La propagande de l’école, mes contre-arguments, et les conclusions que nous devons en tirer. Le mythe du contrôle démocratique
La gauche base toute son argumentation contre les libéralisations, que ce soit école ou autres, sur le fait qu’avec l’Etat, on aurait un contrôle « démocratique ». Bien sûr, cet argument est totalement absurde: vous pouvez boycotter une entreprise, pas l’Etat. De toute manière, le contrôle démocratique est impossible sur toutes les petites choses, alors que même une entreprise de cure-dents peut-etre boycotée. Comment éviter par exemple que l’école ne dilapide de l’argent ? Exemple simple mais concret: les ordinateurs de l’école sont changés à des intervalles très réguliers, et on se retrouve avec un équipement parfaitement inutile* (un 17 pouces CRT, un lecteur DVD, Windows XP, 1600 Mhz pour faire du traitement de texte,Excel et Internet ???)…
Ou est mon contrôle démocratique là -dedans ? Qu’est-ce-qui me garantit que le fonctionnaire qui en décide ne s’est pas fait corrompre par les fabricants d’ordis ? Le pire là -dedans ? Les élèves sont très contents: merci l’Etat de s’occuper de nous. Bien sûr, ils ne se rendent pas compte que ces ordis sont achetés avec de l’argent volé, ils ne se rendent pas compte que pour chaque franc dont ils profitent en ordis leurs parents doivent et eux-mêmes devront en
dépenser n fois plus…
Le mythe de l’école pour les pauvres
L’autre argument contre la privatisation, comme quoi l’école publique avantage les pauvres, ne tient pas la route non plus: dans le système actuel, la réformite a tellement démoli l’école publique que les parents QUI EN ONT LES MOYENS envoyent d’urgence leurs enfants en ecole privée… restent les pauvres.
Le mythe des multinationales qui contrôlent notre vie
Autre argument, émotionnel celui-là , est la peur générale des multinationales. On a peur des multinationales, donc on s’oppose à toutes formes de privatisation qui renforcerait soi-disant leur pouvoir. La peur ainsi insufflée se base sur le fait que les multinationales ont des budgets désormais supérieurs à certains petits Etats. Les multinationales me font moins peur que l’Etat ou les pays, et pour une raison très simple: les multinationales n’ont ni la police, ni l’armée ! Elles peuvent obliger personne ni à travailler pour elles, ni à acheter leurs produits ! Tandis que l’Etat, il ne nous demande pas notre avis pour payer les impôts ou non… Tout ce que les multinationales peuvent faire, au pire, c’est de
corrompre l’Etat… Donc, retour à l’Etat.
Le mythe de l’Etat qui représente les gens
Tout le monde sait que les politiciens sont corrompus, et qu’ils font que très rarement ce pourquoi ils ont été élus… Parfois d’ailleurs, comme Chirac, ils promettent même des trucs qu’ils SAVENT qu’ils ne pourront pas tenir, comme la baisse de la TVA… aux USA, la majorité des américains n’a PAS voté pr W… mais bon, l’exemple de la France est le plus flagrant, voir LA DEMOCRATIE EN FRANCE.
Le mythe de l’efficacité d’un système public
Puisque tout le monde n’est interéssé que par l’argent et ne défend que son propre intérêt (même la gauche est d’accord avec moi là -dessus ), tant qu’une entreprise, par exemple la banque UBS que certains considérent comme trop puissante (par exemple certains profs faisant la propagande de cette idée…), eh bien tant qu’elle fait plus d’argent en restant debout qu’en faisant faillite, elle aura INTERET a rester debout, donc je ne risque rien… par contre l’Etat n’en a rien à faire et a 200 milliards de dettes… que nous devons tous payer par nos impôts, tandis que l’UBS me verse des intérêts ! Après cela, je ne comprends pas comment quelqu’un peut avoir peur en voyant l’UBS dépasser l’Etat alors que l’Etat nous PREND de l’argent et que l’UBS nous DONNE de l’argent…
Conclusion
La peur des entreprises, génératrices de richesses, est donc purement irrationnelle. Une école privatisée aurait INTERET à se montrer économe, aurait INTERET à faire un système satisfaisant ses clients, aurait INTERET à se montrer efficace dans son enseignement. Les élèves et leurs parents auraient la liberté du choix, les pauvres ne seraient plus défavorisés en étant obligés d’être dans le public, et la population ne serait plus obligée de payer ni une lourde bureaucratie, ni des réformes inutiles et dont personne ne veut. * il est intéressant de voir qu’un prof a critiqué l’inutilité da la puissance des ordis, MAIS des ordis privés, pas de ceux de l’école… C’est vrai que c’est TELLEMENT plus vilain de gaspiller son argent plutôt que celui des autres… (sans parler bien sûr du fait qu’un ordi puissant est bien plus nécessaire chez soi où l’utilisation en est beaucoup plus variée.)
…ce qui lui éviterait de commettre des erreurs de logique élémentaire :-))>,<>
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Bien sûr, le « boycott » (ridicule) de Danone a montré toute l’efficacité d’un tel procédé :-)) Il est clair qu’une entreprise qui détient la moitié des marques de plats préparés, des conserves et des eaux minérales, sans compter les fromages emballés et les laitages est aisément « boycottable » :-)) Et de cela il ressort naturellement qu’une entreprise en situation de monopole « oblige » bel et bien les gens à acheter ses produits, même si « l’obligation » n’est pas de même nature que celle qu’exerce l’Etat. Que notre cher potache se rassure : je mets la SNCF et son scandaleux monopole dans le même sac : Ouf, le voila rassuré :-)))
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Mais Turion ne voit pas la « légère contradiction « de ses propos ? Si seuls les « parents qui ont les moyens » envoient leurs enfants en école privée, que reste-t-il à l’école publique ? Les pauvres, mon capitaine :-)))
D’autres arguments dans ce genre, gentil Turion ??
J’ai le zygomatique qui frémit rien qu’à y penser :-))))
1.
a) si elle detient la moitie, achetez chez l’autre moitie
b) si une entreprise a acquis un semi-monopole de fait, c’est qu’elle satisfaisait une part importante de consommateurs, il me semble normal de fournir aux gens ce qu’ils demandent non ?
c) l’obligation d’acheter semble vous deranger, y preferez vous l’obligation d’employer ?
d) avec une etreprise privee vous avez un monopole au pire, avec l’Etat de toute facon… c’est comme si vous me dites: en allant dans la rue j’ai une chance de 1% de me faire agresser, donc se suicider vaudra mieux… logique elementaire disiez-vous ?
e) la plupart du temps, les entreprises monopolistiques sont aidees dans leur monopole par l’Etat, lequel taxe les PME, les coule avec la bureaucratie, les 35h, etc, etc… et au contraire soutient les grandes entreprises, meme lorsqu’elles sont « privees » (Swissair, Fiat…)
2. c’est bien ce que je denonce, relisez la 2e partie. Ou est la contradiction ? approuvez vous ce systeme discriminatoire ? ou bien prefereriez vous interdire carrement les ecoles privees ?
ou bien vous voulez dire, « mais que vont devenir les pauvres » ?
comme je le mentionnais precedemment (Turion va a l’ecole I), la premiere etape est d’introduire des bons scolaires, mettant les riches et les pauvres sur un pied d’egalite. comme deuxieme etape (une des manieres que je vois pour le faire en douceur, bien sur ce n’est qu’une idee), faire payer les bons scolaires par une institution semi-independante de l’Etat. 3e etape, financer cette institution uniquement par ceux qui auraient profite de ses bons. 4e etape, laisser la libre concurrence a ce genre d’institution. l’impot scolaire deviendrait ainsi, de fait, un pret a long terme a caractere non coercitif. il va sans dire que l’ecole non-privee peut etre privatiser a n’importe quel moment de ce processus, se transformant par exemple en SA , et le plus tot sera le mieux. vous qui n’aimez pas les monopoles, ca devrait vous plaire, non ?
En ce qui concerne l’école,on pourrait réconcilier le dynamisme et l’égalité des chances en vendant les écoles aux professeurs payés par l’état proportionellement au nombre d’élèves acueillis.Les écoles seraient ainsi en concurrence et les professeurs deviendraient des entrepreneurs privés utilisant leurs propres bénéfices pour investir dans du matériel rentable.les professeurs éliraient un PDG qui s’occuperait des dépenses communes(surveillants…).Une école décollectivisée ferait un bond de 5 siècles.
pour assurer l’efficience des produits sur le marché, il faut multiplier le nombre de concurrents, donc un monopole est forcément mauvais.
LE monopole s’oppose par essence au libéralisme étant donné que l’incitation à l’amélioration constante de la productivité disparaît.
Par ailleurs toute personne active dans le privé sait qu’il existe suffisamment d’associations/groupements, etc de professionnels d’un secteur donnée défendant les intérêts dudit secteur, même si ces professionnels sont aussi des concurrents.
Il y a tjrs une certaine entente entre acteurs sur un marché, mais elle n’existe et ne se concrétise que lorsqu’une attaque (opinion publique remontée, danger de concurrence par d’autres secteurs) extérieure se profile. Cette attaque passée et surmontée, le secteur redevient concurrentiel.
> Bien sûr, le « boycott » (ridicule) de Danone a montré
> toute l’efficacité d’un tel procédé :-)) Il est clair
> qu’une entreprise qui détient la moitié des marques
> de plats préparés, des conserves et des eaux
> minérales, sans compter les fromages emballés et
> les laitages est aisément « boycottable » :-))
En ce qui concerne Danone en particulier, l’immense majorite des gens ne souhaitaient pas boycotter !!!
Les gens sont quand meme pas si cons. Ils savent que les produits Danone sont bons et que des licenciements ne sauraient etre une raison de consommer de bons produits…
» Mais Turion ne voit pas la « légère contradiction « de ses propos ? Si seuls les « parents qui ont les moyens » envoient leurs enfants en école privée, que reste-t-il à l’école publique ? Les pauvres, mon capitaine :-))) »
C’est l’oppression étatique qui empêche les gens de s’enrichir et maintient la pauvreté. Sans état, pas de pauvreté. Tant qu’il y aura une école publique, et donc de l’oppression, il y aura des pauvres. Donc l’école publique créé la pauvreté, c’est un fait économique certain. A chaque fois qu’on augmente le budget de l’éducation nationale, on créé encore plus de pauvres. C’est une des raisons pour lesquelles la France est effectivement en voie de paupérisation. Cela donne un autre éclairage sur la soi-disant « défense des pauvres ».
Si l’on pouvait créer des richesses par l’oppression, la Corée du Nord serait le paradis sur Terre.
« Bien sûr, le « boycott » (ridicule) de Danone a montré toute l’efficacité d’un tel procédé »
Il se trouve qu’à part quelques brutes dans ton genre, personne ne voulait boycotter Danone (moi personnellement, je ne vois pas pourquoi je m’abstiendrais de consommer des produits Danones). En réalité, dans cette histoire, une minorité de gens (tu en fais manifestement partie) pensent que tout le monde aurait du faire comme eux, porter les mêmes jugements qu’eux sur Danone: eh bien non, vous êtes minoritaires. Et si tu penses qu’il faut imposer tes idées à tout le monde -grâce à la violence bestiale de l’état, ton chéri- , tu n’es qu’un totalitaire parmi d’autres.
Qui plus est en boycottant danone, y’a plus de risques de provoquer PLUS de licenciement qu’en les laissant fermer une usine !!
etant moi même collégien , je vis cette intoxication mentale tous les jours . Petite anecdote : pendant le cour sur Karl Marx , je fais une remarque : » si on concentre tous les pouvoirs entre les mains d’une seule personne ou d’une seule entité , n’est ce pas normal que cela débouche sur une dictature ? Karl Marx n’etait-il pas tout simplement un utopiste , un naÃf ? » Je me suis vu rétorquer que je n’étais qu’un petit ignorant , que le cours allait beaucoup m’apprendre ( lequel était tourné d’une manière tout à fait impartiale , vous l’imaginez ) Une autre fois , je me vois obligé d’écrire que le Parti Socialiste , grand chantre du libéralisme triomphant , était partisan d’un « libéralisme encadré » ! Incroyable ! Et encore , tout cela a été écrit alors qu’on était sensé faire un débat !
Voir
http://www.pageliberale.org/commentaire.php?niw=1
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