Antidote au rapport Pébereau

Toute modestie mise à part, un seul antidote au rapport Pébereau, la lecture du billet « FINANCES PUBLIQUES DE FRANCE ET ART DU MENSONGE » du samedi 16 avril 2005 et de ses commentaires consultables sur :
La Page Libérale
et à compléter par les graphiques et les chiffres y afférents consultables sur :
un blog internet

Le groupe dirigé par M. Pébereau a abouti à un rapport au terme duquel la résorption de la dette demande un effort important de l’Etat, mais celui-ci serait réaliste et compatible avec le modèle social français. Soit dit en passant, que ne l’a-t-il pas fait jusqu’à présent ?
Vingt grandes mesures à prendre sont avancées.
Il insiste ainsi en particulier sur la nécessité d’arriver à un budget à l’équilibre d’ici à 2010, avec institution, en 2007, de la règle de la progression « zéro valeur » des dépenses publiques. En d’autres termes, il demande de mettre en place une diminution annuelle des dépenses égale au niveau de l’inflation.
Il appelle à interrompre les baisses d’impôts pendant la phase de désendettement tout en précisant « Ce qui n’interdit pas de modifier la structure des prélèvements obligatoires pendant cette période ».
Il faudrait que les dépenses nouvelles de l’Etat soient désormais gagées sur des économies équivalentes. Ils demandent également que les recettes exceptionnelles tirées par l’Etat, lors de la vente d’actifs par exemple, comme celle des autoroutes, soient systématiquement affectées à la réduction de la dette.
Il propose encore de rendre obligatoire, dès 2009, le vote par le Parlement de budgets sociaux à l’équilibre. Si leur réalisation conduisait à un déficit, la loi prévoirait un retour obligatoire à l’équilibre l’année suivante.
Il demande également la création d’un « fonds de préservation de l’équilibre » destiné au rétablissement de la situation en cas de dérapage des comptes sociaux.

Bref, rien de nouveau, le mécano politique velléitaire continue en raison de l’inanité de la pensée qui l’anime.

La seule solution est autre: il faut sortir du « Pays des Merveilles » d’Alice où les socialo-communistes, ancre du marché politique de France, veulent nous faire vivre malgré tout, à l’instigation du magicien de Cambridge et de ses prosélytes depuis 1936 Â…

Il faut dénoncer en particulier leur propos sur cette prétendue « politique de plein emploi » qu’ils avaient inscrite dans le projet de traité sur la constitution de l’Union européenne soumis à referendum, en France, le 29 mai dernier et à quoi, avec raison, une majorité de Français a dit « non ». Certes, ils la vêtissent désormais des oripeaux du « modèle social français », mais personne ne sera davantage dupe.

Il faut refuser le prétendu « patriotisme économique » et autre « intelligence économique » verrouillés par un prétendu « principe de précaution », autant de superstructures supplémentaires vides de sens introduites ces derniers temps pour, en définitive, surélever le « marché politique », parce qu’il a désormais les pieds dans l’eau et que la mer monteÂ…

Il faut exiger nommément le retour à la propriété ou à son respect de facto, à la responsabilité personnelle et à la liberté, c’est-à-dire à la réalité envisagée sous trois points de vue certes différents, mais inséparables.