Une nouvelle loi «antiraciste» vient d’être votée à l’unanimité à l’Assemblée nationale. Pour une fois nos maîtres sont d’accord sur un point: il faut moraliser le peuple français, limiter sa liberté d’expression, piétiner les droits de propriété lorsque nos maîtres ont décidé qu’ils étaient mal employés.
Une succession de lois « antiracistes »
De quoi sÂ’agit-il exactement? Dans un article du Monde (1) on apprend que «La proposition de loi Lellouche entend mieux sanctionner le racisme et l’antisémitisme. Pour lutter contre ces fléaux qui rongent la société française, les dispositifs législatifs se sont lentement et tardivement construits.» Du délit spécifique dÂ’injure et de diffamation raciales (1939, abrogé sous Vichy puis rétabli) on est passé en 1972 au délit dÂ’opinion avec la loi Pleven. «Ce texte créait l’incrimination de « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » raciale et punissait plus sévèrement la diffamation et l’injure raciale. Il permettait aux associations de se porter partie civile.» (le Monde)
Enfin, dans les années 80 il sÂ’agissait de bâillonner les négationnistes qui prétendaient prouver que les chambres à gaz nÂ’ont jamais existé. Nouveau renforcement des lois antiracistes: «Jean-Claude Gayssot et Charles Lederman, alors parlementaires communistes, ont déposé en 1990 une proposition de loi renforçant la loi Pleven en créant une infraction spécifique de contestation de l’existence d’un ou de plusieurs crimes contre l’humanité. Le texte, voté à l’unanimité et désormais appelé loi Gayssot, vise à interdire, et sanctionner, l’expression publique des discours négationnistes.» (Le Monde)
Ce texte, lui aussi voté à l’unanimité par nos maîtres à penser, prétend donc que la conscience et la raison ne sont pas suffisamment ancrées en l’homme pour qu’il puisse en disposer librement. Nos maîtres nous considéreraient-ils comme des victimes passives de la psychologie des foules, de simples pions déposés là où il faut par les stratèges de la propagande? L’idée sous-jacente est évidente: puisque les hommes sont influencés par la propagande, nos maîtres s’arrogent le monopole de la propagande afin que seule la propagande d’Etat parvienne jusqu’à nos esprits passifs et avides de gober n’importe quoi. Eh oui, nos maîtres nous protègent comme leurs enfants. Doit-on encore une fois évoquer la figure symbolique de BIG BROTHER ?
Une loi raciste
Puis voilà la belle unanimité du 10 décembre qui avalise à lÂ’Assemblée nationale le projet de loi Lellouche. Cette loi renforce bien évidemment lÂ’arsenal juridique antiraciste. Ses préoccupations sont en premier lieu d’établir un critère raciste dans la définition des agressions. On peut donc paradoxalement parler de loi raciste. En effet «le texte revient sur la nécessité d’adapter la loi en introduisant dans le code pénal le principe d’une circonstance aggravante nouvelle, permettant de mieux poursuivre les actes commis contre les personnes et les biens en raison de l’appartenance de la victime à une ethnie, une nation, une race ou une religion. C’est le sens de la proposition de loi Lellouche adoptée mardi.» (Le Monde).
Une agression est une agression, quelle quÂ’en soit lÂ’intention. Se focaliser sur les agressions prétendument racistes cÂ’est oublier que lÂ’Etat ne fait pas son travail dans la liquidation de lÂ’insécurité qui mine le pays et qui n’est pas la moindre des causes dans ce que l’on qualifie de gangrène raciste.
Simultanément le ministre de la Justice veut sÂ’attaquer à «la discrimination à lÂ’embauche». «Le deuxième changement que désire introduire M. Perben dans le code pénal concerne la peine encourue pour discrimination, qui pourrait être « aggravée » lorsque « l’infraction a été commise par une personne physique ou morale exploitant une activité ouverte au public ». En clair, ces cas concerneraient les entreprises pratiquant la discrimination à l’embauche, les agences immobilières refusant une location aux étrangers, ou une administration refusant un service à un étranger en raison de son extranéité.» (2)
Remettre les choses à l’endroit
Sur tout cela il y aurait beaucoup à dire pour remettre les choses à l’endroit. En premier lieu, le racisme comme opinion ne doit pas être combattu autrement que par des mots. La liberté d’expression est à ce prix et il n’y a aucune raison que les universitaires négationnistes obscurs gagnent l’opinion publique si les idées peuvent circuler librement. En revanche, pénaliser une opinion, l’interdire, c’est le meilleur moyen de nourrir le soupçon qu’il y a quelque vérité dans celle-ci. De plus chaque individu est propriétaire de sa conscience et ce qu’il dit n’a pas à être jugé par quelqu’un d’autre que le propriétaire du lieu où ces paroles sont prononcées. Or nos maîtres ne sont pas propriétaires du territoire français, même s’ils agissent comme si c’était le cas.
En second lieu, la loi Lellouche est une loi discriminatoire et raciste. Elle aggrave des délits et des agressions sur des critères de races.
En troisième lieu, la discrimination à l’embauche est un usage parfaitement légitime des propriétaires d’entreprises. On discrimine sur la base de nombreux critères, c’est inévitable. Et ce n’est pas à nos maîtres de définir ces critères. Alors existe-t-il une discrimination justifiée à l’embauche ou à l’entrée dans une boîte de nuit? Je prétends que oui.
Le vrai raciste, il en existe, a une répugnance épidermique à l’égard des noirs, des asiatiques etc. C’est une passion des plus condamnables moralement mais qui ne conduit pas nécessairement à un vrai délit ou à une agression. Si tel devait être le cas l’agression devrait être traitée comme une agression, ni plus ni moins.
S’agissant de la discrimination pseudo-raciste à l’embauche ou à l’entrée en discothèque elle est justifiée dans la mesure où elle n’est pas sans raison. Nous savons de quoi est capable une certaine racaille des quartiers. Les propriétaires des discothèques connaissent leur comportement agressif, ils ne font que protéger à la fois leur propriété et la pérénité de leur entreprise.
Il en va de même pour la discrimination à l’embauche. Les patrons ne recrutent pas au faciès sans raison car le faciès renvoie au comportement peu fiable d’un groupe auquel l’individu appartient. Etant donné les lois sur le licenciement qui protègent outrageusement l’employé, l’employeur ne peut pas prendre le risque d’engager une personne qui présente toutes les caractéristiques d’un groupe qui s’est signalé par des actes d’agression et de vandalisme.
En conclusion, l’Assemblée nationale a voulu prêcher la bonne parole dans une unanimité touchante. Mais encore une fois, elle tente vainement et au prix du sacrifice de la liberté d’expression et des droits de propriété d’éteindre l’incendie que les gouvernements successifs ont allumé en ne s’assurant aucune maîtrise sur la qualité et la quantité de l’immigration, en maintenant un droit du sol qui équivaut à une invasion pure et simple. (3)
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(1) Un arsenal législatif souvent renforcé, mais à l’efficacité limitée, Sylvia Zappi
• ARTICLE PARU DANS L’EDITION DU 11.12.02
(2) La discrimination raciale devrait être plus lourdement sanctionnée, Sylvia Zappi
• ARTICLE PARU DANS L’EDITION DU 12.12.02
(3) voir sur cette question le texte de Hoppe, Liberté d’immigre ou intégration forcée, http://www.hanshoppe.com/publications/Immigration.pdf
« Oui et non, il est présomptueux de votre part d’affirmer cela puisque il est impossible de connaître toute (je dis bien toute) l’histoire humaine et les mouvements de population qui sont à l’origine du monde actuel. »
Pas plus présomptueux que de remettre en cause les travaux des généticiens…
« Erreur grossière : l’homme ne s’est pas adapté sous l’influence de nouveaux biotopes… »
Vous auriez dû dire erreur colossale pour bien marquer le coup… De multiples caractères ont pour origine l’environnement, par exemple la couleur de la peau, nous en parlions au début du fil.
sur l’évolution humaine d’après Rachel Caspari paléoanthropologue,université du Michigan : » Les populations colonisatrices sont habituellement de taille réduite, et les zones où elles s’installent recèlent souvent de nouvelles pressions sélectives. Tant la dérive génétique que la sélection naturelle affectent donc fortement ces populations pionnières. L’action de ces deux forces tend à réduire la variation interne des populations, tout en augmentant celle entre les groupes. Par exemple, une population occupant une zone périphérique très froide de la distribution d’une espèce peut subir une sélection augmentant la taille des individus, ce qui réduit le rapport surface externe/poids et favorise ainsi la rétention de chaleur etc… »
« Homo Sapiens a montré des adaptations biologiques surtout à la latitude, tandis que la longitude ne comporte pas de changements écologiques comparables. Une analyse approfondie montre que les caractères anthropométriques, outre ceux de la surface et la structure générale du corps, sont influencés surtout par la température de l’environnement, ils sont par conséquent sensibles au climat… De plus, l’environnement modifie aussi à long terme la base génétique de ces caractères à travers la sélection naturelle » LLCS
« Erreur grossière (décidément) : la sélection naturelle telle qu’elle est conçue par Darwin ne s’applique globalement que peu à l’homme. »
Il n’y a pas seulement la sélection naturelle, mais elle est loin d’être négligeable. Quels sont ces pans entiers ?
» au cours des 100 prochaines années, les résistances au Sida pourraient se faire de plus en plus fréquemment en Afrique. Selon Montgomery Slatkin de l’université de Berkeley (Californie) : la haute prévalence du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) dans certains pays africains crée les conditions nécessaires à une forte sélection naturelle » pris sur infoscience « la sélection naturelle favoriserait les résistances »
Il y a effectivement de nombreuses mutations dans notre génome et certaines peuvent être avantageuses, comme celles conférant une résistance aux maladies, voir le cas de la Drépanocytose… la sélection naturelle permettrait alors de sélectionner les plus résistants.
« Plus que l’histoire des croisements, il y a les erreurs lors de la formation des gamètes… Ce qui fait que toute « mutation » non destructive (génératrice de mort prématurée) est conservée d’où la diversité. »
C’est vrai et ces mutations se sont transmises par la suite, voir par exemple l’article « l’épopée du génome basque » « on retrace l’histoire de la colonisation de l’Europe d’après les caractéristiques du génome des Européens d’aujourd’hui : les trois quarts de la population européenne descendraient de Basques préhistoriques… » in Pour la science
« Cela dépend une fois de plus… que peut on dire des grands massacres qui ont illustré l’histoire de l’espèce humaine ? N’est-ce pas une forme de sélection artificielle ? »
Ces grands massacres ou génocides sont peu nombreux, trop récents et n’interviennent pas dans la différenciation…
« Non, car l’être humain, à la différence des autres animaux modifie son environnement. »
Quel est l’impact réel de cette modification ? L’homme moderne est apparu il y a 200000 ans (sauf dans la théorie multirégionaliste), les chasseurs cueilleurs par exemple auraient-ils modifié à ce point leur environnement ?
« En fait l’ensemble de vos propos (et l’insistance sur le phénotype particulièrement) me fait penser profondément au racisme scientifique qui à été défini et que vous tentez de définir encore… un article intéressant : http://www.tribunes.com/tribune/alliage/28/raci.htm »
Fantasmes !
« Pour terminer une bonne fois pour toute, je ne dirais qu’une chose : une ‘tite interview de Langaney :
http://perso.wanadoo.fr/felina/doc/bfeuil/races.htm »
Vous citez Langaney qui lui même cite LLCS…
« Maintenant, si tu veux relire mes précédents posts avant de répondre la fois prochaine, ça me fera immensément plaisir : j’en ai marre de me répéter ! »
Vous êtes libre de ne pas répondre…pour le moment vous vous contentez seulement de critiquer le protocole de LLCS en esquivant mes questions
ras le bol de vos discussions vaines sur les races ou je ne sais quoi.
Moi je ne vois que des individus, tous avec une combinaison de caractéristiques en elles-mêmes partagées mais dont la combinaison est unique.
Pour le reste, lire l’article de François René Rideau différences et discriminations pour une explication plus large sur ce sujet.
L’agression d’une personne de couleur par un blanc est soi-disant raciste, mais l’agression d’un blanc par une personne de couleur est focément raciste.
Drôle de raisonnement!
Hoho on en apprend des belles sur les libertariens! Y voterait pas un peu Le Pen tous les gens qui s’expriment sur ce site? J’espère pour Hervé et ses fidèles apôtres qu’il ne s’agit pas de membres permanents sinon je me fais un peu de soucis sur votre soi-disant liberté et tout le tralala que l’idéologie libertarienne veut nous faire gober!
blablablabla
où sont tes ARGUMENTS ?
Qui te dit que quiconque vote Le Pen ? Qu’est ce que tu insinues ? Allez, lâche toi au lieu de cracher ton venin…
Je ne suis pas raciste, mais j’estime que les personnes à qui je refuse une cigarette, qui me disent » nique ta mère » et « enculé » sont des sales connards.
Je suis libre de disposer de mes biens, de mon argent, ainsi que mon envie de travailler.
Il est tout à fait naturel de se méfier des évènements négatifs et répétitifs, faut-il atribuer le mot » racisme »
à « méfiance »?
Gégé