Il y a quelques jours, l’AFP nous apprenait que « La Commission européenne (…) pourrait décider de l’ouverture d’une enquête, premier pas vers la mise en place d’une clause de sauvegarde pour protéger le marché européen. »
Une clause pour « sauvegarder » une abstraction collective au détriment des individus en chair et en os…
Il est navrant de devoir le rappeler: le protectionnisme, c’est un profit contre deux pertes.
Car si les français doivent payer leur chemise française 20 euros quand la chemise chinoise en coûte 15, c’est 5 euros qu’ils ne pourront pas dépenser dans d’autres achats. La « sauvegarde » de l’industrie du textile ne pourra donc se faire qu’au prix de l’assèchement de celle du livre, de la chaussure ou de l’automobile. Donc autant d’emplois perdus dans ces industries, pour sauvegarder les emplois du textile. Alors où est le gain ? Il n’y a eu que déplacement, au profit du lobby le plus puissant (l’industrie textile en l’occurence), et au détriment des autres.
Le gain net de l’industrie en général est donc nul.
Mais le pire est que pour le consommateur, cela représente une perte nette: avant, il avait une chemise et 5 euros. Désormais, il n’aura qu’une chemise.
L’aveuglement nationaliste et la satisfaction d’empêcher la Chine de se développer ont un prix, et c’est vous qui allez le payer.
Merci à l’Europe « ultra-libérale ».
(suite et fin)
S’il eût voulu s’en procurer un semblable du temps d’Henri IV, il lui en eût coûté trois ou quatre cents journées. Qu’est donc devenue, quant aux étoffes, cette différence de valeur rapportée à la durée du travail brut? Elle a été anéantie, parce que des forces naturelles gratuites se sont chargées de l’Âœuvre; et elle a été anéantie au profit de l’humanité tout entière.
Car il ne faut pas cesser de faire remarquer ceci: Chacun doit à son semblable un service équivalent à celui qu’il en reçoit. Si donc l’art du tisserand n’avait fait aucun progrès, si le tissage n’était exécuté en partie par des forces gratuites, le tisserand mettrait deux ou trois cents journées à fabriquer l’étoffe, et il faudrait bien que notre manÂœuvre cédât deux ou trois cents journées pour l’obtenir. Et puisque le tisserand ne peut parvenir, malgré sa bonne volonté, à se faire céder deux ou trois cents journées, à se faire rétribuer pour l’intervention des forces gratuites, pour le progrès accompli, il est parfaitement exact de dire que ce progrès a été accompli au profit de l’acquéreur, du consommateur, de la satisfaction universelle, de l’humanité.
Parler de l' »invasion du textile chinois » est un euphémisme pour cacher le souhait des tisserands et autres politiques stipendiés par ces derniers sinon de remonter dans le temps et, par exemple, de revenir à celui de Henri IV, au moins d' »arrêter l’écoulement du temps » et, de fait, de maintenir onéreuses des forces devenues gratuites grâce aux efforts accomplis par les êtres humains, morts ou vifs, i.e. en définitive de détruire l’action de l’humanité.
Bravo Georges, bravo Frédéric,
Mais qu’est ce qu’il dit robespierre?
« Tout cela est bel et bon, mais c’est grâce à l’État. Et tout ça devrait être services publics.
Et tout le monde sait que la roue et les lacets de chaussures sont des sous produits de recherches publiques. » (voir « éconoclastes », les vrais, lourdement diplômés. Rubrique question et réponses, fruits de la croissance.)
oui à Bastiat, oui à la concurrence. Et je continue de prétendre qu’il n’y a pas (ou pas assez) de concurrence entre entreprises chinoises pour gagner de la main d’oeuvre, que celle-ci n’a pas le choix qui existerait dans une réelle situation de concurrence.
Je continue de prétendre que si nous produisons malgré nos outils modernes très productifs (mais freinés par notre inertie sociale) pour plus cher que des prisonniers payés 0€ de l’heure (productivité quasi infinie), innombrables et corvéables à merci par le simple fait que l’État chinois les y oblige, il n’y a pas de situation de vraie concurrence.
Et donc le raisonnement de Bastiat, tout-Ã -fait intelligible par ailleurs, ne peut s’appliquer.
Les conditions aux limites ne sont pas remplies!
Donc dans l’ordre:
– création d’une vraie concurrence entre entreprises (pour ce qui est des produits ET du marché du travail), abolition du travail forcé (esclavage) et fin du monopole d’état sur l’activité économique.
– flottement de la monnaie chinoise
– seulement après ces mesures, ouverture au marché chinois.
Le reste n’est que chinoiseries indéfendables du point de vue libéral, puisqu’il en viendrait à s’assoir sur ses propres principes.
A ceux qui ne l’ont toujours et encore pas compris, bien évidemment que les bienfaits de la concurrence ne m’échappent certainement pas. Bien sûr que cette situation devrait s’étendre au maximum de domaines, mais pour ceci, que tout le monde y compris le textile chinois joue avec les mêmes règles: concurrence pour l’accès aux capitaux, concurrence sur le marché de l’emploi (ce qui suppose un choix pour la main d’oeuvre, certainement peu encline à travailler pour 0€ de l’heure), concurrence des grossistes, etc.
Si l’état chinois favorise par la coercition une entreprise de son choix, parce qu’il en a les moyens, et que vous, vous achetez des produits de cette entreprise, vous cautionnez un système qui n’est pas libéral du tout. Donc vous n’êtes pas libéral.
« Si l’état chinois favorise par la coercition une entreprise de son choix, parce qu’il en a les moyens, et que vous, vous achetez des produits de cette entreprise, vous cautionnez un système qui n’est pas libéral du tout. Donc vous n’êtes pas libéral. »
Ya ce qu’on pense et ya ce qu’on est obligé de faire pour vivre.
Là où la chèvre est attachée il faut qu’elle broute.
Remplace chinois par x = français, américain, espagnol, etc. dans ta phrase ci-dessus.
Demande toi ce que tu ne plus acheter pour rester un pur.
(Quid d’Airbus, puisque c’est d’actualité? Des produits agricoles? Impossible de faire une liste d’exemples en 2000 caractères.)
Il n’y a pas un endroit sur terre où on échappe à cette situation.
As-tu des données concernant la proportion du travail prisonnier et libre en Chine? Ça m’intéresse. À te lire on croirait que la Chine se réduit à un grand camp de concentration où Arbeit macht frei.
La concurrence ne se crée pas, c’est une loi naturelle d’évolution tout comme l’est par exemple l’attraction universelle, dont la forme sur terre est la gravitation.
On ne saurait parler de concurrence hic et nunc, c’est un processus.
Etre libéral, c’est avoir compris ce point.
Ces lois ne sauraient avoir chacune des bienfaits, ce sont des faits.
Et des faits, on peut tirer soit des avantages (créer des firmes, créer des avions et les faire voler) soit des inconvénients (instaurer un prétendu « droit de la concurrence » ou parler de « monopole naturel », imiter Icare).
On ne peut que jouer avec eux ou tendre à les limiter au prix de dépenses de plus en plus pharaonesques. Et les hommes de l’Etat comme les ingénieurs de tous les pays s’y emploient.
S’agissant des hommes de l’Etat, ils prétendent gérer la concurrence, en fait la limiter en toute ignorance de causes, et obtenir de grands bienfaits de cette hérésie !
En Chine comme en France, le processus de marché du travail est détruit par un prétendu « droit du travail » plus ou moins esclavagiste : travail forcé en Chine et travail interdit en France, c’est du pareil au même.
Il en est de même du processus de marché politique: parti unique en Chine, politiquement correct, consensus obligatoire, financement par l’impôt et autre loi Guaissot en France, c’est du pareil au même.
De fait, ce ne sont pas des bienfaits qui résultent de ces mensonges des hommes de l’Etat, mais des destructions. Voyez ce qui se passe en France à la suite de ces limitations croissantes de la concurrence, i.e. de la liberté, depuis des années.
A l’inverse, les hommes de l’Etat chinois ont compris depuis peu qu’il fallait mettre un terme aux limites et ils ont commencé à les faire disparaître.
La trajectoire de la coercition en France, orientée à la hausse, devrait croiser prochainement celle de la coercition en Chine, orientée à la baisse, étant données les décisions opposées prises les législateurs respectifs de ces pays.
Votre commentaire tend à montrer que vous envisagez la concurrence sous l’angle constructiviste de la « concurrence pure et parfaite », forme idéalisée de concurrence dans laquelle tous les producteurs seraient à égalité.
Mais, comme F.Bastiat le dit (peut-être dans le chapitre « Concurrence », en tout cas dans les « Harmonies économiques », le plus important est-il de fabriquer une chose? ou bien simplement de pouvoir se procurer cette chose? au besoin en se fournissant chez ceux qui savent mieux la fabriquer en échange de services que l’on sait mieux faire que lui et qui l’intéressent.
Si, dans les décénies précédentes, les syndicats avaient accompagné le recyclage et la formation des salariés pour pouvoir quitter les domaines d’activité déclinant au lieu de s’acharner à conserver des industries mourantes au détriment des autres (et de tous les français par la même occasion), la France serait sûrement en meilleure forme…
Mais bon, l’état d’esprit protectionniste est extrêmement difficile à contrer, les personnes qui en font montre étant — à mon avis — honnêtes (en majorité) et persuadées que c’est la bonne position.
F.Bastiat a traité le protectionnisme dans une grande partie de son oeuvre (cf. notamment la série des Sophismes), ainsi que son ami et disciple G.de Molinari (cf. http://herve.dequengo.free.fr/Molinari/CG/CG_0.htm), et vu le temps et l’énergie qu’ils y ont passé, je ne suis pas optimiste quant à réussir à faire plier ce sophisme parmi les plus répandus…
« S’agissant des hommes de l’Etat, ils prétendent gérer la concurrence, en
fait la limiter en toute ignorance de causes, et obtenir de grands bienfaits
de cette hérésie !
En Chine comme en France, le processus de marché du travail est détruit
par un prétendu « droit du travail » plus ou moins esclavagiste : travail forcé
en Chine et travail interdit en France, c’est du pareil au même. »
Un peu gros de vouloir mettre sur le même plan les politiques de la
concurrence et les réglementations françaises du marché du travail ! Les
réglementations du marché du travail en France ne trouve aucune
justification dans le corpus des théories pouvant justifier les politiques de
la concurrence.
D’ailleurs, on doit remarquer :
– l’union européenne a fait sienne les principes de politique de la
concurrence
– l’union européenne est compétente sur les marchés des biens et des
capitaux, et pas sur les marchés du travail
– la liberté s’est fortement accrue en France (et en Europe) sur les marchés
des biens et des capitaux
– la liberté ne s’est pas accrue en France sur le marché du travail
Comme le prétendu droit de la concurrence, la politique de la concurrence est le déni de la concurrence (cf. internet : http://membres.lycos.fr/marcgrunert/Th%E8sedeGuillaumat.htm).
Personne ne saurait être compétent sur un marché : le législateur qui se dit compétent spolie les intervenants sur le marché et porte atteinte au processus de marché, c’est-à -dire à la concurrence, à la liberté.
La liberté était sur le point d’être moins entravée à compter du 1er janvier 1993 du fait de l’Acte unique convenu mi-décennie 1980, mais le marché politique a concocté le traité de l’Union européenne – dénommé traité de Maastricht – en 1991 et réduit l’effet.
Pour ne pas parler des politiques prétendument sociales qui, en France, se sont ensuite abattues sur le processus de marché du travail et l’étranglent un peu plus chaque jour qui passe ou presque.
Il n’empêche que l’on est bien obligé, à défaut d’existence de société
libertarienne, de juger des évolutions vers plus ou moins de liberté.
Sans donc débattre du bien fondé de la politique de la concurrence, il me
semble qu’il est clair que celle-ci a accru la liberté sur les marchés dont
elle a l’a compétence.
Mais admettre cela est peut-être trop dur pour un noniste…
« Ya ce qu’on pense et ya ce qu’on est obligé de faire pour vivre.
Là où la chèvre est attachée il faut qu’elle broute. »
cela veut-il dire que l’effet de mode, l’usage ou les rapports de force vous permet de vous asseoir sur vos principes? Pardon, mais je ne suis pas d’accord.
« pureté, pureté »: pardon, mais je considère que réclamer une concurrence loyale sans coercition de l’état n’est pas une preuve d’orthodoxie libérale.
« Mais, comme F.Bastiat le dit (peut-être dans le chapitre « Concurrence », en tout cas dans les « Harmonies économiques », le plus important est-il de fabriquer une chose? ou bien simplement de pouvoir se procurer cette chose? »: peut-on rappeler que le libéralisme est une théorie du droit et ne se limite certainement pas à facon d’organiser l’activité économique? Ce n’est donc pas « le plus important » que de pouvoir se procurer une chose. Le plus important est de s’assurer que la liberté de choix, la responsabilisation des individus et la propriété sont assurés. Pas simplement « de se procurer une chose ». C’est le fait que ces facteurs existent qui permettent une activité économique plus florissante que dans tout autre système et elle n’est que l’illustration de ces principes, pas leur fin.
« Personne ne saurait être compétent sur un marché : le législateur qui se dit compétent spolie les intervenants sur le marché et porte atteinte au processus de marché, c’est-à -dire à la concurrence, à la liberté. »
Je ne comprends pas ce que vous entendez par être compétent sur un marché. MS est compétent sur le marché des OS. Oui et alors?
ou alors vous refusez que quiconque s’occupe d’organiser la concurrence car elle doit émerger tout seul. Si c’est bien ca, je souligne que c’est de la pure orthodoxie libérale, pour le coup oui! (et dire qu’on me l’a reproché plus haut..)
Souvenez-vous de l’époque où celui qui faisait concurrence trop rude voyait sa famille menacée, son magasin passé au lance-flamme, ses fournisseurs fuir, etc etc.
Les corporations sont par essence les ennemies de la concurrence car elles sont là pour empêcher qu’elle naisse et pour que collectivement le métier vive bien en pratiquant des prix « confortables ».
Personne ne peut se déclarer « compétent » (ca veut dire quoi d’ailleurs?) sur un marché, mais les acteurs du marché eux-même sont les premiers enclins à vouloir profiter des avantages du système libéral tout en évitant autant que faire se peut les situations de concurrence.
Je ne suis pas pour les droits de douane, évidemment, ce que je n’ai à aucun moment dit. Mais j’ai proposé quelles évolutions requérir de la Chine pour qu’elle puisse participer au commerce mondial. Ni plus ni moins que jouer sans fausser les règles du jeu.
Suis tout-Ã -fait d’accord avec le poste « simple logique » de George Lane, Ã ce propos.
« Remplace chinois par x = français, américain, espagnol, etc. dans ta phrase ci-dessus. »
Si vous aviez compris mon idée (me suis-je mal exprimé), la nationalité de celui qui triche avec les règles du jeu n’a strictement aucune importance.
« Demande toi ce que tu ne plus acheter pour rester un pur. »
c’est tout un programme, figurez-vous!
Des softs de http://www.sea-code.com/ peut-être!
(Quid d’Airbus, puisque c’est d’actualité? Des produits agricoles? Impossible de faire une liste d’exemples en 2000 caractères.)
j’achète rarement des Airbus, je dois vous avouer…
« Il n’y a pas un endroit sur terre où on échappe à cette situation. »
Vous vous avancez dangereusement!
« As-tu des données concernant la proportion du travail prisonnier et libre en Chine? Ça m’intéresse. À te lire on croirait que la Chine se réduit à un grand camp de concentration où Arbeit macht frei. »
– J’ai un url à donner, dès que je le retrouve, je le posterai mais là je l’ai oublié. il n’empêche: les dessins chinois sont nationalistes et le parti desserre l’étau pour acquérir une force de frappe économique (tout en s’Armant comme l’allemagne avant-guerre).
Des Hindous végétariens refusent de manger des aliments cuits dans des cocottes ayant contenu de la viande.
Des libéraux purs ont voulu éviter tout bien et service ayant eu un contact impur avec une subvention ou une réglementation discriminatoire.
Leurs os blanchissent les plaines…
Les autres vivent et s’avancent dangeeusement.
« Mais, comme F.Bastiat le dit (peut-être dans le chapitre « Concurrence », en tout cas dans les « Harmonies économiques », le plus important est-il de fabriquer une chose? ou bien simplement de pouvoir se procurer cette chose? »: peut-on rappeler que le libéralisme est une théorie du droit et ne se limite certainement pas à facon d’organiser l’activité économique?
Ce n’est pas parce que je cite un exemple qui porte sur l’industrie que je réduit le Libéralisme à cet aspect…
Ce n’est donc pas « le plus important » que de pouvoir se procurer une chose. Le plus important est de s’assurer que la liberté de choix, la responsabilisation des individus et la propriété sont assurés.
En empêchant certains produits d’entrer?
ou alors vous refusez que quiconque s’occupe d’organiser la concurrence car elle doit émerger tout seul. Si c’est bien ca, je souligne que c’est de la pure orthodoxie libérale, pour le coup oui!
Le vrai libéral serait celui qui souhaite « organiser » la concurrence? Elle est bien bonne celle-là .
L’Europe c’est aussi un modèle politique qui se doit de lutter contre la pourriture communiste.
Chirac la derenière fois qu’il est allé en Chine était tout content de ses nouveaux contracts mais cela au prix de l’ommission des droits de l’homme.
La Chine est aujourd’hui une puissance d’autant plus menacente qu’elle monte en puissance économiquement (en prenant les armes de ses ennemis.
Les menaces actuelles sur la République de Taiwan et les violences anti-japonnaises devraient nous ouvrir les yeux.
La Chine n’a pas encore reconnue les violences de Tian nan men et on recommence déja à lui revendre des armes!!
Hitler n’est pas entrée en guerre avant d’avoir finalisé son réarmement. Ca devrait nous laisser à réfléchir.
Pour les tenants du « libéralisme économique » ou du « capitalisme » chinois, je vous invite à suivre l’adresse:
http://finance.yahoo.com/currency/convert?from=CNY&to=USD&amt=1&t=2y
(plus au prochain épisode…)
Extraits de Newsweek du 9 mai 2005 concernant une firme chinoise de matériel électroménager « Haier ».
« Beijing aims to have at least 50 companies in the Fortune 500 by 2010. »
« Formerly called Qingdao Refrigerator Co., the firm was more than $10 million in debt in the early 1980s. Today Haier is one of the world’s top five producers of household appliances, with 30’000 employees and more than $12 billion in revenue. CEO Zhang joined the company in 1984, when he was 35. An avid Jack Welch fan, Zhang is also an influential member of the Chinese Communist Party. He makes only about 800$ a month, and last year earned a little more than $3’000 in bonuses. »
« its ownership structure remains opaque. Part of the company is publicly traded on the Hong Kong and Shanghai stock exchange. But no one knows who own the rest. »
« Often, Chinese Compagnies get bullied by local governments to buy money loosing firms. Haier has more power than most to refuse such « offers » (les guillemets sont dans le texte original). But the company has acquiesced at times. The Quingdao government one pressured Haier into buying a pharmaceutical company. The venture was a disaster. But it could have been worse. « The localc government also offerd us a bicycle factory and others, » Zhang says. « Although the government was not very happy, we didn’t take them. » (est ce parce que le CEO est un membre influent du PC qu’il a pu dire comment il voulait manager sa firme?).
le marché du textile est toujours régulé par la forte demande des pays d’europe et de la france
les francais se plaignent de cette importation massive mais nous sommes tous attirés par les prix les plus bas possibles surtout nos femmes…..
ALORS ACHETEZ FRANCAIS VOUS PAIEREZ PLUS CHER MAIS NE VOUS PLAIGNEZ PAS DE LA DEFERLANTE DES PRODUITS CHINOIS CAR VOUS EN ETES LES PREMIERS CONSOMMATEURS…..
BANDE D’HYPOCRITES
Je crois plutôt que c’est tout l’enseignement de l’économie déficient au niveau du secondaire qui explique une telle schizophrénie apparente….. Quelques-uns vont combler des lacunes dans l’enseignement supérieur , et encore !
De toute façon cela n’est pas un sujet qui attire fort
sous ces latitudes ….
J’ai beaucoup ri en lisant votre extrait de Newsweek (reproduit ci-dessous), puisque cette description pourrait s’appliquer quaisment mot pour mot au « capitalisme a la francaise » – dont les regles de l’Union Europeenne essaient peniblement de nous faire sortir. Grandes entreprises dirigees par des apparatchiks-enarques, scandales politico-financiers, Elf, Credit Lyonnais, fusion forcee Sanofi-Aventis, Alstom et FT criblees de dettes,…Ca vous dit quelque chose? Ca se passe en Chine, peut-etre?
En Chine, les hommes d’etat font pression sur des managers (sauf s’ils sont eux-memes membres du parti). En France, ils n’ont meme pas besoin de faire pression : les managers des grands groupes sont presque tous issus du serail!
« Often, Chinese Compagnies get bullied by local governments to buy money loosing firms. Haier has more power than most to refuse such « offers » (les guillemets sont dans le texte original). But the company has acquiesced at times. The Quingdao government one pressured Haier into buying a pharmaceutical company. The venture was a disaster. But it could have been worse. « The localc government also offerd us a bicycle factory and others, » Zhang says. « Although the government was not very happy, we didn’t take them. » (est ce parce que le CEO est un membre influent du PC qu’il a pu dire comment il voulait manager sa firme?). »
« En Chine, les hommes d’etat font pression sur des managers (sauf s’ils sont eux-memes membres du parti). En France, ils n’ont meme pas besoin de faire pression : les managers des grands groupes sont presque tous issus du serail! »
C’est bien pour cette raison qu’il ne me semble pas raisonnable de nourrir l’un ou l’autre des systèmes d’état…
« C’est bien pour cette raison qu’il ne me semble pas raisonnable de nourrir l’un ou l’autre des systèmes d’état… »
Si je suis bien votre raisonnement : puisque les hommes d’etat se nourrissent de ce que nous produisons ou de ce que nous echangeons, arretons de produire ou d’echanger, de cette facon nous arreterons de les nourrir.
D’accord avec vous sur l’objectif, mais pas sur les moyens, tout de meme.
Je vais vous faire une confidence : auusi forte que soit mon aversion pour les hommes d’etat, je prefere encore les nourrir en me nourrissant, qu’arreter de me nourrir pour ne plus les nourrir. Mais c’est une question philosophique (theme central d’Atlas Shrugged (Ayn Rand) me semble-t-il).
Je commence à avoir de sérieux doute sur votre compréhension de la langue française. Je ne parle pas de produire et d’avoir les sangsues étatiques à récolter leur dîme à chaque transaction, je parle de les nourrir directement: de s’abaisser à leur faire don de ce que nous possédons parce qu’ils proposent un coût minoré par rapport aux entreprises privées. Les entreprises d’état ne sont pas les seuls acteurs sur le marché que je sache. Nourrir ces goliaths irresponsables est multiplement dangereux:
– 1 – il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas: cà d qu’un coût faible en apparence fait peser sur tous les coûts cachés (voir l’impôt, etc).
– 2 – on nourrit des systèmes qui se moquent fondamentalement de la concurrence.
– 3 – on nourrit directement le ressentiment vis à vis de l’état et de celui qui le choisi.
Perso, je pense que c’est du suicide à moyen et long terme et que ce n’est pas la façon de tuer ces machins. La seule et unique manière de faire cesser l’implication de l’état dans le secteur privé, c’est de ne pas choisir ce que l’état fabrique mal au et que tout le monde paye.
Cheers,
Rich.
Rich,
C’est beaucoup plus clair quand vous explicitez votre pensee.
Pour toutes les raisons que vous avez enoncees, vous suggerez que nous devons boycotter les entreprises subventionnees ou « co-gerees », ou « protegees » par l’etat. Une sorte de devoir moral, en quelque sorte, ou alors de strategie pour faire reculer l’etat.
Ma foi, ca se tient (du moins, comme dirait Marc, tant que vous n’obligez personne a vous suivre). Mais je dirais alors que nous ne sommes plus du tout dans une logique « Chine contre France ». En effet, en suivant votre raisonnement, je devrais aussi boycotter la SNCF, la RATP, la Poste, EDF/GDF, les produits agricoles francais, l’essentiel de la production « culturelle » francaise, France Telecom, et l’essentiel des produits et services offertspar les grands groupes francais (boites du CAC 40)…Encore une fois, ca me semble posseder une certaine coherence.
Mais alors on ne parle plus de se « proteger » contre les produits choinois, ou alors ni plus ni moins que contre tous les produits « controles » par l’etat, en partie ou en totalite, en provenance de n’importe quel pays, y compris la France. Sur cette position nous pouvons peut-etre nous rejoindre, meme si en pratique elle me semble dur a tenir.
L’ennui c’est que si l’on faisait péricliter ainsi ces entreprises contrôlées par l’Etat , celui-ci lèverait de nouveaux impôts pour leur tenir la tête hors de l’eau….
ouai!
On parle de l’interet premier du consommateur européen.
Une question? Est on consommateur avant d’etre citoyen.
Acheter des chemises chinoises moins chère nous fait économiser 5 euros au consommateur européen, mais combien cela fait perdre au travailleur européen?
De plus quel jugement porté sur un système qui fait qu’on souhaite s’enrichir (si on suit votre pensée du fait que l’on économise 5 euros sur la chemise) non pas sur une déocuverte ou un procédé qui rend la chemise moisn cher, mais juste sur l’exploitation plus importante qui est faite sur une main d’oeuvre étrangère?
Et pour finir, que penser du fait que le travailleur est flouzé, le consommateur gagnant et l’entrepreneur encore plus gagnant, car c’est bien la le triptique de la production et de l’échange de biens commerciaux non?
Or le travailleur est il séparable du consommateur et de l’entrepreneur?
Et meme s’il l’était (ce qui n’est pas) quel légitimité retirerait ce type de procédé?