Les traîtres, comme il se doit, seront fusillés. Ou, à défaut, assassinés:
Judge Monica Fernandez, a Venezuelan human rights advocate, was shot by on January 4 in what police ruled a botched car robbery. The night before the attack, she was branded an enemy of the state, a coup-plotter, and a fascist on a state television show which condemns those who dare to oppose the government’s actions. Coincidence?
L’armée pour les producteurs de lait, des assassins pour les avocats des droits de l’Homme ? Pas étonnant que Chavez soit le chouchou des altermondialistes…
La page libérale est à la réflexion politique ce que l’espadrille est à Jean Paul Sarte.
Ton site est la pensée réduite incarnée et ne me donne même pas le courage de rester courtois. Tu es né dans un bidon de pétrole et tu te nourris de la croissance, abreuvé comme un gros cochon de ton égo-occidentalisme.
C’est parce qu’il y a des gens comme toi que l’humanité courre à sa perte.
Bien à toi.
salut,
merci pour l’info…on attend que les grands médias français nous en parlent. Et si possible avec autant de fougue que la journaliste russe assassinée « par » le méchant Poutine.
à bientôt !
L’humanité a bien plus à craindre des communistes ou autres soi disant alter-mondialistes que des libéraux !
Qui est responsables de plusieurs centaines de millions de morts, les libéraux ou les socialistes ?
Qui est responsables des plus grandes catastrophes écologiques, les libéraux ou les socialistes ?
Qui a pris le pouvoir de façon par la violence et la conserver en usant de la peur et de la menace, les libéraux ou les socialistes ?
Reprocher aux libéraux la croissance qui vous permet, entre autre, de vous exprimer sur le web, de manger à votre faim etc… c’est comme même un peu se foutre de la gueule du monde !
Le seul soucis des libéraux, ce n’est pas de s’enrichir sur le dos des gens, cela c’est de la littérature pour simples d’esprits, mais celui de limiter le pouvoir des hommes d’Etats pour justement empêcher ce qui est en train de se produire au Vénézuéla ou à Cuba !
La réussite économique du libéralisme n’est qu’une de ses conséquences, le libéralisme étant par définition une philosophie du droit permet à chacun de profiter pleinement des fruits de son travail ou de son patrimoine.
Je réponds ci-dessous en paraphrasant mon homonyme.
L’humanité a autant à craindre des ultralibéraux que des communistes !
Qui est responsables d’un développement économique qui fait fi de l’aggravation des inégalités sociales et de la pollution ? Les ultralibéraux ou les socialistes ?
Qui est le premier responsable de l’exploitation sans frein des ressources naturelles ? Les ultralibéraux ou les socialistes ?
Qui ne connaît que la loi du plus fort, exploite sans vergogne le travail d’autrui et méprise les droits sociaux les plus élémentaires ? Les ultralibéraux ou les socialistes ?
Qui glorifie les multinationales corrompant les politiques à force de lobbying et imposant partout leur volonté de puissance sans aucune consultation des citoyens ? Les ultralibéraux ou les socialistes ?
Qui souhaite étendre son modèle à toutes les sphères d’activité et prétend réduire la pluralité de l’expérience humaine aux seules lois de l’intérêt économique ? Les ultralibéraux ou les socialistes ?
Chers (ultra)libéraux, ce sont les travailleurs qui vous permettent, entre autres, de vous exprimer sur le web, de manger à votre faim, etc… Vous attribuer cela à vous-mêmes, n’est ce pas un peu se foutre de la gueule du monde ?…
Et surtout, si le souci des libéraux est de limiter le pouvoir des hommes d’Etats pour le plus grand bien de tous les hommes, pourquoi n’appliquent-il pas également ce noble objectif au pouvoir des entreprises privées et des multinationales ?
Entreprises et multinationales dont les dirigeants ne sont pas élus par le peuple, je tiens tout de même à le rappeler…
Conclusion :
C’est quand même inquiétant que votre discours soit aussi facilement réversible, vous ne trouvez pas ?
A force de voir la paille dans l’Å“il du voisin, on en oublie la poutre qui est dans le sien.
Comme je ne peux absolument pas croire que les AMIS DE LA LIBERTE m’aient volontairement censuré, je poste à nouveau mon message.
***
Je réponds ci-dessous en paraphrasant mon homonyme.
L’humanité a autant à craindre des ultralibéraux que des communistes !
Qui est responsables d’un développement économique qui fait fi de l’aggravation des inégalités sociales et de la pollution ? Les ultralibéraux ou les socialistes ?
Qui est le premier responsable de l’exploitation sans frein des ressources naturelles ? Les ultralibéraux ou les socialistes ?
Qui ne connaît que la loi du plus fort, exploite sans vergogne le travail d’autrui et méprise les droits sociaux les plus élémentaires ? Les ultralibéraux ou les socialistes ?
Qui glorifie les multinationales corrompant les politiques à force de lobbying et imposant partout leur volonté de puissance sans aucune consultation des citoyens ? Les ultralibéraux ou les socialistes ?
Qui souhaite étendre son modèle à toutes les sphères d’activité et prétend réduire la pluralité de l’expérience humaine aux seules lois de l’intérêt économique ? Les ultralibéraux ou les socialistes ?
Chers (ultra)libéraux, ce sont les travailleurs qui vous permettent, entre autres, de vous exprimer sur le web, de manger à votre faim, etc… Vous attribuer cela à vous-mêmes, n’est ce pas un peu se foutre de la gueule du monde ?…
Et surtout, si le souci des libéraux est de limiter le pouvoir des hommes d’Etats pour le plus grand bien de tous les hommes, pourquoi n’appliquent-il pas également ce noble objectif au pouvoir des entreprises privées et des multinationales ?
Entreprises et multinationales dont les dirigeants ne sont pas élus par le peuple, je tiens tout de même à le rappeler…
Conclusion :
C’est quand même inquiétant que votre discours soit aussi facilement réversible, vous ne trouvez pas ?
A force de voir la paille dans l’Å“il du voisin, on en oublie la poutre qui est dans le sien.
Ben alors, mon post n’est toujours pas en ligne ?!
Nos chers « libéraux » n’aiment pas la liberté d’expression et le débat d’opinion ? Ne valent-ils pas mieux que les communistes ? ;-)
Bon, je reposterai dès que j’aurai un moment. Peut-être est-ce un bug informatique…
Salut les amis !
Je suis de passage, je surfe. Ô, suprise !
Un blog libéral ? Nous vivons une époque libérale, pourtant ce mot « libéral » est un gros mot.
En France du moins.
C’est dommage car j’en suis, alors longue vie à ce petit site doublement sympathique (doublement, car libéral et Français, nos amis anglo-saxons étant plus ouverts au libéralisme). :)
@+
PS : @ Pascal : c’est bien dit. La différence entre un libéral et un communiste ? c’est qu’il y en a un qui a fait des études et l’autre pas…
C’est méchant, je sais, mais pour leur donner raison : je suis libéral ! :D
à Pascal 2: il y a une modération ici… au lieu de crier au loup… pfff
Bref. On fait un deal: tu fais ton paradis socialiste, et en même temps, sur le même territoire tu me laisses vivre mon utopie. Tu ne me taxes pas, tu ne me forces pas à adopter tes normes de vie, ta morale redistributive, etc.
On peut faire ça ? Moi je suis prêt à te laisser partager ta fortune avec tous les pauvres que tu voudras, je suis prêt à te laisser dépolluer, etc etc.
Bizarrement je crois que ce deal, tu ne l’accepteras jamais. Comme tous les gauchistes divers tu demandes à prendre le contrôle des autres, de leurs revenus, in fine de leurs vies. Tu veux maitriser ce que leurs enfants apprennent à l’école, ce qu’ils doivent regarder à la télé, ce qu’ils doivent ou non consommer comme produits, médicaments, etc.
Non merci.
A vous lire il semblerait que nous vivions dans un monde ultra-libéral, où seul semble régner la loi du plus fort.
Etes-vous ignorant ou juste stupide ?
Si c’est le cas, commencer par vous instruire un peu en commençant par exemple par la lecture des oeuvres de Bastiat. Avec un peu de travail et de persévérance vous aussi vous finirez par comprendre que le libéralisme est exactement à l’opposé de tout ce que vous venez d’écrire.
A l’heure où j’écris ces quelques lignes je puis vous affirmer qu’aucun pays du globe terrestre n’est « ultra »-libéral, pas même les Etat-unis.
Il me semble important de vous rappeler qu’un pays libéral est un pays ou les prérogatives de l’Etat sont réduite au maximum, voir pour certains d’entre nous, devenues inexistantes.
J’attends avec impatience que vous me citiez des exemples de catastrophes écologiques dues au libéralisme. En revanche, pour vous rafraîchir la mémoire je me permets de vous rappeler celles qui ont été provoquées par des régimes socialistes : la mer d’Arale vidée pour permettre la culture du coton dans une région aride, la centrale nucléaire de Tchernobyl, et je ne parle même pas de l’état écologique actuel de la Chine.
Dans les pays occidentaux un tant soit peu influencés par le libéralisme, il y a eu certes des accidents écologiques mais leur nocivité sur l’environnement a été réduite comparée à celle des pays communistes, et qui plus est, les responsables ont été punis et les victimes indemnisées. Trouver moi un exemple similaire dans vos paradis socialistes.
Exploiter le travail d’autrui ? Mais, au fait, expliquer moi un peu ce qu’est pour vous l’exploitation ? Comment peut-on parler d’exploitation lorsque deux parties sont liées par un contrat de travail définissant les droits et les obligations de chacun d’entre eux ? Rien ne vous oblige de travailler pour tel patron si ce dernier ne vous plaît pas, rien ne vous oblige d’être employé par telle entreprise si les conditions de travail ne vous conviennent pas. Vous restez libre de vos choix, et par la même d’en subir les conséquences (et à mon avis c’est cela qui vous dérange le plus).
Bien sûr je suis tout à fait conscient que le marché du travail en France ne permet pas aux employés de mettre en concurrence une multitude d’employeurs, le choix, pour certains d’entre eux étant même très restreint pour ne pas dire inexistant. Mais essayer pour une fois dans votre vie d’utiliser les quelques neurones qui fonctionnent pour comprendre que si le marché du travail est aujourd’hui en France à la défaveur des employés c’est justement , pour faire simple et rapide, à cause de l’intervention systématique (la fameuse régulation étatique indispensable pour compenser les soi-disantes inégalités du capitalisme) de l’Etat qui rend ainsi le coût du travail trop élevé (ce qui ne signifie pas pour autant que les employés sont bien payés bien au contraire !), excluant ainsi tous ceux n’ayant pas de suffisamment de qualification pour rentabiliser leur poste de travail.
Et au fait un droit social c’est quoi ? je ne connais pas de droits sociaux (les fameux droits à ), car je ne reconnais qu’un seul droit dont doit découler nécessairement tous les autres : le fait de respecter la propriété d’autrui. Hors vos « droits à » sont la négation même du respect de la propriété, car quand tous ont le droit à tout, qui cherche encore à produire ou investir dans ses conditions ?
La situation catastrophique du logement en France le démontre assez clairement : les causes de cette dernière sont non seulement l ‘existence d’un parc social (dont les meilleurs places bénéficient bien sûr aux personnes les plus favorisées cela ne vous aura certainement pas échappé, c’est dans l’actualité à Paris !) mais aussi la créations de vos fameux « droits à » qui en favorisant le locataire au détriment du propriétaire décourage tous les investisseurs vers ce marché (mais bon, étant donné que vous êtes vous un socialiste généreux il doit certainement vous sembler logique de louer à perte voir même de louer gratuitement vos biens).
A propos de droits, permettez moi aussi de vous rappeler que rien ne vous oblige à acheter les produits de toutes ces multi nationales, qui sont pour les socialistes , ce que représentent les juifs pour les nazis (vos amis nationaux socialistes pour ceux qui auraient déjà oublié ce que signifie le mot nazisme), et qu’aucune de ces sociétés n’a le pouvoir de vous imposer d’acheter ses produits par la force.
J’aimerais pouvoir en dire autant d’un Etat, de surcroît quand celui ci est socialiste. Ce qui m’amène à faire remarquer que malgré tout le mal que vous pensez des multi nationales, il vous est impossible de leur attribuer le moindre meurtre contrairement aux régimes socialistes (qui ont condamné à mort des centaines de millions de personnes je le rappelle).
Ah excusez-moi ! J’avais oublié que les morts provoqués par le socialisme n’avaient pas beaucoup de valeur pour des gens comme vous. Mais, au fait, mettre à mort des millions de gens en camp ou au travail forcé, c’est ça pour vous le respect de des droits « sociaux » les plus élémentaires ?
D’ailleurs a-t-on déjà vu une société mettre à mort de manière impunie un de vos trotskïste maoïste déguisé en écolo comme José Bové ? Hors le pouvoir de nuisance de ce dernier pour les cultures transgéniques a été bien supérieur à la puissance financière de Monsantos en France. Il me semble donc clair qu’il ne peut exister de dictature des multi nationales, dernière invention grotesque de tous les sociaux démocrates qui consiste de désigner un bouc-émissaire afin de tenter de cacher que les véritables responsables des injustices que vous dénoncez ce sont justement les hommes de l’Etat.
Je crains malheureusement que la réversibilité de mon discours ne tient pas la route pour quiconque ayant un minimum d’honnêteté et de rigueur intellectuelle, ce qui semble manifestement ne pas être votre cas.
Ne soyez pas désespéré, même si la censure socialiste a réussi par achever son œuvre dans l’Ecole de la République, votre manque (mais aussi celui de la majorité de nos concitoyens) de culture libérale en représente la preuve la plus flagrante, il vous reste néanmoins encore la possibilité de vous rendre à votre bibliothèque municipale pour y emprunter toutes les œuvres majeures de la pensée libérale avant que ces dernières ne disparaissent définitivement des rayons !
Enfin, me faire passer pour un capitaliste exploitant mes semblables pour assurer mon bien être personnel alors que vous ne connaissez rien de moi, ça ne ressemble pas un peu à du délit de faciès ?
Mais bien sûr je n’oublie pas qu’étant socialiste, vous avez le droit d’utiliser ce que vous interdisez à vos adversaires puisque vous défendez une noble cause ! Après tout un grand révolutionnaire jacobin n’a-t-il pas dit « pas de liberté aux ennemis de la liberté ? » il y a de ça maintenant plus de deux siècles ?
Cependant je suis au regret de vous informer que, contrairement à tous vos fantasmes, je ne suis qu’un petit fonctionnaire de catégorie C (la catégorie la plus basse de l’administration), et que j’ai aussi travaillé comme caissier à Carrefour pendant 4 ans, employé à Pizza Hut et manutentionnaire dans divers établissements.
Et vous que faites-vous si vous avez le courage de me répondre ?
Bien à vous
Bonjour,
Merci pour cette (longue) leçon mais je trouve vos propos binaires et simplistes, et je connais par cœur ces arguments.
Tout d’abord, vos attaques personnelles sur mon niveau de culture (dont vous ignorez tout) relèvent d’une argumentation bien faible et dérisoire. Mais je ne m’étonne pas, car cette rhétorique destinée à discréditer systématiquement celui ne pense pas comme vous semble être la règle sur ce forum.
Deuxièmement, je ne suis PAS « socialiste », ni « communiste », ni « gauchiste », contrairement à ce que vous vous complaisez à fantasmer. Je suis simplement, comme la plupart des gens raisonnables, pour une régulation du capitalisme. Mais sans doute ce mot « régulation » est-il encore trop « gauchiste » pour vos oreilles d’ultra-droite… (Je sais, je sais, le libéralisme n’est ni de droite, ni de gauche, je connais vos arguments par cÅ“ur, épargnez moi la leçon SVP. Il n’empêche que votre idéologie est bien d’ultra-droite.)
Troisièmement, je suis moi-aussi souvent agacé par la pensée binaire qui règne en France, où le mot « libéral » sert d’étendard pour désigner tout ce qui est détestable. C’est pourquoi j’ai employé, par commodité, le terme « ultralibéralisme ». Je n’ai rien contre le libéralisme d’Adam Smith, par exemple, mais ça date un peu, vous ne trouvez pas ? Il s’est passé des choses, depuis… Votre exemple du marché du travail en tant que « contrat » entre hommes libres montre bien toute l’étendue de votre idéalisme (j’allais écrire « de votre ignorance », mais je n’ai pas envie de tomber dans les mêmes travers qui m’agacent tant chez vous). Ne savez-vous pas que le contrat de travail est un contrat pipé par nature, puisque le demandeur et l’offreur de travail ne sont en aucun cas « libres » au même titre ? Révisez SVP vos classiques et réfléchissez un peu avant de sortir pareille énormité.
Quatrièmement, je suis d’accord avec vous : au sens où vous l’entendez, aucun pays n’est « ultralibéral » dans ce monde. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’ultra-libéralisme que vous défendez est une chimère, une utopie. Jamais il n’a pu être réalisé dans aucune société, parce que tout simplement une telle société deviendrait invivable avant même que le projet que vous défendez ait une chance de se réaliser. Et quand bien même il se réaliserait, ce paradis initial d’hommes libres et propriétaires se transformerait plus ou moins rapidement en jungle. Je pense que vous le savez, tout cela, n’est-ce pas ? Si nous ne le savez pas, ou prétendez ne pas le savoir, je ne peux qu’être atterré devant autant d’aveuglement et de naïveté devant la nature humaine.
Dernière chose : permettez-moi de douter que vous soyez réellement fonctionnaire de catégorie C, comme vous le prétendez. Et si c’est vraiment le cas, permettez-moi de m’étonner ! Comment, vous qui crachez à longueur de pages sur l’Etat et le secteur public, vous consacrez votre vie d’homme libre à le servir ?! Seriez-vous inconséquent ?
En ce qui me concerne, et puisque vous me l’avez demandé, j’ai été employé dans le secteur privé, puis agent de maîtrise / cadre moyen dans le secteur parapublic.
Bonjour Hervé Duray,
Je me rends compte que je ne t’ai pas répondu, à toi ! Excuse mon impolitesse !
Tu me proposes de faire un deal : « [je fais mon] paradis socialiste, et en même temps, sur le même territoire [je te laisse] vivre [ton] utopie », sans te taxer, etc. En échange, tu es prêt à me laisser « partager ma fortune » avec les pauvres, dépolluer, etc. En même temps, tu penses que je n’accepterai jamais ton « deal », car – horrible gauchiste que je suis ! -, je souhaite prendre le contrôle total de la vie des autres.
Ben voyons…
Tout d’abord, au risque de mettre la pagaille dans ta vision du monde binaire, je ne suis ni gauchiste, ni même socialiste.
Puisque tu tiens absolument à me coller une étiquette (sans laquelle ta pensée ne peut, semble-t-il, pas fonctionner), celle qui me conviendrait le mieux serait social-démocrate.
Ensuite, de quelle « fortune » parles-tu, cher ami ? Je n’en ai pas. Et toi, tu en as une ?
Si je comprends bien ton « deal », tu souhaites vivre dans une société et faire ce que bon te semble…
Je ne souhaite pas « prendre le contrôle de ta vie » (comment le pourrais-je ?…). Mais permets-moi de te rappeler que tu es né quelque part, dans une société donnée. Que tu as bénéficié depuis ton enfance des avantages de la vie en société (tu as reçu un enseignement, des soins, etc.), Bref, que tu ne t’es pas fait tout seul, quelle que soit ton éventuelle fortune.
En conséquence, tu as – comme tout le monde – une dette vis-à -vis de la société. C’est une donnée anthropologique, qui dépasse les clivages libéraux / socialistes.
Mais toi, tu voudrais avoir les avantages, sans rien payer ! Tu veux continuer à vivre dans une société sans payer ta dette, sans t’acquitter de tes devoirs de citoyen. Là , oui, ça me dérange. Quand tu prends l’avion, tu payes ton billet ? Eh ben là , c’est pareil.
En revanche, tu as le droit de mener la vie que tu veux, tout le monde s’en tape, on est en démocratie. Tu peux même aller vivre sur une île comme un Robinson, c’est ton droit, et personne ne viendra t’emmerder.
Salut.
Pour être sûr que tu comprennes bien, je vais te faire une réponse un peu plus rapide, Hervé Duray.
Tu veux vivre sans contraintes – et surtout sans payer d’impôts – mais sur le même territoire que les autres. Il y a comme un problème, là , tu ne trouves pas ?
Parce que le « territoire », justement (sinon, ce ne serait pas un « territoire », mais une « terre ») ce sont des routes, des écoles, des bâtiments publics, des lignes de chemin de fer, etc., etc. Et des gens qui ont payé des impôts pour financer tout cela.
Mais toi non, tu ne veux pas ! Tu veux « squatter », en quelque sorte.
C’est pourquoi je t’invite courtoisement à aller réaliser ton idéal sur une île et à y assurer ta subsistance en autarcie, loin de la société que tu exècres. Ce serait mieux pour tout le monde. Et plus conséquent de ta part, aussi.
Tu as quelque chose à redire à cela ?
Salut.
Epilogue :
Sur ton île, tu pourras à loisir expérimenter (pour la première fois dans l’histoire) le type de société auquel tu aspires : anarcho-libérale.
Mais tu ne chercheras pas à l’imposer aux autres, n’est-ce pas ?
Je te pose cette question, car j’ai précisément l’impression que tel est ton souhait secret…
Salut.
Je suis libéral, mais personnellement je ne crois pas en la disparition de l’Etat, d’ailleurs je ne crois pas que cela soit véritablement souhaitable mais nous abordons déjà là un autre débat.
Je crois en revanche indispensable que l’Etat doit se désengager d’un nombre croissant de domaines dans lequel il n’a rien à y faire (comme la SNCF, EDF etc…) pour les rendre à la concurrence.
Je suis bien un fonctionnaire de catégorie C. Sur ce point comme pour tout le reste je n’ai aucune raison de vous mentir. Je suis bien conscient de faire partie d’une nouvelle classe de privilégiés comme en leur temps les aristocrates. Comme pour l’aristocratie, la fonction publique française est très hiérarchisée et les privilèges que nous tirons de nos rangs et nos fonctions sont très disparates. Ce n’est pas sur l’Etat que je tire à boulets rouges mais plutôt sur les hommes de l’Etat (politiques, fonctionnaires et fonctionnaires-politiques) et m’accuser par conséquent d’inconséquence parce que je défends des mesures qui iraient à l’encontre de mes propres intérêts nous en dit long sur votre vision du rôle de la politique dans une démocratie!
Dites moi, les nobles qui s’étaient ralliés en 1789 au tiers état pour mettre fin à leurs privilèges étaient-ils eux aussi inconséquents ?
Ne croyez-vous pas que ces derniers étaient conscients qu’en renonçant à leurs privilèges ils gagneraient et feraient gagner (dans tous les sens du termes ) en réalité beaucoup plus ?
Ma position devient alors claire : Je considère en effet que l’Etat français se retrouve dans une impasse et que seule l’adoption d’une politique véritablement libérale lui permettra d’en sortir, même si cela doit en définitive se conclure par la fin de mes privilèges, soit, en ce qui me concerne, la fin de ma garantie de l’emploi à vie dont je ressens tous les jours les méfaits sur mon lieu de travail.
Maintenant permettez moi de m’interroger sur votre motivation à attaquer avec autant de virulence le libéralisme quitte à lui attribuer au mépris de toute réalité historique ou économique tous les crimes les plus odieux ?
J’ai l’impression, mais je me trompe peut-être que vous êtes retraité. Auriez-vous peur des conséquences qu’entraînerait une libéralisation de la politique sur vos retraites ? Qu’avez-vous à reprocher au libéralisme au juste ?
Bien a vous
Distinguer le capitalisme du libéralisme
Le capitalisme actuel n’a plus grand-chose à voir avec le capitalisme mercantiliste et esclavagiste du moyen-âge. Cependant, même si son évolution s’inscrit dans l’économie de marché moderne il est encore aujourd’hui controversé. La prétention d’en donner ici une analyse complète serait déplacée, mais il est essentiel de faire la part du capitalisme avec celle du libéralisme.
L’économie capitaliste se caractérise par l’organisation des marchés mondiaux régie par l’échange marchand de l’offre et de la demande. Théoriquement le capitalisme détermine les quantités à produire, la qualité des produits, les prix, etc. de sorte que les partenaires économiques s’adaptent aux conditions imposées par le marché. Ceci s’inscrirait dans une logique libérale qui exige que le droit international de la concurrence soit loyal et relève de l’intérêt de tous les acteurs du marché. Or, le capitalisme moderne bute sur les dysfonctionnements et les disparités économiques entre Etats. Les Etats peuvent-ils renier le progrès social en acceptant la production dérégulée des marchés concurrentiels ? Les réponses à cette question face à “la révolution sociale permanente†et à l’évolution des mentalités économiques inclinent à penser à la normalisation éthique et philosophique du capitalisme. Si cela n’est pas le cas, on peut prévoir son déclin puisque son objectif final est de maximiser ses profits jusqu’à gagner une position de monopole et de fausser ainsi la concurrence sur les marchés ce qui est antinomique de son idéologie et lui sera fatal. Marx pour toute autre raison prédit même sa disparition avec l’instauration d’une société communiste sans marché concurrentiel ? En tout les cas, il paraît improbable dans les transactions modernes de voir subsister les dysfonctionnements économiques et qu’ils soient conciliables avec les désirs de justice sociale de nos sociétés.
Nous sommes encore sous le joug discriminatoire de la législation commerciale de la concurrence lorsqu’elle sert l’injustice et réduit la liberté d’entreprendre par les monopoles. Dès lors que le cadre législatif de la concurrence est insuffisant malgré les efforts de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) le capitalisme joue son rôle de prédateur « cannibale économique ». Le capitalisme sans régulation est donc par nature antilibéral et non pas “ultralibéral†comme qualifié par les étatistes et socialocommunistes de tout bord.
Une des principales caractéristiques du libéralisme est de rendre l’individu libre de sa vie privée, notamment en économie dans le domaine de ses biens et de son travail, contrairement aux dogmes collectivistes et capitalistes par nature incapables de prévoir les désirs et les motivations des individus, sauf à les imposer. Chacun connaît mieux qu’une institution étatique les désirs propres à sa vie et à son proche environnement socioéconomique. Le problème vient donc de la manière de vouloir vivre. En cela le libéralisme plus qu’une idéologie découle de la science évolutive du progrès et assure le lien dans le processus par lequel la production crée les richesses.
Le libéralisme est-il social ?
S’il est nécessaire de recentrer la question sociale dans le libéralisme, on pourra s’étonner des arguties développées selon lesquelles la loi du marché détruit le lien social. C’est en effet une grande question éthique, car l’idée d’intégration des régimes sociaux, dès la naissance de l’individu, pose un cas de conscience. Pouvons-nous intervenir dans le déroulement d’une vie au point d’agir sur sa destinée ? Cet obstacle philosophique et matérialiste existe bien. Faut-il sacrifier, ne serait-ce qu’un instant, le hasard et la destinée d’un individu sur le socle humaniste de la prise en charge d’une partie de ses insuffisances ? Cette interrogation reste en suspens. Il est vrai qu’une tendance favorable semble se manifester pour une intégration sociale au titre d’un revenu minimum. Pourtant, lorsqu’il s’agit de mettre en pratique cet élan humaniste, on se rend compte des zones inexplorées en ce domaine, sur les difficultés rencontrées dans son application et les dangers de détournement de la pensée généreuse par la doctrine partisane. Le lecteur pourra donc être sceptique sur le cheminement raisonnable et sur la sincérité de toute tentative sociale, quelle qu’elle soit. Il n’en demeure pas moins qu’il apparaît, après les interrogations d’usages, l’immense besoin social dont on ne pourra faire l’économie. Serions-nous alors dans une étape encore lointaine de l’évolution des hommes et de leurs capacités à organiser leur propre autonomie ? Dans ce cas, nous sommes toujours dans une situation temporelle de la prise en charge nécessaire de la société. Il serait déraisonnable de penser le contraire. On ne peut donc songer à laisser aller toutes les forces libérales inhérentes à la vie. Il convient de les canaliser, sans freiner le processus de l’évolution pour qu’elles arrivent à terme.
Il serait vain d’attendre un exposé complet et magistral du savoir-faire social dans le libéralisme. Après avoir distingué et fait la part des impératifs sociaux (la santé, la retraite, le revenu minimum) dissociés de ceux de la précarité découlant d’une organisation sociétale inadaptée, l’analyse reste d’une grande complexité. Les obstacles surgissent dans chaque domaine du besoin social, ils sont si profondément liés aux autres faits économiques et philosophiques qu’il faudrait s’y référer sans cesse et en dresser la liste complète.
On peut en résumer le principe en considérant le double aspect du social, humanitaire et économique. Intégrer les régimes sociaux humanitaires dans le droit constitutionnel (lois organiques) pour les dissocier des prestations compensatrices relatives au mauvais fonctionnement du système économique. Ainsi le problème social en est clarifié et la tâche pour le résoudre s’en trouve simplifiée. Dès lors s’imposent deux actions politiques essentielles, sociale et économique :
– 1) l’action sociale humanitaire : l’individu est protégé dans sa dignité grâce aux régimes sociaux constitutionnels ;
– 2) l’action sociale économique : la société s’attache à perfectionner la création de richesses (les compensations sociales étant attribuées uniquement pour pallier les imperfections économiques de la production).
Le salut passe par une reconnaissance sans complexe ni préjugé, la plus exacte possible, de l’activité et de sa production au profit individuel.
Cette idée est rassurante, parce qu’elle est au coeur de la pensée profonde populaire. Dans ce sens, elle repose sur la Déclaration des Droits de l’Homme. Mais, au-delà des principes, elle s’attache à les défendre. C’est la grande différence avec le capitalisme fondé sur les puissances financières et leur pouvoir essentiellement
axé dans l’accumulation des richesses. Au contraire, avec le libéralisme, il se crée une relation profonde entre les citoyens et leur solidarité, mais, à la différence du socioétatisme, elle est fondée sur l’émancipation de l’individu et sa responsabilité.
La société bouge, l’étatisme, le socialisme, le communisme fait partie du monde ancien. Le libéralisme engage la société dans un processus dynamique et valorisant pour chaque destin qui la compose. La conception économique keynésienne, du début du XXe siècle, rigide et mathématique, a fait long feu. La globalisation des marchés, les échanges commerciaux, les flux financiers, les moyens modernes de communication sont devenus invincibles. La souveraineté de l’Etat recule ostensiblement dans le consensus général. Tout concours à une approche plus pragmatique de la gestion des affaires économiques et sociales. Le libéralisme est un concept global adapté à ces changements il en découlera une démocratie plus représentative. De fait, il conduira nécessairement à l’instauration d’une nouvelle République.
D’ores et déjà , les différents scrutins nationaux font apparaître un rejet de l’électorat aux messages aseptisés et politiquement corrects, entretenus par les partis étatistes de droite comme de gauche. Les électeurs ont également perçu l’énormité anticonstitutionnelle des effets de la cohabitation. La présidentialisation du régime se dessine, se fera-t’elle au détriment de la démocratie parlementaire ? Est-ce vers la VIe République ou le retour vers une IVe République mise au goût du jour ? La question est en suspens. Cependant, il est peu probable que les institutions restent telles quelles. De cet inévitable ajustement peut survenir le nouvel Etat sociolibéral. Mais attention, deux prédateurs de la société sont à l’affût, le marxisme et ses variantes de doctrines sociales étatistes et le capitalisme du laissez-faire des esclavagistes du travail !
La vie politique française obtiendra une véritable légitimité démocratique lorsqu’elle libérera le travail de l’étreinte étatique, réduira ses dépenses publiques et l’emprise fiscale sur les revenus. C’est la condition pour sortir du système bâtard actuel. Quant à la composition de l’Assemblée Nationale et à son rôle démocratique, si l’on veut accroître son pouvoir parlementaire, le mode de scrutin ne peut déroger, tout au moins, en partie au système électif du suffrage à la proportionnelle. Il faut rééquilibrer les pouvoirs.
En écartant les dogmes dirigistes et monopolistiques, le libéralisme science “économico-philosophique†reprendra la marche inexorable du progrès initié dans le temps par les capacités d’invention et le travail des hommes.
@Pascal : qu’est ce qu’ l’exploitation ? C’est le fait de vivre du fruit du travail des autres. L’Etat, lui, exploite le travail des autres en lui taxant une partie de son travail sans son consentement.
Bien sûr, tu vas me dire que les salariés sont exploités par leur patron. Sur quel critère d’ailleurs ? Mais sais-tu ce qu’est un contrat de travail, lequel définit les droits et les devoirs de chaque partie ? Si les salariés étaient aussi exploités que vous les socialistes le prétendez, ils auraient tous arrêté de travailler depuis longtemps.
En attendant, l’Etat exploite le fruit de mon travail et je pourrais gagner plus (sans travailler plus) si :
– je payais moins de taxes sur mes consommations et moins d’impôts. Je pourrais économiser encore un peu plus ou me payer des choses dont je rêve depuis longtemps ;
– je pouvais choisir la SS la plus adaptée à mes besoins et qui me coûterait bien moins cher ;
– si je pouvais négocier mon salaire au lieu d’avoir à me soumettre à une convention collective qui fixe à l’avance les salaires qui seront proposés par l’employeur.
Ensuite si tu me trouves des libéraux qui ont ouvert des camps de concentration et d’extermination, tu gagnes un malabar. Pour ton info, les nazis ont commencé par chasser les libéraux des universités une fois au pouvoir avec leurs amis communistes, tu sais ces nazis qui ont appliqué méthodiquement 8 des 10 points du Manifeste du parti communiste de Marx.
Enfin, si les pays communistes sont un paradis, pourquoi n’as-tu pas demandé l’asile à tes amis nord-coréens ?
Les 2 post ci-dessus permettent de faire la différence entre :
– un libéral intelligent (Alphonse Valls) ;
– un idéologue à la petite semaine, d’une mauvaise foi sans limite, qui déforme et simplifie tout, pratique la « reduction ad hitleram » et me fait dire ce que je n’ai pas dit (Libertarian Pride).
Bref : la différence entre un libéral et un libertarien…
@Libertarian Pride qui a de grosses lacunes, puisqu’il ne sait pas ce qu’est l’exploitation.
Je vais te donner un exemple. Il y a qq années, j’ai travaillé pour une société de services, qui me rémunérait en échange d’une prestation vendue à un de leurs clients. Cette société me fixait des objectifs impossibles à atteindre et exerçait une pression constante sur moi pour que je les atteigne. Tous les moyens étaient bons : menaces, chantage au licenciement, lettres recommandées, etc. Je n’étais pas un cas isolé puisque c’était la règle générale dans cette boîte. Et bien sûr, on nous payait avec un lance-pierre. Etait-ce une société en difficulté ? Bien sûr que non, c’était (c’est toujours) une société prospère et ses dirigeants s’en foutent plein les fouilles.
Eh bien, vois-tu cher LP, c’est cela l’exploitation.
L’Etat, lui, prélève ton argent pour fournir des services collectifs et rémunérer des fonctionnaires (avec sans doute du gaspillage et des abus, je te le concède…), mais pas (en principe) pour engraisser un petit groupe de personnes privées véreuses, comme dans le cas de la société dont je viens de te parler.
Quand tu écris « Si les salariés étaient aussi exploités que vous les socialistes le prétendez, ils auraient tous arrêté de travailler depuis longtemps », je me pose une question : est-ce de la candeur ou de la mauvaise foi ?
Autres perles relevées dans ton texte :
« je pouvais choisir la SS la plus adaptée à mes besoins et qui me coûterait bien moins cher »
Comment peux-tu en être sûr ?
« si je pouvais négocier mon salaire au lieu d’avoir à me soumettre à une convention collective qui fixe à l’avance les salaires qui seront proposés par l’employeur »
Ah oui ? Et tu crois que l’on est toujours en position de négocier son salaire ? Dans quel monde vis-tu ?
« Ensuite si tu me trouves des libéraux qui ont ouvert des camps de concentration et d’extermination, tu gagnes un malabar », etc.
Des libéraux nazis, je ne sais pas… En revanche, je peux te trouver des libéraux qui ont collaboré avec des dictateurs d’Amérique du sud. J’ai gagné quoi ? Un demi-malabar ?
Concernant la fin de ton post, c’est du délire, du pur fantasme… Mais si tu veux absolument croire que je suis communiste, je ne vais pas te contrarier…
Les libéraux ont ils désormais totalement assumé leur profond rejet de la démocratie ?
Chavez est élu tous les deux ans avec une majorité confortable, et ce sous l’oeil d’expert occidentaux qui n’y trouve rien à dire.
Le peuple est con, n’est ce pas ?
J’ai croit personnellement qu’à force de penser sa propre liberté individuelle comme une valeur universelle, on en vient très vite à dénier aux autres ce que l’on s’octroie. Et pour cela, quoi de mieux que de reprendre les bon vieux refrain du maccarthysme ?