Au nom de la liberté…

Le débat biaisé sur la grace de José Bové montre si il en était besoin le peu de respect de certains pour les valeurs de justice et de démocratie derrière lesquelles ils se parent.

Car faut’il le rapeller : « José Bové n’a pas été poursuivi pour ses opinions, il n’a pas été comdamné pour son engagement syndical, mais pour des actes de vandalisme, des actes répétés, parfaitement volontaires, de destruction qui ont ruiné le bien d’autrui. »

« Ces actes n’ont rien à voir avec la liberté d’expression! »

Les lois devraient toujours être les mêmes pour tous : il ne peut y avoir deux poids deux mesures en fonction de l’opinion de leurs auteurs. Ces discriminations ne reviendraient alors qu’à renier notre héritage : les valeurs du siècle des lumières.