Avec des ennemis comme ça, Le pen n’a pas besoin d’alliés. Il est vrai que se livrer à des actes de vandalisme gratuit permet de lutter efficacement. J’appelle tous les français à respecter la démocratie et cesser toute discrimination et insulte envers 20% de la population française soit disant faschiste. Non pas que j’aime Le Pen mais lui au moins n’organise pas de sacages. Les faschistes aujourd’hui sont de gauche. Dehors!
LA MANIF anti-Le Pen qui a réuni, hier, plus de dix mille jeunes sur le pavé parisien, a dégénéré dans la nuit. De violents incidents se poursuivaient après 0 h 30 dans le quartier de la Bastille, entre quelques manifestants et les forces de l’ordre. Après avoir été rouverte à la circulation, la place a de nouveau été fermée par les CRS qui ont chargé, à plusieurs reprises, de petits groupes de protestataires. La police a procédé à huit interpellations, selon la Préfecture de Paris. Une heure plus tôt, un millier de manifestants, qui tentaient de quitter la place par la rue de la Bastille, s’étaient violemment heurtés aux CRS, en nombre dans le quartier, qui ont frappé plusieurs jeunes, les plaquant au sol, et tiré des grenades lacrymogènes. Un peu plus loin, des manifestants avaient jeté deux cocktails molotov en direction des forces de l’ordre, sans faire de blessés, alors que d’autres lançaient des bouteilles de verre ou faisaient un sit-in devant les cars de police. Vers minuit, les charges des CRS se faisaient plus nombreuses, empêchant les jeunes d’aller défiler dans d’autres quartiers de Paris. Les policiers tentaient de refouler les manifestants de part et d’autre de l’Opéra-Bastille, rues de Lyon et de la Roquette. Selon les CRS, des dégradations de voitures et de mobilier urbain avaient eu lieu dans le quartier, plus tôt dans la soirée. Plusieurs vitrines, dont celle du restaurant Hippopotamus, ont été brisées, et le commissariat du XII e arrondissement, caillassé. Peu auparavant, environ cinq cents manifestants avaient envahi le périphérique intérieur, bloquant la circulation pendant plus de quarante minutes, entre les portes de Charenton et de Montreuil. La police avait réussi à les isoler sur une bretelle du périphérique. Une partie de jeunes gauchistes, désorganisée, avaient alors convergé vers la Bastille.
source : le Parisien