Toute modestie mise à part, un seul antidote au rapport Pébereau, la lecture du billet « FINANCES PUBLIQUES DE FRANCE ET ART DU MENSONGE » du samedi 16 avril 2005 et de ses commentaires consultables sur :
La Page Libérale
et à compléter par les graphiques et les chiffres y afférents consultables sur :
un blog internet
Le groupe dirigé par M. Pébereau a abouti à un rapport au terme duquel la résorption de la dette demande un effort important de l’Etat, mais celui-ci serait réaliste et compatible avec le modèle social français. Soit dit en passant, que ne l’a-t-il pas fait jusqu’à présent ?
Vingt grandes mesures à prendre sont avancées.
Il insiste ainsi en particulier sur la nécessité d’arriver à un budget à l’équilibre d’ici à 2010, avec institution, en 2007, de la règle de la progression « zéro valeur » des dépenses publiques. En d’autres termes, il demande de mettre en place une diminution annuelle des dépenses égale au niveau de l’inflation.
Il appelle à interrompre les baisses d’impôts pendant la phase de désendettement tout en précisant « Ce qui n’interdit pas de modifier la structure des prélèvements obligatoires pendant cette période ».
Il faudrait que les dépenses nouvelles de l’Etat soient désormais gagées sur des économies équivalentes. Ils demandent également que les recettes exceptionnelles tirées par l’Etat, lors de la vente d’actifs par exemple, comme celle des autoroutes, soient systématiquement affectées à la réduction de la dette.
Il propose encore de rendre obligatoire, dès 2009, le vote par le Parlement de budgets sociaux à l’équilibre. Si leur réalisation conduisait à un déficit, la loi prévoirait un retour obligatoire à l’équilibre l’année suivante.
Il demande également la création d’un « fonds de préservation de l’équilibre » destiné au rétablissement de la situation en cas de dérapage des comptes sociaux.
Bref, rien de nouveau, le mécano politique velléitaire continue en raison de l’inanité de la pensée qui l’anime.
La seule solution est autre: il faut sortir du « Pays des Merveilles » d’Alice où les socialo-communistes, ancre du marché politique de France, veulent nous faire vivre malgré tout, à l’instigation du magicien de Cambridge et de ses prosélytes depuis 1936 Â…
Il faut dénoncer en particulier leur propos sur cette prétendue « politique de plein emploi » qu’ils avaient inscrite dans le projet de traité sur la constitution de l’Union européenne soumis à referendum, en France, le 29 mai dernier et à quoi, avec raison, une majorité de Français a dit « non ». Certes, ils la vêtissent désormais des oripeaux du « modèle social français », mais personne ne sera davantage dupe.
Il faut refuser le prétendu « patriotisme économique » et autre « intelligence économique » verrouillés par un prétendu « principe de précaution », autant de superstructures supplémentaires vides de sens introduites ces derniers temps pour, en définitive, surélever le « marché politique », parce qu’il a désormais les pieds dans l’eau et que la mer monteÂ…
Il faut exiger nommément le retour à la propriété ou à son respect de facto, à la responsabilité personnelle et à la liberté, c’est-à -dire à la réalité envisagée sous trois points de vue certes différents, mais inséparables.
Je suis d’accord avec votre analyse: rien ne changera parce que rien ne peut changer. Le seul point positif du rapport Pébereau est sa médiatisation, qui renforce d’autant l’effet psychologique. Ce rapport « tire la sonnette d’alarme », pour utiliser une expression si banalisée par les médias.
Quant aux solutions adoptées, nous sommes d’accord, ce n’est que poudre aux yeux. J’aime particulièrement celle-ci:
« Il propose encore de rendre obligatoire, dès 2009, le vote par le Parlement de budgets sociaux à l’équilibre. Si leur réalisation conduisait à un déficit, la loi prévoirait un retour obligatoire à l’équilibre l’année suivante. »
Quelle plaisanterie! A supposer qu’un tel mécanisme soit jamais mis en place, il suffira à permettre éternellement de reconduire chaque déficit d’année en année en jouant sur deux comptes alternativement en déficit et en équilibre. Bref, tout change mais rien ne change.
Comme réaction aux blocages de la société actuelle, que pensez-vous de la révolution bleue, lancée récemment par Claude Reichman, un authentique libéral ?
Une manifestation (pacifique) a lieu demain 15 décembre 2005 à Paris devant l’église Saint Germain des Prés (6e arrondissement)
Pourquoi la Révolution bleue ? Parce que la situation politique française est complètement bloquée et qu’il appartient désormais au peuple de se faire entendre.
Les politiciens ne sont ni aveugles ni sourds. Mais ils ne voient et n’entendent que ce qu’ils veulent bien. Et comme les médias sont défaillants, rien ne vient les détromper, sinon de temps à autre le résultat d’une élection, qu’ils s’empressent d’oublier afin de préparer la suivante.
Le système politico-médiatique est si bien verrouillé qu’aucune force politique nouvelle ne peut apparaître. De ce fait, le mécontentement et la colère ne peuvent plus emprunter d’autre canal que le désespoir démocratique, qui se manifeste par une abstention massive aux élections, ou bien la violence, qui perturbe gravement la vie des Français et dont l’enchaînement peut conduire au pire, c’est-à -dire à la guerre civile.
L’immense majorité des citoyens n’aspire qu’à travailler et à vivre en paix. C’est devenu aujourd’hui impossible pour un nombre sans cesse croissant d’entre eux, qui sont confrontés au chômage et à l’insécurité.
Les socialistes et la droite parlementaire alternent au pouvoir depuis trente ans. Et pendant ces trente ans la situation du pays n’a cessé de se dégrader pour aboutir à la catastrophe actuelle. Ce dramatique échec tient au fait que ces deux camps font à peu près la même politique. Et tout indique que cette fausse alternance va se poursuivre. En 2007 les Français ne pourront élire qu’un président et une majorité parlementaire socialistes ou UMP. Autrement dit, rien ne changera !
Dans ces conditions, l’explosion est certaine, et rien ne dit d’ailleurs qu’elle ne se produira pas avant les prochaines échéances électorales.
C’est pourquoi il est urgent d’agir. Les Français exaspérés doivent se montrer et se faire entendre. Le moyen que nous proposons a obtenu des résultats en Ukraine, avec la Révolution orange, et en obtient régulièrement au Japon, où les salariés, plutôt que de se lancer dans des grèves qui leur nuisent tout autant qu’à leurs employeurs, arborent un brassard en signe de mécontentement.
Trois thèmes sont susceptibles de rallier une majorité de Français :
Non à la chienlit !
Non au trop plein d’impôts et de charges !
Non aux politiciens incapables !
Ils constituent désormais la revendication de la Révolution bleue.
Pour la faire aboutir, nous demandons aux Françaises et aux Français de porter une écharpe bleue en signe de soutien et de reconnaissance.
Au cours des prochaines semaines, nous inviterons tous ceux qui se reconnaissent dans la Révolution bleue et en portent le signe à se réunir pacifiquement et régulièrement en divers endroits de nos cités et de nos villages afin de se connaître et de se compter. Les rangs de la Révolution bleue ne cesseront de grossir jusqu’au succès final.
Et les partis politiques dans tout cela ? Ils peuvent évidemment souscrire à la Révolution bleue s’ils en partagent les objectifs. La Révolution bleue n’est en aucun cas un parti politique de plus et elle n’entend absolument pas entrer en concurrence avec les formations existantes. C’est à ces dernières et à elles seules qu’il appartient de faire connaître les moyens qu’elles entendent mettre en œuvre pour faire aboutir les trois objectifs de la Révolution bleue. Et c’est aux électeurs qu’il appartiendra de voter pour les partis politiques et pour les candidats aux élections qui leur paraîtront les plus crédibles.
La Révolution bleue veut épargner à la France le désastre que constituerait une guerre civile. Alors, tous ensemble, portons l’écharpe bleue, couleur de la France et image d’un ciel sans nuages.
Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue
Un rapport de plus, mais je crois qu’il est trop tard. Le point de non retour a probablement été franchi entre 1995 et 1998, au moment où, alors que la croissance pouvait encore faire pencher la balance du bon côté, l’appareil politique s’est littéralement applati devant les syndicats et leur positions inamovibles.
Ce rapport constitue donc une photo triste et pathétique d’un pays qui aura bien du talent s’il s’en sort. Les conclusions sont convenues (on les voit mal dire « on est fichu »).
Dans le même temps, avec le cynisme le plus compact, l’état propose à présent aux particuliers (contribuables) l’achat en direct des OAT, de la dette française donc (parfum « emprunt russe »). France Trésor sentirait-il le vent tourner auprès des investisseurs institutionnels pour qu’il fasse appel aux vaches à lait sacrées de la république ?
D’accord avec vous Georges (dommage que votre tableau soit illisible sur
votre blog !)
Pas d’accord avec Thierry Breton qui exhorte les Français à s’approprier la
dette. On le voit venir : « achetez donc des obligations » de l’Etat français va-
t-il nous dire dans quinze jours. Cela voudrait-il dire qu’il se trouve
difficilement sur les marchés monétaires des investisseurs pour financer
notre dette ? Ça sent vraiment le roussi.
Ce qui est intéressant de noter ce sont les menaces de dégradation de la note des agences de Rating. Si la France ne met pas un frein à ses dépenses princières, elle sera rattrapée par les investisseurs. Les taux d’intérêts grimperont, le marché immobilier s’effondrera. L’Etat ne pourra plus fonctionner faute d’argent, le traitement des fonctionnaires sera diminué, et l’UE demandera à la France de quitter l’euro….
Scénario apocalyptique mais possible partagé par un certain nombre d’analystes financiers comme l’auteur de « Ras-le-bol »
Mais pour l’instant l’Etat semble uniquement préoccupé à stabiliser ses dépenses dans l’unique but de pouvoir continuer à emprunter.
La réduction drastique des dépenses publiques à la sauce néo-zélandaise ne semble pas pour aujourd’hui !
Chère Emma.
J’ai rajouté aux sources un certain nombre de liens qui manquaient.
Cliquez dessus et vous aurez le tableau ou le graphe en clair.
Deux tableaux dont le récapitulatif restent peu visibles. J’en suis désolé, mais c’est indépendant de ma volonté.
Cher Georges,
Merci pour ces liens qui donnent accès directement à vos sources. C’est
beaucoup plus lisible ainsi. LÃ il s’agissait de la forme. Pour ce qui est du
fond, votre propos n’en manquait pas, de lisibilité.
Merci à vous pour cette étude qui décortique la situation grave où nous
sommes engagés malgré nous.
Continuez à être notre sentinelle vigilante.
Bien à vous.
« Les taux d’intérêts grimperont, le marché immobilier s’effondrera. L’Etat ne pourra plus fonctionner faute d’argent, le traitement des fonctionnaires sera diminué, et l’UE demandera à la France de quitter l’euro….
Scénario apocalyptique »
Apocalyptique, NON, pas vraiment.
Il me semble que la France ait « besoin » de cette faillite pour faire les réformes nécéssaires.
D’aucun n’ose et n’oseront les faire car la majorité des français continuent à penser que l’etat peut tout et que le libéralisme est la source de tous les maux!
Les français continuent à rêver aux trente glorieuses, en oubliant même la pénibilité de cette époque…
De gaulle avait peut être raison en parlant des français…
Don Quichotte
Donc les gouvernements successifs nous ont endettés pour avoir le plein emploi. Mais où est-il ce plein emploi ?
Grave nous payons 1/3 des intérets à l’étranger ?
Je n’habite pas en France, mais dans un pays africain corrompu où la dette et son effet boule de neige ecrase le pays.
Hier j’ai payé la Taxe professionnelle, un pur vol, il y a marqué en tout petit derrière « les moyens de productions qui sont imposés », on se croirait chez les soviets !
La colère monte…
Question : est-ce qu’il reste des riches en France ou ils sont tous partis ? et c’est nous les pequins moyens juste un peu plus riches que la moyenne nationale qui restons dans ce bled a se faire racketter ?
Taxe professionnelle qui a augmenté de 30% (pour moi) après sa réforme
sensée la rendre plus intelligente…
Rocou a écrit :
« Taxe professionnelle qui a augmenté de 30% (pour moi) après sa réforme sensée la rendre plus intelligente… »
Je le renvoie donc à : http://www.pageliberale.org/commentaire.php?niw=1408#17242
arg! Moi aussi…. Désolé.
Est-ce qu’il existe quelque part un total ou un détail, de ce que l’on peut considérer comme une dette consolidée de l’État, du genre ‘engagements hors bilan’ c’est-à -dire ce que l’État peut être amené à payer suite à une pression politique ou autre : retraites des fonctionnaires d’État et des collectivités locales, des entreprises publiques ou para publiques qui ont `pas été transférées à la charge des caisses de retraites du privé, déficit de la Sécu, dettes de la Sncf, des entreprises publiques, dette des caisses de chômage, dettes du Crédit Lyonnais, etc. etc.?
D’aucun dans ces commentaires pensent qu’il n’y a rien à faire pour réduire
la dette publique, je ne le crois pas.
Il faut commencer par empêcher les fonctionnaires de bloquer la France Ã
la moindre réforme, par une loi l’interdisant sous peine de révocation. C’est
la moindre des contreparties à leurs avantages exorbitant dans l’économie
mondiale dans laquelle nous vivons.
Ensuite il faut prévoir la commutativité des fonctionnaires ( avec
d’éventuelles primes incitatives) à travers les différents corps de l’état et
réduire de 30% dans les dix prochaines années par le non renouvellement
de ceux qui partent à la retraite pour 90% d’entre eux. Dans le même
temps ne plus supporter ceux qui n’effectuent pas le travail demandé ni ne
veulent changer de poste. Un peu comme nos gouvernants vont le
demander aux chômeurs qui ne veulent pas prendre un emploi qui ne leur
plairait pas !
Non seulement la dette baissera, mais la France pourra se redresser car
ceux qui travaillent recommenceront à y croire.
je surencheris a vos commentaires avec quelques idees :
1. le rapport Pebereau est en ‘clair’ ce que dit la Cour des Comptes depuis un certain temps… L’aveuglement est la prudence des politiques.
2. Diminuer la dette de la France ? Facile ! supprimons la Securite Sociale. C’est la Securite sociale qui nous tue. Ce systeme a ete bati en 1945 sur une equation 6 actifs = 1 retraite. Aujourdhui : 1 pour 1.
Demain… ? Depuis 50 ans, la duree de vie s’allongeant, les retraites se multiplient, et les depenses maladie ont explosees. La cause essentielle de l’endettement de la France est l’existence d’un systeme dont l’equation economique est caduque depuis longtemps, et qui de plus est pille par les fraudes massives (arrets maladie, Cartes Vitales, soins gratuits aux urgences des hopitaux, CMU, etc.).
3. L’immigration massive que nous connaissons est la consequence directe de l’existence de ce systeme, mais l’eldorado gratuit est malheureusement de plus en plus difficile (impossible) a financer. Supprimons le systeme, remplacons le par un partenariat assurances – Etat et ‘reinvestissons’ 1% dans des dispensaires et hopitaux francais en Afrique a tarifs moderes !
4. Rendre a la France son attractivite economique. Les delocalisations ? elles sont notamment dues au manque d’attractivite economique ; IS le plus eleve d’Europe, taux de charges sociales hallucinants, CSG et CRDS partout, 35 heures, cotisations en tout genre, et toute la paperasse qui en decoule et qui font que nos industriels et artisans n’embauchent personne… alors qu’il y a un gisement d’emploi important en France !!! L’Irlande nous a donne une belle lecon de relance de la croissance par l’attractivite economique. Ailleurs dans le monde : Singapour, notamment. Attractivite economique = emploi = assiette fiscale elargie. Il faut faire grossir le gateau fiscal !
voila mes resolutions pour 2006…
bonne annee a tous
William
depuis Singapour
« Les delocalisations ? elles sont notamment dues au manque d’attractivite
economique »
Fiction. Un pays peut être inséré ou non inséré dans l’économie mondiale.
Mais il ne peut pas être ou ne pas être attractif au sens où vous l’entendez.
Les « délocalisations » sont un des éléments de l’insertion dans l’économie
mondiale.
» L’Irlande nous a donne une belle lecon de relance de la croissance par
l’attractivite economique. »
Qui repose sur une concurrence fiscale et qui a donc besoin de pays
comme la France pour fonctionner.
« Ailleurs dans le monde : Singapour, notamment. Attractivite economique »
Singapour réalise plus d’investissements à l’extérieur qu’il n’en reçoit de
l’extérieur. Ce qui, selon votre définition de l’attractivité, est précisément
de la non attractivité. (cf. http://minilien.com/?R87rDwROd1 )
« Qui repose sur une concurrence fiscale et qui a donc besoin de pays
comme la France pour fonctionner. »
Ca veut dire quoi, ca ? Que l’economie de la France est victime des ecarts de fiscalite en Europe ? C’est ce que je denonce. Ce ne sont pas les autres pays qui font du dumping fiscal, c’est nous qui fabriquons des boulets a s’attacher au pied du fait de l’inefficience de nos structures. La France n’est pas attractive pour un investisseur etranger dans ce contexte. Il prefera un taux d’IS a 10%, un cout de main d’oeuvre n’integrant pas d’exorbitantes charges sociales, un flexibilite de l’emploi, etc. Il n’est pas necessaire d’avoir fait l’Ecole des Cadres pour comprendre cela.
« Singapour réalise plus d’investissements à l’extérieur qu’il n’en reçoit de
l’extérieur. »
1. Et pourquoi, a votre avis ????
2. Vous ne semblez pas imaginer la recherche de l’attractivite comme les fondements d’une politique economique, aux consequences vertueuses… Sortez de votre pays et voyez.
Allez, bonne chance et n’oubliez pas de payer vos impots.
Cette situation française est tellement exaspérante. Je vis à l’étranger depuis 10 ans et ne retournerai que quand le pays se sera libéré. J’ai commencé un petit blog à ce sujet.
La dette n’est que la pointe de l’iceberg des dépenses totales de notre Etat. Elle représente maintenant 125 fois le scandale du Crédit Lyonnais. Mais au lieu de conduire à une condamnation des responsables passés, la société (médias) applaudit à la franchise et au courage (de remettre à l’an prochain les efforts nécessaire)!
Avez-vu le déplorable classement à la 44e place de notre cher pays ?
http://www.heritage.org/research/features/index/countries.cfm
« Avez-vu le déplorable classement à la 44e place de notre cher pays ? »
Et pourtant, ça s’améliore d’après eux…
Malheureusement, c’est pire que ça en réalité: leur note fiscale est beaucoup trop basse, ils retiennent comme critère essentiel la tranche haute de l’IR. En réalité, sur le plan fiscal, la France devrait être à 5.
Un compteur de la dette publique de la France (montant total et par habitant) est disponible à l’adresse suivante : http://cluaran.free.fr/mb/bib/dette.html
bonjour je suis etudiante en commerce international et j’ai une synthese a faire sur le systeme de redistribution en france et je voudrai savoir si vous pouviez me donner quelques pistes .merci d’ance
MON ADSRESSE :zebulons69@neuf.fr
Le système de redistribution en France est aujourd’hui tel que personne ne saurait le circonscrire.
Ecrire une synthèse à son propos relève au minimum d’une entreprise de longue haleine sauf à privilégier une ou deux lignes dans la toile d’araignée à quoi on peut l’identifier.
Le socialo-communiste privilégiera vraisemblablement ce qu’il dénomme la « lutte de classe » et en quoi celle-ci a permis de faire évoluer le système français au lendemain de la guerre 1939-45 pour le bien des « travailleurs ». Hier, il aurait fait aussi des parallèles entre la redistribution française et celle des pays étrangers de son coeur, i.e. toutes les économies planifiées à commencer par l’URSS et autre Yougoslavie. Aujourd’hui, il ne le peut plus car ces « économies socialistes » ont disparu quand leurs hommes de l’Etat étaient à deux doigts de ne plus pouvoir redistribuer la moindre ressource, faute d’en avoir créé depuis l’instauration du système.
Le libéral refusera le terme « redistribution » qui n’est que le cache sexe de la réalité qu’est la spoliation légale. Il y a une « redistribution naturelle » en économie de marché que réalisent les marchés. Mais ce n’est pas la « redistribution » en question qui,elle, est forcée et aveugle et prétend corriger la redistribution naturelle. Une fois de plus, les socialo-communistes ont dénaturé un mot. Il n’y a que des ressources que des gens ont gagné en toute légalité, qu’ils possèdent en propriété et que les hommes de l’Etat leur prennent au prétexte de venir en aide aux plus démunis.
Conséquence de cela, l’augmentation du nombre des plus démunis et la diminution du nombre des gens à spolier (soit qu’ils ont émigré, soit qu’ils sont appauvris) car – et cela est essentiel – nos hommes de l’Etat qui veulent aider les plus démunis le font en se servant au passage : ils ne peuvent pas tout de même vivre d’amour et d’eau fraîche.
La conséquence n’est pas surprenante, elle s’explique à partir de la loi de Bitur-Camember.
D’accord pour dire que rien ne pourra nous sauver de la faillite et du chaos tendance guerre civile dont la composante ethnico-religieux ne sera pas neutre sauf une révolution.
Je vous joins ce texte bien senti de Jean-Christophe Mounicq sur les émeutes et la Révolution bleue qui figure sur le site de Claude Reichman.
Arthur
Face aux émeutes des banlieues, il
n’y a plus que la Révolution bleue
» Les émeutes de novembre ? Evidemment qu’elles se reproduiront. Depuis mi-janvier, j’observe dans ma ville exactement les mêmes signes de tension qu’au mois d’octobre. La poudrière est là plus que jamais… » Ces propos de Jean-Christophe Lagarde, maire UDF de Drancy (93), débutent l’article qui figurait en Une du Journal du Dimanche du 5 mars 2006. Ils traduisent » l’inquiétude qui règne chez les maires franciliens « . Tous attendent » l’étincelle » qui remettra le feu aux poudres. » Il n’y aucune raison pour que les quartiers n’explosent pas de nouveau à la moindre occasion « , confie le directeur général de l’Association des maires d’Ile-de-France (Amif).
Claude Pernès, maire UDF de Rosny-sous-Bois et président de l’Amif se désole : » Tous les maires des communes touchées par les émeutes ont mis en place l’ensemble des mesures de la politique de la ville, que les gouvernements de droite, comme de gauche, nous proposent depuis trente ans (…) Tout a été essayé, des budgets phénoménaux ont été engloutis, sans résultat. » Ces propos qui mêlent le vrai : « des budgets phénoménaux ont été engloutis, sans résultat » et le faux : » tout a été essayé » illustrent à nouveau, s’il en était encore besoin, l’impérieuse nécessité de la Révolution bleue.
Cet édile de la république reconnaît que, depuis trente ans, droite et gauche font la même politique.
Très « classe » ce blog et les commentaires pertinents.
Il n’est cependant plus l’heure d’analyser, dénoncer, « catastrophyser » ni se lamenter.
Il faut agir; tout a été dit et c’est l’éternel recommencement des supputations intellectuelles…
Le seul remède pacifique à la situation de la société bloquée dans laquelle nous survivons (pas tous…) actuellement est le succès et la réussite du mouvement lancé par Claude Reichman:
LA REVOLUTION BLEUE !
Le sixième rassemblement a été un beau succès le 17 juin; reste le plus important à réaliser dès la rentrée si nous voulons voir basculer la donne politique et le Peuple reprendre en mains son destin tandis que l’Etat sera renvoyé aux tâches qui lui sont naturellement attribuées au service du Peuple et non l’inverse.
Vive la Révolution bleue!
Vive la France!
Le « patriotisme économique » est un non sens économique distillé par les archéo-gogo-listes (il faudrait sans doute interdire au nom de ce patriotisme tous les investissements étrangers qui sont autant de concessions faites aux « métèques »). Derrière le « patriotisme économique » se cache la frilosité, l’ignorance crasse, l’mpuissance, l’mmaturité et disont le clairement la xénophobie.
Ce « patriotisme économique » est le pendant droitier du bovésisme, lui même étant une forme gauchiste luddique (le luddisme est la haîne de la technologie et de la science) misérabiliste du pougadisme (bien que le volet fiscal soit largement atténué).
Jadis face aux créanciers qu’il ne pouvait plus rembourser le roi Philippe IV dit le bel employa un moyen fort simple le bûcher. Cependant de nos jours les solutions radicales sont impossibles à mettre en oeuvre pour plusieurs raisons, les créanciers sont devenus de plus en plus nombreux et de plus en plus diversifiés, la dette est détenus par des particuliers (directements et indirectements) et par des investisseurs institutionnels (banques, assurances, fonds de pensions, caisses de retraites, fonds souverains, mutuelles) il serait impossibles d’éliminer tous ces braves créanciers et étant donné l’existance de l’euro on ne peut même plus les payer en monnaie de singe en dévaluant.
Même si le compteur de la dette revenait à zéro les dépenses publiques se chargeraient de l’allourdir, la dette publique française ne sert pas a financer des investissements mais bien à payer les dépenses somptuaires de l’Etat et des administrations.
Oui le gros probleme c’est les fonctionnaires..
A t’on vraiment besoin d’ecoles ? d’hopitaux ?
De transports en commun ?
Vivement qu’on bazarde tout ça pour revenir à chacun pour soi et dieu pour tous.
Et qu’on ne touche pas aux rentiers ! Ceux qui prêtent a l’Etat et se paye sur son dos avec des bons gros taux d’intérêts!!
Faut plutot focaliser les gens sur le smicard et les fonctionnaires. Et tant pis pour le jour où l’école sera fermée, Mon Gamin viendra avec moi au travail! On ganera plus!
Après tout ça sert à quoi l’éducation ? Pas vrai ?