La «citoyenneté», on finit par le savoir, est devenue le concept passe-partout des hommes de l’Etat derrière lequel s’abritent un solidarisme obligatoire, un collectivisme tribal et un anti-capitalisme à peine voilé. Sous couvert «d’éducation civique, juridique et sociale» (ECJS), matière récemment inventée par un ministre socialiste, c’est un endoctrinement forcené qui infecte désormais les esprits des élèves désarmés. J’en donnerai un exemple, la technique de l’endoctrinement de l’éducation nationale ne consiste aucunement, à la manière soviétique, à faire du bourrage de crâne manifeste. C’est beaucoup plus insidieux. Les maîtres en marxisme-léninisme avaient la foi en une idéologie positive mais fausse. Alors que dans notre cas il s’agit de maîtres en criticisme qui prétendent éveiller l’esprit critique des élèves en leur infusant le dégoût du libéralisme et en détruisant leur sentiment d’exister en tant qu’individu pour ériger en axiome la religion solidariste, le dépassement de l’individu par le souci de la cohésion sociale, de la communauté mondiale représentée par les politiciens.
L’ECJS n’est rien d’autre que la courroie de transmission des valeurs de la social-démocratie. En soi cet enseignement a peut-être une place, comme simple produit sur un marché éducatif libre, tout comme le catéchisme a sa place dans une école «privée» catholique. Mais il devient une vaste entreprise de lavage de cerveau lorsqu’il est imposé par le monopole d’Etat sur l’éducation.
Deux exemples édifiants
Ma nièce, qui est en classe de 3ème, devait plancher en ECJS sur un texte révélateur à cet égard. C’était un article du journal Le Monde dans lequel un agronome, professeur à l’Institut national d’agronomie, concluait péremptoirement par ces mots qui frappent l’imagination: «Le libre-échange, c’est la mort d’un demi milliard de paysans dans le monde. Sans protectionnisme, les pays pauvres n’arriveront pas à se développer.[…]».
Mon propos n’est pas de réfuter ces affirmations idéologiques, d’autres l’ont fait (voir par exemple Qui a causé la pauvreté, chapitre 3 du livre de Lord Bauer Mirage égalitaire et tiers-monde). Il est de montrer que, sous couvert du développement de l’esprit critique et d’analyse, le libéralisme est constamment la cible d’un enseignement qui a la prétention d’éduquer les jeunes gens à la «citoyenneté». Mais il ne s’agit que d’un formatage social-démocrate voulu par les hommes de l’Etat. Ces parasites érigent le parasitage en vertu et font de l’école un moyen pour l’ancrer dans la cervelle des «citoyens» en devenir.
Faire admettre à des élèves, et ceci sans le moindre esprit critique, qu’un demi milliard de paysans va mourir à cause du libre-échange est évidemment un mensonge éhonté. Il eût fallu dire qu’un métier traditionnel risque de devenir moins utile et qu’un certain nombre de paysans va devoir se recycler, que leurs enfants devront choisir d’autres voies de développement et de prospérité. Mais faire croire que le libre-échange tue des gens est un mensonge digne de ceux du marxisme-léninisme. Finalement, en France, les agriculteurs ne sont pas morts, sinon de vieillesse. Mais il y en a moins qu’autrefois simplement parce que d’autres secteurs d’activités se sont révélés plus utiles et ont offert de nouvelles opportunités à la population paysanne.
Un autre exemple me vient d’une discussion entre des élèves de seconde révisant leurs cours d’histoire. Ces pauvres victimes du matraquage socialiste se récitaient leur leçon les uns aux autres: «Une minorité de grévistes et de syndicalistes obtiennent des avantages sociaux pour les autres salariés de la même branche». C’est pas juste, sans rien faire la majorité profite de la grève d’une minorité, ai-je entendu consterné. Des sigles fusaient comme des héros du progrès social: CGT…Jamais, semble-t-il, il n’est venu à l’esprit de ces élèves que la notion d’«avantage social» signifiait un vol qualifié pour ceux qui paieront la note.
Un marché éducatif libre
Le monopole de l’éducation national est souvent justifié par l’idée qu’il faut protéger les enfants des diverses doctrines déviantes, irrationnelles ou religieuses. Il est certain que sur un marché libre se développeraient toutes sortes d’entreprises d’éducation dont certaines propageraient des idées plus que fumeuses comme le créationnisme (qui nie le darwinisme et l’évolution). Mais l’effet pervers du monopole et de l’uniformité des programmes est la rectitude politique transmise par l’école, la déresponsabilisation des parents, et la propagation à l’échelle nationale de contrevérités. Ne vaut-il pas mieux qu’une seule école libre enseigne que 1+1=3 et, à cause de cela, fasse faillite, plutôt que ce soit le monopole public qui l’enseigne sans que la moindre sanction économique ne punisse ces errements ?
Un marché libre rétablirait le droit des parents de choisir l’éducation de leurs enfants alors que le monopole public présuppose que les parents sont eux-mêmes des enfants incapables de faire de bons choix. Quant au problème de l’accès à l’éducation par les «pauvres» il faut se rappeler que la pauvreté n’est pas un héritage mais bien trop souvent le résultat de comportements irresponsables, de dépenses inutiles (surendettement), d’absence d’esprit d’épargne. Toutes ces erreurs comportementales ne se corrigeront jamais par de l’assistance publique mais simplement par la dure loi de devoir subir les conséquences de ses actes.
Nous observons, dans le cas du monopole de l’éducation, exactement les mêmes phénomènes que pour tous les autres monopoles publics (pléonasme !): croissance des dépenses sans la moindre amélioration du produit sous l’effet des divers groupes de pressions (syndicats, politiciens), décalage par rapport à la réalité de la demande car la faillite est impossible, bureaucratie envahissante, esprit d’initiative brisé. Bref, pour résumer, il s’agit rien de moins que d’une soviétisation de l’éducation.
Un marché libre de l’éducation ne serait pas seulement un rétablissement de la justice et des droits individuels, il permettrait d’expérimenter, d’inventer de nouveaux produits, de tester de nouvelles pédagogies, de répondre à la demande réelle, de permettre à chacun de maîtriser sa vie.
[…]Le savoir n’est pas une marchandise
J’ai un exemple en tete.
Prenons un maire d’un petit village reculé; la révolution numérique avance, les entreprises de télécoms se crééent, et, à tort ou à raison, celles-ci ne veulent pas investir tout de suite dans son village. Celui-ci ne disposera donc pas d’infrastructures de telecoms, pour communiquer, etc..
Là , le maire a une idée géniale (et c’est texto ce que j’ai lu dans les journaux, dans la bouche de nombreux maire) pour quand même avoir son joujou, pour pouvoir faire en sorte qu’une mairie devienne opérateur de telecom, en reportant sur le contribuable le cout de l’investissement.
L’idée géniale c’est: « les télécommunications ne sont pas un bien comme un autre ». La phrase qui tue.
Ce qui est vrai, avoir Internet permet de trouver facilement du boulot (plus quavec l’ANPE) etc… Mais on peut dire ça de tout! Voiture, téléphone, route, télévision, aéronautique, etc… bref on peut arriver à un monde 100% collectiviste comme ça.
Car nous sommes dans un pays qui méprise la création de valeur, qui méprise l’entrepreuanriat.
Je m’adresse à toi, Ô professeur qui a besoin du parapluie de l’Etat pour obtenir sa légitimité: si demain je monte une ecole privée, et que je te recrute, tu vas automatiquement devenir un enculé? Tu ne chercheras que le profit? Tu chercheras a entuber tes eleves, à mal leur enseigner ta matière? A les transformer en suppot du Grand Capital? Je ne pense pas (ou alors tu es un mauvais prof, ce qui est un autre probleme)
[Le savoir n’est pas une marchandise]
[le savoir n’a aucune valeur ?]
Peut être que la valeur marchande du savoir est inférieure à la valeur « subjective » qu’on lui donne ? Peut être que la valeur « intrinsèque » du savoir est supérieure à sa valeur marchande ? Peut être que le savoir véhicule des valeurs autres que la valeur marchande ?
Le savoir, la connaissance, l’instruction conditionnent la « société » et le lien social. L’école a une bonne part de responsabilité dans l’étabissement du tissu social d’une société.
Une école « libre » (payante contrairement à l’entrée libre des magasins…) dans laquelle l’instruction serait libre briserait sans doute ce lien social de deux façons :
1) par le manque d’équité de ce type d’enseignement et la selection par l’argent dès le plus jeune age. Selon ma morale ce n’est pas acceptable (je ne mérite pas mes parents).
2) par l’abscence de socle identitaire structurant l’individu dans ses relations avec les autres dans une société, nation, état…
>>>>Une école « libre » (payante contrairement à l’entrée libre des magasins…) dans laquelle l’instruction serait libre briserait sans doute ce lien social de deux façons :
1) par le manque d’équité de ce type d’enseignement et la selection par l’argent dès le plus jeune age. Selon ma morale ce n’est pas acceptable (je ne mérite pas mes parents).
2) par l’abscence de socle identitaire structurant l’individu dans ses relations avec les autres dans une société, nation, état…
Sur le 1/: redescends sur Terre, si tu prends un chiffre simple, depuis 25 ans, la probabilité qu’un enfant d’ouvrier accède aux etudes supérieures ne fait que baisser, alors même que le budget de l’education nationale ne fait qu’augmenter. Si tu me réponds « ouais, ben justement, si il avait pas augmenté ce serait pire » tu me décevras. C’est un cliché absolument faux que de dire que l’Education Nationale est parfaite, l’ascenseur social est en panne depuis très très très très très très longtemps.
Sur le 2/, j’ai l’impression que tu parles de propagande, là . De quel socle identitaire tu parles? Et les parents dans tout ça? En plus, un enfant inscrit à un club de sport (privé, pourquoi pas?) fera les expériences que tu décris, cela n’a donc rioen de spécifique à l’eductaion nationale. Le role de l’EN se borne à l’instruction, point final. Tout le reste n’est qu’une tentative de cette entité pour étendre sa sphère d’influence, c’est normal, c’est humain. PAr exemple, il semblerait que ce soit à l’ecole de faire l’apprentissage de la citoyenneté. Bon. Et les parents? Et les expériences personnelles de tout un chacun? L’EN n’en a pas le monopole, loin de là .
Un exemple: la capacité de se déplacer est très importante dans ce monde. On constate que des gosses de riches ont le permis à 16 ans, là où des pauvres l’ont à 25. Moi, ministre de l’EN, je veux remédier à cela, et inclure une epreuve de code de la route et de permis de conduire pour avoir le BEPC. Ainsi, cette inégalité insupportable sera effacée.
Mais le truc, c’est qu’un type comme moi n’en a rien à foutre, j’ai 27 ans, et toujours pas le permis. Suis-je inégal? Ben non, je pense pas.
Ce que je veux dire, c’est qu’avec des raisonnements comme le tien, Nino, on voit pas trop où ça s’arrete.
Des témoignages de professeurs:
http://www.valeursactuelles.com/magazine/france/index.php?num=3473&position=1&nb=2&NP=3473
L’école française, dans sa volonté d’édifier un « socle social », a détruit « l’identité bretonne », en Bretagne. Par des sévices corporels, par la suppression de la langue, par une colonisation (grâce à l’affectation des fonctionnaires). Et je ne parle même pas de la folie anticléricale.
Bref, en Bretagne, meilleurs taux de réussite : 50% des effectifs dans les écoles privés (environ 1000 francs l’année en primaire, environ 3000 francs l’année pour le secondaire général), 50% dans le public. Et je peux vous dire qu’ils « se tirent la bourre » entre écoles privées et publiques !
Sybretzel : L’école privée à 3000 F/an bénéficie de subventions. Mon gamin est dans une école privée à 3000 €/an sans subventions, statut associatif.
Taux de 100% de réussite au bac.
La République a réduit les particularismes régionaux afin de batir une nation, c’est en certains aspects bien regrettable, néanmoins cela comporte quelques avantages : par exemple le système métrique…
Haykal : j’ai à plusieurs reprises posté sur l’inefficacité de la démocratisation de l’enseignement en France. J’ai aussi posté sur la nécessité de revigorer le mamouth. Le role de l’EN se borne en effet à l’instruction (encore faut il savoir ce que tu entends par instruction*). Cependant les conséquences de cette instruction sont importantes dans la « cohésion sociale ».
[il semblerait que ce soit à l’ecole de faire l’apprentissage de la citoyenneté] : instruction* civique ?
[avec des raisonnements comme le tien, Nino, on voit pas trop où ça s’arrete.]
Avec des raisonnements libéraux non plus. En tous cas j’ai qq principes généraux et je m’arrete là : gratuité de l’enseignement, obligations de résultats pour l’élève et l’école.
« depuis 25 ans, la probabilité qu’un enfant d’ouvrier accède aux etudes supérieures ne fait que baisser, alors même que le budget de l’education nationale ne fait qu’augmenter. »
ça , c’est une façon de voir les choses (eeeykkhal à le droit d’etre un libéral pur, dur, sourd et idiot); mais moi j’en vois une autre plus intelligente , plus pragmatique : sur 100 élèves entrant en 6ème il y a 25 ans, combien arrivaient jusqu’à BAC+4? Le chiffre est-il le meme aujourd’hui? Le nombre de diplomés ne cesse d’augmenter ( meme si dans le meme temps le bac est dévalorisé) mais l’augmentation du budget permet( via les bourses, les créations de formations…)de donner des chances à ceux qui le méritent.
Les fils d’ouvriers n’ont plus l’excuse valable il y a 25 ans de ne pas avoir de « moyens »… quand on sait que dans le meme temps le fils d’ouvrier porte les memes « nike » que le fils d’ingénieur.
>>>>>>eeeykkhal à le droit d’etre un libéral pur, dur, sourd et idiot
pleutre tu es, pleutre tu resteras. Je m’exprime a visage decouvert, contrairement a toi, tocard.
Quelques observations:
– quand j’etais en prépa, la moitié de mes camarades de classe etaient profs. 20 % avait ses deux parents profs.
– quand j’etais au lycée, la moitié de la classe etait boursiere en moyenne (soit 15 à 20 élèves sur 40) plus tard, ayant fait des etudes d’ingenieur, les boursiers etaient 30, sur 1500 élèves environ (dont 4 a l’echelon superieur, en gros les fils de smicards). La dame chargée des bourses connaisait tous nos prénoms, quel stage on avait fait, etc..
C’est mon observation personelle.
J’espère que tu n’es pas vriament prof, parce que sinon j’aimerai bien savoiir dans quel etablissement, de façon a pas envoyer mes enfants là -bas.
Etant employé de l’Etat, tu dois connaitre l’INSEE. En juin 2003, c’est a dire le mois dernier, une etude est parue:
Insee.fr
Quelle ne fut ma surprise en regardant le tableau page 42:
une liste de profession, avec la proba d’integrer une grande ecole.
Normal, c’etait ventilé en plusieurs categorie: milieu populaire, milieu intermediaire, milieu superieur.
C’est une bonne segmentation, ca permet de comparer.
Sauf qu’il y en a une quatrieme. C’est bizarre, non?
Ce sont les très très pauvres? Les très très riches? LEs ourangs outang?
Non, c’est le milieu enseignant. Parce qu’il est aussi élevé que le milieu supérieur. Marrant, non?
Lisez le rapport, il est interessant. Ca met au placard des idees recues.
Avertissement : je n’ais pas pris le temps de lire le document INSEE correctement .
Mais je ne suis pas surpris…
Il n’est pas étonnant que les enfants d’enseignant ne soit favorisés/meilleur pour intégrer l’enseignement supérieur.
Un des point difficile pour les élèves est d’apprendre à apprendre,que les enfants enseignants soient meilleurs pour ça est normal non ?
Du moins c’est le minimum à attendre avec des parents dont la profession est d’enseigner.
Sinon comment lutter contre ça… en forçant les prof à abandonner leur enfants à la naissance ?
Bref je ne vois rien d’anormal ici.
Au alors il faut interdire aux enfants de gadzar d’intégrer l’ENSAM aux fils de médecin de faire médecine etc …
(je supose que tu parles de la page 31 ?)
>>>>>Bref je ne vois rien d’anormal ici.
Mais moi non plus, je faisais juste remarquer au pleutre prof qu’il faisait précisément partie de ceux qui avaient le plus de chance dans le système actuel. (au sens des probabilités, je n’ai jamais dit que quelqu’un favorisait qui que ce soit!!)
Il est donc naturel qu’il prenne la défense du système, voilà tout, et qu’il me traite comme si je disais une connerie. C’en est peut etre une, mais pas tant qu’elle n’est pas réfutée, ce qu’il n’a même pas essayé de faire.
Je suis contre, absolument contre, toute tentative d’affirmative action à la française. Ce serait une connerie historique.
Quelqu’un pour resumer les conclusions (peut etre moi ce ouikène)
>>Quelqu’un pour resumer les conclusions (peut etre moi ce ouikène)
heu … non vu que j’ai pas eu le courage de lire les XXX commentaires qui précèdent :p
« pleutre tu es, pleutre tu resteras. Je m’exprime a visage decouvert, contrairement a toi, tocard. »
« J’espère que tu n’es pas vriament prof, parce que sinon j’aimerai bien savoiir dans quel etablissement, de façon a pas envoyer mes enfants là -bas »
insulter, insulter… tu parles aussi comme ça devant ( voire à ) tes enfants???
El Niño la star de ce site a donné 2 éléments fondamentaux:
« Une école « libre » (payante contrairement à l’entrée libre des magasins…) dans laquelle l’instruction serait libre briserait sans doute ce lien social de deux façons :
1) par le manque d’équité de ce type d’enseignement et la selection par l’argent dès le plus jeune age. Selon ma morale ce n’est pas acceptable (je ne mérite pas mes parents).
2) par l’abscence de socle identitaire structurant l’individu dans ses relations avec les autres dans une société, nation, état… »
ces vérités se passent de commentaire(s)
Cher pleutre prof, et antihaykalien. Je peux donc générer des courants antimoi, pas mal.
Concernant, le 1/, il ne suffit pas de déclamer « le ciel est bleu » pour qu’il le devienne. Le 1/ est une affirmation, pas un raisonnement.
A propos des resultats du bac, j’ai cru voir deux choses:
a/ que le plus fort taux de reussite (ds’une classe d’age)est en Bretagne, où près de 30% des ecoles sont privées
b/ que les riches lycées parisiens absorbent les bons elements provinciaux.
Concernant, le 2/, c’est une pure provocation sur un site libéral, tout de même. Des tonnes d’auteur ont déjà parl » de ce 2/, voyons, et c’est précisémùemnt le sujet du post d’origine de Marc Grunert.
Donc, je ne vois pas ce que tu apportes pleutre prof. Rien.
Pleutre, t’es vraiment redondant.
Il te suffisait de dire : « El Niño la star de ce site ».
On aurait tout de suite compris. Pas besoin de développer : tes opinions étant des clones de celles du Parti (comme celles de Lénino), elles sont bien connues.
Décevant, pour quelqu’un qui est supposé ouvrir l’esprit de nos enfants. Décevant, mais pas surprenant. Il est plus beaucoup plus difficile de trouver des enseignants non-socialistes que l’inverse. Ça ne me gênerait pas si les types comme toi ne confondaient pas leur cours avec l' »Heure de la Propagande », profitant de leur prestige (de plus en plus relatif) de profs pour essayer d’unidimensionner leurs élèves. Mais voilà : comme je le constate chaque jour, la majorité d’entre vous n’est pas rebutée par le rôle d’homme-sandwich du Parti.
Tu parlais de vérités qui se passeraient de commentaires.
Ça ne m’étonne pas de la part d’un missionnaire tel que toi. Ce qui te permet cette arrogance, c’est la certitude que TU détiens la Vérité, n’est-ce pas ?
Nietzsche, d’Entrez Libres.
« Cher pleutre prof, et antihaykalien. Je peux donc générer des courants antimoi, pas mal. »
Le début de la gloire :)
« que le plus fort taux de reussite (ds’une classe d’age)est en Bretagne, où près de 30% des ecoles sont privées »
On est plus proche de 50%, si je me souviens d’un article du Télégramme de Brest. Mais c’est vrai que nous sommes les meilleurs (et je le dis humblement) ;) :))
« Il est plus beaucoup plus difficile de trouver des enseignants non-socialistes que l’inverse »
Un sondage CSA révélait que 72% des enseignants votent à gauche. L’enseignement s’en ressent, surtout l’histoire géographie.
J’aimerai trouver les statistiques suivantes: pour chaque académie de notre pays:
– le taux de réussite au bac
– la proportion de bacheliers dans la classe d’age en cours
– le taux d’élèves scolarisés dans le public et le privé
– le taux d’élèves domiciliés hors de l’académie
Ensuite, j’aimerai un zoom sur les ecoles privées: de type religieuses (catholique, juif, et maintenant musulman), de type X ou Y, avec le coût par élève (avec d’eventuels barèmes pour tenir compte du revenu des parents), taux de syndicalisation des profs en question, et salaires desdits profs.
En fait, je voudrais une étude comparative entre l’école publique et l’école privée.
Je sais pas où trouver cela, j’ai regardé sur le site EducNat, rien trouvé.
J’en ai partiellement, trouvés dans un article des Echos (notamment le chiffre que je cite sur la Bretagne) mais pas encore assez.
Au fait, monsieur le prof, il me semble que tu as dit:
« ça , c’est une façon de voir les choses (eeeykkhal à le droit d’etre un libéral pur, dur, sourd et idiot); mais moi j’en vois une autre plus intelligente , plus pragmatique : sur 100 élèves entrant en 6ème il y a 25 ans, combien arrivaient jusqu’à BAC+4? Le chiffre est-il le meme aujourd’hui? »
« Les fils d’ouvriers n’ont plus l’excuse valable il y a 25 ans de ne pas avoir de « moyens »… quand on sait que dans le meme temps le fils d’ouvrier porte les memes « nike » que le fils d’ingénieur. »
Moi aussi j’ai affirmé des trucs, que j’ai documenté, et pour le moment, ton silence est assourdissant. Peut etre est-ce le temps qu’il te faut pour lire la petite analyse de l’Insee. Tout ça pour dire que le libéral sourd et idiot a pour le moment raison par rapport à toi, j’ai raison par forfait. Dommage. Je trouve ça irrespectueux, tu arrives, tu la ramène, on apporte des arguments, et pouf plus rien….
Franchement je prèfère El Nino, qui pourrait peut-être nous parler des travaux de Bourdieu sur le sujet (son bouquin les Héritiers), avec sa légendaire perspective constructivo-relativiste.
« A propos des resultats du bac, j’ai cru voir deux choses:
a/ que le plus fort taux de reussite (ds’une classe d’age)est en Bretagne, où près de 30% des ecoles sont privées »
je vais faire court… vu que tu es trop con pour comprendre , inutile de faire de longs discours. Les écoles « privées » accueillent les familles aisées, qui elles ont les moyens de « tenir » leurs rejetons, ceux-ci réussissent car il bénéficient d’un BON ENCADREMENT FAMILIAL, financier, etc… ce qui confirme ce que toi-même tu as dit :
« plus tard, ayant fait des etudes d’ingenieur, les boursiers etaient 30, sur 1500 élèves environ »
l’essentiel de la réussite des élèves est dû à cela – et non pas à une prétendue meilleure compétence des profs du privé.
notre star el Niño a donc raison :
« par le manque d’équité de ce type d’enseignement et la selection par l’argent dès le plus jeune age »
« je vais faire court… »
non, non développes je t’en prie…
« vu que tu es trop con pour comprendre , inutile de faire de longs discours. »
ah non, t’aurais mieux fait de t’abstenir ;)
« Les écoles « privées » accueillent les familles aisées, qui elles ont les moyens de « tenir » leurs rejetons, »
en est-tu seulement sur ? as tu demandé a ces parents qui placent leurs enfants dans des écoles privées la raison pour laquelle ils ont fait cela ? As tu des références qui puissent permettre d’étayer ce que tu présentes comme un fait. Personnellement TOUTES, je dis bien TOUTES les personnes qui ont envoyé leurs enfants en école privée l’ont fait pour les préserver de la médiocrité de l’enseignement public et de son environnement délétère. Et ce quand bien même il leur a fallu se serrer la ceinture pour boucler les fin (faims) de mois.
« ceux-ci réussissent car il bénéficient d’un BON ENCADREMENT FAMILIAL, financier, etc… »
non, non, généralement, ce sont des parents qui s’intéressent à leurs enfants… c’est miraculeux l’effet que fait un père ou une mère qui s’intéresse à ce que fait ses enfants… proprement miraculeux !
« ce qui confirme ce que toi-même tu as dit : »
ce qui ne confirme rien du tout…
« plus tard, ayant fait des etudes d’ingenieur, les boursiers etaient 30, sur 1500 élèves environ »
Il faut bien comprendre une ou deux choses, les écoles d’ingénieurs sont pour la majorité publiques, mais elles coutent tout de même de l’argent… et les bourses étant distribuées sur critère social : à moins d’être trois enfants dans les études dites supérieures, il n’est pas possible d’avoir de telles bourses… à ce titre, je t’invite à revoir les critères d’attribution des bourses sur critère social.
Et je pense que si tu veux un indicateur de meilleure qualité pour mesurer la richesse, l’aisance d’une famille, regarde plutôt l’accès au logement (appart, cité u avec attribution d’un logement sur critère social, colocation, etc) et ensuite on y verra plus clair. ok ?
« l’essentiel de la réussite des élèves est dû à cela – et non pas à une prétendue meilleure compétence des profs du privé. »
une affirmation vide de sens, pleutre prof, puisque tu n’ignores pas que c’est un tout et tu tentes de faire passer une composante pour un tout : stupide !
« notre star el Niño a donc raison : »
c’est peut être TA star, mais pas la mienne…
« par le manque d’équité de ce type d’enseignement et la selection par l’argent dès le plus jeune age »
quelle blague… (vide supra)
« Les écoles « privées » accueillent les familles aisées »
Amusant comme certaines familles préfèrent acheter leurs cigarettes plutôt que de payer une école à leurs enfants.
Je précise également que dans mes écoles, on était 30 par classe, voire 40, en espagnol par exemple, que les problèmes de discipline était inexistants, qu’il n’y avait pas plus de 2 pions pendant les récréations pour près de 2000 élèves et un seul pion en salle de permanence pour plus de 150 élèves. Et pourtant le calme régnait. Il faut dire que le système « répressif » était dissuasif avec une hiérarchie : préfet de discipline (le chef), sous-préfet (qui est en charge de le discipline à un niveau : 6ème, 5ème…), le responsable des surveillants et enfin les surveillants (ou pion). Ils étaient tous recrutés parmi des militaires à la retraite. Et là , ce ne sont pas des assistantes sociales qui vont venir te plaindre. Tu fais une connerie, tu assumes. Mais si nous voulions parler de problèmes, l’infirmière était là .
Cette école ne renouvelait pas son matériel en permanence comme le faisait l’école publique (pour comparer par ville) en achetant tout et n’importe quoi. Et étrangement, cela ne pèse pas sur les résultats.
L’école privée est exigente avec ses élèves car elle sait qu’elle est RESPONSABLE des enfants que lui confient les parents.
En tout cas, le choix est fait pour moi : mes futurs enfants intègreront une école privée (en Bretagne de préférence ;)).
Cher pleutre prof,
Apparemment, nos posts repsectifs parlent d’eux-mêmes. tout le monde ici essaie de poser des questions de discuter, sauf toi. Poncifs, clichés, qui conduisent tout droit à LA vérité révélée.
C’est marrant, tous les potes que j’ai qui ont fait de l’ecole privée sont d’origine modeste, les autres plus riches utilisent le système éducatif normal. Il est plus intéressant pour un gosse de riche d’aller à Henri IV, Louis Le Grand, etc.. que se taper une école privée.
C’est en gros ce qu’expliquent tout un tas de stats, certaines reproduites ici, d’autres pas.
>>>Les écoles « privées » accueillent les familles aisées,
Ah? Stats? Chiffres?
>>>>qui elles ont les moyens de « tenir » leurs rejetons,
Ah?
>>>ceux-ci réussissent car il bénéficient d’un BON ENCADREMENT FAMILIAL, financier, etc… ce qui confirme ce que toi-même tu as dit :
Et voilà , la doctrine officielle de l’éducation nationale de notre beau pays. Les riches ont de meilleures chances de réussite que les pauvres, donc autant bien répartir les moyens tout de suite.
Un peu comme l’ensemble des joueurs de foot: on selmectionne les meilleurs, et on leur donne les meilleurs entraineurs. LEs autres, ben il reste les autres entraineurs. Il serait idiot de filer Aimé Jacquet à mon equipe de pote du dimanche, et laisser l’equipe de france avec un type pas bon.
L’EN, c’est pareil, sauf qu’il n’y a pas de sélection loyale, car elle est géographique, et sociale. Il faut etre pres d’un bon lycée, et riche. Ainsi, les meilleurs profs (encore que..) vont dans les grands lycées parisiens; les meilleurs élèves aussi, ces lycées alimentent leur propres prépas, et elles alimentent à leur tour les grandes ecoles.
Après, processus de reproduction sociale classique, dans uen société aussi inegalitaire que la France.
Le tout, bien sûr, financé par nos impôts. Pas mal. L’ecole payante gratuite a une nouvelle fois apporté son lot d’inégalités.
Et toi, cher pleutre prof, tu trouves ça bien, même mieux que bien comme dirait l’autre.
Si tu es vraiment prof, tu es le déshonneur de ta profession.
Pour les familles aisées seulement ? Tu reves !
LV est une petite ville, l’école privée coute 200 € à l’année, la moitié des élèves sont des enfants de familles « modestes » désireuses d’offrir un enseignement de qualité à leurs enfants.
Je connais une paire d’enseignants qui ont choisi le privé, non pour éduquer des gosses de riches, mais parce que certaines règles sont respectées dans le privé et pas dans le public (respect du prof, punition des élèves…).
Il y a aussi les parents aisés qui ne savent plus quoi faire avec leurs gosses, et qui les envoient dans le privé pour les « visser » (vous remarquerez que les enfants issus de famille modestes n’ont pas le monopole de la délinquance et de la connerie)..
Qd au nombre d’enseignants dont les enfants sont confiés au privé, alors qu’eux memes défendent la sacro sainte éducation publique.. pfff
Pour info, il existe aussi des écoles privées acceptant chaque année 10% d’élèves « pauvres » sans leur faire payer, parce qu’ils ont un « potentiel » et que les sortir de leur cité leur permettra d’apprendre..
Jules Ferry, loué par la majorité des enseignants, souhaitait une école rejettant toutes les idéologies, en 1er lieu les religions..
Le code de l’EN note d’ailleurs que les cours doivent être laics et APOLITIQUE..
Cette clause n’est pas respectée à l’heure actuelle.
Quand je pense qu’en 1995, au bac, j’avais dis que l’ascenseur social était en panne et que l’école était malade, et hop, on m’a collé 9. Quelle idée aussi de critiquer le fonctionnement de notre éducation nationale !
j’ai « parrécié » toutes vos réponses à ce que j’ai dit sur les écoles privées… Surtout les haykâneries…mais passons…
il y a toutefois des choses intelligentes dans ce que vous dites, ce qui m’amène à m’intérroger sur le bien-fondé de vos critiques vis-à -vis de moi :
« Il faut dire que le système « répressif » était dissuasif avec une hiérarchie : préfet de discipline (le chef), sous-préfet (qui est en charge de le discipline à un niveau : 6ème, 5ème…), le responsable des surveillants et enfin les surveillants (ou pion). Ils étaient tous recrutés parmi des militaires à la retraite. Et là , ce ne sont pas des assistantes sociales qui vont venir te plaindre. Tu fais une connerie, tu assumes. »
Alors si tu crois que ce n’est pas ce dont rêvent les profs du public, il faut arrêter de te shooter au libéralisme, mon pauvre…
« Je connais une paire d’enseignants qui ont choisi le privé, non pour éduquer des gosses de riches, mais parce que certaines règles sont respectées dans le privé et pas dans le public (respect du prof, punition des élèves…). »
idem !
Pourquoi croyez-vous que les profs ont fait défaut à la gauche un certain 21 avril?
Parce qu’un connard de ministre soi-disant de gauche a préféré s’en prendre aux enseignants, plutôt que de comprendre le malaise de la profession ( à suivre…)
Mais pas sur tout.
Je connais pleins de jeunes enseignants, ils ont des « revendications » qui sont légitimes : respect de l’autorité de l’enseignant, respect de l’enseignant de la part de son employeur (je pourrais écrire des tonnes là dessus, je prends juste l’ex. du jeune diplomé qu’on envoie se casser les dents en ZEP Grr), respect de la part des parents (qui sont de + en + nbx à agresser les profs qd leur gamin s’est fait remettre à sa place) etc..
Concernant le 21/04, je ne crois pas que cela ne soit dû qu’aux profs ! C bien + complexe..
« Alors si tu crois que ce n’est pas ce dont rêvent les profs du public, il faut arrêter de te shooter au libéralisme, mon pauvre… »
Les profs (eux memes et par l’entremise de leurs syndicats) et l’intelligentsia (+ 68) ont qd meme une sacrée part de responsabilité dans la dégradation des conditions de leur activité. Faut savoir reconnaitre ses erreurs pour avancer, gueuleur « c la faute au gouv. » ne fera RIEN avancer.
Puisqu’on y est, j’attend des profs qu’ils « dialoguent » eux, c bien beau de dire aucun dialogue, mais qd seuls les syndicats s’expriment (de + en + coupés des adhérents) la population ne voit que des revendications au sujet ds avantages.
J’attend de la part des profs :
– de la pédagogie (et c pas en traitant tous les de droite de facho)
– des raisonnements concrets et argumentés
– des propositions concrétes (pas seulement le « plus de moyens » habituel qui ne résoud rien)
– un peu d’ouverture d’esprit er de critique envers eux memes
– des cours ENFIN APOLITIQUE
Pour finir, je te conseille l’excellent « historiquement correct » de Sévillia, en le lisant, je me rends compte que les cours qu’on m’a dispensé au collège et au lycée étaient + qu’orientés, et relevaient parfois de la propagande.. C scandaleux, surtout que les enseignants sont qd meme capables de vérifier auprès des historiens ou des scientifiques (sur la révolution, Vichy ou + recemment le rwanda.. ou encore OGM et mondialisation)
++
« Alors si tu crois que ce n’est pas ce dont rêvent les profs du public, il faut arrêter de te shooter au libéralisme, mon pauvre… »
Où ai-je dis que les profs du public n’en voulaient pas ? J’expose ce qu’il se passe dans une école, je montre un exemple.
Et je ne suis pas ton « pauvre ». Tu ne m’apprécies pas, tu ne me parles pas. La vie est aussi simple que ça !
« Où ai-je dis que les profs du public n’en voulaient pas ? J’expose ce qu’il se passe dans une école, je montre un exemple.
Et je ne suis pas ton « pauvre ». Tu ne m’apprécies pas, tu ne me parles pas. La vie est aussi simple que ça ! »
Biensûr, mon pauvre ami, tu « exposes » ce qui se passe… genre , ben voilà y ‘ a ça comme ça par ci, ben je préfère aller par là …sans chercher à comprendre le pourquoi du comment…
Ce que j’ai voulu dire, mon pauvre libertarien, ou libertaire ( ou libertin? lol) c’est que les profs ne sont pas responsables de la dégradation du système éducatif public actuel. Ce sont ces nouvelles lois à la con sur la pédagogie qui foutent la merde (et les profs sont les 1ers à le dénoncer), surtout celles prises allègrement ces dernières années…
( Ã suivre…)
« genre , ben voilà y ‘ a ça comme ça par ci, ben je préfère aller par là …sans chercher à comprendre le pourquoi du comment… »
Genre, phrase qui veut rien dire… Donc il m’est interdit de réfléchir à d’éventuelles solutions pour faire progresser le système scolaire public français. Intéressant… Je regarde ce qui fonctionne, cela me semble un raisonnement des plus logiques.
« les profs ne sont pas responsables de la dégradation du système éducatif public actuel »
Qu’ils cessent de manifester pour plus de « moyens », alors que le problème est dans la méthode. Je rappelle également que les 3/4 des profs votent toujours pour le même « camp ». Celui de Jacques Lang… Alors qu’ils assument les choix de ce dernier.
« Privatisons donc l’enseignement. Que l’Etat donne chaque année un chéque de 40.000 francs/enfant à chaques familles. Et qu’elles se débrouillent pour trouver ce qui leurs conviennent.
Ce qui ferai économiser tout de même 10.000 francs par enfants au contribuable ;-) »
C’est beau le libéralisme, non? Espérons qu’avec une telle mesure, la natalité ne doublera pas ( que dis-je…ne QUINTUPLREA PAS!!!) dans les cinq années à venir!
Sinon, l’Etat et les affreux jojos libéraux du gouvernement qui aura proposé cette mesure (votée par des députés tout aussi jojos et libéraux et majoritaires) auraient du soucis à se faire…
Je ne connaissais pas l’existence de cet organisme, Eurydice, dont les recherches sont publiées aujourd’hui par Le Monde
Si tu as le courage Marc, ces nouvelles informations sont peut etre de nature à compléter ton article….des comparaisons entre pays européens, voilà ce qui manquait.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226–333096-,00.html
Toujours dans la série « Ecole républicaine et égalitaire », voici une enquete réalisée autour de Bordeaux, qui semblent montrer que les classes populaires se font une fois de plus baiser par la bourgeoisie d’Etat (au premier rang de laquelle les enseignants)
Il semblerait que des classes ghettos (ethniques) se constituent, sans que personne ne s’en émeuve. Je pense à Ségolène Royal (ils sont scolarisés où ses gosses?).
Il semblerait que l’Education Nationale ait abandonné plusieurs collèges à leur sort, contribuant donc à confirmer l’adage qui décrit le fonctionnement de l’Etat: prendre à tous, mais ne distribuer qu’à peu d’heureux élus.
Les débats précédents me convainquent de plus en plus de l’intérêt du chèque-éducation, et d’une organisation libérale de l’enseignement :
– définition par les pouvoirs publics des objectifs à atteindre, notamment en termes de niveau scolaire
– liberté laissée aux écoles des méthodes à appliquer pour atteindre ces objectifs
– chèque éducation remis aux familles pour leur permettre le choix effectif de l’école. Pour des raisons évidentes de lutte contre la fraude, prévoir les mécanismes permettant de n’utiliser ce chèque que pour des dépenses d’enseignement, par pour couvrir d’autres dépenses
« une organisation libérale de l’enseignement :
– définition par les pouvoirs publics des objectifs à atteindre, notamment en termes de niveau scolaire »
Holà ! Mais c’est contradictoire ça!
1/ une organisation libérale ce n’est pas une organisation. C’est une auto-organisation.
2/ définition par les pouvoirs publics ????
3/ en termes de niveau scolaire ??? les responsables de la catastrophe définiraient le résultat qu’ils n’ont pas été capables d’obtenir ???
Les écoles doivent avoir le choix des méthodes, des enseignants, des élèves aussi!
Quand aux risques de fraude, c’est RIDICULE encore une fois: il faudra un nouveau corps d’inspecteurs des comptes des parents ?
Allez stop, ce n’est PAS une proposition libérale que tu fais là .
[..]définition par les pouvoirs publics des objectifs à atteindre, notamment en termes de niveau scolaire
Je vois à peu près ce que cette personne veut dire, mais c’est pas clair.
Au premier degré « niveau » ne veut rien dire parce que deux personnes ne sont pas complètement comparables.
Il y a deux choses différentes qui se cachent derrière ce terme de « niveau »:
– le contenu des enseignements, ça existe déjà , ça s’appele le BOEN (bulletin officiel de l’education nationale).
– les examens nationaux qui sanctionnent ces cours
LA question est de savoir si fixer ces deux choses identiques pour tout le monde (dans un cursus donné) est une bonne idée.
Je me demande pourquoi le diplome devrait etre un monopole de l’état…
Si on « laissez faire » vraiment !
Ben disons qu’il ne l’est pas, je ne suispas un spécialiste de la chose, mais je sais que pour les diplomes d’ingenieurs, c’est pas pareil.
Il y a d'(une part les ecoles, qui délivrent un diplome. Ensuite, celui-ci peut etre reconnu ou pas par la comission des Titres, et l’ecole du coup habilitée ou pas à donner ledit diplome.
Mais peut etre quelque’un s’y connait-il mieux que moi…
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» Quant au problème de lÂ’accès à l’éducation par les «pauvres» il faut se rappeler que la pauvreté nÂ’est pas un héritage mais bien trop souvent le résultat de comportements irresponsables, de dépenses inutiles (surendettement), dÂ’absence dÂ’esprit d’épargne. Toutes ces erreurs comportementales ne se corrigeront jamais par de lÂ’assistance publique mais simplement par la dure loi de devoir subir les conséquences de ses actes. »
FAUX : l’aveugement et le déni ne va pas avec l’education et le bon sens !!!
les sociologues et autres, sert, tous les organismes de formations qu’ils soient état ou privés, les liassés pour compte du chômage sert la gestion de l’emploi. Il vaut mieux être âgé entre 25 et 40 ans, et le diplôme n’a pas grand chose à avoir, nous pouvons être diplômés,être expérimentés, sans pour autant avoir d’emplois. Il est beaucoup plus facile d’être riche d’argent, de réseau, quand la famille l’a au départ. Et oui, la pauvreté dépend de ce que la famille et l’entourge transmet matériellemen au départ.
Tous les pauvres ne sont pas surendettés, ce que vous dites est immonde ! A toutes fins utiles vous avez « de bonnes familles » ou des fonctio naires » qui sont surendettés, là en effet l’on peut se demandé quels bons sens il ont. Les pauvres peuvent l’être depuis des générations tout simplement parce que la société s’en sert, tout simplement parce que l’éducation nationale privilégie les uns et quelque fois volontairement oubli ou met des bpatons dans les rtoues des autres. Cela quand bien même les élèves travaillent correctement. L’équité à l’école même public n’existe pas. L’équité dans la fonction public n’existe pas. Certains individus y entrent par leur réseau d’abord et non par les concours qui par ailleurs devraient faire plus de place au sens du service il me semble. Les écoles privés pour nombre d’entre elles privilégient les moyens matériels de leur clients.
La pauvreté existe depuis plusieurs siècles, pourquoi ? Elle sert d’outil de gestion, d’outil de moralisation (vous en êtes la preuve), en montrant du doigt certains, ceal évite de mettre l’énergie du bon sens à une équité pour tous. Cela évite une remise en cause des vrais responsables qui demandent à ceux qui n’ont rien de se remettre en cause mais qui oublient eux de se remettre en cause. Nous sommes depuis des siècles dans un système qui favorise les uns et exclus systématiquement les autres. Il en va ainsi de la plupart des dispositifs.
Mais la pauvreté enrichie beaucoup de monde, justifie les postes bien trop payés de nombreuses personnes, sert les stats, sert les associations (qui servent aussi de boucliers à de potentielles révoltes comme les syndicats), sert le service public, sert les entreprises, et j’en passe.
Elle sert la gestion de ce système. C’est lamentable et le contraire d’une société évoluée dite civilisée.
Problèmes sur le message précédent, des termes se sont envolés. Donc je le réécrit. Avec mes excuses.
†Quant au problème de lÂ’accès à l’éducation par les «pauvres» il faut se rappeler que la pauvreté nÂ’est pas un héritage mais bien trop souvent le résultat de comportements irresponsables, de dépenses inutiles (surendettement), dÂ’absence dÂ’esprit d’épargne. Toutes ces erreurs comportementales ne se corrigeront jamais par de lÂ’assistance publique mais simplement par la dure loi de devoir subir les conséquences de ses actes.â€
FAUX : l’aveugement et le déni ne va pas avec l’education et le bon sens !!! Oui, hélas, le plus souvent la pauvreté est un héritage. Il peut aussi y avoir des accidents de parcours maladie, accident, chômage.
La pauvreté est aussi un système de gestion qui sert à beaucoup de monde et valorise beaucoup de monde, permet à beaucoup de monde de travailler grâce à leur existence : les sociologues, stats, et autres, les professionnels du social, (terme abusif quand on voit le résultat), les organismes de formations Etat ou privés, les entreprises privés, publics, associatives.
Les laissés pour compte du chômage servent la gestion de l’emploi. Ne l’oubliez pas !
Aujourd’hui, pour travailler, il vaut mieux être âgé entre 25 et 40 ans, diplôme ou pas, expérimentés ou pas. Il serait peut-être inétessant d’éduquer les employeurs à ce propos, ceux qui sont payés pour cela ne le font pas.
Il est beaucoup plus facile de « réussir » d’être riche d’argent, de réseau, lorsque la famille et l’entourage transmettent matériellement au départ. Il ne faut pas être hypocrite !
Tous les pauvres ne sont pas surendettés, ce que vous dites est immonde !
A toutes fins utiles vous avez “de bonnes familles†ou des « fonctionnaires†qui sont surendettés, là en effet l’on peut se demander quels bons sens ils ont. Mais il est vrai que privilégiés, ils ont oublié le bon sens.
Les pauvres peuvent l’être depuis des générations tout simplement parce que la société s’en sert, tout simplement parce que l’éducation nationale privilégie les uns et quelque fois volontairement oublie ou met des bâtons dans les roues des autres. Cela quand mêmequand les élèves travaillent correctement. Il existe des professionnels exceptionnel mais colmme le terme l’indique, ils sont rares.
Elle demande beaucoup aux familles : se remettre en cause, refaire la classe d’une journée le soir (pour les mères bien sûr parce que les pères eux, ne sont jamais remis en cause mais pourtant ils brillent souvent par leur absence). Quand est-ce que les professionnels se remettent en cause ? Jamais.
L’équité à l’école même public n’existe pas. Et je suis d’accord pour dire que le formatage bas son plein dans toutes les écoles ou une majorité et que l’on apprend pas aux élèves à penser par eux mêmes, pas plus dans les médias d’ailleurs.
L’équité Etat ou privé n’existe pas.
De plus en plus les individus dans le travail y entrent par leur réseau d’abord et non par les concours ou par le mérite personnel.
Pour le service public, il serait intéressant que le recrutement privilégie le sens du service AU public et non personnel.
Les écoles privés pour nombre d’entre elles privilégient les moyens matériels de leurs clients. L’équité n’existe donc pas plus.
La pauvreté existe depuis plusieurs siècles, pourquoi ? Parce qu’elle sert d’outil de gestion, d’outil de moralisation (vous en êtes la preuve), en montrant du doigt certains, cela évite de mettre l’énergie du bon sens à une équité pour tous. Cela évite une remise en cause des vrais responsables (que je sache dans les institutions, il y a des individus) qui demandent à ceux qui n’ont rien de se remettre en cause mais qui oublient eux de se remettre en cause. Nous sommes depuis des siècles dans un système qui favorise les uns et exclus systématiquement les autres. Il en va ainsi de la plupart des dispositifs paraît-il « sociaux » et toujours à court terme même si dans les faits l’imagination est en berne et que ce sont toujours les mêmes avec les mêmes erreurs qui réapparaissent. Il est vrai que l’imagination et la création ne s’apprend pas dans les écoles.
Mais la pauvreté enrichie beaucoup de monde, justifie les postes bien trop payés de nombreuses personnes. Elle sert aussi des sytèmes comme les syndicats ou les associations (qui sont souvent des annexes de d’état ou qui servent de boucliers à de potentielles révoltes), qui sert le service public, les entreprises, et j’en passe.
La pauvreté sert la gestion de ce système.
C’est lamentable et le contraire d’une société évoluée dite civilisée.