Nous nous associons � cette importante interpellation de Pascal Salin aux politiciens. Une offre politique libérale est plus que jamais opportune. C’est le moment. Et voici pourquoi. Par Pascal Salin.
LETTRE OUVERTE AUX POLITIQUES DE TOUS LES PARTIS *
Qu’avez-vous fait de ce pays ? C’est � vous tous, hommes et femmes politiques de tous les partis, que j’adresse cette question. Êtes-vous conscients que l’extension continuelle de vos pouvoirs et de vos prélèvements a provoqué l’inquiétude, le désespoir ou la lassitude ? Des siècles de civilisation, d’efforts, de goût du travail bien fait sombrent dans un désastre: une société sans espérance et conflictuelle, l’oubli des valeurs morales, la pauvreté et le chômage, le mépris du travail.
Enfermés dans votre logomachie sur le modèle social français – que le monde nous envierait, mais qui est en réalité un objet d’étonnement et de dérision –, vous continuez imperturbablement � promettre la croissance, la fin du chômage, la disparition des inégalités. Et pour cela vous dépensez toujours plus, vous contrôlez toujours plus, vous achetez des clientèles électorales avec l’argent que vous soutirez sans scrupule � ceux qui l’ont gagné par des efforts surhumains, d’autant plus surhumains que vous captez la plus grande partie de leurs fruits.
Vous vous gargarisez de politiques-gadgets – plans de modernisation sociale et de cohésion sociale, prêts � taux zéro, stimulation de la consommation, primes et aides variées – qui ne font que renforcer le mal et dont les mauvais résultats sont donc le prétexte de nouveaux gadgets. Et, au lieu de comprendre et d’avouer que les adversaires des Français et des Françaises sont � l’intérieur – c’est vous-mêmes –Â, vous partez dans des guerres de diversion contre de prétendus ennemis extérieurs, qui s’appellent « mondialisation », « directive Bolkestein » ou même « Google ».
Au nom de la réduction de la « fracture sociale » vous prélevez toujours plus, vous empruntez toujours plus, obérant en cela le pouvoir d’achat des générations futures, vous détournez l’épargne de ses emplois productifs pour satisfaire vos promesses démagogiques. Car la réduction de la fracture sociale n’est qu’un prétexte pour faire croître sans arrêt vos propres pouvoirs et les pouvoirs de la bureaucratie. Cela serait risible, si ce n’était pas tragique, de constater que vingt-quatre ans de socialisme ininterrompu et de « lutte contre les inégalités », depuis cette date funeste de l’élection de François Mitterrand � la présidence de la République, n’ont fait que créer du chômage, provoquer la misère, développer les inquiétudes, susciter les conflits.
Vous avez ainsi fait naître d’autres « fractures sociales », celles qui existent, par exemple, entre ceux qui font des efforts immenses de travail, d’épargne ou d’imagination et ceux qui vivent de subsides, mais aussi de rentes et privilèges: le bien-être est de moins en moins la récompense des efforts personnels, il résulte de plus en plus de l’appartenance � des réseaux de pouvoir ou � des groupes revendicatifs qui obtiennent d’autant plus qu’ils sont plus nuisibles et menaçants.
Comment pouvez-vous ne pas être sensibles au drame humain que représente, pour des générations de jeunes, la perte de l’espoir ? Souvent courageux et motivés pendant leurs années de formation, ils savent qu’� la fin de leurs études ils risquent de se retrouver en stagiaires mal payés ou en chômeurs et si d’aventure ils peuvent espérer trouver ensuite un salaire rémunérateur, les charges fiscales seront telles qu’il leur sera difficile d’épargner pour se constituer un petit capital, pour se loger, pour faire vivre leurs familles.
Ne savez-vous pas que la plupart d’entre eux ne rêvent plus que d’une chose: quitter ce pays – qu’ils aiment pourtant, mais dont ils ne supportent plus les rigidités, les réglementations étouffantes, la spoliation fiscale ? Ce sont souvent les meilleurs qui partent, et c’est dans d’autres pays qu’ils créent une famille et font naître richesses et emplois. Et n’est-ce pas au demeurant un gâchis effrayant que d’avoir supporté ainsi pendant des années le coût de la formation de ces jeunes qui partiront en exil avant même d’avoir pu faire bénéficier autrui de leurs talents ?
Croyez-vous vraiment que l’on peut créer des emplois en punissant systématiquement tous ceux qui sont susceptibles d’en créer ? Croyez-vous vraiment qu’on peut retrouver une croissance forte et durable en empêchant l’accumulation de capital, en incitant les meilleurs � partir � l’étranger, en détruisant les incitations productives et en récompensant la paresse, les combines et les menaces ?
Tout cela est facile � comprendre et, si vous ne le comprenez pas, c’est que votre frénésie � dépenser pour vous attacher des clientèles électorales envahit votre pensée et votre action. Vous n’avez pas intérêt � voir, � comprendre, vous n’avez pas non plus intérêt � regarder le monde extérieur. Vous y verriez pourtant des pays prospères et pacifiés où des hommes et des femmes politiques courageux et clairvoyants ont su mettre fin rapidement � toutes sortes d’excès étatiques, en déréglementant, en remplaçant l’impôt progressif par un impôt � taux unique, en supprimant droits de succession et impôts sur le capital, en diminuant dépenses publiques et prélèvements.
Certains en viennent � se demander si seule une révolution pourrait faire éclater la gangue de rigidités et de spoliations qui enserre la vie des Français. Un tel événement peut se produire, mais il ne conduira nulle part si un projet libérateur n’est pas disponible et si personne n’est prêt � le porter. Les révolutions pacifiques sont, elles aussi, possibles. Mais il faudrait, pour cela, briser le monolithisme de la pensée dans la politique, les médias, l’enseignement. Et il faudrait qu’apparaisse enfin une nouvelle génération d’hommes et de femmes politiques nourris de convictions fortes et libératrices, prêts � réduire leurs propres pouvoirs afin de permettre aux individus de redevenir responsables de leurs propres vies.
* Cet article a d’abord été publié dans Le Figaro, le 2 août 2005.
Ce que dit Salin, c’est exactement ce que je ressens. La descente aus enfers de la France ne fait que commencer. 2006 sera une annus horribilis sur le plan économique. Les français n’ont pas fini de payer leur lâcheté ainsi que celle de leurs dirigeants. Je ne vois pas à moyen terme comment cette situation ne déboucherait pas sur une explosion sociale. Malheureusement, une telle explosion profitera probablement aux extrêmes, pas aux libéraux qui sont honnis par les privilégiés du régime.
cet article fait froid dans l’dos
le seul point positif que j’y vois est qu’il a pu être publié dans la presse.
Même si cela fait froid dans le dos, cet article ne fait que décrire la situation. Ce qui est extrêmement inquiétant c’est que le gouvernement a pris le parti de l’immobilisme jusqu’en 2007. Il n’y a pas le début du commencemement d’une prise de conscience que la situation est dramatique. Je n’ai pas entendu UN SEUL homme politique réclamer des mesures draconniennes de baisse de la dépense publique qui sont le commencement de tout. Nous allons payer très cher dans les prochaines années le retard accumulé. De plus en plus d’entreprises et de secteurs d’activité sont à bout de souffle. Dans ces conditions qui financera le clientélisme social et la fonction publique? Un pays qui ne crée plus de richesses est un pays en voie d’effondrement.
Est-il possible de diffuser ce texte en mettant le lien sur un forum public ?
Posté par: frangin rasta le Mercredi 17 Août 2005 à 12:39:10
Est-il possible de diffuser ce texte en mettant le lien sur un forum public ?
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Bien entendu, diffusez, diffusez !
ne peut-on pas estimer qu’il existe quand même des débuts de prémisses de changement ?
le recrutement « nouvel embauche » ?
qui encourage les patrons à prendre le risque de recruter.
la diminution progressive du chômage sur refus de proposition ?
qui favorise la chasse aux assistés volontaires
Si vous croyez que des mesurettes changeront quelque chose, vous êtes un grand naïf. Le malade est si atteint qu’il a besoin d’un remède de cheval, pas d’un placebo.
Bonjour,
Je suis plutot d’accord sur le fond du texte… Néanmoins, décrire les maux n’est pas suffisant pour les guérir. Dommage qu’il ne propose pas des pistes, des solutions concrètes, voir des moyens pour les mettre en oeuvre. Donc les mesurettes de Greg ne sont peut-être que des mesurettes, mais ne croyez-vous pas vraiment que des mesures plus « lourdes », dans le sens libérale, ça y est, le mot est dit, ne vont finallement pas être rejeté directement? Ne pensez-vous pas qu’il faut expliquer à l’opinion publique ( a tendance de gauche)que la France ne peut plus continuer comme ça? Autrement dit la dose de chimiothérapie massive nécessaire pour guérir les tumeurs affectant la France, n’est peut-être pas la solution a court terme. Car le traitement ne sera pas supporté par le patient.
Peut être faut-il expliquer ce qu’est le libéralisme, combattre les phobies qu’il provoque dans la majorité (avec le mondialisme, les OGM, et autres spectres brandies par les bolchéviques) prendre des mesurettes, pour ensuite forcer la dose progressivement…
Tout simplement parce qu’on est démocratie, et qu’il faut convaincre le peuple avant d’agir. Enfin en théorie… :-)
Respectueusement
Je suis d’accord,
Mais lorsque l’on voit à quel point ces simples mesurettes ont déjà du mal à être acceptées du public
N’est-il pas aussi naif d’espérer faire passer des réformes plus décisives en France ?
Ne peut-on pas au moins se réjouir que l’on va dans le bon sens même si c’est pas suffisant ?
Greg,
Je pense que les dirigeants qui nous gouvernent(spollient, volent, mentent, …) sont loin mais TRES loins d’être idiots. pour assurer la survie de leur espèce, ils vont devoir faire des concessions et lacher du lest, donc tenter de faire des réformes. D’ou les mesurettes…
Mais effectivement les mesurettes sont déjà rejettées. Il faut vraiment un bon communicant pour convaincre, expliquer à l’opininon publique… Et le seul qui soit vraiment fort à ce jeu c’est Sarko, n’en déplaise aux libéraux puristes.
Entre la peste et le choléra; moi je choisis le choléra.
Pire que des mesurettes. Des gadgets qui portent en eux leurs effets pervers bien visibles. Tu te fais avoir Greg.
Il est vraisemblable qu’une majorité de Français sache ce qu’il faudrait accepter. En fait ce ne serait techniquement ni difficile, ni coûteux : commencer à desserrer par le haut sur les impôts des particuliers et des entreprises, permettre de se constituer et transmettre un patrimoine, réduire l’emploi public et para public – il ne s’agit pas de licencier mais de ne simplement pas remplacer les départs à la retraite, réduire de façon draconienne le droit du travail en matière de durée, d’embauches et de licenciements (comme disait en rigolant un socialiste anglais : nous avons plus d’emplois stables chez nous où le travail est moins protégé), ne pas renouveler les aides arrivant à échéance. En un mot, défaire, défaire, défaire. Ne rien rajouter, ni mesures, ni mesurettes. Des actions parallèles en matière de santé, de sécu, d’éducation, de recherche. En un autre mot, l’inverse de ce que fait un bon politicien.
Mais la majorité des Français n’est pas prête à accepter (les riches ont trop dÂ’argent et ce serait bien si les petits devenaient fonctionnaires). Le programme de tous les politiciens est : « Moi Président » pour quelques uns, « nous au pouvoir » pour les autres. Le programme en découle naturellement. Il est donc connu d’avance, d’autant que la confiance prend du temps. Ce que les uns ont défait, d’autres peuvent le refaire. Voir l’histoire de l’ISF.
Donc prévoyez que cela ira plus mal avant d’aller mieux.
Les Anglais ont vraiment eu besoin dÂ’un gros ras le bol pour voter Thatcher et elle ne leur a jamais vraiment plu.
Le bonjour chez vous.
Aiva
Pire que des mesurettes. Des gadgets qui portent en eux leurs effets pervers bien visibles. Tu te fais avoir Greg.
Il est vraisemblable qu’une majorité de Français sache ce qu’il faudrait accepter. En fait ce ne serait techniquement ni difficile, ni coûteux : commencer à desserrer par le haut sur les impôts des particuliers et des entreprises, permettre de se constituer et transmettre un patrimoine, réduire l’emploi public et para public – il ne s’agit pas de licencier mais de ne simplement pas remplacer les départs à la retraite, réduire de façon draconienne le droit du travail en matière de durée, d’embauches et de licenciements (comme disait en rigolant un socialiste anglais : nous avons plus d’emplois stables chez nous où le travail est moins protégé), ne pas renouveler les aides arrivant à échéance. En un mot, défaire, défaire, défaire. Ne rien rajouter, ni mesures, ni mesurettes. Des actions parallèles en matière de santé, de sécu, d’éducation, de recherche. En un autre mot, l’inverse de ce que fait un bon politicien.
Mais la majorité des Français n’est pas prête à accepter (les riches ont trop dÂ’argent et ce serait bien si les petits devenaient fonctionnaires). Le programme de tous les politiciens est : « Moi Président » pour quelques uns, « nous au pouvoir » pour les autres. Le programme en découle naturellement. Il est donc connu d’avance, d’autant que la confiance prend du temps. Ce que les uns ont défait, d’autres peuvent le refaire. Voir l’histoire de l’ISF.
Donc prévoyez que cela ira plus mal avant d’aller mieux.
Les Anglais ont vraiment eu besoin dÂ’un gros ras le bol pour voter Thatcher et elle ne leur a jamais vraiment plu.
Le bonjour chez vous.
Aiva
je veux bien admettre que je me fais avoir si on me l’explique.
Ou sont les effets pervers des « nouvelles embauches » (qui vont dans le sens d’une moindre protection de l’emploi que tu préconises)
Ou sont les effets pervers d’une diminution des allocations chômage (qui se rapprochent des suppressions appliquées en Angleterre) ?
Est-ce que ces mesurettes ne vont justement pas dans le sens de « défaire » des protections jusqu’alors trop enracinées ?
Greg,
Je ne pense pas que les mesurettes soient incompatibles…
Si les mesurettes permettent juste de montrer à l’opinion publique que le travail « moins protégé » incite à une plus grande création d’emploi, alors ce sera une première grosse victoire. Qui sera susceptible d’en amener d’autres, aux choix : baisse de la fiscalité pour les particuliers et pour les entreprises, ouverture à la concurrence des services publiques, introduction des notions de rentabilité,de compétitivité et de résultats au sein du mamouth, disparition du statut de fontionnaire, réforme du code de travail, …
Bref il y a du boulot pour la décennie à venir. Et on ne dispose sans doute pas de tout ce temps. La France va-t’elle finir comme les pays socialistes de l’europe de l’est?
Laurent, je suis d’accord avec tout ce que tu dis depuis le début
(même concernant tout l’espoir porté sur Sarko)
nos messages se sont croisés et je t’ai peut etre donné l’impression de m’opposer à toi
mais je n’ai fait qu’interpeller les autres qui prétendent que le gouvernement ne fait que courir au désastre sans aucune prise de conscience.
Alors que je trouve que les derniers engagements vont au moins dans le bon sens, même s’ils y vont lentement certes (risques de grèves paralysantes obligent)
Bonjour
Coment voulez vous que des mesurettes même allant dans le bon sens puissent permettrent d’ouvrir les yeux aux français ? Il sera absolument impossible de prouver leur effet par des chiffres. Quand on voit que les 35H produisent encore des études montrant qu’elles créent des emplois, il ne fait aucun doute que vous ne verrez dans les mois à venir que de magnifiques effets de rhétorique médiatique avec un pauvre salarié remercié après quelques mois par un patron sans scrupule qui refuse de répondre à un journaliste par la vitre de sa mercedes.
Je vois autour de moi beaucoup de personnes avec des projets à l’étranger à court terme. Le bon côté, ce sont tous ces points de chute pour les prochaines vacances…….
« …Les Anglais ont vraiment eu besoin dÂ’un gros ras le bol pour voter
Thatcher et elle ne leur a jamais vraiment plu. »
Les Anglais n’ont peut être jamais vraiment aimé Thatcher, mais ils l’ont
réélue, et plusieurs fois.
En France, depuis 1980, pas un, pas un seul gouvernement n’a été réélu.
Au fond, c’est un (maigre) signe d’espoir : les peuples préfèrent avoir des
« chefs » courageux et sincères, même si les remèdes sont douloureux, que
des lâches hypocrites.
La France ne fait pas exception, l’immense majorité des Français de base
sont prêts à comprendre les solutions libérales et pour une bonne partie Ã
les souhaiter.
Seule la minorité d’apparatchiks s’y oppose, d’autant plus violemment et
bruyamment qu’elle se sait condamnée et se sait minoritaire. Le bruit ainsi
fait laisse croire que cette minorité est la France.
Le problème est que le personnel des médias fait partie de cette minorité
et est donc complice ; et puis c’est plus vendeur de montrer quinze types
devant des pneus enflammés que le compte d’exploitation d’une entreprise
bien gérée qui satisfait ces clients.
Bien cordialement à tous.
Marre des habituels poncifs des « mous » de droite qui en appellent à une politique de consensus pour mieux faire passer la pillule.
Qu’une mesurette ou qu’une vraie réforme soit votée, la réaction immédiate des habituels geignards restent la même: le pavé est allègrement battu.
L’exemple des manifestations de mai 2003 est criant de vérité: même ceux appartenant à des régimes spéciaux, donc non concernés par la « réforme » des retraites, ont bloqué les rues.
Ainsi, les gouvernants n’ont strictement rien à perdre à lancer une politique réforme qui a des couilles. Au pire, ils (re) gagnent des électeurs qu’ils avaient perdu au profit du FN, du vote blanc ou de l’abstention. Quant à l’hypothèse d’une gauche unie par nécessité face à une telle politique, cela me fait furieusement penser à une certaine « gauche plurielle » et mon petit doigt me dit que cela n’est plus qu’un doux rêve.
La voie est libre, le gouvernement n’a plus d’excuse. Au boulot!
« nous avons plus d’emplois stables chez nous où le travail est moins protégé »
Les anglais semblent infléchir leur position quant au travail non protégé dont certaines entreprises abusent. Les tribunaux populaires ont reconnu coupables les entreprises s’étant livrées à l’utilisation abusive du travail temporaire via des agences.
Qui plus est, la situation n’est guère meilleure qu’en france à l’heure actuelle puisqu’il est facile de trouver un travail payé quelques 4-5 livres de l’heure (quand un loyer moyen atteint facilement 400 £/mois) et un carburant à 90p le litre en moyenne (95p pour le diesel).
Le résultat principal est que les jeunes diplômés (qui peuvent traîner une dette pouvant s’allonger jusqu’à 200’000 £ autrement dit, la banqueroute) s’enfuient vers de plus verts pâturages ou ils sont sûrs de trouver un travail bien rémunéré.
La france va vers le crash ? Ne vous en faites pas, l’angleterre la suit a son rythme et je n’ai aucun doute que ce n’est pas le seul pays à s’y diriger.
De toute facon a 18mois de leur grande election, il est certain qu’il ne tenteront pas grand chose si jamais ils l’ont fait.
Ensuite on peut dire que si du moins le gouvernement Raffarin ne fut pas liberal d’un poil, on peut quand même lui reconnaitre des efforts sur la verité, on vit a crédit, et de timide reforme tel que les retraites, mais en un sens tant qui n’y aura pas d’homme qui ai le courage politique d’arreter les syndicats dans leur demence, je tiens par là a signaler que des syndicats CGT ou quelque soit leur appartenance débile ont pris assaut une centrale nuclaire, et que ce ne fut pas considerer comme un scandale.
Tant que l’Etat ne fera pas appliquer sa loi, et que des types genre Bové pourront casser et ne risqueront rien car ils auront un label rouge sur leur crane.
Richard, d’où sortez vous ces chiffres bidons? Regardez la vérité en face, les jeunes français vont travailler en angleterre, ce n’est pas l’inverse qui se produit. Je vois que les gens de gauche sont toujours plus préoccupés par la réthorique politicienne et le mensonge que par le bonheur des peuples. Vous êtes dans la droite ligne de vos prédecesseurs.
http://www.actuchomage.org/print.php?sid=1167
« Il y a du travail en Irlande » pour les Français ambitieux !
Articles / La revue de presse
Date: 11 Août 2005
De jeunes Français basés à Dublin ont trouvé un moyen d’améliorer le problème du chômage en France : ils proposent aux Français ambitieux de s’expatrier en Irlande et se font forts de leur trouver du travail « dans une durée moyenne de 3 semaines ».
La société Approach People a été créée en 2000 comme une « start-up » par deux jeunes Français diplômés d’écoles de commerce, dans leur appartement de Dublin. Son site internet Approachpeople.com est devenu en cinq ans le spécialiste irlandais du recrutement de salariés français, avec plus de 250 personnes placées par an, 21 employés âgés de 21 à 30 ans et un chiffre d’affaires annuel de 600.000 euros (en 2004). Approach People est également en contact avec toutes les ANPE de France. « Il y a du travail en Irlande pour les Français », assure à l’AFP le patron d’Approach People Laurent Girard-Claudon, 28 ans, « la preuve : l’offre est telle que dans un mois, nous allons doubler la surface de nos bureaux » à Dun Laoghaire, dans la banlieue dorée du sud de Dublin.
Deux critères doivent toutefois être respectés pour pouvoir s’expatrier « pour un an minimum » avec de bonnes chances de trouver un emploi : avoir au moins 6 mois d’expérience professionnelle et un bon niveau d’anglais, suffisant pour pouvoir passer la barrière de l’entretien professionnel.
Après avoir tâtonné à leurs débuts, les recruteurs d’Approach People se sont concentrés sur les secteurs où l’offre d’emploi est la plus forte : la finance, la comptabilité, les services commerciaux et clientèle, l’administration, et l’informatique. Ils comptent aujourd’hui parmi leurs clients réguliers de grands noms de l’industrie et des services : Dell, Apple, IBM, Microsoft, HP, Accenture, BNP, Société Générale, Xerox, Hertz, Dalkia-Vivendi, L’Oréal… Sur les 250 employés placés l’an dernier, « la moitié étaient des
Pour réagier à la lecture des différents commentaires : Et si on trouvait une « solution » côté gauche ???
car certains ne voient que trop rapidement dans la Gauche uniquement le Socialisme et/ou le Communisme… Salin ne dit-il pas dans son excellent ouvrage « Libéralisme » que Say siégait à gauche de l’assemblée ?
enfin, plus précisément, qu’en fonction des questions soulevées, il pouvait se retrouver sur la gauche comme la droite…
il manque en France une « offre » libérale à gauche, une gauche monopolisée par les socialistes (des vrais) et des communistes (de moins en moins vrais mais de plus en plus absurdes)… J’oublie les verts, mais après tout, Cohn-Bendit ne change-t’il pas progressivement sa vision des choses ???
Si cela existait, peut-être qu’une partie des gens dits « de gauche » se rallierait à l’idée que le libéralisme n’est pas un ENNEMI…
Le problème en France vient aussi de ce que pour la gauche, le libéralisme est un fait de droite… Grossière erreur, puisqu’il n’est ni de droite, ni de gauche… Si au moins, on retrouve l’idée dans les 2 ailes de la politique française, rééquilibrera t’on un minimum la position du libéralisme…
Et la pédagogie à son sujet n’en sera que plus facilitée… Il faut changer les mentalités en profondeur, et cela ne peut se faire par une opposition de style droite/gauche, libéral/anti-libéral.
A titre personnel, je ne me reconnaîs pas dans les « pseudo-« libéraux qui sont malheureusement tous à droite… (je parle bien de l’offre politique actuelle)
Avec tous mes respects pour vos commentaires.
Il n’y a pas de libéraux de gauche . Les blairites sont des sociaux-démocrates, et pas des libéraux .
Les
» socio-libéraux » aussi ( des centristes en fait ) .
Les libéraux conservateurs sont indéniablement de droite .Et les libertariens ne peuvent plaire à la gauche
( modérée ) que par leurs positions sur les libertés civiles . Leurs positions en matière économique les rattachent à la droite . Voir le diagramme de Nolan …
Il serait intéressant d’avoir l’avis actuel de Pascal Salin…
Votre commentaire me semble également être le fruit de la vision archaïque d’une France divisée en Droite libérale (ce qu’elle n’est pas à l’heure actuelle) et Gauche socialiste (ce qu’elle est trop)…
Le libéralisme ne se nourrit d’aucun penchant politique particulier, me semble t’il, puisqu’il respecte l’existence d’objectifs à un niveau inaliénablement individuel.
Le voir à droite n’aide pas à en développer les ferments dans l’esprit de chacun…!!!
Bref, il faut en France un changement de paradigme!!!
PS: je ne pensais pas à Blair, je n’avais d’exemple de gauche libérale en tête… et comme je le disais, à droite, il n’y a pas beaucoup de libéraux… Je pense d’ailleurs que la réponse que vous tenez ne fera que renforcer certains dans leur anti-libéralisme… Le mépris créé parfois des ennemis.
« Il serait intéressant d’avoir l’avis actuel de Pascal Salin… » Sans aucun doute !
« Votre commentaire me semble également être le fruit de la vision archaïque d’une France divisée en Droite libérale (ce qu’elle n’est pas à l’heure actuelle) et Gauche socialiste (ce qu’elle est trop)… »
Absolument pas , c’est un spectre politique que l’on retrouve partout . Mais le phénomène français de dérive vers la gauche n’est que trop connu , hélas …Et vous en voulez plus encore , en les renforçant ?
« Le libéralisme ne se nourrit d’aucun penchant politique particulier, me semble t’il, puisqu’il respecte l’existence d’objectifs à un niveau inaliénablement individuel. » Allez raconter cela à l’électeur moyen !
« Bref, il faut en France un changement de paradigme!!! »
On peut rêver….
« je ne pensais pas à Blair, je n’avais d’exemple de gauche libérale en tête » C’est pourtant le plus typique .
» à droite, il n’y a pas beaucoup de libéraux » Vous en verrez d’autant moins que vous semblez réduire le libéralisme aux libertariens . Dont l’important apport théorique est évident , mais qui ne peuvent annexer l’étiquette libérale pour eux seuls .
« Je pense d’ailleurs que la réponse que vous tenez ne fera que renforcer certains dans leur anti-libéralisme… » Je pense qu’on ne gagne rien à long terme en ratissant trop large , ce qui oblige à tricher sur la marchandise !
» Le mépris créé parfois des ennemis. » En politique c’est inévitable . Mais il n’y pas de mépris dans le fait de chercher à se définir avec plus de précision .
Certains des éléments indiqués par Zingalamadou
– au passage c’est un vrai nom d’une langue/culture
extra-européenne ou bien c’est inventé ? – sont
intéressants, mais (et/ou par ailleurs) :
– http://www.pageliberale.org/billet.php?niw=499
–
http://www.pageliberale.org/commentaire.php?niw=810#7498
–
http://www.pageliberale.org/billet.php?niw=1320
– http://www.lewrockwell.com/rockwell/ustaliban.html
(ou pourquoi on ne peut pas attendre grand-chose de
la gaucheÂ…)
« Richard, d’où sortez vous ces chiffres bidons? »
je me souvient avoir lu un reportage sur un étudiant Anglais qui avait fait banqueroute, totalement incapable de rembourser une dette d’étudiant qu’il avait du contracter. J’ai peut être commis une erreur sur le chiffre qui devait dépasser les 50’000 £. Quoi qu’il en soit la moyenne s’établit à l’heure actuelle aux alentours de 10’000 £ et les banques anticipent une augmentation à 20’000 £ d’ici à 2009.
Quant aux PhDs que j’ai cotôyé, ils ont tous décrit une situation similaire que j’ai évoqué.
Je suis d’accord avec vous. Il faut arreter de se mettre à genoux devant le miracle britannique. Il est vrai que le travail existe mais souvent tres mal paye pour un cout de vie bien plus important qu’en france. La dereglementation a aussi apporte son lot de problemes (transports en commun hyper chers et pas toujours fiables, systeme de soins absolument inefficace, etc..). D’autre part il ne faut pas oublier qu’à la difference de la France il reste en GB un reseau tres important de petits commerces,toute une structure de petites entreprises qui font (mal) vivre des gens mais les font vivre quand meme, par contre ceci au prix d’ouverture 24h /24 7 jours/7. Les jeunes peuvent y trouver un job puisque en plus on peut cumuler autant de jobs que l’on veut. Reste à savoir si c’est ce genre de société que nous souhaitons. Une bonne partie des gens qui vivent en UK n’ont pas les moyens de faire des economies meme s’ils travaillent dur. On se rapproche des working poors. Je ne suis pas pour une politique trop sociale en France mais je ne suis pas non plus pour un retour aux conditions de travail de la fin du 19ème siècle et j’ai malheureusement l’impression que l’on s’en rapproche de plus en plus.
oui oui oui oui… la situation en UK est catastrophique.
Pfff…. comme si la situation des RMIstes et des chômeurs était enviable, comme s’ils arrivaient à se faire soigner en France sans avoir de mutuelle, comme s’ils arrivaient à vivre correctement…
Il n’y a pas de mystère: pour créer des richesses il faut bosser, pour bosser il faut un environnement propice, il faut des entrepreneurs et des investisseurs, des clients… en France on ne prend pas de risque, quand qlq1 prend un risque et gagne on lui confisque les gains, et après on se plaint du taux de chômage.
Arrêtez de vous foutre du monde en parlant de l’angleterre pays de pauvres exploités. L’Angleterre n’est certes pas le paradis, mais ce n’est certainement pas l’enfer non plus. Et quand on compare la France à l’Angleterre on est un peu mieux là bas…
Connaissant les deux systèmes de gestion et d’intervention de l’insertion professionnelle des deux bords du Channel, pour travailler au sein d’une structure destinée aux 16/25 ans en France et pour être en lien avec Jobcentre Plus à Londres, je me dois d’intervenir afin de rétablir plusieurs vérités malmenées par le message précédent de faut voir… :
« Il est vrai que le travail existe mais souvent tres mal paye pour un cout de vie bien plus important qu’en france »
C’est faux pour les plus pauvres, mais c’est sans doute vrai pour les classes sociales aisées dont l’éducation, la santé, les loisirs et les pratiques culturelles majoritaires sont sursubventionnées en France aux dépens des travailleurs les plus pauvres – car si le concept de « working poor » est souvent une manipulation grossière, celui de travailleur pauvre est malheureusement la réalité du résultat du modèle socialiste français. Le pays du job de merde c’est la France : emplois jeunes (surtout les ALMS à qui on a fait perdre cinq ans de leur vie), CES devenus CAE, contrats d’avenir (tant qu’à se foutre de la gueule du monde ils y vont carrément !), contrats d’insertion, d’intérim d’insertion, d’associations intermédiaires, de pseudoprofessionnalsiation (ainsi ceux utilisant cette mesure pour « former » des caissières, souvent d’origine étrangère, en un an là ou un mois d’accueil digne en entreprise suffirait amplement, mais ils auront empoché les aides en attendant…), etc. etc.
Il ne fait pas bon vivre en France quand on est un travailleur pauvre exploité par le parasitisme social de la gauche communiste et de la droite socialiste.
à suivre (…)
(…)
« transports en commun hyper chers et pas toujours fiables, systeme de soins absolument inefficace, etc..). »
Il faut ne jamais utiliser les transports parisiens (à l’exception de la ligne 14, dont les bureaucraties syndicales ne veulent d’ailleurs pas l’extension) pour oser une comparaison à l’avantage de la RATP : propreté, prix (n’oubliez d’y inclure tout ce que vous payez réellement et tous ce que les travailleurs pauvres de banlieue – qui utilisent rarement les transports publics, ceux-ci étant par contre utilisées proportionnellement majoritairement par les cadres sup – paient alors qu’ils n’en profitent pas, et je ne parle pas des provinciaux…), sécurité quotidienne, accueil commercial, etc.
Quant à la SNCF, une lecture du livre de Christian Gérondeau, « Les danseuses de la République », permettra d’avoir une vision plus objective de la réalité, et notamment des véritables coûts.
« Les jeunes peuvent y trouver un job puisque en plus on peut cumuler autant de jobs que l’on veut. Reste à savoir si c’est ce genre de société que nous souhaitons. Une bonne partie des gens qui vivent en UK n’ont pas les moyens de faire des economies meme s’ils travaillent dur »
La réalité infirme totalement cette idée : de nombreux jeunes parisiens « en difficulté » (sans qualification, en butte à diverses discriminations à l’embauche) trouvent largement asile économique (car ils peuvent y faire des économies contrairement à ce que vous dîtes, mais encore une fois peut-être votre point de référence est-il unqiuement la classe sociale aisée ?) et sociale (infiniment moins de problèmes de discrimination raciale) au Royaume-Uni ou en Irlande; la situation que je connais c’est celle-ci : un exode de ces jeunes travailleurs pauvres surexploités ou carrément exclus du marché du travail en Franchouillie vers l' »enfer » londonien ou dublinois. Les faits sont têtus.
« dont l’éducation, la santé, les loisirs et les pratiques culturelles majoritaires sont sursubventionnées »
Peut-être faudrait-il préciser :
> ce qu’est une pratique culturelle majoritaire….
(je propose, pour compenser ces odieuses pratiques culturelles, de subventionner le bigdil… je me permets cet écart pour susciter quelques réactions polémiques à n’en pas douter)
> que la santé pour les plus pauvres est tout de même assurée par la CMU (je n’ai pas dit que c’était bien, mais, cela ne profite pas vraiment aux classes aisées comme vous dites)
> quels sont les loisirs subventionnés dont vous parlez ?
> l’éducation : je ne vois pas en quoi elle est plus subventionnée pour les « classes aisées » que pour les autres…
Cette intervention pour toujours rappeler qu’il faut être précis, quelque soit le sens de l’argumentation.
Enfin, concernant la GB, je vois 2 choses :
> quoiqu’on en dise, je pense qu’il fait meilleur vivre en GB si on « est » dans cette fameuse « classe sociale aisée » (par comparaison avec la France)
> mais qu’on trouve plus facilement du boulot là -bas quand on n’est pas diplômé et/ou dans une catégorie « discriminée », et qu’il est plus facile ensuite de grimper l’échelle
Donc au final, cela me semble plutôt encourageant…
« l’éducation : je ne vois pas en quoi elle est plus subventionnée pour les « classes aisées » que pour les autres… »
Ceux que je visent et qui profitent de l’éducation subventionnée ce sont Sciences Po, l’ENA, les grandes écoles, où proportionnellement ce sont les enfants des classes privilégiées qui sont majoritaires. En France ce sont les plus pauvres qui paient les études des plsu riches ou des privilégiés (proportion particulièrement élevée d’enfants de professeurs et de hauts fonctionnaires dans les « bonnes filières » qui assurent les bonnes places dans le gâteau étatique…). Concrètement donc, les études des classes aisées sont plus subventionnées que celles des travaileurs pauvres (je crois que vous n’avez pas bien fait attention au fait que j’emploie le terme de « travailleur pauvre » et pas seulement de « pauvre »).
« Les loisirs »
Je parle des divertissements culturels subventionnés hors de toute proportion de fréquentation et de préférence du public : opéra, cinéma français sous perfusion du CNC, radios et TV d’Etat, etc. Qu’on porte un jugement personnel sur la valeur de tel ou tel « spectacle » est naturel et logique, mais qu’une classe sociale particulière fasse payer ses loisirs par tous ceux qui ne les partagent pas est scandaleux.
« La CMU »
Qu’est-ce que vous croyez ? Que les travailleurs pauvres (par exemple les SMICARDS) y ont droit? Et bien non, si vous avez un tant soit peu de connaissance du social vous ne devriez pas faire ce genre de remarques. Les Smicards paient la CMU mais n’en profitent pas. La CMU est accessible aux minimas sociaux, pas aux travailleurs pauvres à plein temps qui paient leurs cotisations à la SS.
Je suis d’accord avec vous, il faut être précis… et commencer par s’appliquer à soi-même cette maxime… :))
« L’Angleterre n’est certes pas le paradis, mais ce n’est certainement pas l’enfer non plus. »
Et c’est la stricte vérité !
« Et quand on compare la France à l’Angleterre on est un peu mieux là bas… »
C’est la stricte vérité !
nous devrions défendre la candidature de Pascal Salin à la Présidence de la République. Je ne lui demande pas de devenir un politique, mais de nous libérer. J’en ai ras le bol, qui donc va incarner cette révolution libérale?? je travaille dans une institution, l’Education Nationale, où l’hypocrisie ministérielle nous demande de former des citoyens acteurs de leur vie: depuis quand est-on acteur de notre vie dans notre pays? On trahit le véritable humanisme en répandant une morale égalisatrice, nivelleuse dans laquelle l’assitanat déresponsabilisant surfe sur la vague de la victimisation compassionnelle érigée en culte républicain de la solidarité. Les français craignent le libéralisme car ils ont peur d’eux mêmes, n’ayant aucune confiance en l’Homme ils n’ont pas confiance en eux, on les a conditionné pour être transcendés par un idéal collectif qui les rassure mais qui n’est que la négation d’eux-mêmes. Nourris aux acquis sociaux, esclaves consentants tirant des bénéfices négatifs de leur condition, ils ont appris à ne plus regarder en eux-mêmes la source vive.
Excellente idée !
Oui marc, ouf! je suis soulagé. J’avais peur de t’avoir choqué avec cette idée. :-)
J’invite mes amis de La Page Libérale à venir lire la petite interview de l’économiste libéral Jean-Louis Caccomo sur mon site Liberté Avenir. Vous y lirez son analyse de la pensée libertarienne, entre autres.
Amicalement,
Patrice
Non ça ne me choque pas. La philosophie libertarienne est parfaitement compatible avec la cohérence praxéologique et l’inclut. Bon, je parle en langage codé :-)
« …il faudrait qu’apparaisse enfin une nouvelle génération d’hommes et de femmes politiques nourris de convictions fortes et libératrices, prêts à réduire leurs propres pouvoirs afin de permettre aux individus de redevenir responsables de leurs propres vies. »
Parmi les discours politiques qui valent à être prononcées dans l’hémicycle et gravées dans le marbre, je choisirai sans hésitation cette formule. Que dans l’avenir elle puisse figurer en bonne place dans les livres d’Histoire! Merci Pascal Salin.
« c’est une grande question de savoir s’il n’est pas dans la nature d’une force incontestablement dominante d’abuser toujours d’elle-même. Quant à moi, je ne m’y fie pas, et j’aimerais autant attendre d’une pierre qui tombe la puissance qui doit l’arrêter dans sa chute, que de confier à la force sa propre limite. »
Frédéric Bastiat, Sophismes économiques (Physiologie de la spoliation)
Il est infiniment plus facile d’empêcher un pouvoir de croître que de lui demander de diminuer, mais le fait est qu’en France il n’y a plus guère de choix: le seul chemin qui reste est le second.
En l’état actuel (si j’ose dire) même l’arrêt de la croissance du Moloch étatique ne suffira pas à sauver le pays: le poids des intérêts de la dette et les déficits courants sont une inertie qui mènent à la ruine par la simple inertie.
Il faudra effectivement de grands hommes pour redresser la barre, en esquivant les récifs du totalitarisme. J’en arrive à ce magnifique échange qui fut prononcé en Hongrie entre deux grands poètes…
– Malheur au pays qui n’a pas de héros.
– Malheur au pays qui a besoin d’un héros!
Bonjour toutes et tous,
cherchant quelque chose d’autre, je suis tombé sur ce forum par hasard.
C’est fort intéressant mais…
Il se trouve que depuis 1975 que je suis sorti du lycée, je n’ai assisté qu’à des désastre économiques, des licenciements en longues et répétitives séries, à la démolition de nos industries de base et de nos flottes de commerce et leur remplacement par un « shipping international » sous pavillons de complaisance aux moeurs dissolues, pour rester poli.
L’ex officier de marine marchande que je suis est sensible à cela.
Pour moi, cette idéologie plus dangereuse que le communisme se résume par:
« les entreprises ont le droit de faire tout ce qu’elles veulent, quoi qu’il arrive et où que ce soit ».
Elle sème l’instabilité, la misère et le désespoir.
Si j’avais la solution, je serais riche et célèbre, car je ne la garderais pas pour moi.
Cela dit, continuer à tout détruire et tout saccager comme cela se fait avec les théories « libérales » (pour qui la liberté?), c’est aller dans le mur et continuer la décadence.
Miser sur les hautes technologies et prétendre être tjrs en avance sur les asiatiques, c’est aussi faire preuve d’un racisme feutré qui est plus déplaisant que sa version classique. Qui croira qu’on aura toujours de l’avance?
Cette course est idiote et ne tient pas compte du fait évident qu’en Europe comme en Asie et ailleurs, tout le monde n’est pas surintellingent et créateur!
Les autres nb’auraient plus le droit de vivre?
Il faut le dire alors, car les nazis avaient eux, le mérite d’être très clairs…
Bien cordialement et qu’on se le dise!
ThB
Depuis 1975, vous n’avez vu que des désastres économiques… Mais ce n’était que le début! Le pire est à venir.
Notre peuple a vaillament continué le combat vers un état providence. Pour être un exemple aux yeux du monde. Et maintenant il faut déciller.
Finie la vaisselle en argent au mess des officiers servies par des trouffions aux gants blancs. Tout fout le camp. Pour le transport maritime que je ne connais pas, le progrès a été important pour le consommateur, puisqu’il faut 3 euros pour faire faire le tour de la terre à une chaise.
Etre matelot ne paie pas. On s’en serait douté. Capitaine surement plus. Mais cette profession qui a permis cette mondialisation du frêt (chose O combien bénéfique) est la première à subir ou bénéficier des délocalisations.
Maintenant, il faut évoluer, sentir le vent et quitter le navire quand il est encore temps (cf le blog de Laure Allibert http://quitter_la_secu.blogspot.com ou comment finir de saborder la sécu)
Il y a toujours eu des hauts et des bas dans les civilisations. Des apogées et des déclins plus ou moins brutaux
Les idées meurent avec les gens dit-on. Les soixantuitards partent à la retraite au Maroc (avec peine alors qu’ils étaient lestes pour foutre les vieux dehors). Leurs idées les suivront avec notre mépris.
Vous semblez accuser les libéraux de tous les maux. De comportement nazi. Qu’est-ce qui vous permet de dire cela?
Nous sommes tellement épris de liberté que nous acceptons l’idée que les gens puissent aimer leurs chaines et chérir leurs maîtres.
Mais nous ne voulons plus payer pour cela!