Une agence immobilière vient d’être condamnée car elle osait mentionner « PE » pour « pas d’étrangers » sur les annonces de location et dans ses fichiers informatiques. Il est interdit de discriminer en « raison de l’origine ou de l’appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une race ou une nationalité« . Donc pas d’étranger = illégal. Vous n’avez pas le droit de refuser de louer un bien à une personne parce qu’elle est étrangère, c’est du racisme, et dans la loi française c’est un délit.
Mais on a encore le droit de discriminer en fonction des ressources et garanties financières du locataire, ce qui se traduit à 95% du temps pour les étrangers par « vous ne présentez pas de garanties suffisantes ».
Prochaine étape: à chaque refus plaider le racisme du propriétaire ou de l’agence, intimider les agences et les propriétaires pour les forcer à prendre des décisions contraires à leurs intérêts, en laissant planer la menace d’un procès coûteux et perdu d’avance, car dans ce genre d’affaire ce n’est pas à la « victime » de prouver qu’il y a délit, ce sera à vous de prouver que vous n’êtes pas un affreux raciste…
source Libération
Pour ma part, j’attirerai votre attention sur le dernier paragraphe qui donne le point de départ de l’affaire:
« Une ancienne salariée de l’agence avait dénoncé cette pratique à SOS Racisme dans un courrier du 18 décembre 2001».
Dénonciation d’une pratique: dans quel univers sombrons-nous ! un univers comparable à celui du KGB ou de la STASI qui fait que le régime de France est vraiment socialo-communiste !
Dénonciation d’une pratique qui a priori n’est qu’un choix! Choisir devient dans ces circonstances une pratique dilatoire !
Incohérence, perversion et insécurité juridiques: voilà la situation que nous connaissons en France puisque désormais, pour les mêmes, selon le vocabulaire qu’ils affectionnent, choisir son « locataire », c’est, dans certains cas, répréhensible alors que dans d’autres, c’est un acquis social et les frais d’expulsion remboursés par la SS.
Le législateur devrait nous pondre un code du choix « citoyen » pour réduire l’insécurité juridique.
Je ne comprends pas la surprise de Georges. Dans tous les pays (sauf la France d’ailleurs), on encourage et protege les whistleblowers, dans les entreprises, les administrations, etc.
C’est bien de cela qu’il s’agit, qu’on soit d’accord avec la reglementation en vigueur ou pas.
Ce n’en est pas un! Un whistleblower c’est quelqu’un qui dénonce des irrégularités, des fautes, des fraudes! Il ne s’agit pas de cela… il s’agit de dénoncer quelqu’un parce qu’il ne se plie pas à une loi débile!
J’aurais pu reprendre tout l’article de Libé et le décortiquer mais je n’en avais pas le temps, ni l’envie: c’est désespérant de connerie, et encore l’article ne contient pas les plus belles perles des avocats de SOS-Racisme que j’ai entendues sur RTL et Europe 1.
C’est juste un épisode de plus dans la guerre contre la propriété privée, contre le droit de chacun à faire ce qui lui plait avec ce qui lui appartient, un épisode de la guerre des absurdistes contre la raison, un épisode de la propagande dite « antiraciste », en fait raciste anti-blanc et anti-« riche » (riche = tout ce qui est au-dessus de la moyenne)…
A noter que dans de tels procès il m’étonnerait que ce soit aux « victimes » (qui n’ont jamais porté plainte, c’est SOS-Racisme qui l’a fait, bien évidemment) de prouver la faute de l’accusé, mais à l’accusé de prouver qu’il est blanc comme neige (ce qui, dans ce cas précis, est justement la preuve de la culpabilité).
Je suis moi-même propriétaire d’un appart et j’ai refusé de louer à 3 maghrébins l’an dernier. Suis-je une enflure raciste ? Dois-je me justifier ? Non, pas une seule seconde. J’ai agi en fonction de mes intérêts, dont je suis seul juge.
Imaginons maintenant que je n’aie pas trouvé de locataires pendant des mois, après avoir éconduit mes 3 volontaires exotiques. J’aurais perdu x mois de loyer. Je me serais puni tout seul par la perte de revenu.
Maintenant la prochaine fois que des étrangers (ou même des non-métropolitains) viennent déposer un dossier, serais-je en position de refuser ? Je serais toujours sous la menace d’un procès, coûteux, long, à l’issue plus qu’incertaine…
Evidemment si l’Etat n’intervenait pas sans cesse pour réduire l’offre de logement on en serait pas là …
« Je suis moi-même propriétaire d’un appart et j’ai refusé de louer à 3
maghrébins l’an dernier. Suis-je une enflure raciste ? »
Je ne comprend pas pourquoi vous ramenez le débat à cette question. Le
problème est-il de savoir si vous êtes une « enflure raciste », ou bien si la loi
doit punir les « enflures racistes » ?
Je trouve terriblement attristant que des propriétaires se sentent dans
l’obligation de discriminer sur de tels principes, et encore plus que des
agences immoblière se prêtent à ces pratiques. C’est là mon point de vue,
et je conçois qu’il fasse débat.
Pour autant, la question qui se pose du point de vue libéral est, me semble
t-il, de savoir, non pas si la pratique est bonne ou mauvaise, mais si, dès
lors qu’elle ne violente la propriété de personne, elle doit ou non être
l’objet d’une répression.
En ne distinguant pas ces enjeux, vous semblez associer la pensée libérale
à une bénédiction du « racisme », ce qu’elle n’est sans doute pas.
Il faut bien comprendre que la discrimination c’est très vilain, sale et tout
moche.
Demain une jeune fille n’aura pas le droit de refuser de coucher avec un
immigré sous peine de prison. Ni avec un vieux (« racisme » anti-vieux !)
d’ailleurs, sous la même peine.
L’Amour universel obligatoire sera institué, pour le Bien de tous.
Fermer sa porte, voire pire la munir d’une serrure (de sécurité !!), c’est un acte
d’exclusion. Dans le cadre de la lutte contre les exclusions, ces sombres
pratiques obscurantistes seront interdites et sévèrement punies. Chacun
pourra s’inviter librement à toute heure chez chacun.
La fin de la propriété privée et de l’égoïsme qui l’accompagne signera alors
l’avènement véritable de l’Amour universel.
« Je ne comprend pas pourquoi vous ramenez le débat à cette question »
en effet ce n’est pas le débat, bien évidemment. Le débat on l’a déjà eu par ailleurs, c’était juste pour souligner cet énième exemple de l’absurdisme antiraciste.
Ridicule.
Ca a toujours été aux locataires de prouver quoi que ce soit dans ce genre d’affaires, c’est le principe de base de nos législations: dans le doute, on est innocent.
C’est bien au locataire de prouver que le propriétaire est raciste, ce qui, franchement, est suffisamment difficile à faire pour dissuader les gens qui se font jeter annonce après annonce de porter plainte.
C’est quoi ça: « Un whistleblower c’est quelqu’un qui dénonce des irrégularités, des fautes, des fraudes! Il ne s’agit pas de cela… il s’agit de dénoncer quelqu’un parce qu’il ne se plie pas à une loi débile! »
A ce jeu-là , dès que je décide qu’une loi est débile, la refuser n’est plus une faute, une fraude, une irrégularité. Dire ce genre de choses, c’est réduire à néant la notion même de de faute, de fraude, d’irrégularité. Elles n’existent plus puisque dès que je le veux, je n’ai qu’à considérer comme débiles les lois qui y sont relatives.
Alors dites tout de suite: « un whistleblower, c’est quelqu’un qui dénonce ce qu’il considère lui comme des irrégularités, fautes, fraudes, mais que la personne qui les commet considère comme ne pas se plier à des lois débiles ».
Si c’est comme ça que ça fonctionne, je dirai toujours qu’une loi est débile si je ne m’y plie pas.
« A ce jeu-là , dès que je décide qu’une loi est débile, la refuser n’est plus une faute, une fraude, une irrégularité. »
Toute loi est donc bonne, juste, justifiée? Tout texte, à partir du moment où il est inscrit au JO, béni par le Gouvernement, et reçoit le nom de « Loi », est irréprochable?
Oui, Hervé, avec cette affaire de dénonciation à SOS Racisme de la
préférence des propriétaires pour des locataires solvables et respectueux
de leur bien (le Pas d’Étrangers résumant grossièrement ce choix) nous
sommes en plein dans l’Empire du Bien dénoncé par Philippe Muray (Les
Belles Lettres), nommé encore Pays des merveilles par Georges Lane ou
Royaume des bonnes intentions par d’autres. Nos social-démocraties
dégoulinent de sentimentalisme et à nos frais bien sûr.
La raison et le réel sont mis à la porte mais n’en doutons pas, ils
reviendront par la fenêtre. Toute la question est de savoir quand et
comment.
Oui, ça « dégouline », c’est le terme exact; on va bientôt finir noyé dans cette guimauve écoeurante(ouvrez les « Inrockuptibles » et vous ressentirez ce que je veux dire); j’ai vu au jt la dénonciatrice; qu’en dire? Dégoulinante de bonne conscience citoyenne; elle ne comprendrait même pas qu’on puisse lui faire des reproches.
On ne doit pas dire « maghrébins » mais « jeunes gens » (cf les reportages floutés -mais bronzés quand même, faudra voire à blanchir le floutage! …- de TF1).
Ou NA dans le jargon inter flics.
On ne doit pas dire « immigrés » mais « issus de … »
On ne doit pas dire « juifs » mais » de confession israélite … »
Etc etc … C’est le bréviaire du républicanisme, la nouvelle religion des curés laïcs!
« Discrimination est un bruit que le socialiste fait avec la bouche pour paralyser sa victime avant de l’attaquer.
Mais ils ne sont pas des serpents, ni nous des lapins : rien n’en fait nos prédateurs naturels, rien ne fait de nous leurs proies légitimes.
Bien au contraire, nous sommes tous des êtres rationnels, et tant que tels nous savons que tous les hommes ont des droits identiques, fondés sur notre nature humaine commune. Et pour notre part, nous comprenons ce que cela implique : cela disqualifie entièrement leur prétention à vivre en caste privilégiée, vivant par la force sur notre dos, et nous forçant à entretenir ses parasites.
Et comme ils sont les seuls à perpétuer l’injustice, les cris de discrimination dont ils cherchent à nous intimider ne sont que de révoltantes provocations.» Extrait de L’identité des Droits et sa falsification égalitariste
Oui, tous les hommes (et femmes…) ont des droits identiques, à savoir quel leur solvabilité soit évaluée sur base de leurs références bancaires, et pas leur couleur de peau.
L’inverse s’appelle du racisme, il n’y a pas de discussion là -dessus, c’est traiter injustement une personne (injustement = ne pas respecter ces droits dont parle georges lane) sur base de sa couleur de peau.
Si vous pensez que c’est une attitude qui respecte les principes libéraux, personne ne peut vous l’interdire, mais il me semble à moi que respecter l’esprit du libéralisme, c’est offrir à chacun les mêmes chances, indépendamment de sa couleur de peau. C’est tout.
Patrick, consulte ce texte de Turion:
Peut-on être raciste et libéral ?
» il me semble à moi que respecter l’esprit du libéralisme, c’est offrir Ã
chacun les mêmes chances, indépendamment de sa couleur de peau »
J’ai l’impression que vous confondez la notion d’égalité républicaine avec le
libéralisme.
Le libéralisme c’est avant toute chose, la liberté d’user de son bien comme
on l’entend sans ingérence d’autrui. Ainsi quelque soit la couleur des
individus, tous peuvent user de leur bien de la façon qu’ils ont choisi de le
faire.
Il ne s’agit donc pas du tout « d’offrir à chacun les mêmes chances » car qui
« offre »? Si vous considérez que tout le monde, chaque individu est dans
l’obligation « d’offrir à chacun les mêmes chances », il faut soit:
– une autorité régulatrice chargé de contrôler cela,
– un changement global des humains qui deviennent soudainement tous
identiques, tous des clônes, pensant la même chose au même moment.
Dans les deux cas, je ne vois pas où se niche le libéralisme. C’est le moins
que l’on puisse dire…
» il me semble à moi que respecter l’esprit du libéralisme, c’est offrir Ã
chacun les mêmes chances, indépendamment de sa couleur de peau »
J’ai l’impression que vous confondez la notion d’égalité républicaine avec le
libéralisme.
Le libéralisme c’est avant toute chose, la liberté d’user de son bien comme
on l’entend sans ingérence d’autrui. Ainsi quelque soit la couleur des
individus, tous peuvent user de leur bien de la façon qu’ils ont choisi de le
faire.
Il ne s’agit donc pas du tout « d’offrir à chacun les mêmes chances » car qui
« offre »? Si vous considérez que tout le monde, chaque individu est dans
l’obligation « d’offrir à chacun les mêmes chances », il faut soit:
– une autorité régulatrice chargé de contrôler cela,
– un changement global des humains qui deviennent soudainement tous
identiques, tous des clônes, pensant la même chose au même moment.
Dans les deux cas, je ne vois pas où se niche le libéralisme. C’est le moins
que l’on puisse dire…
Il me semble assez clair que vous assimilez « libéralisme » avec « respect du droit de ma propriété ».
Wikipédia:
Considérer quelqu’un comme un criminel potentiel (ou un mauvais payeur, etc) sur base de sa couleur de peau, c’est aller à l’encontre de ses libertés à lui.
C’est l’empêcher de disposer à sa guise du fruit de son activité, puisqu’il ne trouve personne qui lui loue un appartement, et donc ne peut pas jouir du fruit de son activité qui lui a permis, avec sueur comme tout le monde, de gagner l’argent nécessaire à se trouver un appartement de son choix.
C’est réduire son droit à la vie et à la sécurité, puisqu’il sera susceptible d’être agressé par quelqu’un qui se sentira en état de légitime défense rien qu’à le croiser dans la rue.
J’aime bien aussi ce passage de la version anglaise de Wikipédia:
Comme ce passage (et de façon plus générale, l’histoire des débats sur l’esclavage le montre), le libéralisme n’est pas une théorie figée (c’est nécessaire à sa survie), et l’équilibre entre le respect de la dignité (droit à la vie, à la sécurité, à la liberté) des uns ne va pas sans conflits avec le droit à la propriété des autres.
Résumer le libéralisme au droit de propriété, c’est choisir un camp, une version du libéralisme. Il y en a d’autres.
Et la conclusion du débat sur l’esclavage était, finalement, que le droit de propriété ne résume pas à lui seul l’esprit du libéralisme…
» Considérer quelqu’un comme un criminel potentiel (ou un mauvais payeur, etc) sur base de sa couleur de peau, c’est aller à l’encontre de ses libertés à lui. »
Je crois qu’il y a une forte confusion entre la notion de droits fondamenttaux et les » droits à » !Car ses droits sont les mêmes que ceux des autres , notamment passer des contrats AVEC QUI LE SOUHAITE EGALEMENT ! Si l’autre ne le souhaite pas , et y est forcé , c’est la liberté de l’autre qui est bafouée ….En effet la limite des droits de chacun se situe là oú commence celle des autres …notamment de ne PAS contracter quand on ne le veut pas .
» C’est réduire son droit à la vie et à la sécurité, puisqu’il sera susceptible d’être agressé par quelqu’un qui se sentira en état de légitime défense rien qu’à le croiser dans la rue. »
Si on force les gens à contracter avec qui ils ne veulent pas , ils pourraient bien se sentir en état de légitime défense ….
« Considérer quelqu’un comme un criminel potentiel (ou un mauvais payeur,
etc) sur base de sa couleur de peau, c’est aller à l’encontre de ses libertés Ã
lui. »
On rentre dans le Grand n’importe quoi. C’est affligeant.
Ainsi, si je suis votre théorie, une femme devrait coucher avec le premier type
(ou la première femme) qui lui demande car sinon, « c’est aller à l’encontre de
ses libertés à lui (ou elle) »
Patrick,
T’as un grand besoin de laisser décanter et de clarifier tes idées.
Revoir la différence entre le droit liberté et le droit créance, comme le dit l’ami belge.
Transformer le droit de propriété (droit liberté) en un droit créance des autres sur ta propriété, faut le faire!
Pas étonnant si plein de gens raisonnent comme toi que l’on vive dans une histoire de fous.
À plus long terme, lire et surtout comprendre, ‘La Loi’ de Bastiat, ‘Droit, Législation et Liberté’ de Hayek pour comprendre ce que sont la Loi, le Droit, les lois et la législation.
« Revoir la différence entre le droit liberté et le droit créance, comme le dit l’ami belge.
Transformer le droit de propriété (droit liberté) en un droit créance des autres sur ta propriété, faut le faire! »
Je continue à penser que le libéralisme ne se limite pas au droit de propriété.
Mais si vous estimez que le libéralisme s’accommode bien du racisme, je ne vais pas avoir facile à discuter de cela avec vous.
Je comprends bien que selon le droit de propriété, si l’on ne désire pas passer un contrat avec quelqu’un, on ne le fait pas, c’est tout. Mais si tout le monde décide délibérément d’exclure de ce système de contrats, d’échange, de société, un groupe de gens pour une raison arbitraire, alors vous déniez à ces gens la possibilité d’exercer les droits naturels que vous défendez pour vous.
Mais visiblement il vous parait absurde de réaliser que, actuellement, ici, autour de nous, de nombreuses personnes sont déniées dans leur droit à passer des contrats, et sont donc déniés dans leurs droits naturels. Et que leur vie soit un enfer ne vous semble pas un problème, puisque votre théorie tient la route. C’est bien ficelé, donc c’est bon.
Par rapport à :
« Ainsi, si je suis votre théorie, une femme devrait coucher avec le premier type
(ou la première femme) qui lui demande car sinon, « c’est aller à l’encontre de
ses libertés à lui (ou elle) » »
Je ne fais pas de la théorie, j’essaie d’envisager les situations concrètes et pratiques telles qu’elles se présentent. Je ne prétends pas concevoir des « théories » qui s’appliquent uniformément à chacune des situations qui existent dans le monde. Ce serait assez absurde, autant que la planification collectiviste aveugle que vous dénoncez à longueur de journée…
« Je continue à penser que le libéralisme ne se limite pas au droit de
propriété. »
Vous avez raison. Notez cependant que le droit de propriété en est le
socle. Sans lui, il n’y a pas de philosophie libérale.
« Mais si vous estimez que le libéralisme s’accommode bien du racisme, je
ne vais pas avoir facile à discuter de cela avec vous. »
Le libéralisme ne « s’accommode » pas avec le racisme, les deux notions
n’étant pas présente sur le même plan. C’est comme si vous disiez « le
libéralisme s’accommode de la couleur bleue ». C’est une phrase qui n’a
aucun sens.
Vous trouverez des libéraux non racistes et des libéraux racistes si tant est
que ces dernier n’imposent pas leur vision des choses (auquel cas, ils ne
sont pas libéraux…)
M’enfin, le libéralisme comme le racisme sont des façons d’aborder la vie avec d’autres êtres humains, ce ne sont pas des notions qui sont complètement dans une autre sphère…
Oui, le droit de propriété est UN DES socles du libéralisme…
Comme je l’ai dit, il me semble que différentes versions du libéralisme défendent des visions différentes de l’attitude par rapport au racisme, et que certaines défendent, au nom des principes libéraux, l’idée que le racisme est une chose inadéquate tout comme l’agression de la propriété ou de la physicalité d’autrui. Mais je ne suis pas un grand connaisseur des idées libérales, sinon je n’errerais pas sur des sites comme celui-ci, puisque mon objectif est bien d’y approfondir cette connaissance. .
Mais si j’ai tort, ça m’amènera alors à conforter l’idée que j’ai que le libéralisme, à lui seul, est imparfait et insuffisant comme théorie et pratique de la façon de vivre ensemble, et que c’est une théorie qui, à elle seule, est incapable de mettre en place les conditions pour que les gens, dans l’ensemble, vivent bien.
Et pas juste quelques uns. Toi, moi, une poignée.
Vraiment Patrick tu persistes et insistes dans l’ignorance.
Il faudrait un développement beaucoup plus long.
[Je continue à penser que le libéralisme ne se limite pas au droit de propriété.]
Le point commun c’est que le libéral accepte de lâcher les baskets des autres.
Il se contente de rapports volontaires avec les autres, non obligatoires, non régis par la contrainte, même quand il pense savoir mieux qu’eux ce qui leur conviendrait. (Présomption fatale!)
[Et que leur vie soit un enfer ne vous semble pas un problème, puisque votre théorie tient la route. C’est bien ficelé, donc c’est bon.]
L’enfer de ces gens gens là ce sont les autres qui en principe leur veulent du bien et légifèrent en conséquence.
Ils ont mis les pères aux chômage avec le SMIC et autres avantages que les patrons ne veulent pas ou ne peuvent pas payer, détruit leur rôle et autorité de chefs de famille, les ont ravalés au rôle de percepteurs d’aides.
Ils empêchent avec les avantages sociaux et la montée des peaux d’âne aux fils de trouver du travail. Ils les parquent dans des logements ‘sociaux’ et des cartes scolaires qui getthoïsent…. (Les immigrés précédents n’ont pas eu à lutter contre tous ces ‘acquis sociaux’.)
Ils valorisent la différence et ridiculisent l’apprentissage et l’imitation du comportement social de la population dominante qui sont la clé de l’intégration.
Ils discriminent positivement et font rejeter. Ils sanctuarisent pendant des décennies les voyous de ces populations et engendrent l’amalgame, la crainte, la suspicion, le cynisme, alors que des voyous il y en a partout, etc.
Va parler avec des populations modestes ‘blanches’, (et pas Front National, plutôt de l’autre bord), tu entendras le résultat.
« Oui, le droit de propriété est UN DES socles du libéralisme… »
Le plus important puisque sans propriété, pas de liberté.
Propriété et liberté sont synonyme.
« Mais si j’ai tort, ça m’amènera alors à conforter l’idée que j’ai que le
libéralisme, à lui seul, est imparfait et insuffisant comme théorie et
pratique de la façon de vivre ensemble »
Bien au contraire, Patrick. C’est ici, je pense que tu te fourvoies. C’est
JUSTEMENT parce que le libéralisme prend en compte la réalité humaine,
c’est à dire l’Homme dans son intégralité avec ses qualités ET ses défauts
que c’est une théorie viable et surtout efficace pour vivre ensemble.
A contrario, le communisme qui prétend tout planifier afin de vivre
ensemble en harmonie est une utopie puisqu’il se base sur des « qualités »
que tous les hommes n’ont pas, loin s’en faut. C’est le fameux « Homme
nouveau » de Marx, individu complètement dévoué à la patrie et à la
collectivité. Cet individu n’existe pas ou il est bien rare, ce qui implique
d’user de la force pour le forcer à « devenir » ce qu’il n’est pas.
Le libéralisme n’a pas ce défaut rédhibitoire.
En outre, « vouloir imposer le libéralisme » n’a -par définition- aucun sens.
Or vous ne pouvez prétendre qu’un libéral est forcément un être parfait.
Par conséquent un libéral peut-être con, sans humour, menteur, raciste ou
que sais-je encore. L’essentiel est qu’il n’impose pas ses défauts ou
qualités à autrui sans leur accord.
C’est pour cela que la propriété est primordiale et qu’elle est assimilable Ã
la liberté puisque vous faites ce que vous voulez avec vos biens du
moment que vous n’empiétez pas sur ceux des autres, c’est à dire leur
liberté. Chez vous, vous pouvez exprimer votre racisme à tue-tête si cela
vous chante, il n’y aura pas de victime. Vous pouvez vous tatouer une
injure raciste, votre corps vous appartient, il n’y aura pas de victime.
Voir
pageliberale.org/billet.php?niw=457
et aussi :
pageliberale.org/billet.php?niw=570#15908
Et tellement d’autres qu’il serait fastidieux de tout citer. Et puis découvrir
par soi-même est la meilleure des formations.
Allez Patrick, au charbon. Les libéraux sont aussi imparfaits que les autres
mais eux le savent et ils se soignent.
Oui, tout comme Abou Hamza Al-Masri a prêché pendant des annés à Londres la haine de l’Occident, appelé à la mort, à la violence, au terrorisme, à la supériorité implacable de l’Islam sur les sous-hommes chrétiens, au sacrifice sanglant, au racisme, à la folie aveugle et mortelle.
Mais il n’a fait aucune victime.
Patrick,
Tu devrais avoir honte. Tu fais un amalgame idiot pour les besoins de la polémique, loin de l’essentiel.
Tu prétends chercher à comprendre.
Alors devient adulte et commence à raisonner comme tel.
C’est un rapprochement provocateur, c’est clair, mais que je ne pense ni idiot, ni amalgame, ni pour des besoins de polémique.
Il me semble au contraire très sérieux.
Pour vivre ensemble, et jusqu’ici, nous, vous, moi, vivons « ensemble », c’est à dire que nous partageons une série de choses (l’espace, l’air, le temps, une région) avec d’autres, bref, pour vivre ensemble, donc, il faut arriver à se mettre d’accord sur un certain nombre de points. Et pour savoir sur quels points se mettre d’accord et de quelle façon arriver à cet accord, on a développé pas mal de philosophies politiques.
Et il me semble qu’une philosophie politique qui n’a rien à dire (ce qui est le cas du libéralisme selon vous, comme vous me l’avez expliqué plus haut) sur la question du racisme, qui n’a rien à dire sur la question de la prêche de la haine, qui n’a rien à dire sur les discours que certains groupes utilisent pour parler d’autres groupes au sein de cette société, cette philosophie politique ne suffit pas à assurer un fonctionnement harmonieux de cette société.
Voici ce qu’est le communisme le plus lapidaire:
Libéral, sus au mal!
Patrick vous raisonnez en totalitaire, nous raisonnons en libéraux. La
Grande-Bretagne a une longue tradition libérale et a hébergé au cours des
décennies précédentes des Karl Marx, des Napoléon III, voire des Abou
Hamza Al-Masri et combien d’autres. C’est un fait. Elle ne condamne pas
des intentions mais des actes.
On ne nait pas libéral, on le devient. Vous avez un long chemin à faire pour
rejoindre les libéraux, vous savez ceux qui n’enferment pas, n’affament
pas, ne torturent pas, ne tuent pas ceux qui ne pensent pas comme eux.
« Pour vivre ensemble, et jusqu’ici, nous, vous, moi, vivons « ensemble », c’est à dire que nous partageons une série de choses (l’espace, l’air, le temps, une région) avec d’autres, bref, pour vivre ensemble, donc, il faut arriver à se mettre d’accord sur un certain nombre de points. Et pour savoir sur quels points se mettre d’accord et de quelle façon arriver à cet accord, on a développé pas mal de philosophies politiques. »
Ca c’est communiste…??..?? Heu, là , je décroche…
Est-ce que vous coexistez dans un certain espace-temps avec d’autres personnes ou non?
Est-ce que ça nécessite de mettre au point certaines choses ou non?
Est-ce que le libéralisme n’est pas une manière de mettre au point cette coexistence entre des êtres humains dans un certain espace-temps?
Dites-moi où est le communisme dans tout ça?
Pour la réponse de Emma, je sais bien que la tradition libérale condamne des actes et non des intentions, et je lui en suis très reconnaissante.
Mais, cela dit, prêcher la haine est un acte, pas une intention. Une intention c’est penser la haine.
Et je ne dis pas qu’il faut emprisonner, torturer, affamer, tuer, etc etc les Abou Hamza, Napoléon III, Karl Marx et autres, mais qu’il faut se permettre de réfléchir à une façon de contrer leurs discours, et pas juste considérer que « la philosophie libérale ne dit rien contre la haine, le racisme et le fanatisme religieux, tant qu’ils ne sont pas des actes, donc, tant que ce ne sont pas des actes, on attend et on ne fait rien ».
On peut faire. Même sans emprisonner, torturer, affamer, tuer, etc etc.
Réfléchir à des façons d’agir avant plutôt qu’après.
Mais il n’y a pas de nuances entre les libéraux, les purs, et les infâmes communistes totalitaires…. pas de nuances…
Patrick, il y a plus qu’une nuance, plus de mille nuances, il y a un monde
entre les totalitaires et les libéraux. Apprenez à le connaître. Cela vous
demandera du temps, de l’énergie, de l’humilité. Encore faut-il le vouloir.
« Et il me semble qu’une philosophie politique qui n’a rien à dire (ce qui est le
cas du libéralisme selon vous, comme vous me l’avez expliqué plus haut) sur
la question du racisme, qui n’a rien à dire sur la question de la prêche de la
haine, qui n’a rien à dire sur les discours que certains groupes utilisent pour
parler d’autres groupes au sein de cette société, cette philosophie politique
ne suffit pas à assurer un fonctionnement harmonieux de cette société »
Patrick, vous semblez penser que les libéraux n’ont pas de sentiment ni de
coeur. C’est bien évidemment faux. Cependant, le plus important est
d’essayer d’évacuer ses sentiments afin de raisonner de façon saine et posée
à partir des bases de la théorie libérale: on ne peut empêcher les fameux
prêches que vous jugez mauvais puisque cela serait contraire à nos positions
libérales. Dès lors, que pouvons nous faire? Et bien user des mêmes droits
que le fameux Imam: prêcher pour la paix
Merci Emma, désolé de m’être mal fait comprendre, mais c’était bien exactement ça que je voulais dire… Que lorsque je dis quelque chose qui n’est pas en accord avec ce que vous pensez, je me fais traiter de socialo-communiste totalitaire, et je commençais à avoir l’impression qu’il n’y avait pas la place pour la nuance dans ces pages. J’ai voulu l’exprimer de façon ironique.
Ce qui est fou est que malgré le bien que nous avons acquis » chèrement » on ne peut même plus en faire ce qu’on veut et donc le louer à qui nous plait… ou pas …
Car après tout, pourquoi au fond, une personne n’aurait elle pas le droit de louer ou vendre à des personnes qu’elle souhaite..au nom de quoi, de qui ?!
Dans ce cas précis, au nom de la lutte contre le racisme :
D’un part, les racistes ça existe, et tout le monde à le droit de l’être !
A partir du moment où ils ne font pas de mal à autrui et dans ce cas précis aucun mal n’est fait !
Après tout, pourquoi ne pas faire des lois contre les Cons tant qu’on y est !!!
Les libertés d’expressions de tout poil, au nom de la lutte contre la discrimination, le racisme, l’homophobie et l’antisémistisme ,s’amenuisent de plus en plus !
LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE !!!
Voilà …Tout le mal vient de là !!!
Car personne n’est jamais né ni ne sera égal à un autre !!!
Le mal français est de vouloir à tout prix (et en France on le paye cher) l’EGALITE !!!
C’est bien un slogan communiste, où je deviens…communiste!?
ok pour les logements
mais que pensez vous des panneaux du temps de la guerre:
« Interdit aux chiens et juifs » ?
Qui interdit quoi à propos de quelle ressource, avec quels moyens?
Si tu interdis, Ã tes frais, Ã ceux que tu n’aimes pas, d’utiliser tes ressources — c’est ton droit.
Si tu interdis, aux frais du contribuables, à ceux que tu n’aimes pas, d’utiliser des ressources qui ne t’appartiennent pas — tu viens d’exproprier illégitimement et les propriétaires de ces ressources, et les propriétaires des moyens que tu emploies. Sans parler des victimes que tu exclues, des concurrents que tu interdis (vu que tu es un étatiste qui proclame ton monopole de la force), etc.
» Car après tout, pourquoi au fond, une personne n’aurait elle pas le droit de louer ou vendre à des personnes qu’elle souhaite..au nom de quoi, de qui ?! »
Au nom de la conception étatique de l’ingénieurerie sociale , censée apporter paix et bonheur aux manants que nous sommes …
Si cette personne veut traiter encore avec quelqu’un de son choix , il reste le bouche-Ã -oreille !
« Si cette personne veut traiter encore avec quelqu’un de son choix , il reste le bouche-Ã -oreille ! »
Liberté, Egalité, Fraternité…
Oui, on a « librement » le choix de se balancer de gauche à gauche !
Librement le choix de faire de son bien ce que l’on veut ….
Pour un vrai libéral, le choix du locataire doit être fait en relation avec des critères économiques uniquement : solvabilité, revenus… Il y a des étrangers qui gagnent bien leur vie en étant noir et arabes et des Français de souche qui ne joignent pas les deux bouts… Cette agence était tout simplement dans la bêtise totale.
Je suis sûr que si un émir saouédien était venu avec ses dollars ils lui auraient déroulé le tapis rouge…
« Pour un vrai libéral, le choix du locataire doit être fait en relation avec des critères économiques uniquement : solvabilité, revenus… »
Un « vrai libéral » est quelqu’un qui croit que personne ne doit voler (ou agresser) personne. Point.
Certainement pas qu’un choix quelconque doit être fait uniquement en fonction de critères « économiques ».
Cela dit, bien sûr, ces critères prédomineront certainement dans ce type de transaction.
Bonjour à tous,
La gérante de l’agence Sud Location a été donc été condamnée hier 3 août 2005 à une peine de 8 mois de prison avec sursis et une amende de 10 000 euros. Je veux lui apporter ici toute ma compassion et mon soutien.
J’ai été pendant 12 ans directeur général d’une importante agence immobilière gérant près de 3 000 appartements pour le compte de propriétaires privés. 90 %, je dis bien 90% des loyers impayés, des actes d’incivilité ou des dégradations de toutes sorte furent le fait de locataires venant d’afrique noire et d’afrique du nord. Mes clients, en général des gens modestes qui avaient économisé pendant des années pour acquérir un appartement dont le loyer devait compléter leur retraite se retrouvaient totalement démunis face à des locataires mauvais payeurs mais quasiment inexpulsables du fait de leur nombreuse progéniture. Est arrivé un moment ou j’ai demandé à mes collaborateurs de rejeter purement et simplement les candidats étangers. Suis je une « enflure raciste » ? peu m’importe et j’assume d’autant mieux qu’après avoir pris cette décision, le droit le plus fondamental de mes clients, à savoir le respect du droit à disposer de leurs biens comme ils l’entendaient était respecté et le nombre d’impayés chuta de manière vertigineuse. Si c’était à refaire, quitte à subir les foudres des magistrats qui appliquent des lois stupides, j’agirais de la même manière. Il y a dans ce pays pénurie de logements et ce n’est pas en enlevant toutes sécurités financières aux petits propriétaires que la situation pourra s’améliorer.
Pour terminer, il serait intéressant de savoir si Monsieur Samuel Maréchal, vice président de sos racisme et instigateur de la procédure menée à l’encontre de la gérante toulousaine est un bailleur et si c’est le cas quelle est la nationalité de ses locataires…
François Etchart
Vous faites un curieux lapsus : Samuel Maréchal est un membre bien connu du Front National (inventeur notamment, dans le cadre du FN, du slogan « ni droite, ni gauche, Français »Â…) et gendre de Jean-Marie Le Pen. Les vice-présidents de SOS-Racisme sont Samuel Thomas et Patrick Klugman.
Je suis navré pour la confusion commise qui vient du fait que la jeune délatrice et ancienne employée de l’agence sud location se nomme Estelle Maréchal. J’ai associé malencontreusement le prénom du vice président de sos racisme au nom de cette demoiselle. Monsieur Samuel Maréchal du fn n’est strictement pour rien dans cette affaire et je vous prie d’accepter mes excuses pour cette erreur de plume.
François Etchart
Le principe mis en oeuvre par ces soi-disant antiracistes
violents est que les étrangers, surtout s’ils ne sont pas blancs,
auraient le Droit de s’imposer aux Français et aux Blancs,
et de les voler. Il ne s’agit pas d' »interdire la discrimination »,
mais au contraire de l’imposer en permanence par la violence
d’état : d’instituer une caste privilégiée à raison
de son origine et de sa race — les étrangers, les non-blancs,
au détriment d’une caste de sous-hommes, discriminée
en raison de son origine et de sa race — les Français,
les blancs. Cette soi-disant « non-discrimination »
est la tyrannie totalitaire d’une caste fanatiquement raciste :
c’est du nazisme, purement et simplement. Ce soi-disant
anti-racisme législatif est un nazisme anti-français
et anti-blancs.
Et comme tout socialisme, son essence est de nier les Droits
de l’homme : de détruire la liberté d’association, de censurer
la liberté d’expression, et d’abolir le Droit de propriété.
De même que le nazisme musulman, dont il est le complice,
le nazisme anti-français et anti-blancs, soi-disant
antiraciste, est un prétexte majeur à toutes les violations
des Droits de l’homme, un ennemi essentiel de la liberté,
qui devient un danger mortel pour la civilisation.
Racistes ? proprio ou locataires en place ?
ceux qui traitent les propriétaires de racistes, ont-ils un de ces sympathiques étrangers sur le même péron ?
Car à vrai dire, on parle des proprio racistes, mais pourquoi ne parlent-on pas des locataires dont la première préoccupation (sinon inquiétude) est évidemment « faites attention à qui vous nous mettez comme voisins « .