La faillite de Berlin

Depuis la réunification, tout n’est pas rose à Berlin, bien au contraire. Le nombre de fonctionnaire est tellement élevé que la ville est en quasi faillite. De plus, le déficit de la ville n’a cessé d’augmenté. pourquoi? Les subventions de l’état fédéral ont représenté jusqu’à 50% du budget. Du coup, les partis au pouvoir n’ont pris aucune mesure pour rectifier la situation. C’est tellement facile de dépenser l’argent des autres. Aujourd’hui au pied du mur à cause de la baisse des subventions (20% du budget); la ville doit agir dans l’urgence : la mairie estime qu’il faudra 25 ans pour revenir à une situation normale… Donner nous des subventions : tel était le message des politiciens Berlinois jusqu’en 1995. Cela leur éviter ainsi toute réforme douloureuse et leur assurait dond une réelection bien plus aisée. Oui mais voilà, aujourd’hui la source est tarie et il faut bien faire des réformes car la ville est en quasi faillite. Les politiciens font aujourd’hui leur mea culpa : ils reconnaissent la déresponsabilisation qu’a entrainé la chasse aux subventions et engage des réformes, encore trop lentement malheureusement…

A Berlin, tout est en double et même parfois plus comme par exemple tout ce qui touche au culturel : Théatre, Opéra… Rien n’a été fermé après la réunification pour ne choquer aucune des deux parties de la ville réunifiée. Résultat à Berlin où le chômage dépasse les 15%, on se retrouve avec pléthore de fonctionnaires mais pas de recettes : peu d’entreprises et une population peu solvable : les subventions ont permis un temps à la ville de sauver la face tout en laissant la situation se détériorer. Le temps des réformes est venus et il est difficile : on ne devrait jamais différer les réformes urgentes. Berlin en paiera le prix pendant au moins 25 ans.

La fermeture d’un théatre plus que centenaire à l’ouest a été un signal fort. Depuis 60000 fonctionnaires sont déjà retourné chez eux mais ils sont encore beaucoup trop nombreux. Des économies sont partout réalisées même dans l’éducation : les enseignants sont souvent obligé de sortir eux même les poubelles. Tant mieux : ils comprendront les effets pervers des subventions et que le discours gauchiste mène à la catastrophe (l’argent ne tombe pas du ciel)

La France devrait regarder un peu du coté de Berlin, le gaspillage des deniers de l’état par le gouvernement en place n’est pas signe de bonne gestion. Ce n’est pas parce que le chômage baisse que la France est bien gérée. Cela n’a aucun rapport avec le gouvernement. La réforme des retraites toujours différée pourrait bien devenir le Berlin français.