Les grèvistes bloquent les trains, les avions, coupent les routes (camionneurs), empêchent les élèves de passer les examens, obligent les parents à rester à la maison pour surveiller les enfants sans école, emmerdent les touristes qui croyaient, les naïfs, passer un bon moment en France, font perdre des contrats aux entreprises, empêchent les candidats à un boulot de se rendre à l’entretien et j’ai pas fait le tour…
D’où l’inévitable question: pourquoi ne bloquent-ils pas le(s) ministère(s) en question, ou voire même les ministres dont les réformes inadmissibles, à la solde du patronnariat, ultranéolibérales, auront pour résultat inévitable l’appauvrissement très particulier de leur propre clique ?
La raison, voyez-vous, est bien simple. Il y a deux France: celle d’en haut et celle d’en bas. C’est pas moi qui l’affirme, c’est raffarin. Et celle d’en haut compte parmi ses privilèges d’avoir un service de police à ses ordres.
C’est ainsi que lorsque 200 instits et profs ont investi (pris d’assaut ?) une succursale du ministère des finances à Paris, même pas le vrai ministère, juste un immeuble isolé, ils ont été manu-militari foutus dehors par des CRS, arrivés sur les lieux en quelques dizaines de minutes.
Etrange égalité.
D’où cette lancinante question désormais: pourquoi ne pas faire la même chose quand 15 brutes de la CGT bloquent un dépôt de bus ?
Pour ne pas apparaître comme un briseur de grève ? Et le droit de travailler, il est pas constitutionnel aussi ? Et la liberté de circulation ? celle de gagner sa vie honnêtement sans avoir recours à la violence des impôts, ni à celle des piquets de grève ?
C’est vrai que la liberté de se mouvoir, de travailler ne semble pas peser lourd face aux droits aux sacages, au blocage, à la séquestration parfois dont font preuve les sympathiques manifestants en ces temps de réforme.
Le droit de grêve et son respect ne doivent pas être le prétexte à tous les actes et les dérapages.
Bientôt,grâce à la grève,toute la civilisation construite par l’intelligence de l’être humain s’effondrera sous le poids écrasant de sa bétise…
Personnellement, je pense que les fonctionnaires et les salariés des entreprises publiques genre SNCF ne devraient pas avoir le droit de grève.
personnellement,je pense que le droit de grève devrait être contractuel,et que la France devrait s’inspirer de la législation britannique basée sur la notion Ô combien maudite de Liberté.
Les services publiques, parce qu’ils sont des monopoles, ne devraient pas avoir le droit de faire gréve. En effet, un monopole prend ses clients en otage. Si en plus il refuse de leur fournir le service…c’est du communisme pur.
En tous cas, ca donne envie de s’acheter une automobile toutes ces conneries de greves.
Bonjour,
Je vous invite à participer à une discution sur usenet à ce propos.
Voir ici :
google groups
« En tous cas, ca donne envie de s’acheter une automobile toutes ces conneries de greves »
Très bonne remarque. Car ceux qui sont pour ce type de grêves sont souvent aussi les 1ers à stigmatiser la pollution. Or, les mouvements imprévisibles et répétés de la SNCF rendent le développement du ferroutage tout simplement impossible. Le risque pour une entreprise est trop élevé. Je crois que le ferroutage représente 70% du transport de marchandises aux USA et 8% en France. Pourtant la France a ratifié le traité de Kyoto et pas les USA.
Résultat, les grêves nuisent à l’environnement ;) Les Verts devraient être les premiers à se plaindre.
Le droit de grêve est constitutionnel mais il existe un autre principe : « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. » Quid de la liberté de circuler ?
« En effet, un monopole prend ses clients en otage »
Pas des clients, des usagers :) bon d’accord, des vaches à lait est plus juste. ;)
Dans la fonction publique, sachant que la retenue légale est de 1/30e par jour de grève (le fameux trentième indivisible) et que le salaire net moyen y est de 1700 euros, la retenue moyenne équivaut donc à 57 euros alors que le temps moyen mensuel de travail n’est pas de 30 mais de 18 jours par mois ! (Il faut savoir que le nombre de jours travaillés annuellement en France est de 211 jours).
Il serait donc plus équitable et plus responsabilisant de retenir 1/18e du salaire moyen mensuel par jour de grève, soit 95 euros. Avec cette mesure y aurait-il toujours autant de grévistes dans la fonction publique ? Mais il faudrait changer la loi du 21 janvier 1961 modifiée Lamassoure, modifiée Le Pors. On s’en gardera bien.
Alors à ce tarif-là , pourquoi se priver de faire grève !
Hé hé hé les Verts s’en foutent de l’environnement, tout ce qui les intéresse c’est de s’en prendre à la mondialisation libérale et au capitalisme.Et pour cela tous les moyens sont bons.Par exemple pendant la campagne présidentielle Noël Mamère avait apporté un yaourt à la télévision pour dire que tout était soumis à la mondialisation.Mais ne vous y trompez pas:ce n’était pas la pollution engendrée par le transport de marchandises qui le génais,mais plutôt de voir que les nations s’effacaient au profit des multinationales. C’est l’anti-libéralisme le plus idéologique qui soit.Les Verts sont des fous furieux qu’il faut soigner d’urgence avant qu’ils ne parviennent à leur but ultime:détruire la civilisation.
« c’est du communisme pur. »
Mais le principe de Service Public est de toutes façons un principe communiste…Et à la fin des années 1960 la Grande-Bretagne était à 40% un pays COMMUNISTE.
Pour une fois je suis d’accord avec vous : les verts sont des fous furieux qui n’en ont rien à faire de l’environnement.
Mais l’économie libérale en a-t-elle quelquechose à faire ?
Je tient à préciser que vous faites des raccourcis dangereux entre gauchisme, communisme, chienlit, mais c’est une habitude ici, je vous pardonne. Des gens on cru à des systèmes qui ont montré leur faiblesses, c’est un fait, tout comme le fonctionnariat fout les boules aux mecs du privé comme moi. Est-une raison pour militer cruement pour le tout privé, ou pour s’attaquer à eux comme de vilains fénéants?
Ne serait-ce pas un peu de jalousie ?
l’economie liberale n’en a rien à faire ..
par contre la propriété privée ne se genera pas !!
Le pollueur aura à faire au propriétaire, par ex.
Jalousie : non, juste une demande du respect de la propriété privée, cad ne pas etre obligé de payer les privilèges de certains, que nous meme ne pouvont pas nous payer.
Egalité de droit.
Comme je suis lourd, je lourdise une fois de plus : l’atmosphère n’a pas de frontière donc pas de propriétaire.
Et je maintiens : l’atmosphère est un bien commun qui ne peut être réduit en une chaîne de propriétés et de responsabilités.
Le système a pas marche bien.
Faut croire que l’Etat français est propriétaire de son air puisqu’il faut lui demander l’autorisation de faire passer des ondes.
Nino, la répétition d’une idée n’est pas un argument. C’est tout au plus un slogan.