démocratie lycéenne (2)

Commentaires de François GUILLAUMAT à la brève sur le même sujet.

« L’enseignement d’État n’est pas là pour apprendre à penser, mais
pour apprendre quoi penser. »
>La propagande insidieuse au sein de l’éducation nationale se poursuit. C’est
>la période de l’élection du CVL (conseil de la vie lycéenne), organe
>consultatif et « représentatif » présidé par le chef d’établissement et composé
>par les « représentants » des élèves. Il s’agit d’introduire le
>tout-démocratique au lycée.

Tout le pouvoir aux Soviets!

>C’est par cette porte, entre autres, que les >élèves sont dressés
>suivant les valeurs du solidarisme et du >démocratisme.

Il s’agit d’un pseudo-démocratisme, où la vraie démocratie, conformément au vampirisme normatif de la démocratie sociale, est remplacée par son zombi : ce n’est qu’un prétexte pour permettre aux soi-disant « représentants » de décider à la place des individus singuliers qui constituent le peuple. Le « pouvoir du peuple », cela veut d’abord dire, au contraire, que chacun choisit pour lui-même chaque fois que c’est possible. C’est précisément ce dont il n’est pas question dans le monopole communiste de l' »Ã©ducation nationale », qui est précisément là pour l’empêcher, en usurpant le pouvoir
social au profit des esclavagistes de la gauche et notamment des exploiteurs syndicalistes.

> Les élèves veulent la démocratie, c’est-à->dire des
>décisions « collectives ». Mais si la décision >est collective alors la
>responsabilité est « collective ».
>La contradiction entre ce qu’implique >la « démocratie participative » et l’acte
>même de se rendre à un cours est patente. Il >n’est pas très difficile de la
>faire naître dans l’esprit des élèves.

Il faut contester le principe de la « représentation » : montrer qu’il ne peut pas y avoir de « décision » ni de « volonté collective » : il ne s’agit là que d’une croyance irrationnelle, d’une religion officielle. Lire « La France et son Droit et Le
Pouvoir d’entreprendre » de F. Lefort aux Belles lettres.

>Je constate aussi que la logique devrait être >enseignée à l’école.
>Combien de déductions fausses passent directement de la paresse et
>du désir qui en
>découle à la conclusion frauduleuse.

L’enseignement d’État n’est pas là pour apprendre à penser, mais
pour apprendre quoi penser.