Communiqué officiel du Collectif pour la Réforme des Retraites et de l’association Liberté, j’écris ton nom (http://www.liberte-cherie.com/)
Réformer les retraites est une nécessité.
Il s’agit d’un acte de responsabilité face à l’avenir et d’un rétablissement de l’égalité entre salariés du public et du privé.
La majorité silencieuse doit s’exprimer !
60% des Français ont compris la nécessité de la réforme, ne laissons pas une minorité conservatrice prendre la France en otage et bloquer le pays.
Le Dimanche 25 Mai les syndicalistes casseurs de réforme prendront la rue : qu’ils ne soient pas seuls à se faire entendre!
Pour la première fois faisons entendre notre voix.
Militants, associatifs ou simples citoyens, nous vous appelons à manifester POUR une réforme des retraites, POUR l’égalité de tous, POUR une Liberté de choix, POUR l’avenir de nos enfants.
Si vous partagez ces idées diffusez ce mail le plus largement possible et préparez-vous à vous rassembler le dimanche 25 mai à 16H place de l’Hôtel de Ville de Paris.
Votre avenir est entre vos mains!
Note perso: pas mal de réthorique, mais la volonté est là . Il faut agir contre ces syndicats qui prétendent savoir pour nous ce qui est bon pour nous. Il faudra penser à le rappeler à Raffarin aussi…
Les syndicats sont une forme de contre pouvoir. Ils représentent ceux qui travaillent, donc ceux qui payent les retraites. Il est normal et légitime qu’ils discutent et exercent leur contre pouvoir sur ceux qui décident des réformes et qui sont nos représentants.
En fait, en disant cela je m’aperçois d’une chose : les « travailleurs » sont sur-représentés : à la fois représentés à travers les syndicats et à la fois par le vote démocratique.
Amusant non ?
Ce sont finalement les acteurs économiques productifs qui décident deux fois plus que les inactifs de cette réforme…
Scuse mais tu dis n’importe quoi : seuls 4% des salariés du privé dont syndiqués.. au total moins de 8% de la population active (privé et public) est syndiquée.
Au contraire le pouvoir des syndicats est ANTI démocratique, puisqu’ils ne sont pas été choisis / ELUS par les « travailleurs » !!
D’ailleurs, les greves ne sont pas suivies par une grande majorité, selon les jours c’est entre 40 et 50% de grevistes.
[..]En fait, en disant cela je m’aperçois d’une chose : les « travailleurs » sont sur-représentés : à la fois représentés à travers les syndicats et à la fois par le vote démocratique.
Ce sont deux choses différentes, le vote démocratique concerne les citoyens d’un pays. Le vote syndical (élection de représentatns) et le vote prudhommal (institution d’arbitrage concernant le contrat de travail)concerne les titulaires d’un emploi salarié (ce qui comprend entre autres les etrangers, non citoyen) De même, si tu es propriétaire, ou locataire HLM, il existe des sortes de conseils, où des choses sont décidées, etc… et c’est ton statut immobilier, si j’ose dire, qui importe.
Personellement, je trouve anormal que les syndicats soient politisés. C’est une anomalie. Par exemple, lors des dernieres prudhommales, des syndicats (apparemment proches du FN) ont été interdits pour leur trop grande proximité avec des partis. Que ceci devienne une règle générale me va tout à fait.
Ainsi, de fait, la situation de blocage que l’on vit actuellement, qui est en réalité une confrontation poilitique entre la majorité, et une partie de la gauche (qui a perdu les élections dans le contexte que l’on connait) ne pourrait avoir lieu.
Pendant longtemps, la CGT était proche du PC (membre du comité central), etc…
Quel est l’avis des libéraux sur la structure, les missions, etc…des syndicats en France?
1.Si tu lis bien mon post : Je ne dis pas que les représentants syndicaux sont élus, je dis simplement « ils représentent ».
2.Il n’est pas nécessaire d’être syndiqué pour voter lors des élections prudhommales par exemple. Comme il n’est pas obligatoire d’avoir la carte du parti pour aller voter aux législatives. Un syndicat qui fait 2% aux élections n’est pas représentatif de grand chose et n’a pas de poids véritable dans les négociations.
3.Si les syndicats interviennent c’est qu’ils sont représentatifs, sinon qui les écouterait ?
4.Il est évident que la légitimité de la démocratie > légitimité syndicale.
5.Les contre-pouvoirs limitent les abus (de pouvoir).
en 2002, sur plus de 16 millions de travailleurs inscrits seuls 31% ont voté, soit environ 5 millions.
Bien évidemment, les votes blancs (dont le mien) ne sont pas comptés.
Les syndicats « représentatifs » sont donc élus par moins de 30% des salariés.
Ce qui laisse 70% des salariés qui S’EN TAPENT !!!!!!!!
Quant à la CGT, qui se targue d’avoir récolté 32% des voix et d’être le 1er syndicat.. pfff… sont nazes.
je suis pour la liberté syndicale, je suis contre le fait que les syndicats soient invités à la table des négociations au nom des travailleurs alors que la grande majorité d’entre eux s’en fichent, je suis pour que les syndicats soient financés par leurs adhérents.
Je préfererais des syndicats libres, non centralisés, à l’échelle humaine (et pragmatique) de chaque entreprise ou groupe d’entreprises.
Alors que la France a une longue histoire syndicale, elle compte moisn de 8% de syndiqués contre env. 90% au danemark..
Et une question : connaissez vous la loi limitant la création d’un syndicat dit représentatif à ceux qui ont « oeuvrés pdt la guerre » ??
Ca laisse à reflechir sur les missions des syndicats la-bas.
il est tout à fait vrai de dire que 70% des salariés se fichent pas mal de l’action syndicale…jusqu’à ce qu’il aient un problème avec leur employeur!! En général les gens se disent que ça n’arrive qu’aux autres. C’est peut-être mon cas, en fait … depuis que je travaille, je n’ai jamais songé à me syndiquer. Mais quand je vois les salariés d’air lib qui font grève parcequ’il vont perdre leur boulot ( pour ne citer que cet exemple-là ) je me dis que l’action syndicale a du bon. Au moins, on est au courant des problèmes pouvant exister dans les entreprises
« il est tout à fait vrai de dire que 70% des salariés se fichent pas mal de l’action syndicale…jusqu’à ce qu’il aient un problème avec leur employeur!! »
Je constate plutôt le contraire. Dans l’Education Nationale par exemple, t’as qu’à avoir un pépin, tu peux l’attendre longtemps l’aide des syndicats même quand tu es iscrit chez eux !
Par contre pour leurs manifs mensuelle, ils savent te trouver !
« Mais quand je vois les salariés d’air lib qui font grève parcequ’il vont perdre leur boulot ( pour ne citer que cet exemple-là ) je me dis que l’action syndicale a du bon. »
Ouais, surtout qu’Air Lib, c’est largement à cause des délires syndicaux que ça a coulé !
A comparer avec la récente réforme de American Airlines avec baisse des salaires acceptée par tous… et la compagnie va survivre.
Ca montre surtout que les syndicats sont incompétents en matière économique. S’ils avaient fait leur boulot, ils n’auraient pas été surpris par l’échec de cette société.
Ca sert pas à grand chose de faire grêve quand l’entreprise est liquidée, il fallait se poser des questions avant. Il ne faut pas non plus oublier que c’est un syndicaliste qui a repris cette société. Ce sont également souvent les syndicats qui s’opposent à toutes réformes dans une entreprise, quitte à la faire couler.
Le syndicalisme français est une pure catastrophe car il est politisé. Ce ne sont pas des syndicats mais des succursales de partis politiques. Ils privilégient la lutte des classes.
C’est bien de faire greve, mais pour proposer quoi ? Dire qu’on veut des augmentations de salaire, c’est bien, mais à long terme, on gère comment ? Ca ne s’improvise pas de se plonger dans l’analyse d’une entreprise, il faut apprendre. Pour négocier, il faut être à la fois compétent et sérieux (et honnête). Hors, les débats sont viciés par la sacro-sainte lutte des classes et l’exploitation des salariés par le vil patron capitaliste.
Que les salariés se regroupent pour négocier, ça se comprend parfaitement, mais encore eut-il fallut être crédible.
Enfin, les délégués syndicaux doivent obéir à la cellule centrale pour les revendications.
« Pour négocier, il faut être à la fois compétent et sérieux (et honnête). Hors, les débats sont viciés par la sacro-sainte lutte des classes et l’exploitation des salariés par le vil patron capitaliste. »
Vous l’ignorez probablement, mais en Belgique, toute la direction bruxelloise de la CGSP (syndicat socialiste) est ou a été en prison (il y a seulement 2 mois – ce ne sont pas des vieilles lunes)pour malversations financières, double comptabilité, escroqueries, abus de pouvoir, détournements de fonds, et j’en passe…
Qu’avaient-ils fait ? Entre autres, confondu l’argent des syndiqués et le leur propre.
Et pourtant, il n’y avait pas plus angélique, pas plus concerné par la lutte des classes, en un mot : pas plus socialiste, que M. Faust (le bien nommé?) et consorts.
Sont-ils des cas à part, des brebis galeuses isolées ?
Non : le hasard fait que je connais quelqu’un qui a travaillé à la comptabilité du siège de la FGTB (syndicat mère du précédent), place St Jean à Bruxelles.
Voici ce qu’il m’a raconté : en gros, tous les hommes forts du parti socialiste avaient leur bureau là -bas, où travaillait leur secrétariat personnel (aux frais des syndiqués). De plus, tous les services du syndicat étaient à leur disposition, dont entre autres : une pompe à essence se trouvant dans les sous-sols, assidument fréquentée par lesdits califes, ainsi que par toute leur famille qui venait remplir les réservoirs de leurs voitures sans fausse honte. Après tout, à quoi servirait lepouvoir si on ne pouvait en user ?
Par ailleurs, un restaurant coté situé en face de leurs bureaux recevait régulièrement la visite de ces hommes vertueux, qui rentraient ensuite les notes de frais à payer (par les membres cotisants) à la comptabilité du syndicat. Prix moyen pour un déjeuner (!) à dix : 2.500 euros, soit 250 euros par personne, il y a plus de dix ans de cela !
Ca fait cher le sandwich, non ?
65% des Français soutiennent ou ont de la sympathie pour le mouvement de grèves du secteur public.
La côte de popularité de Jean-Pierre Raffarin est passée pour la 1ère fois en dessous de la barre des 50%, à 47%, après sa forte remontée il y a 3 mois.Chirac est beaucoup plus haut(je ne me souvient plus du chiffre).En fait il a beaucoup baissé depuis 3 mois.
Je sais pas pour vous,mais ces sondages me donnent envie de vomir…Comment faire pour changer tout ça?
Au fait,demain il y a une contre-manifestation pour la réforme de ce système de retraites barbare et collectiviste, digne des temps les plus sombres de l’Histoire de l’être humain sur Terre.
Les sondages sont une nouvelle forme de gouvernement (en formant l’opinion publique – chaque individu ayant envie de s’aligner sur le reste de la meute…Du moins, ça, c’est la théorie)
Néanmoins, depuis les dernières élections françaises, et la gifle assénée aux préférés des sondeurs (les petits neveux de Jospin) je pense que leur effet est de plus en plus aléatoire, ou de plus en plus entaché d’erreur, par le fait même qu’on en use beaucoup trop, en leur accordant plus d’impact qu’il ne faudrait.
Cesse donc de t’en faire, Bastiatiste Aznarien : tu sauras toujours assez tôt si cette fois les sondages étaient bien un reflet fidèle de la réalité.
Et puis, si la majorité se laisse embobiner plutôt que de voir quel est son intérêt, dis-toi ceci : ou bien, les opposants à la grêve n’ont pas assez fait valoir leur point de vue (et tu n’en es pas responsable) ; ou bien, la population reconnaît (peut-être à tort) le bien fondé de la position des grévistes (et tu n’en es pas responsable) ; ou bien, les grévistes ont vraiment raison (et tu n’en es pas responsable)
Attends donc demain : tu verras, la Terre ne s’arrêtera pas de tourner. Tu pourras supporter l’idée qu’on ne peut toujours gagner. Et tu survivras.
Je me fous parfaitement de ce gouvernement composé de centristes populistes et opportunistes.Le seul miracle qui pourrait nous sauver serait que Pierre Lellouche ou Alain Madelin soit nommé premier ministre en 2007(ah,la belle utopie…).En fait,ceux qui m’énervent plus,ce sont ceux qui commencent par voter Raffarin parce qu’il parle aux Français comme à des enfants,qui ensuite se rallient comme des moutons à Chirac parce que la petite France est parvenue à tenir tête au géant américain et à exporter nôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôtre exception culturelle,pour enfin s’indigner quelques semaines plus tard de leur maigre retraite et réclamer « la solidarité entre les générations »,socle de « notre idéal républicain ».
Puis je me dis que la France est en train de mourir à petits feux.
A mon avis, les syndicats, s’ils sont perçus comme des partenaires de négociation, sont forcément mauvais. Ils ne peuvent avoir qu’un réflexe : collectiviser les « acquis » et autres normes et conditions de travail, bref décider a priori des conditions d’embauche des futurs employés qui perdent du coup une flexibilité qu’ils auraient pu mettre à profit. Et quand les normes sont collectives, tout changement, aussi minime soit-il, ne peut être que collectif, d’où les grèves à répétition (le consensus étant une ressource rare).
En revanche, à partir du moment où toutes les négociations sont individuelles et entièrement libres, chacun devient responsable de sa propre carrière. Et dès qu’il y a responsabilité, la connerie a tendance à prendre des vacances.
Le rôle que peuvent avoir les syndicats dans un contexte de liberté est d’aider les « travailleurs » à bien comprendre toutes les ficelles d’une négociation et leur éviter les pièges. Là c’est positif (et soyons honnête, c’est ce qui existe déjà dans le privé « aisé »).
J’allais oublié, Blondel est passé aux prud’hommes pour avoir exploité son chauffeur, et n’est pas passé loin d’une poursuite pour « harcèlement moral.
[…]Ouais, surtout qu’Air Lib, c’est largement à cause des délires syndicaux que ça a coulé !
A comparer avec la récente réforme de American Airlines avec baisse des salaires acceptée par tous… et la compagnie va survivre.
Article début 2003: http://portail1.nicematin.fr/journal/urd/run/v2_0.index?catid=_D1236&artid=20030130INF1220
Je vous livre ce passage:
Dix syndicats d’Air Lib (Alter, CFTC, CGT, FO, SNOMAC, SNPL, SNPNAC, SNPNC, SPAC, UNAC) ont en fin d’après-midi dit « oui » aux propositions de négociations de gains de productivité, réaffirmant leur « réelle volonté de voir aboutir un plan de restructurations des couts de production ».
Juste aussi pour rajouter qu’une des personnes qui est derrière l’échec SAir, AOM, Air Lib n’est autre que Marine Wendel holding dirigé par le baron Seillière. Donc vu ses réussites industrielles récentes, quand il parle de compétitivité de l’entreprise ça me fait peur!
Après, si tout un chacun se sent mieux en pensant que encore une fois les-syndicats-corporatistes cherchent à tout casser….
berlusconiste:
La côte de popularité de Jean-Pierre Raffarin est passée pour la 1ère fois en dessous de la barre des 50%, à 47%, après sa forte remontée il y a 3 mois.
Juste pour donner mon avis (ca va pas etre tres limpide, mais bon) sur les sondages: je pense que si l’on faisait l’étude, on découvrirait que les résultats de ces mesures sont en fait correlés au bruit médiatique. Je m’explique: je suis quasiment certan que si Chirac passe à la télé pour nous expliquer sa passion pour la collection de timbre (ou tout autre chose) avec interviews et tout le tralala, sa cote augmenterait nécessairement, parce que des gens l’auront vu. En fait, ce que je veux dire, c’est que les sondages mesurent en fait l’exposition médiatique d’un sujet ou d’un personne.
LEs informations données par les sondages sont en plus très pauvres, ce ne sont que des rammassis de chifffres, où le plus important à regarder est la formulation de la question.
[…]Blondel est passé aux prud’hommes pour avoir exploité son chauffeur
Chauffeur payé,rappelons le, par la Mairie de Paris, comme l’ex-chauffeur de Nicole Notat de la CFDT.
j’ai plusieurs choses à dire.
D’abord, un certain nombre de personnes trouvent que les syndicats » foutent le bordel » dans le monde du travail. S’il y a du vrai dans cela, il serait bon de s’interroger pour savoir comment on en est arrivé là . Les syndicats sont dans la place (du monde professionnel), mais ce ne sont pas des institutions tombées du ciel. Les syndicats sont apparus pour contrer l’exploitation et l’injustice. Aujourd’hui on est dans l’excès inverse, mais nous payons malheureusement le prix de toutes les « saloperies » patronales apparues dès le 19è siècle. En un mot, l’ INJUSTICE est la mère de tous les maux. C’est d’ailleurs pourquoi les parents et les élèves (dans l’éducation), les femmes (via divers mouvenement féministes), les homosexuels(et j’en passe) sont COUVERTS DE DROITS AUJOURD’HUI!!!!
Nous payons le prix de toutes les injustices d’autrefois.
Concernant la manif d’aujourd’hui, éh ben!!!…. on ne peut pas parler de franc succès ( j’en sors, là ). Un rassemblement pour la sauvegarde des espèces animales en voie de disparition aurait rassemblé plus de monde.
Et l’accroîssement du volume de la production industrielle française de 2000% entre le traîté de Waterloo et le déclenchement de la 1ère guerre mondiale,c’était une « saloperie » peut-être?(cf histoire 1re L ES S Magnard Lycées page 15)
Mais bon.Tu parles peut-être des véritables privilèges comme le livret ouvrier(que mon prof d’histoire contemporaine du 1er semestre disait être une mesure libérale!!),l’interdiction des corporations et des coalitions,le protectionnisme sauvage,etc…
Tout ça,c’est de l’interventionnisme étatique.Moi,je me bas pour les véritables libertés,dont celle d’entreprendre. Or, tu dis que les syndicats sont apparus pour contrer « l’exploitation » et « l’injustice »!
Les salariés étaient donc des ESCLAVES?????!!!!!!!!!!
Et la liberté de quitter le salariat pour se mettre à son compte,tu en fais quoi?
A bas l’exploitation du peuple par l’Etat!
J’étais bien évidemment à la manifestation, en particulier pour faire entendre un message « libertarien » autrement dit (en l’occurrence) un message libéral clair et net, intransigeant, musclé : « Non à la dictature syndicale », « non à la répartition-spoliation, « oui à la liberté de choix ».
Dire qu’on ne peut pas parler de franc-succès est une illusion d’optique ou un mensonge : c’était au contraire un franc-succès puisqu’étaient présents environ 1500 personnes alors que l’organisation s’est mise en branle seulement dimanche dernier, sans strictement aucun soutien médiatique (merci Internet !!) et dans un contexte général français, qui est celui vous connaissez, éminemment hostile à tout ce que peut représenter ce genre de manifestation. J’ai pris France 2 en flagrant délit de grossier mensonge (c’est pas nouveau !) puisqu’ils ont dit au journal de 20h qu’il y avaient « quelques 300 personnes ». C’est faux, je répète : autour (selon moi) de 1500 personnes.
Pour le reste, les « saloperies patronales »Â etc. je laisse mes petits camarades répondre (car il y a à répondre !).
Ouais !!! Je vous ai vu à la télé :))
Franchement, j’avais peur que ça passe à la trappe, mais qd j’ai vu la pancarte « spoliation » j’étais surexcitée :))
Pour le pleutre, sache que la liberté d’association des ouvriers a été portée par les libéraux de l’époque, et oui !
Il est normal que certaines personnes préfèrent se grouper pour négocier avec un patron (surtout dans une boite où il y a du monde) ce qui anormal, c que ceux qui souhaitent négocier seuls ne puissent pas le faire.
« Nous payons le prix de toutes les injustices d’autrefois. »
Tu crios qu’un jour les libertariens auront plus de droits pour réparer l’injustice actuelle (ne pas nous laisser nous exprimer) ? Moi non.
Et pour ce qui est des patrons exploiteurs, je te rappelle que 95% des entreprises comptent de moisn de 10 salariés, des commerçants, des coiffeurs, des buralistes, des boulangers..; tous seraient donc des exploiteurs ??
Va leur dire ;)
Au fait,je voulais dire « bataille de Waterloo ».
« Juste pour donner mon avis (ca va pas etre tres limpide, mais bon) sur les sondages: je pense que si l’on faisait l’étude, on découvrirait que les résultats de ces mesures sont en fait correlés au bruit médiatique. Je m’explique: je suis quasiment certain que si Chirac passe à la télé pour nous expliquer sa passion pour la collection de timbre (ou tout autre chose) avec interviews et tout le tralala, sa cote augmenterait nécessairement, parce que des gens l’auront vu. En fait, ce que je veux dire, c’est que les sondages mesurent en fait l’exposition médiatique d’un sujet ou d’un personne.
LEs informations données par les sondages sont en plus très pauvres, ce ne sont que des rammassis de chifffres, où le plus important à regarder est la formulation de la question. »
Ce que tu dis est logique et judicieux, même si ce n’est (comme tu en conviens toi-même) qu’une opinion personnelle.
De toute façon, ça n’empêche pas la manipulation desdits sondages. En effet, d’une part, en les effectuant au moment où le parti à favoriser à bénéficié d’un maximum de temps d’antenne, on augmente l’incidence du « bruit médiatique » sur les résultats. D’autre part, en orientant les questions et les réponses acceptables, on fausse nécessairement les résultats (et là , je ne fais rien d’autre que suivre ton idée) Reste ensuite à interpréter mathématiquement les réponses, pour se retrouver à la tête d’une campagne de (dé?)formation de l’opinion.
Par ailleurs, plusieurs faits me confortent dans l’idée que les chiffres récoltés servent à la propagande.
D’abord, un article lu dans le monde après les présidentielles, où il était rapporté que F. Hollande était nerveux comme une anguille un mois avant les élections, car les résultats des enquêtes d’opinion étaient très mauvais – alors que ceux que les médias portaient à notre connaissance à cette époque soutenaient tous le contraire.
Il y a donc deux types de sondages (au moins?) : ceux pour les initiés, et ceux pour les électeurs.
Par ailleurs, en Belgique, les malversations du PS qui ont éclaté au grand jour il y a une douzaine d’années avec les affaires Cools (assassinat de l’ex N° 1 du parti) et Agusta
(corruption en tous genres au profit du même parti, par le fabricant italien d’hélicos militaires) il est apparu que le PS avait des liens si étroits avec un institut de sondage lié à l’université libre de Bruxelles (l’INUSOP) qu’il puisait sans compter dans les caisses de ce dernier.
De là à imaginer que cet institut faisait des fleurs aux socialos dès qu’il s’agissait d’orienter les sondages, il n’y a évidemment qu’un pas.
Enfin, le moins qu’on puisse dire au regard de l’extrême divergence entre les résultats estimés et les résultats réels aux dernières présidentielles françaises, c’est qu’au mieux, les sondages ne servent à rien. Au pire, ils constituent bien des armes de propagande.
Juste avant le premier tour des élections présidentielles française de 2002, j’ai vu une émission à la télévision dans laquelle un sondeur s’exprimait. Alors que jean-marie Le Pen était à environ 15% dans le sondage effectué par l’agence de sondage pour laquelle il travaillait, ce sondeur expliquait que ce chiffre était volontairement gonflé. Il justifiait cela en disant qu’il se basait sur les résultats que J-M L avait obtenu aux précédentes élections, mais aussi en disant que les gens hésitaient à dire aux sondeurs qu’ils votaient pour J-M L P (d’où des intentions réelles de vote pour J-M L P sous représentée dans les réponses obtenue des sondés).
Il est vrai que ce type de manipulation de la part des sondeurs peut parfois permettre au sondage de mieux se rapprocher de la réalité (15% c’est plus proche de ce qu’a obtenue J-M L P au premier tour de l’élection, qu’un résultat inférieur corespondant aux vrai réponses données par )les sondés.
Toutefois on peut alors légitimement s’interrogé sur la validité des sondages et des limites de leurs manipulations.
[..]Toutefois on peut alors légitimement s’interrogé sur la validité des sondages et des limites de leurs manipulations.
Ca va pas t’aider beaucoup pour ta question, mais jj’irai jusqu’Ã remplacer le mot « sondages » dans ta phrase ci-dessus, par « informations ». Et ce quelles qu’elles soient! (sondages, chiffres, reportages, infos brutes, fait divers, etc..)
D’ailleurs, si tu n’as pas la formulation exacte de la question, le sondage ne vaut rien.
C’est vrai que la façon la plus simple de truquer un sondage en amont c’est de poser les questions de façons tendancieuses.
Mais de toutes façons je pense qu’en europe la plupart des gens n’on pas d’opinions autres que celles qu’on leurs distille dans les médias du fait que tout autres opinions est taxé de néolibéralisme, de conservatisme voire de faschisme.
Julien: »Alors que jean-marie Le Pen était à environ 15% dans le sondage effectué par l’agence de sondage pour laquelle il travaillait, ce sondeur expliquait que ce chiffre était volontairement gonflé ».
Mon cgrs, si tu avais fait des stats, tu saurais qu’il faut faire des correctifs dans les sondages pour neutraliser les biais. En l’occurence, le biais des lepénistes est à la sous-déclaration, donc on gonfle. Garde en tête qu’un sondage n’est pas un vote! c’est une estimation, donc on peut retoucher.
Sur les syndicats:ils sont « légitimes » dans la mesure où le pouvoir de négociation et l’information du patron est supérieur à celui de son employé (je fais pas la démo ça paraît suffisamment évident). Le problème c’est que les syndics français ne sont pas responsables, à la différence des suédois, par exemple. De plus, la négociation de branche est mal adaptée:il faudrait négocier soit uniquement au niveau national ou au niveau de l’entreprise.
Pour mesurer précisément où se trouve la pensée unique,il suffit de voir la différence entre les votes et les sondages:les instituts de sondages doivent réhausser les résultats de sondages des libéraux,réhausser fortement ceux des nationalistes.Les socialistes,eux, sont au contraire volontairement baissés dans les sondages pour ne pas fausser les résultats.Quant aux communistes et trotskystes de tous poils,ils ont fait de bien meilleurs résultats dans les sondages que dans les urnes.
Logique,puisque selon les médias,le terme « droite » peut désormais quasiment se définir pas « méchanceté »,et le terme « gauche » par « gentillesse »…