Climategate: un vent d’espoir souffle sur notre planète malade

Malade, oui, elle l’est gravement: malade des mensonges et de la superstition déguisés en science, malade de l’avidité des accapareurs du pouvoir social, des parasites institutionnels, malade aussi de l’incroyable crédulité et de la déraison d’une grande partie de l’Humanité.

Il faut d’abord dire un immense merci à ce bienfaiteur, hacker, scientifique ou quelle que soient sa qualité, qui a extrait et mis à disposition le fichier FOI2009.

De quoi s’agit-il ? Entre autres de la correspondance électronique des climatologues officiels du CRU (Climate Research Unit) de l’Université d’East Anglia, le Working group I du GIEC, tout simplement au coeur de l’alarmisme climatique mondial.

Il s’agit notamment de Keith Briffa, Michael Mann (l’auteur de la « crosse de hockey »), Phil Jones ( le directeur du CRU), Caspar Amman, Ray Bradley, Tom Browmey, Kevin Trenberth, Tom Wigley, Stephen Schneider, James Hansen.

Ils ont reconnu eux-mêmes que les mails étaient authentiques, comme l’indique l’article du Wall Street Journal.

Il ressort de la lecture des mails que ces chercheurs ont délibérément falsifié les données pour parvenir au résultat voulu: faire croire à une élévation de la température due à l’activité humaine. Alors que, et cela commence à se savoir, depuis dix ans, les températures moyennes sont en réalité à la baisse.


Phil Jones écrit :

I’ve just completed Mike’s Nature trick of adding in the real temps to each series for the last 20 years (ie from 1981 onwards) amd from 1961 for Keith’s to hide the decline.

(« Je viens juste de terminer l’utilisation de l’astuce de Mike dans Nature qui consiste à ajouter les données réelles de température pour chacune des séries des 20 dernières années (c’est à dire de 1981 à maintenant) et depuis 1961 avec celles de Keith (NDT: Briffa), pour cacher le déclin. « )

Un autre au hasard:

« The fact is that we can’t account for the lack of warming at the moment and it is a travesty that we can’t. The CERES data published in the August BAMS 09 supplement on 2008 shows there should be even more warming: but the data are surely wrong. Our observing system is inadequate. »

(« Le fait est que nous ne savons pas expliquer l’absence de réchauffement actuellement et c’est ridicule. Les données du CERES publiées dans le supplément d’Août BAMS 09 en 2008 montrent qu’il devrait y avoir encore plus de réchauffement : mais les données sont certainement fausses. Notre système d’observation est déficient. »)

Et celui-ci, qui démontre l’esprit bien scientifique de son auteur…


“This was the danger of always criticising the skeptics for not publishing in the “peer-reviewed literature”. Obviously, they found a solution to that–take over a journal! So what do we do about this? I think we have to stop considering “Climate Research” as a legitimate peer-reviewed journal. Perhaps we should encourage our colleagues in the climate research community to no longer submit to, or cite papers in, this journal. We would also need to consider what we tell or request of our more reasonable colleagues who currently sit on the editorial board…What do others think?”
“I will be emailing the journal to tell them I’m having nothing more to do with it until they rid themselves of this troublesome editor.”“It results from this journal having a number of editors. The responsible one for this is a well-known skeptic in NZ. He has let a few papers through by Michaels and Gray in the past. I’ve had words with Hans von Storch about this, but got nowhere. Another thing to discuss in Nice !”

(« Ã§a a toujours été le danger de critiquer les sceptiques parce qu’ils ne publiaient pas dans la « littérature revue par les pairs ». A l’évidence, ils ont trouvé une solution : prendre en main un journal. Alors que pouvons nous faire ?
Je pense que nous devons cesser de considérer « Climate Research » comme un journal, revu par les pairs, légitime. Peut-être devrions nous encourager nos collègues de la communauté de recherches sur le climat de ne plus lui soumettre d’articles ni de citer des articles de ce journal. Nous devrions aussi réfléchir à ce que nous pourrions demander ou dire à nos collègues les plus raisonnables qui siègent actuellement dans le bureau éditorial… Qu’en pensent les autres ? »
« Je vais envoyer un email au journal pour leur dire que je n’ai plus rien à faire avec eux jusqu’à ce qu’ils se débarassent de cet éditeur problématique. Ceci vient du fait que ce journal a une pléthore d’éditeurs. Le responsable de tout ça est un sceptique bien connu en Nouvelle Zélande. Il a laissé passer quelques papiers de Michaels et Gray, dans le passé. J’ai eu des mots avec Hans von Storch à ce propos mais ça n’a rien donné. Encore une chose à discuter à Nice ! » )

La presse française ne souffle mot de cette affaire, si ce n’est pour la minimiser au maximum. Aucune importance, ce n’est pas en France que se décide le sort futur de l’humanité.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit: des gens non élus sont en train de prendre le pouvoir, car la fable du réchauffement est un redoutable prétexte à toutes sortes d’intrusions dans votre vie, de surveillance, de brimades, d’extorsions et de réduction en esclavage. Extorsions ? C’est bien la caractéristique de la « taxe carbone ». Ce n’est que le début: demain, on vous demandera de moins rouler, à cause du CO2, puis de ne plus rouler du tout. Vous devrez justifier que vous avez réellement besoin d’une automobile, à cause du CO2. Donc si vous n’êtes pas copain d’un Kapo climatique, vous irez à pied ou à vélo. L’avion? N’y pensez plus: vous passerez vos vacances dans votre cité. D’ailleurs vos appartements conforables émettent trop de CO2. On réorganisera votre espace de vie en vous forçant à déménager dans des taudis « Ã©cologiques ». Et comment vous défendrez-vous devant l’argument du CO2 auquel vous croyez vous-même ? On limitera vottre chauffage et vous claquerez des dents en hiver, sauf si vous êtes copain avec un grand prêtre de la religion climatique. Mais le serez-vous ? Les places seront chères. On limitera le nombre de vos enfants car ils émettent du CO2. Un peu d’imagination suffit -et ils n’en manquent pas- pour inventer sans cesse des variations sur ce thème: quand on combat des chimères, la chair à canon manque toujours. Le sacrifice n’est jamais suffisant. Il faut faire des efforts, toujours plus, encore et encore, jusqu’à être hébété, épuisé, abruti et encore plus manipulable.

Le Climategate est donc un espoir sans précédent, mais un espoir hélas bien mince. Car nombreux sont les cas historiques où les défenseurs de la raison et du bon sens étaient nombreux et se sont finalement fait exterminer: les rationalistes romains, scientifiques incroyablement avancés, ont démonté dès l’origine et réduit à néant la fable chrétienne piètrement défendue par des idéologues bornés: ils ont été éliminés, et mille ans de superstition, de régression scientifique et de violences ont écrasé l’Europe.
Plus près de nous, la fable socialiste a été réfutée, détruite au moment où elle naissait, puisque les arguments pour l’invalider lui préexistaient, inlassablement développés par d’innombrables penseurs. Il n’empêche qu’elle a pris le dessus, entrainant en enfer des centaines de millions de gens.

Aujourd’hui, la fable réchauffiste semble infiniment plus redoutable: elle est planétaire, idéologiquement beaucoup plus efficace, infiniment mieux relayée. Le seul raisonnement ne permet pas de la détruire, même si le bon sens devrait y suffire. Car elle prend prétexte de la complexité des modèles auxquels personne ne comprend rien, et dont les paramètres ne sont même pas rendus publics.

Or quiconque a déjà fait des modèles sait pertinement que le mensonge s’y cache mieux que nulle part ailleurs. Et que dans bien des cas, on ne fait des modèles que parce que c’est le seul moyen de mentir.

Alors, il faut rappeler deux règles essentielles en science:

* Qu’un milliard de personnes croient à une fable et c’est toujours une fable. La science authentique ne s’est jamais fondée, ne se fonde pas et ne se fondera jamais sur le consensus (surtout quand en réalité il n’existe pas).

* C’est la validité des concepts, la justesse des obervations et l’exactitude du raisonnement qui font foi, et rien, absolument rien d’autre. Lorsqu’on refuse de communiquer le détail de ses données afin qu’elles puissent être vérifiées, comme le font les laboratoires à la solde du GIEC, on démontre qu’on est sorti du champ de la science.

Et deux règles essentielles de la dynamique du pouvoir:

* Les hommes de l’état et les parasites sociaux à leur solde ont un objectif prioritaire: accroitre leur pouvoir. Comme celui-ci est nécessairement et par construction illégitime, ils ont besoin de fables qui leur fournissent des prétextes d’intervention. Plus les prétextes sont nombreux, plus la fable est puissante et mieux on devrait la détecter. C’est la raison pour laquelle les libéraux savent depuis longtemps que les réchauffistes mentent.

* Les hommes de l’état et leurs parasites sociaux sont par définition les plus forts, les membres de la société civile sont par définition les plus faibles. Par conséquent, dans une controverse opposant la société civile aux hommes de l’état, c’est la société civile qui aura le plus de mal à s’exprimer. Et comme les puissants ne cherchent qu’à assoir leur pouvoir au moyen de mensonges, la vérité n’est jamais de leur coté dans ces cas-là. Aucun intérêt privé, même pétrolier ou gazier n’est assez fort pour rivaliser avec la propagande étatique.

Historiquement, il s’avère que les scientifiques persécutés par les instances légales des puissants avaient toujours, sans aucune exception, raison. Or quoi de plus puissant que l’ONU et son tentacule armé, le GIEC, soutenu et financé par presque tous les états du Monde ?
Ainsi, puisqu’il n’y a jamais eu d’exception à cette règle, et qu’à cet égard le Monde n’a pas changé, la probabilité pour que les sceptiques aient tort contre le GIEC est tout simplement nulle.