois avec une formation d’instituteur… vous comprenez qu’ils se battront entre eux pour garder leurs places.
L’idée de voir ces étatiste s’appliquer entre eux les bons vieux principes Darwiniens est une maigre consolation.
Je commence à mettre un pied ailleurs…
Nous ne pouvons compter sur nos concitoyens (en un mot!)
Allez voir ça, je sens que ça va vous plaire…
« Malgré la croissance, le déclin de l’industrie américaine continue »
Pour ma part je me suis exilé en Suisse, et je me suis très vite rendu compte d’une chose, il faudrait que je sois complètement fou pour retourner en France. Je ne reviendrai jamais en France. J’ai un poste de chercheur pour 3 ans à l’EPFL et de tous, je dis bien tous mes prédécesseurs, aucun n’est jamais rentré en France. Tous ont été embauchés par des entreprises, en Suisse pour la plupart. Mon chef et américain (et républicain) et c’est un véritable plaisir de travailler avec un vrai professionnel. Après 15 mois de chômage en France, lui, contrairement aux recruteurs Français, ne m’a jamais posé une seule question sur ma période de chômage. Pour lui l’équation était la suivante: je te prends, si t’es mauvais je te vire, si t’es bon je te garde. Résultat j’ai été embauché en 3 semaines. Outre les moyens matériels phénoménaux consacrés ici à la recherche et ses liens étroits avec le secteur privé (75% de la recherche financée par le privé en Suisse), un salaire double par rapport à la France, la bureaucratie est inexistante, les gens sont motivés, les projets avancent vite, bref c’est le bonheur la Suisse! J’ai l’impression de respirer après une longue apnée.
Petite anecdote. je discutais avec un collègue brésilien, et le Brésil n’est pas précisement le pays le plus libéral du monde…, et je lui expliquais le fonctionnement de l’assurance maladie et des retraites en France, ce à quoi il m’a immédiatement répondu « but you live in a communist country! ». Voilà notre réputation à l’étranger…
C’est quand même à se demander comment ils font pour sortir de telles inepties . il va sans dire que le niveau de vie ,les perspectives et les chances de promotion sociales sont 10 fois meilleures (au bas mot) aux States qu’ici , que ce soit pour les cadres , les ouvriers , les chômeurs , les pauvres , les riches , les petits , les grands …
Je viens de lire la moitié seulement de votre texte, car il est tard et j’ai plein de choses à faire demain.
Vous aussi, vous savez parler.
Quel désespoir d’entendre un premier ministre tenir des propos aussi pitoyables. Quelle description chirurgicale vous en faîtes. Bravo.
Dire qu’au début, j’avais cru à ce gouvernement. Maintenant je sais qu’il n’y a plus rien à en attendre, plus rien à en espérer. Tout ce vous écrivez si joliment je le ressens exactement comme vous le dites depuis pas mal de temps.
J’ai le sentiment que la chute est engagée….Chirac ira-t-il jusqu’au bout de son mandat? Pas sûr!
Il est de ceux qui portent la plus lourde responsabilité, actuellement, de la situation. Son échec se lit sur son visage losqu’il paraît sur le petit écran.
J’avais l’intention de voter oui au référendum, et je suis en train de virer de bord.
Une victoire du NON rendrait la position de Chirac difficilement tenable, l’acculerait peut-être à la démission…..
La France est gangrénée, pourrie de l’intérieur. La logique n’y a plus droit de cité depuis longtemps, pas plus que sa fille aînée l’économie; seuls restent les slogans et les postures creuses, les concepts citoyens de développement durable, de lien social, de politique de relance et toutes ces aberrations issues d’esprits névrosés.
Je ne vois aucune porte de sortie paisible. Les candidats politique à la relève sont tous étatistes, des socialistes de base à Sarkozy et son despotisme éclairé de droit divin (« baissez les prix sinon Je légifère! »)
L’implosion, la faillite, une crise à côté de laquelle l’Argentine fera pâle figure, voilà ce qui attend la population Française à moyen terme. Bien malin celui qui peut prédire ce qui ressortira des troubles civils qui s’annoncent. Peut-être un retour du libéralisme avec un Etat faible. Peut-être un régime complètement totalitaire. Peut-être une balkanisation, une guerre civile larvée au milieu de laquelle les indépendantistes mafieux partiront chacun en guerre au milieu des clans ethniques.
Je ne suis pas devin, et pas besoin de l’être pour voir que l’avenir de la France passera par du sang, des larmes et des morts – en plus d’une ruine généralisée. Dans combien de temps, je ne sais pas; avec quelles conséquences, je n’en sais rien.
Tous mes voeux de courage à ceux qui restent au pays, parce que le ciel est sombre et la tempête s’annonce. Peut-être qu’elle n’éclatera que dans vingt-cinq ans. Mais elle éclatera: le régime français n’est pas tenable, et la France est impossible à réformer. Tout est en place pour un désastre.
L’important est avant tout de se préparer: avoir des comptes en banque à l’étranger, des devises solides (or), des points de chute hors du pays.
Admirable leçon de courage des nobles libéraux qui, face à l’adversité, ne trouvent rien de mieux à faire que de fuir à l’étranger…
Pour ma part je n’ai pas peur de l’avenir mais il est vrai que je ne pense pas avec mon compte en banque. D’aucuns diront que je ne pense pas tout simplement tant il est vrai que les nobles libéraux ont pour habitude d’insulter les arriérés qu’ils ne parviennent pas à convaincre, ce qui est tout à fait normal: quand on dispose de la vérité révélée on ne s’abaisse pas à convaincre la valetaille, on attend la conversion.
Une petite question: dans ce pays odieux que l’on nomme République française, et qui, comme chacun sait, vit sous le joug d’un régime communiste et totalitaire, ne craignez-vous pas–car nul ne doute que vous ètes fiché et espionné par les Renseignements généraux, héritiers du KGB–la répression politique suite à des propos aussi audacieux? Gare combattant de la liberté car la France a sa petite Sibérie, plus connue sous le nom des Terres australes et antarctiques françaises!
Vincent,
Vous n’avez decidement rien compris au liberalisme, ce qui n’est pas etonnant dans la mesure ou votre objectif semble etre d’abreuver les sites liberaux de votre propagande etatiste en restant hermetique a tout argument rationnel.
Il ne s’agit pas de « compte en banque », mais de liberte d’entreprendre, de creer, de se realiser sans etre ecrase par une bureaucratie omnipresente.
C’est bien la recherche de cette liberte et de ces opportunites de realiser son potentiel qui nous poussent a partir, beaucoup plus que « la peur » ou le « compte en banque ». C’est aussi la recherche d’une « troisieme voie », entre 1. se faire depouiller par une classe de parasites et 2. rejoindre la classe de parasites (ou chercher une rente de situation).
Qui est le plus courageux? Celui qui est pret a tout laisser tomber et a partir « a l’aventure » pour plus de liberte en acceptant d’etre soumis a la concurrence, ou celui qui reste pour rechercher une rente de situation? Car c’est la tout le dilemme qui se pose aux plus creatifs de ce pays et a ceux qui souhaitent entreprendre.
Votre attachement a « la France » n’a rien d’etonnant, pour ma part je suis attache a certains francais, a de nombreux aspects de la culture francaise, a sa gastronomie et a ses paysages, toutes choses dont je profiterai desormais a petites doses, c’est un sacrifice que j’assume. Et je continuerai de militer, dans la mesure de mes moyens, pour plus de liberte en France (et en particulier pour l’abolition du monopole de la secu). Voila toute l’etendue de ma loyaute a « la France ».
Quel humour Vincent! C’est vrai que nous les libéraux sommes tous des gens richissimes vivant entre Monaco et Gstaatd, roulant en Porsche dorée à l’or fin, et buvant du champagne et mangeant du caviar au petit déjeuner. Mais comme tout ce qui est excessif est insignifiant, tu es une larve. Bon trève de plaisanterie, je gagne plutôt mal ma vie, mais contrairement à toi, je cherche plutôt à m’élever par moi même qu’à vivre de l’assistanat. Ces gens qui parlent de partir ne cherchent pas uniquement la fortune, loin de là , mais tout simplement la liberté et la possibilité de choisir leur destin. Je comprends que tu t’accomodes de notre pays de lobotomisés, et que tu sois convaincu que ce sont les méchants ultra libéraux qui sont responsables de la situation délétère qui règne ici. Tu peux continuer à fermer les yeux, mais tu n’échapperas pas toi non plus à la grave crise sociale qui se prépare. Bien entendu ce sera la mondialisation ultra libérale qui sera responsable et non pas nos 60 milliards d’€ de déficit annuel, et nos 1100 milliards d’€ de dette, nos syndicalistes et nos politicards véreux, nos monopoles publics archi déficitaires et politisés, notre éducation nationale armée mexicaine à la dérive, nos 6 millions d’assistés, notre trés chère et innefficace sécu, notre beau système de retraites par répartition, etc… L’inventaire à la prévert pourrait continuer pendant des heures…Maintenant, puisque tu sembles avoir beaucoup de leçons à donner à ces galeux de libéraux, donnes nous des raisons d’espérer dans l’avenir. J’attends.
Votre réplique n’est qu’une diatribe totalement vide d’arguments. En termes de réfutation, elle est donc extrêmement pauvre.
Les libéraux (dont beaucoup de libéraux précaires parmi eux) pensent certainement moins avec leur compte en banque que toutes les escouades de fonctionnaires revendicatifs que l’on voit dans les rues dernièrement pour « soutenir leur pouvoir d’achat » ou des lycéens qui hurlent que « on mank de moïen ». Ces revendications respectives n’aurait-elles donc aucun rapport avec l’argent? Intéressant concept…
Je ne jetterai pas la pierre à quelqu’un qui décide de tenter sa chance à l’étranger. Par exemple aux Etats-Unis, un pays constamment décrié, au bord de l’implosion sociale, avec ses working poors, son système de santé à quinze vitesse et le déficit-de-sa-balance-du-commerce-extérieur sensée entraîner le monde dans sa perte. Alors qu’en France-pays-des-droits-de-l’homme nous volons de succès social en succès social…
Si la vision que livrent les médias français des Etats-Unis est correcte, ceux qui y vont méritent des accolades pour leur courage! Ou alors – hypothèse improbable – tout cela ne serait qu’un tissu de mensonge.
Le « courage de rester au pays » que vous évoquez me paraît aussi stérile que vide de sens. Restez-y donc, ce qui ne réclame même pas de courage puisque, ailleurs, c’est sensé être pire, n’est-ce pas? Et souvenez-vous bien, lorsque le moment sera venu, que vous ne pensez pas avec votre compte en banque…
Vincent, je veux croire que vous le faites exprès car vous semblez aussi intelligent que cultivé, donc vous prêchez le faux pour savoir le vrai, vous faites semblant de n’être pas déjà convaincu que le libéralisme est la simple voie du bon sens, par-delà toute considération sociale ?
Je suis chaque jour privé de libertés élémentaires, découragé d’entreprendre, assisté comme un enfant par un gouvernement omniprésent, omnipotent et obèse à exploser.
Que me reste-t-il ? Ma liberté d’expression comme vous le dites ? Celui de ne pas être fiché traqué catalogué ? La France n’a pas l’exclusivité, désolé.
Ouvrez les yeux: les perspectives sont sinistres et les mentalités ne sont pas prêtes pour un quelconque virage, nous sommes au coeur de l’état providence et le peuple en réclame toujours plus car il a été éduqué comme celà par deux générations de profs socialistes.
Aujourd’hui, je donne 80% de mes profits à un gouvernement qui gaspille cet argent sans possibilité de contrôle, qui se moque des rapports de la commission des comptes, et qui creuse toujours plus l’avenir de mes enfants.
Que faire ? Rien, sinon en parler et que les personnes comme vous qui ont un cerveau comprennent le cercle vicieux dans lequel nous sommes plongés. Où voyez-vous insultes ? Qui vous a traité d’arriéré ?
Cordialement.
Tioman.
Une fois de plus Hervé a visé juste sauf dans le titre : il n’y a aucune raison
de se suicider parce qu’une société va à vau l’eau. Que certains comme
Vincent Carel, étatiste patenté, trouve ici – chez le libéral Hervé – une
tribune complaisante pour le lire et lui répondre m’épate toujours. Essayez
d’aller vous exprimer chez les socialistes ou les communistes, vous verrez
comme vous serez reçu. À coups d’insultes et d’anathèmes.
V.C. est convaincu des bienfaits prodigués par l’État et ne se pose pas
même pas la première question à laquelle ont déjà répondu les libéraux
qui s’expriment ici : et l’individu dans tout ça ?
Eric, Laurent, Stéphane, Tioman et les autres s’évertuent à faire entendre
raison à ce Carel qui saupoudre sa diatribe socialiste sur cette page dans
on ne sait quel but. Quel objectif essaie-t-il d’atteindre ? Nous convaincre ?
Mais de quoi ? Que l’État est la solution ?
Nous, nous savons depuis belle lurette que l’État c’est justement le
problème. S’il ne le sait pas encore, qu’il scrute autour de lui et ne se
contente pas de ce qu’il voit, qu’il cherche à voir ce qui ne se voit pas
d’emblée, qu’il lise Bastiat, Mises, Rothbard, etc. On ne va pas faire son
éducation à cet inculte et avec complaisance par-dessus le marché.
Nous, nous avons un devoir : fortifier notre personnalité, endurcir notre
caractère pour résister à l’état de fait qui règne ici et à tenter de sauver
notre individualité car c’est ce que nous avons de plus précieux. Si certains
vont tenter leur chance ailleurs, ce ne sont pas les libéraux qui vont les
blâmer. Seul un socialiste peut trouver à redire à un individu qui agit en
conscience et en toute responsabilité.
Emma dixit
Que pensez-vous de l’atmosphère actuelle?
De l’opinion de vos proches, de vos collègues, voisins…
J’ai l’impression que les gens sont pas mal déboussolés et les réflexions libérales passent beaucoup mieux. On ne se fait plus étriper quand on parle d’abolition du monopole de la sécu comme il y a un an.
Je n’irai pas jusqu’Ã dire que les gens sont libertariens!
Courage Hervé! Le Monde change, même en France. Internet est un vecteur important.
Ceci dit il est nécessaire de préserver ses arrières…
Le suicide dont je parle est celui de la société française en tant que tel, on peut même dire de l’Europe entière. Enfin, je dis suicide, je devrais dire meurtre. Les assassins ce sont les politiciens.
Loin de moi l’idée de me suicider, je vais très bien moi, c’est la société française qui est malade.
L’autre imbécile de Carel, je lui souhaite bien du plaisir à payer ses impôts, si il aime ça. Mais les impôts ce n’est rien. Rien du tout. Si ce n’était que ça! Mais c’est l’ambiance: les unes des journaux, les reportages à la télé, les conversations de bureau, l’histoire réécrite, l’endoctrinement scolaire, le système de santé de pire en pire, la criminalité (sans aucune possibilité de se défendre sans devenir l’accusé), la propagande sur l’énergie (15°, c’est bien assez, éteignez vos chauffages!), etc…
Bref payer des impôts c’est pas un problème, j’en payerai partout de toutes façons, même si, parce qu’en France ils sont très élevés, ils seront moins élevés!
Mais d’ailleurs le discours de VC (victor charlie…) ne m’étonne guère: il est destiné à culpabiliser ceux qui veulent s’en aller. C’est son dernier bras d’honneur à ceux qui partent. Agaçant, car stupide, méchant, bref tout à fait dans la norme française.
OK hervé,
Mais le fait que votre exaspération monte d’un cran traduit un fait plus général, il me semble :
Les français changent en ce moment dans un sens qui est le notre.
Le journal Le Monde publie des articles inconcevables il y a quelques mois…
Nos concitoyens voient les nuages s’amonceler.
Nos politiques sont incapables et, même pire, raisonnent à l’envers.
Des systèmes comme la sécu sont en train d’imploser.
Et les pays qui s’en sortent sont libéraux.
Nous vivons une époque formidable!
Gaston
Stéphane a écrit :
« Le « courage de rester au pays » que vous évoquez
me paraît aussi stérile que vide de sens. Restez-y
donc, ce qui ne réclame même pas de courage
puisque, ailleurs, c’est SENSÉ être pire, n’est-ce
pas? Et souvenez-vous bien, lorsque le moment sera
venu, que vous ne pensez pas avec votre compte en
banque… »
Voir
http://www.pageliberale.org/commentaire.php?niw=3
30#14508
Anticerfa, je ne partage pas votre optimisme. La société française est de plus en plus antilibérale, à commencer par son président qui ne perd jamais une occasion de dénoncer l’ultra libéralisme des anglo saxons par rapport à notre beau modèle social que tout le monde nous envie.
Il vaut mieux dans ce pays, être pédophile qu’être libéral. Jamais je ne me suis senti autant en exil intérieur qu’en France.
La crise sociale qui se profile va probablement signer un retour de la gauche dure. Si les français sont mûrs pour plus de collectivisme et moins de libertés, ils ne sont certainement pas prêts à vivre dans une société plus libérale. Les trois groupes de pression qui trustent les avantages sociaux, ( fonctionnaires, professions libérales, agriculteurs) sont aussi ceux qui détiennent le pouvoir politique, et jamais ils ne lâcheront leurs avantages. Honnêtement, je vois un avenir désespérément bouché. Peut être n’avaons nous pas assez touché le fond?
Bon tableau Hervé,
Une petite perle, mais il y en a tellement comme cela qu’on n’y fait plus attention, dans les éructations des instituts de prévision et assimilés.
L’Apec compare des situations (France et USA) en prenant les données d’aujourd’hui et en extrapolant au pif sur trente ans ou quarante ans.
Depuis Marx, « l’économie » est « scientifique »!!!!
J’ai vu sarkozy sur « 100 minutes pour convaincre », et il a beacoup insisté sur la simplification du code du travail – plus de CDI etc. Ils ont meme passe un reportage en pays enemi (le royaume uni) ou ils on montré les annonces d’emploi sur toutes les vitrines, et conclu que le fait de pouvoir virer facilement conduisai au plein emploi (ils n’ont pas mentionné les charges sur les salaires qui sont 2 fois moindres).
C’est un bon début ! Si on arrive a eviter URSS Europeene non-democratique, et Sarko est elu, il y aura du changement dans le bon sens. Apres, le secours peut venir de l’exterieur – produits manufacturés de moins en moins chers (chine etc). ET nouvelle technologies genres Fusion nucléaire (prevu 2030) qui donneront de lNRJ quasi gratuite.
Personnelment, je pars en Australie (j’ai un passeport), ou je vais faire 3 a 10 mois d’etudes pratiques « outdoor » pour devenir guide de plein air (rando/Kayak/kayak de mer). Je pensai devenir accompagnateur de moyenne montagne en FR, mais 2 ans mi-temps d’etudes, des tests elitistes… trop découragant.
savez vous qu’au USA, n’importe qui peut etre Guide de Haute Montagne ? apres – on reste responsable des vies des clients, et toute personne sensé aura de l’experience et de l’assurance. Et ces les clients qui choisissent le Guide qui leur convienent.
Tellement plus simple que la methode FR/Euro de tout reglementer a un moule unique… decidé par des bureacrates, ou la caste de Guides en place.
« Diplomé d’etat » quelle horreur monolithique arbitraire.
Il faudrait un ministere de la de-reglementation.
(4 fois moins de lois au USA qu’en France: )livre « francais et americains » de Pascal Baudry
Que dieu garde ce pays, que j’aime pour l’avoir parcouru dans tout les sens a pied. Le Massif central nouveau « far ouest » ? j’ai connu les seventies … et c’etait plus bon enfant, il y avait de l’espoir, de la créativité artistique (musique etc) …
on y reviendra un jour. Bientot j’espere.
Faut voir aussi que l’Espagne, la belgique et la Hollande ont déja pris des mesures pour relancer la natalité : Ils on légalisé le mariage homo. Bon, quelqu’un a un manuel de biologie a leur envoyer?
Vous avez raison …cassez vous….la France « communiste » ne vous retiendra pas…
Par contre…reste le Texas…hein les cow boys…?!!
La France n’est ni un pays communiste, ni un pays libéral, c’est un peu des deux, bref ça reste encore un peu humain mais bon la on parle de suicide de qui ou plutot de quoi?, d’abattements fiscaux, de bénéfices terriblement bas,il existe toutefois un grand nombre de personnes qui souffrent de cette terrible d’alienation qu’est le chomage alors pour le reste qu’on vous foute a la rue et sans » parachutes « .(vous verrez…)
Débattre de KF et de mesures cannibalistes au possible et tout simplement honteux vu la phase que (nous) traversons aujourd’hui!
Quoi que vous puissiez en dire :
La France attire des cerveaux, des capitaux, etc…
Alors arrêter de « chialer en maudits » !
Merci pour les autres…
Que la France soit en danger à cause de problèmes
structurels et politiques ne fait aucun doute.
Mais reconnaissez chers Suisses que c’est une bonne
raison pour nous vendre du Libéralo-Total-Privatiso-Tachero-Blairisme
qui ne produit pas partout de bons résultats.
Vous devriez écouter ce que disent les anglais
qui viennent chez nous par exemple.
Vous seriez surpris car croyez-moi ce n’est pas
seulement le vin et la douceur qui les attirent:
problèmes de loyers, de retraite, de santé.
Car bien que nous soyons aussi sur une mauvaise
pente sur ces points, c’est bien plus catastrophique
chez eux et je sait de quoi je parle pour avoir
vécu quelques temps aux UK.
Je pense que la réussite ou non d’un système est plus
dans la stucture de ses institutions que dans la politique
qu’il mène. Et les Français craignent quoi au fond.
Tout simplement qu’on leur supprime leur libertés.
Ils se trompent probablement aussi, car on ne leur dit
pas la vérité.
Les médias français auraient un rôle à jouer de se côté
la. Mais ils préfèrent se ranger du coté des puissants et
dire ou faire dire n’importe quoi.
Et un certain libéraliste serait aussi mieux perçut si on
ne les provoquaient pas. Genre : « Le baron Sélierre » :
Franchement: « Pensez-vous que ce type montre une
bonne image » ?
Que croyez-vous? Les Français sont moins idiots
que vous le croyez, surement induis en erreur,
on ne peut le nier!
Pour ma part j’ai plus l’impression de vivre dans
un pays corrompu par une sorte de clientellisme.
On se range du coté du plus fort pour dire ou faire
dire n’importe-quoi et le chao n’arrange rien!
Mais le n’importe quoi peut-être de droite de
gauche comme de n’importe-ou!
Et puis ma foi la Suisse attire bien aussi les puissants
hein entre-nous, disons qu’elle le fait plus
« discrètement ».
Je me corrige:
dans stucture de ses institutions et dans la politique
qu’il mène que dans les chapelles.
Et puis, les Français ne sont pas spécialements
communistes, nous sommes en campagne
electorale. Vous pourriez dire qui va passer?
ce qui sont pas content ont qu’a se barrer de la France