Nathalie Baye, Jane Birkin, Fanny Cottençon, Évelyne Bouix et Annie Girardot font partie des artistes qui ont bénéficié, au cours des derniers mois, des allocations versées par les Assedics de Paris au titre du régime spécial des intermittents du spectacle.
Mireille Darc a demandé à ce que ses allocations soient versées sur son compte en Suisse
source : Les4Vérités
Il me semble qu’elles n’en ont guère besoin…
Dire que la ptit’ secrétaire que je suis contribue à leur filer de la thune…
C pô juste !
Le régime des intermittents coute en moyenne chaque année 300 francs à chaque salarié du privé.
Tu n’es pas fière d’aider Nathalie Baye et d’autres déshérités du même calibre à hauteur de 300 francs ?
Bon ben après tout, ces braves gens ont cotisés au régime.
L’anormal n’est pas qu’il touche mais que ce soit les non affiliés au régime qui payent. Après c’est vrai qu’étant donné leurs besoins, ils pourraient peut être s’abstenir : cela aurait un petit coté éthique tout de même!
Tout à fait d’accord.
Ils pourraient également mettre en cause le système au lieu de le soutenir (et d’en profiter).
C’est une nouvelle savoureuse… si elle est vraie, car je la lis sur plusieurs sites sans aucune source. Comment sait-on quelle actrice a reçu des allocations? Qui a sorti ca? Le Canard Enchainé? Juste pour savoir avant de m’offusquer, car si c’est vrai, Nathalie Baye n’en a certainement pas besoin après son apparition dans le dernier film de Spielberg.
Je vais demander au webmaster des 4 Vérités… ça ressemble à un truc du Canard Enchaîné ça…
j’ai la réponse: il sait pas d’où ça vient exactement… ‘un autre journal’ m’a-t-il répondu. Info pas vraiment fiable… par contre les indemnités sont plafonnées.
Malheureusement, les intermittents aisés ne se vantent pas, pour moi c du « canard » :)
Un truc interessant : la liste assedic des emplois « intermittents ».. On y apprend qu’un chauffeur peut être intermittent, un serrurier, un maçon, un traducteur etc.. Mais le pompom c les animateurs télé.. comme si ces gens avait besoin de nous pomper pour vivre !
En fait, du moment où la société fait du spectacle, tous ses employés peuvent etre considérés comme intermittents.. meme s’ils bossent quasi plein temps, et régulièrement..
Une société lambda ne peut pas faire plusieurs CDD à la suite, mais eux, si.. Ca leur permet de « licencier » sans le faire (suffit de plus prendre la pers.) etc etc..
C proprement scandaleux !
Bein justement de pouvoir « licencier » Ã tout moments
sans aucune justification ni entrave de la part des
lois et des divers code du travail, c’est plutôt libéral
ça, non?
N’être pas limité à trois CDD, ça aussi ça va plutôt
dans le sens libéral?
Et oui, même si les intermittents touchent des
allocations pour les jours chômés, il ne faut pas
oublier que ce sont aussi des indépendants qui
doivent courir aprés le boulot eux-même (vous avez
déjà vu une annonce pour ce type de travail à l’ANPE
vous?) dans un milieu extrêmement concurentiel et
où le niveau de compétence requis est énorme (je
parle pas pour le théatre intello-mon-cul mais pour le
cinoche et l’audiovisuel).
Malgré le statut des intermittents, ça reste un
domaine où il y a beaucoup d’appelés et trés peu
d’élus (sauf quand on a un papa connu évidemment).
Personnellement, je suis intermittent et je me casse
le cul à bosser en moyenne plus de 50 h par
semaine (pas toujours sur des projets
rémunérateurs d’ailleurs mais aussi pour des
courts-métrages et autres), ce qui fait que je touche
pratiquement JAMAIS d’allocs.
Pourquoi je me casse le cul alors? Bein parceque
moi, j’ai pas choisi ce métier pour toucher des allocs
mais pour réussir, et c’est pas en restant le cul dans
mon fauteuil payé par la collectivité à jouer à la
playstation que j’y arriverai !
Ce qui me désole, c’est de voir des « fonctionnaires »
de l’intermittence bosser à peine 4 mois par an puis
se poser en attendant l’année suivante (comme
certains techniciens sans ambitions que j’ai pu
croiser).
Toutefois, il faut aussi rappeller qu’il y a des corps de
métier comme les comédiens pour lesquels il est
EXTREMEMENT difficile de décrocher des rôles et de
bosser plus de quelques mois par an.
Et la plupart de ceux-là ont aussi la « gnaque » pour
réussir dans un domaine qui est également toute
leur vie.
Il y a toujours et partout des tire-au-flanc mais être
intermittent, c’est pas être fonctionnaire : à la moindre
erreur, et bien on vous rappelle plus…
« Bein justement de pouvoir « licencier » Ã tout moments
sans aucune justification ni entrave de la part des
lois et des divers code du travail, c’est plutôt libéral
ça, non? »
ce qui est libéral ce n’est pas de « pouvoir licencier » ou de « pouvoir embaucher » c’est de contractualiser librement : si le contrat prévoit deux mois de préavis dans tels ou tels cas alors il doit être respecté. Si il ne prévoit rien alors chacune des deux parties agira en conséquence.
Je te rappelle que les conventions collectives sont une création libérale du début du XXème siècle, ainsi que les bourses du travail au XIXème. La question de la recherche de l’égalité dans les rapports « entrepreneur/prolétaire » fait pleinement partie des théories libérales (Bastiat, Say, Molinari). Sur ce sujet tu peux te rendre sur le site http://www.liberalia.com, dans la rubrique « connaitre » – Philippe Nataf tu trouveras « la pensée sociale des auteurs libéraux ».
« il ne faut pas oublier que ce sont aussi des indépendants qui doivent courir aprés le boulot eux-même (vous avez déjà vu une annonce pour ce type de travail à l’ANPE vous?) dans un milieu extrêmement concurentiel et
où le niveau de compétence requis est énorme (je
parle pas pour le théatre intello-mon-cul mais pour le
cinoche et l’audiovisuel). »
Parce que tu crois que l’ANPE trouve du boulot tout cuit aux autres chômeurs? Navré de t’oter cette illusion mais l’immense majorité des gens qui (re)trouvent un travail l’ont (re)trouvé par leurs propres moyens.
Par ailleurs : oui j’ai déjà vu une multitude d’annonces de ce genre, elles sont gérées par l' »ALE culture et spectacle » et non visibles pour les demandeurs qui n’ont pas le statut d’intermittents (encore une règle d’exclusion…).
Je ne pense pas que le niveau de compétence requis soit plus énorme dans le cinéma ou l’audiovisuel que dans les autres secteurs. Seulement, contrairement à la comptabilité, les échecs sont vus par tous, ce qui je l’accorde doit être très éprouvant nerveusement.
Que le milieu soit extrêmement concurrentiel est un avantage : cela offre plus de chance d’obtenir un boulot même en « déplaisant » à certains employeurs. Si il n’y a que la SFP ou l’ORTF bonjour les exclusions…
[..]Bein justement de pouvoir « licencier » Ã tout moments
sans aucune justification ni entrave de la part des
lois et des divers code du travail, c’est plutôt libéral
ça, non?
[..]N’être pas limité à trois CDD, ça aussi ça va plutôt
dans le sens libéral?
Comme M.Valium l’a expliqué, ces deux points sont sans rapport avec le libéralisme.
[..]Et oui, même si les intermittents touchent des
allocations pour les jours chômés, il ne faut pas
oublier que ce sont aussi des indépendants qui
doivent courir aprés le boulot eux-même …
Et alors?
Sans vouloir te provoquer, je connais aussi pleins de boulots très difficiles à trouver comme taxidermiste ou porteur d’eau. Devrait-on m’aider aussi? Qu’est-ce qui justifierait qu’on t’aide toi et pas moi, taxidermiste?
[..]Pourquoi je me casse le cul alors? Bein parceque
moi, j’ai pas choisi ce métier pour toucher des allocs
mais pour réussir, et c’est pas en restant le cul dans
mon fauteuil payé par la collectivité à jouer à la
playstation que j’y arriverai !
Bravo pour la lucidité, et le coutage. Je peux egalement te parler de gens que je connais, qui font des mi-temps, et qui gagnent certains mois moins que le RMI, sauf qu’ils bossent et n’ont pas tout gratuit. Des gens comme toi sont raillés par les gauchistes collectivistes, mais je peux te dire qu’avec ce genre d’attitude tu entres dans mon Panthéon.
[..]Ce qui me désole, c’est de voir des « fonctionnaires »
de l’intermittence bosser à peine 4 mois par an puis
se poser en attendant l’année suivante
Il FAUT que cela cesse, et très vite. Comment faire?
[..]Toutefois, il faut aussi rappeller qu’il y a des corps de
métier comme les comédiens pour lesquels il est
EXTREMEMENT difficile de décrocher des
LÃ , j’atteint mes limites, je connais pas le domaine.
Ca me dirait bien d’en savoir plus, alors si tu es sur Paris, monsieur l’intermittent de droite, tu m’intéresses!
Si ca t’interesses d’en parler plus longuement….
Enfin, le problème n’est pas un problème de valeur des individus un problème de droit : il est injuste (dans le sens où le droit de chacun de disposer de sa propriété est baffoué) de faire payer des spectacles (impôts, cotisations sociales, charges « patronnales ») à des gens qui ne vont pas les voir.
Combien ces actrices ont elles cotisé ?
Et combien leur est il retourné ?
Peut être que le solde est positif.
« il ne faut pas oublier que ce sont aussi des
indépendants qui doivent courir aprés le boulot
eux-même »____ »Parce que tu crois que l’ANPE
trouve du boulot tout cuit aux autres chômeurs? »
Bien sur que ceux qui retrouvent un « vrai » boulot ne le
font pas grâce ou par l’ANPE, ça se saurai.
Ceci dit, quand j’écris « courir aprés le boulot », je parle
du cas particulier des intermittents qui sont
embauchés pour un jour ou deux seulement (des
CDR -contrats à durée ridicule-), puis qui doivent
reprendre aussitôt leur recherche pour faire un jour
de plus, etc etc
Bien sur que c’est coton et dur pour tous de
décrocher un emploi, mais a priori un chômeur va
chercher un emploi et lorsqu’il le trouve, il va bosser
pour un bon moment sans avoir à rechercher Ã
nouveau deux jours aprés (sauf ratage de la période
d’essai ou d’autres aléas qui restent exceptionnels).
« oui j’ai déjà vu une multitude d’annonces de ce
genre »
Mouai… dans mon expériences, le boulot dans ce
milieu (je parle auprés d’employeur sérieux et
réputés, pas de la charcuterie dupond qui veux faire
un spot pour la télé locale) ne se trouve que par
bouche à oreille et rencontre directe avec
présentation de bande démo.
En fait, on reviens à ce que j’appellai peut-être à tort
un « milieu extrêment concurentiel » (je ne suis pas
économiste : concurentiel n’est peut-être pas le
terme qui conviens?) : dans certaines boites pour
lesquelles je travaille (je suis infographiste dans la
post-production), ils reçoivent une dizaine de CV par
jour… et environ cinq personnes se présentent en
candidature spontanée chaque semaine (rarement
avec succés). Tu crois qu’ils posent des annonces
où que ce soit???
« Que le milieu soit extrêmement concurrentiel est un
avantage : cela offre plus de chance d’obtenir un
boulot même en « déplaisant… »
J’entendais par concurentiel le fait que si tu mouftes
ou si tu foires, bein ya 20 gars derrière toi qui
n’attendent que ça pour prendre la place.
Je me plains pas : qqpart j’aime ça !
Si j’étais capaple et compétant, Je réaliserais des publicités sur support ou de la distribution presse a l’échelle nationale.
Je travaillerais aussi pour la Belgique.
je ferais tout « au noir »
Je ne possèderais et ne revendiquerais aucun statut social. Je ne paierais aucune charge, aucune cotisation, aucun impôt, ainsi je ne travaillerais qu’une vingtaine d’heure par semaine et j’obtiendrais un niveau de vie correct, les tarifs que je pratiquerais seraient attractifs et me permettraient même de pourvoir à mon assurance sociale, une épargne régulière assurerais mes coups dur et un investissement immobilier raisonnable, ma retraite.
Si j’étais parano, je me ferais même faire des faux papier périodiquement (investissement de 1500 euros environ) pour ouvrir une EURL différente tous les sept mois… de façon a échapper au fisc à coup sûr et a pouvoir encaisser de grosses somme en chèques ou virements…
La France est géniale quand on y existe pas.