Le Haut Conseil de l’assurance-maladie a rendu son rapport.
« La Sécurité sociale est un «de nos biens les plus précieux» »
Et l’un des plus coûteux ! Et dire que le Haut Conseil a mis plusieurs mois pour émettre une telle platitude !
« mais l’ampleur et la dynamique de son déficit «la place désormais en situation de grave péril». »
Deuxième platitude !
« Afin de la maintenir, »
Pourquoi maintenir un « gouffre » ? Un « gouffre » est et sera toujours un « gouffre » ! Gouffres are gouffres are gouffres !
« mais aussi de «bâtir quelque chose de neuf et d’encore meilleur», »
Cela fait 20 ans qu’on nous dit cela ! Les bolsheviks promettaient eux aussi des « lendemains qui chantent » !
« – Déficit. La France n’a, de toute façon, plus le choix. »
Bravo ! Troisième platitude !
« Via la CSG, une piste «possible», »
Une piste « facile » ! Taxer, taxer, taxer ! C’est tout ce que sait faire l’Etat !
« en particulier en recherchant la parité des efforts entre actifs et retraités ou chômeurs, mais, ajoute le rapport, «les réflexions pourraient aller jusqu’à l’étude d’une modification de l’assiette des prélèvements». Ce n’est cependant pas la priorité de la réforme. »
Mais c’est une éventualité ! Allons, ne faites pas semblant !
« – Réorganisation. C’est, pour le Conseil, le point clé. L’inorganisation est à l’origine d’un manque d’efficacité, de non-qualité et de dépenses inutiles. »
Le gouvernement est incapable de réformer l’Education Nationale ! Alors, la Sécurité Sociale…
« Le Haut Conseil s’interroge donc «sur le bien-fondé de la totale liberté d’installation des professionnels de santé libéraux», qu’ils soient médecins, sages-femmes, dentistes ou auxiliaires médicaux. »
Cadenassons un peu plus les médecins, histoire d’accélérer leur disparition !
« Les hôpitaux doivent aussi balayer devant leur porte. »
C’est plutôt le gouvernement qui devrait balayer devant sa porte !
« Faut-il continuer à tout rembourser? »
100 % de CSG, 0 % de remboursement, voilà une solution !
Le Haut Conseil de l’assurance-maladie a rendu son verdict: « La Sécurité sociale est un «de nos biens les plus précieux» ».
Et pour cause, ses 53 membres en vivent royalement depuis des années. Le Haut Conseil a mis néanmoins plusieurs mois pour faire part de ce fait !
« mais l’ampleur et la dynamique de son déficit «la place désormais en situation de grave péril». »
Métonymie condamnable : les membres s’attendent avec incertitude à ne plus conserver leurs privilèges ; ils renversent la phrase, et affirment que c’est la SS qui serait en péril ! Le déficit de l’organisation de la SS, fût-ce la SS maladie, faut-il le rappeler, n’a aucune signification. C’est grâce à cette prétendue comptabilité qu’ils auront le culot de dire le mensonge que le progrès technique augmente les prix. Alors que le progrès technique est la grande cause de la baisse des prix et de l’élévation du niveau de vie.
« Afin de la maintenir, « mais aussi de «bâtir quelque chose de neuf et d’encore meilleur», »
cela fait 5O ans (1952 pour la maladie ) qu’eux ou leurs prédécesseurs disent cela ! Depuis 1952, ils considèrent que les dépenses d’assurance maladie sont trop élevées et veulent retirer aux médecins leur liberté d’action.
« – Déficit. La France n’a, de toute façon, plus le choix. »
Métonymie ! Eux n’ont plus le choix, ils renversent la proposition, et c’est le Français – la France ! – qui n’aurait plus le choix !
« Via la CSG, une piste «possible» » !
Une piste noire pour débutants ou le schuss final vers l’explosion, façon URSS 1989-90
!
« en recherchant la parité des efforts entre actifs et retraités ou chômeurs, «les réflexions pourraient aller jusqu’à l’étude d’une modification de l’assiette des prélèvements». Ce n’est cependant pas la priorité de la réforme. »
Pour l’instant, ils sortent les couteaux ! Car de quels actifs, retraités ou chômeurs s’agit-il ? Pour parler de parité – pas d’égalité ? – des efforts, il faudrait d’abord qu’ils soient définis.
« – Réorganisation. C’est, pour le Conseil, le point clé. L’inorganisation est à l’origine d’un manque d’efficacité, de non-qualité et de dépenses inutiles. »
Il transparaît de cette phrase que les membres du haut conseil se donnent le privilège d’être omniscients : il faudrait que vous le sussiez !
« Le Haut Conseil s’interroge donc «sur le bien-fondé de la totale liberté d’installation des professionnels de santé libéraux», qu’ils soient médecins, sages-femmes, dentistes ou auxiliaires médicaux. »
Omniscients, les membres du haut conseil n’hésitent pas à établir une classification de la liberté et à distinguer entre la liberté et … la totale liberté qu’ils connaissent bien.
Etant donné cette absurdité, ils n’hésitent pas non plus à s’arroger le droit de réfléchir sur l’aumone de la totale liberté qu’ils auraient consentis par le passé, en définitive à la « valetaille », dénommée par euphémisme médiatique « professionnels de santé libéraux ».
« Les hôpitaux doivent aussi balayer devant leur porte. »
Il est inimaginable qu’une telle phrase ait été écrite dans un rapport qui se veut traiter sérieusement une question. Cette phrase – que certains diront « de rhétorique », et à qui je répondrais que la science et la rhétorique font deux – démontre que ce haut conseil n’est qu’un cul-de-basse-fosse.
« Faut-il continuer à tout rembourser? »
Double mensonge :
les membres du Haut Conseil n’ont pas commencé à ma connaissance à rembourser les privilèges dont ils jouissent, chacun dans son domaine ;
quant aux personnes dites « assurés sociaux », elles sont non seulement loin d’être remboursées de tout,
mais encore loin de recouvrer la totalité de toutes les sommes qu’elles ont été obligées de verser à l’organisation de la SS et sur lesquelles sont prises les sommes destinées aux remboursement.
J’ai cru comprendre que nos parlementaires beneficiaient de remboursements avantageux comparé au citoyen « lambda »..
qqun a des infos ??
mais c’est pour les retraites je crois Claire…
Je crois que c la meme chose pour les parlementaires : « nous » avons « droit » à 2 détatrages par an, eux 5 ; nous pouvons nous faire rembourser jusqu’à 40 € pour une prothèse, eux c bcp + etc etc.. je l’avais lu dans un journal, qqpart dans mon fouilli je dois bien avoir le papier.. je v chercher..
En France, ce qui est dénommé assurance-maladie n’a rien d’une assurance (pas de connaissance des risques des « assurés sociaux », pas de relations mathématiques entre les cotisations obligatoires, les risques et les remboursements).
C’est une organisation qui prend aux uns des cotisations obligatoires, qui versent des remboursements arbitraires aux autres (qui peuvent être les mêmes), et qui pour exister se sert au passage (un montant jamais évoqué !). Une telle organisation n’est viable qu’en dernier ressort (filet de sécurité)
Para-état, depuis qu’elle a vu le jour, ses hommes n’ont cessé de tenter d’absorber le marché des produits de recouvrement de la santé (soins ou non) avec l’aide des hommes de l’état sous prétexte que les dépenses de santé augmenteraient trop (leitmotiv depuis 1952). Ils y parviennent progressivement mais l’effet prévisible en théorie économique de cette action devient chaque jour plus patent : le délabrement de l’offre des produits de recouvrement de la santé (rixe dans les salles d’urgence, maladies nosocomiales, pénurie de toutes sortes). Cette offre est une offre comme une autre et son prix ne peut que baisser avec le progrès technique et sa qualité augmenter. Malheureusement, comme elle est aux mains non pas de chefs d’entreprises, mais d’hommes de la SS, sans benchmark, elle connaît l’évolution signalée.
La demande de produits de recouvrement de la santé (soins ou autres) est aussi une demande comme une autre. Il faut être socialiste têtu pour colporter une information contraire. Vous et moi avons donc tout à gagner d’une offre libérée des serres des hommes de l’organisation de la SS.
Nous avons aussi tout à gagner de la restauration d’un marché de l’assurance-maladie concurrentiel, type pré1945. L’assurance-maladie est une assurance de risque comme une autre.
Encore faut-il que la réglementation arbitraire qui bride les assureurs, élève par conséquent indument leurs coûts et pénalisent les assurés, soit abrogée.
[Nous avons aussi tout à gagner de la restauration d’un marché de l’assurance-maladie concurrentiel, type pré1945]
Précise le « nous ».
En effet, l’assurance privée n’assure que ceux qui peuvent se le permettre : pas d’argent pas de médecine. Est ce là une vision de société civilisée ?
Ce que je constate c’est que le système qui s’est généralisé en France depuis 1945 a permis à tous d’obtenir des soins de qualité. Le résultat est une hausse spectaculaire de la durée et de la qualité de vie en France.
Que cela coute cher (et de plus en plus cher) est évident mais la santé et la vie sont les premières des libertés. En somme, cela n’a pas de prix… De toutes façons un système d’assurance privée couterait cher aussi (peut être globalement plus, car il devrait dégager des bénéfices).
Il n’empêche qu’une certaine individualisation du risque pris pourrait être envisagée, par exemple concernant ces fléaux que sont la cigarette ou l’alcool.
Dans la fonction publique, il y a en effet ( chiffre de 1998 ) :
2 fois plus d’absences que dans le privé, voire même 3 fois plus dans les organismes sociaux tels que l’ANPE ou les Caisses de Sécurité Sociale ;
Pléthore de congés confidentiels accordés par un ministre ou chef de service en toute illégalité car « la plupart de ces dépassements ont été institués en marge du dispositif de droit commun et en méconnaissance du pouvoir règlementaire du Premier Ministre [Â…], titulaire du pouvoir règlementaire en la matière, [il] dispose seul de la compétence nécessaire pour attribuer des jours de congés supplémentaires aux agents de l’Etat » (Rapport DGAFP, janvier 1998) ;
La seule sanction : une prime d’assiduité !
Au total, une réduction possible de plus de 20 % des sommes prélevées annuellement par l’Etat au titre de l’impôt sur le revenu, si le taux d’absentéisme du secteur public revenait à la situation du privé.
Le coût pour le reste de la Nation est considérable. Au total, 10 % du budget de l’Etat soit 140 milliards de francs servent à payer les absences des fonctionnaires. La moitié pourrait être économisée si l’on parvenait à ramener l’absentéisme du secteur public à ce qu’il est dans le privé, soit 70 milliards de francs d’impôts payés en trop chaque année par les contribuables …
Mais, sous la pression des syndicats, le pouvoir se contente de gagner du temps et de ne rien faire. Mieux, si les mairies sont aujourd’hui obligées par la loi de publier un rapport sur l’Etat du personnel (forme adaptée du bilan social) selon des règles strictes, rien de tel n’est fait dans les ministères.
1) L’assurance mutuelle n’assure que ceux qui le choisissent comme l’épicier n’approvisionne que ceux qui le choisissent.
2) L’assurance mutuelle en matière de risque de dépenses pour recouvrer la santé n’a rien à voir avec la médecine. Seulement, à défaut de bien mener son activité monopoliste, à défaut d’être économiquement efficace pour le bien de chacun, la SS maladie a lancé une OPA sur la médecine depuis 1952 au motif que les « dépenses maladie » augmentaient trop !
3) Qu’on me cite un auteur et le passage en question bien sûr, développant qu’un médecin aurait refusé de soigner un malade. Jamais à ma connaissance : voilà une société civilisée où les médecins étaient honorés et recevaient des honoraires. Ils n’étaient pas payés comme ils le sont aujourd’hui selon des tarifs, des K je ne sais quoi. Aujourd’hui, en raison des numerus clausus fixés par les gouvernements à l’instigation des thuriféraires de la SS maladie, des médecins ou infirmières refusent à leur corps défendant de soigner : ils n’ont pas pu faire leurs études médicales et par conséquent, ils ne sont pas médecins. Mais de cela on ne parle pas. Belle civilisation de la SS maladie.
4) Si depuis 1945, les médecins résistants à leur euthanasie professionnelle ont fait le plus qu’ils pouvaient pour les patients, c’est que l’offre de soins concurrentielle d’avant 1945 a fait sentir un temps ses effets, les investissements nécessaires avaient êté effectués et la médecine française caracolait.
Ce temps est révolu à cause des faux prix pratiqués et des investissements non réalisés (dont le recrutement des médecins). Cela a coûté la « vie à l’URSS ».
5) Un médecin donne des soins ou n’en donne pas, un soin est ou n’est pas, un soin ne saurait être de qualité. Mais on sait que le fonds de commerce des socialistes est la discrimination qu’ils créent ou à quoi ils font croire et Â… la lutte contre la discrimination. Aussi mettent-ils de la discrimination dans tout. Et ainsi fleurit le soin de qualité.
6) Le progrès technique permet de baisser les prix et d’élever le niveau de vie de chacun.
Encore faut-il que les prix soient la boussole des décideurs. Quand il n’y a pas de prix car il n’y a pas de concurrence, ils ne peuvent que faire coûteux et gaspiller.
Le refus du progrès technique (par investissement en toute matière non fait, retardé, comme le recrutement des médecins et des infirmières) ne peut que faire éclater les coûts. C’est la situation actuelle.
7) Ce que je constate : source ?
8) Le capitalisme est l’expérience vécue que la réduction réussie de l’ignorance dans tout domaine par libre épargne et investissement de droits de propriété sur les choses élève le niveau de vie de chacun.
9) L’assurance mutuelle est une activité humaine comme une autre. Son efficacité suppose qu’elle soit libre et non pas réglementée – comme c’est le cas aujourd’hui en France – par des hommes qui ne connaissent rien à cette grande innovation du XVIIIè siècle
Dans un pays civilisé, les hommes se réunissent volontairement afin d’aider les personnes qui en font la demande.
Dans un pays civilisé, on pourrait voir des hôpitaux gratuits pour les pauvres, financés volontairement.
Dans un pays civilisé, les individus qui le veulent donnent du temps et des moyens pour que tous aient accès aux soins médicaux.
Mais en France, c’est principalement l’Etat qui « aide » (faut voir comment !) avec de l’argent volé.