Haute trahison

Après les révelations du sénat sur le financement des 35H (ou plutôt leur non financement) non budgété (30 milliards), on apprend que le fond pour les retraites déjà touché par les ratés de l’umts (-62,5 Milliards) n’est pas mieux financé. Quid des 100 milliards annoncés. Ce sont tous les français qui vont payer les errements de Lionel Jospin obnubilé par ses ambitions. Trahison : tel est aujourd’hui le mot qui reflète le mieux l’attitude du gouvernement socialiste envers la France. Une idéologie qu’on pourrait croire aujourd’hui désuette, leur interdit de financer les retraites par l’intermédiaire du marché. C’est une attitude aveugle soit.

Mais le gouvernement avait trouvé une solution :abonder à hauteur de 100 milliards par an un fonds de réserve pour les retraites (nos împôts en l’occurrence). Mais échéances électorales approchant, on peut affirmer qu’il n’en sera rien. Le gouvernement n’a pas profité de la bonne période économique qu’à connu le France, bien au contraire. Il a ainsi hypothéquer l’avenir.

Le clou de sa politique, les fabuleuses 35H sont un véritable gouffre financier. Le gouvernement n’a même pas pris la peine de les financer (certains diront que les coûts ont bien été prévu mais que les recettes ne sont pas au rendez-vous : il est facile de ponctionner l’économie mais cette pratique a des limites : l’impopularité.

Si le fond dédié au 35h n’est pas financé, un autre fonds (le fonds de solidarité vieillesse) d’ailleurs mis à contribution pour les 35 heures ne l’est pas davantage. Or ce fonds doit abonder le fonds pour les retraites.
En réalité, Lionel Jospin a menti en prétendant au français que les retraites seraient financées sans réforme. Il est aujourd’hui démasqué.

Le populisme n’a jamais mené bien loin. Au lieu d’opprimer l’économie et ses acteurs, notre premier ministre devrait la libérer de ses contraintes. On peut faire le tour de France pour soutenir ses candidats mais il est bien plus utile de travailler pour son pays. Le trahir et lui faire un chèque en blanc pour l’avenir pour le pouvoir n’a pas de réel sens qui plus est dans une démocratie.

Les présidentielles ne sont pas une fin en soi. Il est déjà bien tard pour arriver sur un si petit sommet.