Hollywood vu de France

Chronique de Hollywood à la télévision française, des méfaits de ses scénaristes et metteurs en scène gauchistes – certains étant très doués, Oliver Stone par exemple – et de leur réception enthousiaste par les médias européens (nda: je précise que je suis par ailleurs un consommateur passionné des productions venant de Hollywood ! ). Il faut dire que les critiques européens (et en particulier français) n’aime jamais autant le cinéma américain que lorsque celui-ci dénonce la société américaine (blanche évidemment), ses innombrables tares fantasmées (racisme, matérialisme, violence etc.) et les hommes politiques conservateurs (hier Reagan, aujourd’hui Bush). C’est pour cette raison que le pseudo-rebelle et escroc intellectuel Michael Moore est un chou-chou des journalistes français. En revanche lorsqu’un film américain montre la grandeur de l’Amérique en tant que société de liberté ou exprime des valeurs libérales ou conservatrices (l’entreprise, le mariage, la famille, la religion etc.), dans ce cas les critiques européens disent qu’il s’agit « d’une apologie d’une naïveté affligeante du « rêve américain » » ou « d’un détestable spectacle réactionnaire qui caresse dans le sens du poil l’Amérique profonde »…

Un exemple de film que les critiques européens ont aimé : « Hurricane Carter » de Norman Jewison

« 1966. L’ascension du boxeur noir Rubin  »Hurricane » Carter est stoppée net quand celui-ci est condamné à perpétuité pour un triple meurtre qu’il n’a pas commis. Derrière cette erreur judiciaire se cache l’acharnement d’un flic raciste et la passivité d’une opinion américaine, hostile ou peu réceptive, à l’émancipation des noirs. Grâce à la ténacité d’un jeune activiste, son procès est réouvert vingt ans plus tard.

Fidèle à son cinéma militant, Norman Jewison, qui réalisait ‘Dans la chaleur de la nuit’ (nda: avec une superbe bande-son signée Quincy Jones et Ray Charles!) en 1966, livre ici un film admirable, tiré d’une histoire vraie. Le sport, la justice, l’univers carcéral et l’histoire sont abordés dans un souci d’équilibre et portés par Denzel Washington, au meilleur de son jeu. »

EN RÉALITÉ :

Larry Elder « ‘Hurricane’ warning » : Jewish World Review
Hurricane Carter myths
Hurricane Carter