Promiscuité sociale

Comme je l’explique dans l’article précédent, le concept de mixité sociale est à la mode. Il est prétexte à nouveaux pillages, nouvelles lois et nouvelles contraintes. Tout ce dont vivent les hommes de l’Etat. La mixité sociale, grande question. Il fallait être ministre pour se la poser. Maintenant, c’est fait. « Ghettos de riches d’un côté, quartiers pauvres et banlieues dites sensibles de l’autre. » Les maires s’en inquiètent d’après les Echos: « le repli identitaire des citadins avec les phénomènes de grégarisme et de rejets inhérents qui aboutissent à un marquage croissant des territoires urbains, n’a jamais été aussi prononcé ».

Quel constat! Le socialisme divise la société. Il y a ceux qui se font racketter, et ceux qui profitent de la manne. Mais ceux qui profitent de la manne ont été dressés contre les autres par la propagande des médias, de l’Education Nationale etc: en France, les riches sont forcément méchants, exploiteurs et chanceux, car on ne devient pas riche par le travail! Quand aux pauvres, appauvris par le socialisme, que l’Etat empêche de travailler et de vivre dignement, ils sont aussi dans le collimateur des autres, car quelle inégalité de traitement entre ceux auxquels on paye les vacances, on offre la cantine et la garderie et ceux qui payent leur tiers provisionnel, leur taxe d’habitation et autres!
Aujourd’hui cette division sans cesse plus grande passe dans les faits. Il existe une telle insécurité dans certains quartiers que les plus aisés partent. Devant la perte de repères aussi ils partent. Et les pauvres qui voudraient partir ne peuvent le faire car évidemment si les prix des loyers baissent dans certains endroits, la pénurie administrée les laisse tout de même exsangue, quand au départ pour un autre quartier, c’est forcément hors de prix.

Et dans ces quelques lignes on retrouve aussi toute la haine contre la différence. Il est impossible que des populations puissent vivre sur un territoire commun et ne se « mixent » pas. Mais que s’est il réellement passé alors ? Est un racisme latent des populations ? L’article donne là encore des clés: « Les choses ont basculé au début des années 80, avec le remplacement massif des locataires stables par des populations en voie d’insertion s’agissant des immigrés ou d’occupants en situation très précaire du fait de la dégradation du marche de l’emploi ». Lisez: le départ massif des locataires qui payaient leur loyer devant les immigrés fraîchement débarqués et les nouveaux pauvres D’ailleurs qu’est ce que veut dire « en voie d’insertion » la même chose que « en voie de développement ?
L’article décrit aussi la triste vérité des cités: « grands ensembles dégradés en proie aux violences urbaines et cumulant les handicaps en termes d’activités économiques, de services et d’équipements… ». Bravo de s’en rendre compte, il est temps en effet! Et le journaliste de continuer: « beaucoup de maires rechignent à accueillir des HLM ». Vous permettrez monsieur de respecter un peu la démocratie dont vous vous faites le chantre: il arrive souvent que les élus soient élus justement pour préserver la qualité de vie, qui est menacée par les HLM (la population des HLMs pour parler juste).

Et devrais je m’étendre sur l’opportunité de cette loi pour les socialistes du Parti Socialiste ? Quel bonheur un réservoir de pauvreté dans chaque ville, acquis à la cause de ses maîtres, ceux qui lui donnent moultes subventions et autres coups de pouces. Emplois réservés, factures d’EDF payées etc.. Comment ne pas voter pour la main qui vous tend la nourriture (en fait, les miettes des impôts pris aux autres!) ?

Bref, ce nouveau concept va encore casser plus la société française, en brisant les équilibres locaux, en rompant les consensus établis. Une bonne loi dirigiste, bien de chez nous. Merci Mr Jospin, Bresson et Gayssot!