Les stars aussi!

Florent Pagny est passé aujourd’hui devant un juge pour fraude fiscale. En clair, il a essayé de sauvegarder ce qu’il a acquis (presque) honnêtement face aux prédateurs étatiques. (j’écris presque car sa fortune repose en partie sur la propriété intellectuelle qui est une imposture).

Il aurait en effet, oh le vil faquin, escamoté des biens que l’Inquisition l’administration fiscale était venue lister chez lui.

Toc toc toc!
– Bonjour, c’est le fisc, on vient faire l’inventaire de votre cuisine. Vous avez combien de bouteilles de vins ? Ce tableau, il est de vous ou de Picasso ? Dites, la voiture garée dans l’allée, c’est à vous ?

Quand ils repartent ils ont tout noté dans un carnet. Ensuite, vous n’avez plus le droit de toucher à votre propriété. Ensuite vient le procès:

Le juge: « Monsieur Pagny, qu’avez vous fait de vos bouteilles de votre cave ? »
F.Pagny: « ben heh, je les ai bues PARDI ».

Surréaliste, hein ?

L’exemple aura suffi, espérons-le. Maintenant ils payeront leurs impôts ces saletés de stars profiteuses. En Suisse.

Canicule: morts sous contrôle étatique

Après la vague de chaleur cet été qui avait emporté plusieurs milliers de personnes, nombreux étaient ceux qui avaient rapidement accusé les Français de « ne pas s’occuper de leurs ainés », la faute à l’individualisme, bien entendu.
Raffarin avait surfé sur la vague, faut un nouvel impôt pour les vieux, les Français, au boulot !! Et puis ce rapport tombe : 63% des morts étaient pourtant dans des maisons de retraite, des hopitaux, des maisons de repos, des institutions..

63 % des personnes décédées étaient donc clientes de l’Etat, et sous sa responsabilité.

Alors la suppression du lundi de Pentecôte m’apparait comme triplement injuste :
# D’abord parce qu’elle permet au gouvernement d’augmenter les charges sociales ni vu ni connu,
# Ensuite parce que tous les salariés devront bosser un jour de plus sans contrepartie financière, et sans pouvoir choisir le jour en question,
# enfin parce qu’une fois de plus, nous supportons les défaillances des hommes de l’Etat,

Dans cette histoire, finalement, c’est le contribuable le couillon, comme d’habitude.

A quand une taxe spécifique aux hommes de l’Etat, histoire qu’ils assument LEURS conneries ?

—- un mot d’Hervé —-
J’ai lu 20 Minutes ce matin et mon attention s’est fixée sur cette nouvelle: 63% des morts en institution!

Ce qui va suivre n’a jamais été prononcé par un quelconque politicien:

« L’isolement des vieux, vous vous rendez compte, ça va les tuer. »
« Il nous faut des subventions pour nous en occuper à la place de ces gens égoïstes, ces salauds de Français sans aucune considération pour ces électeurs vieux sans compagnie, abandonnés de leurs familles qui préfèrent la plage ou le tour de France à la télé (quand c’est pas la Star Ac’) »
« Heureusement les services de l’Etat ont su réagir au plus vite, et le dévouement des infirmières espagnoles de l’héroïque personnel hospitalier a pallié au manque de bras dûs aux 35 heures et aux 17 semaines de congés payés de la fonction publique aux défaillances d’un système à bout de souffle [je vais y arriver…] je reprends: a fait face à une crise sans précédent dû au réchauffement planétaire provoqué par ces salauds de capitalistes »

Avant même de savoir pourquoi, où, comment les politiciens ont accusé les Français, et les médias les ont complaisamment relayés. Ils ont été soigneusement culpabilisés, et maintenant la mesure est passée: un jour férié de moins. 1 jour de servage en plus par an, et 0,3% de votre paye aussi (ne vous leurrez pas, les cotisations patronales ce sont des impôts sur votre paye).

En fait les morts sont dûs tout simplement à la nullité des soins y compris dans les hôpitaux. Voilà la vérité. Les maisons de retraite ont été aussi en dessous de tout, et bien entendu ont été les premières à gueuler pour ramasser le pactole étatique.

Cette affaire est ignoble à tout point de vue: le fusible a sauté (un directeur de la santé quelconque), les chacals se sont précipités sur les cadavres (les directeurs de maison de retraite partis à la chasse aux subventions), la culpabilisation des Français (imaginez le désarroi pour une famille partie en vacances à ce moment là…), le préfet qui a demandé aux services sanitaires de fermer le clapet…
Dans cette histoire il y a tout. Tout tout tout. Les catastrophes s’enchaînent et en appellent de plus grosses. 15.000 morts tout de même!
Et qui osera encore parler de meilleur système de soin au monde ? Nous vivons dans un pays de plus en plus minable, où un coup de chaud fait tomber les vieux comme des mouches. La France se tiermondise.
Posté initialement sur Whoops

Je suis Américain

America is an idea
Bill Whittle

Pour en savoir plus, je vous propose de lire le post de Steven Den Beste: An American in Spain.

Je ressens exactement la même chose que cet Américain en Espagne. Mot pour mot.

Pauvres de nous…

Je trouve dommage que presque personne ne semble avoir compris ce qu’est la pauvreté.

Je vais donc remettre les points sur les I : la pauvreté, c’est l’absence de richesse. Ce n’est pas un espèce d’état mystique d’esclave social assisté ou non imposé par de terribles Prêtres du Capitalisme qui excomunient pour d’obscures raisons Haicaunaumikes (qui bien entendu s’opposent aux raisons Sotciales), en faisant par là des Exclus, terrifiantes victimes d’un Système à marxiser d’urgence.

Et à moins d’imaginer des « droits à » ou autres stupidités socialistes, tout le monde naît très, très pauvre : possesseur de son propre corps et de son propre corps seulement.

Si ensuite, les parents font profiter l’enfant puis, à leur mort, l’adulte qu’il est devenu de leur richesse, ils exercent simplement leur Droit naturel de donner librement ce qui est à eux. Dénier à quiconque ce Droit serait la négation totale de toute notion de propriété, et donc déjà de l’esclavagisme.

Je vous demande donc, à vous les hérauts de l’Egalité des Chances (et des Tailles, et des Intelligences, et des Maladies aussi???) : qui êtes-vous donc pour reprocher aux parents l’amour de leurs enfants?

Petite nouveauté

Maintenant les personnes souhaitant laisser un commentaire peuvent laisser leur email ET un lien vers un site de leur choix… Cela permettra de promouvoir des sites pour les trolls, et aux autres de nous faire connaître de nouvelles adresses.

A noter que comme le font désormais un tas d’autres sites, quand un lien sera laissé l’email n’apparaîtra plus. Moins de spam, mais par contre les administrateurs du site pourront toujours voir votre email et donc vous contactez au cas où.

N’hésitez pas à me prévenir si j’ai produit du code buggé, je ne suis qu’humain et pas un sur-homme de l’Etat infaillible et omnipotent.

L’imbécile Jean-Marc Sylvestre

Une petite douleur à l’épaule gauche (lire le résumé du livre)

Si l’on met de côté la compassion qu’on peut avoir pour lui en raison de sa douloureuse maladie (de laquelle il s’est heureusement sorti), j’affirme qu’il a toujours été une larve « sociale-libérale » (pour ne pas dire sociale-démocrate…) qui croit être libéral parce qu’il est moins fanatiquement étatiste que la presque totalité des autres journalistes, et un semi-analphabète économique qui se prend pour un économiste (et beaucoup d’autres le croient puisqu’il est membre du jury 2003 du très bidon « Prix européen du livre d’économie »…). Il fait partie de ces idiots utiles – utiles pour nos adversaires et ennemis ! – qui forment la caution pseudo-libérale du système médiatique et que les canailles étatistes de droite et de gauche aiment à dénoncer comme « le suppôt du Grand Capital » ou plus précisément aujourd’hui comme « thuriféraire de la mondialisation libérale ». Mais évidemment il a un très bon salaire sur TF1…

Voir également sur J.-M. S. : commentaire d’une chronique radiophonique de JMS par JG Malliarakis

Leçon de civisme

Leçons pratiques de civisme par Christian Michel: comment donner à vos enfants le goût de la démocratie, de la solidarité etcetera.

Le texte de Christian Michel est une belle œuvre littéraire et pédagogique que je donnerais volontiers à lire à mes élèves et ce, bien entendu, dans le cadre de ma mission «citoyenne». Je me contenterai de leur indiquer l’adresse du Québécois libre. Ils n’auront qu’à se faire une idée par eux-mêmes, en comparant les discours lénifiants de la propagande pseudo citoyenne de l’Education Nationale et cet exposé plein d’esprit, d’ironie, dont le but est en fait de susciter la réflexion et d’apporter aussi des arguments rigoureux contre les grandes phrases à la mode.
Dans les lycées français s’est déroulé récemment le moment «démocratique» censé éduquer les élèves aux pratiques de la démocratie représentative. J’ai déjà écrit sur ce sujet (1) et bien que le désintérêt quasi-général des élèves soit palpable l’institution n’en demeure pas moins bien ancrée dans la vie scolaire. Il se passe forcément la même chose qu’en grandeur réelle : les individus qui se foutent royalement de cette forme de démocratie, et qui ont foi en eux-mêmes seulement, agrandissent la majorité politiquement passive représentée de force par des opportunistes ou des croyants qui prendront une partie (toute petite en l’espèce, heureusement) de leurs conditions d’existence en leur pouvoir.

Mais le pli est pris. Les «représentés» jouent leur rôle de moutons consentants et les « représentants » pensent déjà à leur avenir et à l’investissement qu’ils font dans la domination politique des autres. Afin que cette majorité d’individus politiquement exploités comprenne ce qu’elle est j’invite tout particulièrement les élèves de tous les lycées de France à étudier et à méditer ce cours d’éducation civique un peu particulier, dérangeant dans la mesure où il explique qu’il ne faut plus croire ce que le bourrage de crâne de l’Education Nationale a formaté dans l’esprit de ses victimes.

Marc Grunert

Ne ratez pas l’éducation civique de vos enfants


Les plus fins observateurs de la société déplorent le manque d’éducation civique de nos enfants. La «bof génération», nous préviennent-ils, se désintéresse de la chose publique au point d’ignorer les règles de fonctionnement de la démocratie, le nom de nos éminents élus et les notions fondamentales du droit.
C’est aux parents qu’il appartient de réagir. On ne peut pas attendre de l’école qu’elle assure à la fois l’apprentissage du calcul, de l’obéissance, de la gymnastique et du civisme. Comme j’ai commis quelques écrits sur ce que devraient être les relations d’êtres humains dans la cité, mes amis me demandent quelquefois des conseils : comment inculquer aux enfants les valeurs de notre société démocratique?
Voici quelques idées simples que vous pouvez tester immédiatement en famille.

Première Leçon : Le Mandat Electif

Un bon début est de faire sentir aux enfants la nature du mandat électif. Annoncez leur qu’ils peuvent décider qui, de papa ou de maman, exercera le gouvernement de la famille pendant tout le dimanche. Maman promet que si c’est elle qui est choisie, elle emmènera les enfants faire tout ce qu’ils aiment le plus, du ski, par exemple, ou monter à cheval. Papa renchérit en promettant de donner 50 francs à chacun pour aller au cinéma et acheter un Mc Do.
Peu importe qui a gagné. Lorsque les enfants, le dimanche venu, viendront réclamer à l’élu de tenir ses promesses, que celui-ci leur rappelle solennellement qu’ils lui ont confié le gouvernement de la famille pendant cette journée, que sa première responsabilité est de veiller au bien-être collectif, et que, selon son jugement d’élu, le bien-être collectif ne passe pas par une sortie et des dépenses inutiles.
Attention, vos chers rejetons vont protester, tempêter. «Mais, tu avais promis…», geigneront-ils en tapant du pied par terre. Ne fléchissez pas. Rappelez-vous votre mission d’éducateur. La déception et la colère sont en train d’enseigner à vos enfants leur première leçon de démocratie. Ils vous ont donné le pouvoir et ils doivent comprendre que vous ne l’exerceriez pas pleinement si vous vous considériez tenu par des engagements. Et pour bien souligner l’argument, consignez-les dans leur chambre à faire leurs devoirs toute la journée.
Mentez constamment à vos enfants, sur des petits ou des grands sujets, que vous en tiriez un avantage ou pas. Vous leur apprendrez ainsi ce qu’est un président de la République. Mentir effrontément vous sera difficile au début, comme à la plupart des gens, mais dîtes vous que les politiciens y parviennent, vous réussirez donc aussi.

Deuxième Leçon : Le Service Public

Ordonnez à votre fille de donner 1 franc de son argent de poche à son petit frère chaque fois qu’il la frappe et la harcèle. Si elle s’insurge, profitez en pour passer à la deuxième leçon. Montrez à la petite qu’une famille est un corps social, comme l’Etat. Or, dans un Etat qui se respecte, un quart environ de la population active possède le statut de fonctionnaire. Dîtes à votre fille que vous avez nommé son frère fonctionnaire et vous veillez à ce que, en bonne administrée, elle le paie ponctuellement et pendant toute sa vie.
Si votre fille a le front de vous répondre que son frère ne lui rend aucun service et qu’il n’y a pas de raison qu’elle l’entretienne à ne rien faire, rétorquez que c’est bien pour ça que l’Etat doit la contraindre. Si le frère portait le cartable de la sœur sur le chemin de l’école, s’il lui réparait son vélomoteur, s’il lui construisait un meuble pour qu’elle range ses affaires, elle lui serait reconnaissante d’une façon ou d’une autre. Vous n’auriez pas besoin d’intervenir. Mais il faut croire que les fonctionnaires ne rendent pas un service que les gens achèteraient de leur plein gré, puisqu’ils doivent s’adresser au détenteur du pouvoir policier et militaire (vous, en la circonstance) pour obliger la population à les payer.
Mais vous avez la chance de vivre un exemple encore plus riche d’enseignements. Car votre fils n’est pas seulement inutile à sa sœur, il la harcèle. Faites remarquer à votre fille que nous nous résignerions tous au demi-mal de payer des fonctionnaires à condition qu’ils ne fassent rigoureusement rien, mais nous devons malheureusement accepter de les payer pour qu’ils nous harcèlent et nous nuisent. N’avez-vous jamais fait cette constatation qu’on mesure l’utilité sociale d’une profession à la façon dont on voudrait que ses représentants la pratiquent? Par exemple, nous attendons des pilotes d’avion, des serveurs de restaurant, des peintres en bâtiment, des médecins, des épiciers, des prostitué(e)sÂ… qu’ils soient attentifs, zélés, compétentsÂ… Les douaniers, en revanche, les collecteurs d’impôts, les policiers de la brigade des mœurs et des jeux, tous ces bureaucrates qui censurent, qui réglementent, qui contrôlent et espionnent notre vie privée ne nous rendent service que lorsqu’ils dorment.

Troisième Leçon : La Solidarité nationale

Voilà une nouvelle expérience qui sera lumineuse pour vos enfants. Promettez leur 50 francs s’ils obtiennent des bons résultats à l’école. Votre fille revient avec un excellent carnet, son frère malheureusement n’a pas fait de progrès. Donnez donc les 50 francs à votre fille. Le lendemain, réclamez-lui 25 francs, au titre de l’impôt. Si elle a déjà dépensé l’argent, mettez-la à l’amende sans hésiter. Donnez 10 francs au petit frère ; il n’a pas bien travaillé, mais il a droit à la  » redistribution des revenus « . Gardez 15 francs pour couvrir les coûts que vous avez supportés en effectuant cette «redistribution». Répétez l’exercice régulièrement. Ce sera intéressant de voir si la fille travaille avec autant d’entrain, maintenant qu’elle sait qu’elle doit «distribuer» la moitié de ses gains, et d’observer si le fils fait des progrès, alors qu’il touche 10 francs même s’il n’en fait pas.
Après quelques temps, demandez à votre conjoint de vous aider à effectuer cette redistribution. C’est en effet une tâche complexe, vous en conviendrez. Vous devez doubler les effectifs de votre administration. Pour financer ce coût additionnel, portez à 30 francs l’impôt sur les gains de votre fille et diminuez à 8 francs la somme que vous versez à son frère.
Votre fille commence à comprendre le fonctionnement des administrations. Le risque maintenant est qu’elle invente quelque subterfuge pour échapper à l’impôt. Si vous la prenez sur le fait, punissez-la avec la plus implacable sévérité. Car l’évasion fiscale préserve la liberté des citoyens en asphyxiant le budget de l’Etat. Ceux qui la pratiquent n’en profitent pas seulement eux-mêmes, ils rendent service à toute la collectivité en freinant la prolifération des bureaucraties. Le pouvoir politique que vous incarnez dans ce cours pratique d’éducation civique doit donc se protéger contre cette réelle menace, qui mettrait simplement fin à toutes les formes d’oppression partout dans le monde. Voilà une leçon qu’il ne faut pas rater.
Je suis sûr que ces quelques exercices éclaireront vos enfants sur la nature de la démocratie, le rôle des hommes de l’Etat, l’utilité de leurs interventions et les moyens qu’ils emploient pour les financer. Ne perdez pas de temps. Commencez ces leçons dès aujourd’hui. Il en va de l’avenir de vos enfants.

Christian Michel

(1) http://www.quebecoislibre.org/011208-3.htm

Petit intermède

Les trolls sont et resteront à jamais des trolls.

Comment les démasquer ? Prenons l’exemple d’El Stalidio. Il est passé ici en tant que pleutre anonyme aujourd’hui, n’ayant même pas le courage d’énoncer ses opinions même sous le couvert d’un pseudonyme, alors que moi je le fais sans aucun masque.

Cette petite merde (je l’appelle par son vrai nom là) a ensuite fait une erreur: il a ressorti son discours 100 fois répété, jamais renouvelé. Il est reparti sur les mêmes rengaines. Et là forcément je me suis dit: « oh, attends voir, qui parle en ces termes exacts ? » Bingo. Petite recherche sur l’adresse IP. Bien vu, c’est El Stalimbécilio.

Il a ensuite décidé d’usurper mon nom pour poster ses commentaires. Autant je peux lui « pardonner » d’être un sale couard qui n’ose même pas s’identifier par un pseudonyme, autant El Stalattardé, en utilisant mon nom tu as commis une faute grave.

Tout ce que tu pourras poster maintenant je le bazarderai sans procès. Je connais ton IP. [retrait des IPs suite à la demande du stalidio lui-même]

Quelle sanction ? Ma foi El Stalidio, je te propose un truc: ouvre un compte sur free.fr et installe dotclear. Ensuite, vas-y, fais ton propre site où tu contrediras ce que tu lis ici, car tu ne pourras plus le faire ici. Jamais. Définitif.

Ciao le troll.

Faites ce que je dis

J’étais à Paris le dimanche 2 novembre pour la manifestation de soutien à la recherche sur les OGM..

Le vendredi, j’ai fait un tour sur Indymerdia savoir ce qu’ils préparaient de leur coté, bien évidemment, ils parlaient de notre action, je m’attendais donc à les voir débarquer, craignant quand même qu’ils ne soient violents.. Ils étaient 4, venus en observateurs. Je les ai repéré immédiatement, c’était « marqué » sur eux, j’ai d’ailleurs bien ri parce que ma tenue ressemblait fort à la leur, et il me semble que l’un d’entre eux s’est étonné de me voir ainsi accoutrée.

Ce qui m’a étonné, moi, c’est que l’un d’entre eux était équipé d’un md avec un micro, et un autre a mitraillé l’assistance avec un appareil photo numérique plat dernier cri.

Les gauchistes d’Indymerdia sont contre le capitalisme, contre la « dictature des marques », contre la publicité, contre la société de consommation… mais ils s’habillent « fripes » (c’est pas une marque ça ?! finalement si, c’est la marque du « je m’habille d’occas’ – et pas forcément moins cher qu’H&M au passage), ils consomment, ils veulent être libres de consommer ce qu’ils veulent (capitalisme), ils possèdent des gadgets que je ne peux pas m’offrir, et pour les acheter, ils ont sûrement dû se fier à une pub (média ou bouche à oreille) et finalement acheter « sony » plutot que « sharp ».

Ils remonteraient dans mon estime s’ils étaient capables de vivre comme ils le préconisent :
sans consommer d’énergie, c’est polluant,
sans consommer tout court, c’est aliénant,
sans travailler, c’est fatiguant,
sans progrès, c’est dangereux,
sans patron, c’est méchant,
sans argent, c’est mal,
sans propriété privée, le Kapital !
et sans plaisir, c’est égoiste…

Charitée bien ordonnée commence par soi-même, ennemis d’Indymerdia commencez donc par appliquer vos principes à vous-mêmes, vous repasserez pour la leçon de morale !

Concurrence déloyale

La commission de Bruxelles adore mettre son nez dans ce qui ne la regarde pas, au nom de principes on ne peut plus vaseux, comme par exemple la « concurrence pure et parfaite ».

Dernier exemple en date: la fusion Seb-Moulinex, en attente depuis oh, quoi, seulement plus de 2 ans, a enfin été avalisée par Bruxelles.

Moulinex avait fait faillite. Son concurrent Seb le rachète. Seb va peut-être alors au moment du rachat (mais quid 6 mois plus tard ? 5 ans plus tard ?) se trouver en « position dominante » sur quelques marchés européens. Je dis bien: quelques. Pas tous: Finlande, Espagne, Angleterre, Italie, Irlande. Quelle catastrophe imminente. Cela vaut bien deux années d’enquête de la commission européenne, non ?

Maintenant imaginez le gâchis que ces deux années représentent:
1/ les deux entreprises n’ont pas pu faire de plans à long terme, Moulinex (en faillite!) a eu un avenir totalement incertain, des tas de gens ont travaillé uniquement pour fournir des chiffres à Bruxelles, les investisseurs ont hésité…
2/ pendant 2 ans des « Ã©conomistes » bruxellois ont construit des modèles, évalué des hypothèses, construit des théories…

Quel prix a eu cette fusion pour l’ensemble des consommateurs européens ?

Maintenant je vous laisse imaginer quand la fusion est interdite, comme celle de Legrand/Schneider, mais parfois autorisée pour raisons politiques (par exemple dans l’aéronautique).

Bref, comme d’habitude ce sont des décisions arbitraires, basées sur de faux concepts, engendrant des coûts énormes pour tout le monde.